PURSUED [terminée]

By swxtmisery

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"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas" Difficilement, fatiguée, j'ouvre mes yeux. Il... More

☠ W.A.R.N.I.N.G ☠
Chapitre 1. ✔️
Chapitre 2. ✔️
Chapitre 3. ✔️
Chapitre 4. ✔️
DECEIVE
Chapitre 5.✔️
Chapitre 6. ✔️
Chapitre 7. ⚠ ✔️
Chapitre 8. ✔️
Chapitre 9. ⚠ ✔️
Chapitre 10. ✔️
Chapitre 11. ✔️
Chapitre 12. ✔️
A BIG BIG....
Chapitre 13. ✔️
Chapitre 14. ⚠ ✔️
Chapitre 15. ✔️
Chapitre 16. ✔️
Chapitre 17. ✔️
Chapitre 18. ✔️
Chapitre 19. ✔️
Chapitre 20. ✔️
Chapitre 21. ⚠✔️
BONUS - FLASHBACK
Chapitre 22. ✔️
Chapitre 23. ✔️
Chapitre 24. ✔️
Chapitre 25. ✔️
Chapitre 26. ✔️
𝑪𝒉𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆𝒓𝒔
Chapitre 27. ✔️
Chapitre 28. ⚠ ✔️
Chapitre 29. ✔️
Chapitre 30. ✔️
Chapitre 31. ✔️
Chapitre 32. ✔️
Chapitre 33. ✔️
Chapitre 34. ✔️
Chapitre 35. ✔️
Chapitre 36. ✔️
Epilogue.
L'EGARÉE
BONUS
100k!!!

Prologue ✔️

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By swxtmisery


24 décembre 1994 - 22 heures.


Portland.

+++++

Steeve Jobs, un jour, a dit : « Votre temps est limité. »

La vie est un gigantesque merdier ; on ne peut rien n'y faire. Il n'y a pas de solution ni même de remède miracle. Parfois, la douleur s'abat sur nous, quand on s'y attend le moins.

On a toujours l'impression que tout est contrôlé pour s'empêcher d'oublier et finalement, on se rend compte que malgré tout le temps qui s'est écoulé, ça fait toujours aussi mal d'en parler. On aimerait pouvoir dire « ça ne m'a pas fait mal ». Mais rien ne change et tout se répète.

En 1994, dans la nuit froide et glacée : un drame a eu lieu. Une famille venait de rentrer chez elle pour aller se coucher comme tous les habitants de la ville. La veille de Noël s'était parfaitement bien passée pour cette famille. Même le temps qui passe n'arrive pas à nous faire oublier.

— S'il vous plaît ne leur faites pas de mal, supplie la mère, agenouillée au sol.

Un corps était étendu à côté d'elle : celui du père. Le sang recouvrait presque toute la chair de l'homme : il n'était presque plus reconnaissable. On voyait, cependant, distinctement une marque sur la gorge de celui-ci. C'en était écœurant à regarder.

Leurs enfants avaient assisté à cette horrible scène, malgré leurs tentatives de cacher leurs yeux. Les meurtriers les forçaient à jauger la tragédie. L'odeur du sang parvenait à leurs narines et les larmes aveuglaient leurs yeux.

Aucun membre de la famille ne pouvait distinguer le visage des tueurs assoiffés de sang. Ils portaient une cagoule ; impossible de déterminer leurs identités. Ils étaient foutus et la mère le savait.

Le plus grand des deux s'était mis derrière la mère et avait positionné un couteau sous sa gorge. Elle arrêta de respirer un court instant et commença à supplier de lui laisser la vie sauve.

Elle savait qu'ils ne la laisseraient jamais repartir avec ses enfants. Elle ouvrit les yeux et regarda son fils et sa fille réunis pour la dernière fois. Comme dans le dernier acte d'une ridicule pièce de théâtre.

Les yeux des enfants étaient remplis de peur, de panique, d'épouvante. Le cœur de la mère battait à la chamade à l'idée de mourir et elle arrivait à peine à respirer.

Son sang se glaça dans ses veines. Sa gorge se noua et son âme disparue quand le couteau trancha sa gorge.

Elle étouffa et tomba à terre en se tenant sa gorge pour éviter de choquer sa progéniture plus qu'elle ne l'était déjà. L'un des enfants se leva tellement vite pour rejoindre sa mère, comme si elle pouvait le sauver. Elle fut cependant retenue par l'un des deux meurtriers. Ses yeux étaient humides, sa bouche tremblait, puis ses bras commencèrent à s'agiter sous l'emprise du choc. Ses larmes coulèrent sur son visage. Elle criait d'horreur et pleurait abondamment. Son cœur était déchiré en mille morceaux.

Deux corps inertes étaient par terre sans vie ; leurs yeux ouverts et leurs corps recouverts de substances rouges, pâteuses. Ils saignaient comme des porcs mal égorgés. Le corps de la mère convulsant dans un dernier râle. Les cadavres furent bougés par les deux hommes afin de les empiler l'un sur l'autre tandis qu'ils se vidaient lentement de leur fluide vital.

— Finis le travail, dit l'un à son acolyte, je prends les gosses avec moi, reprit-il.

Il hocha la tête. Et les deux enfants furent embarqués, tirés de force hors de la maison.

La petite fille remarqua, au dernier moment avant de passer une haie, que le deuxième homme sortit un tonneau de gasoil.

Elle se débattit du mieux qu'elle pouvait, essaya de se dégager de l'emprise de l'homme. Mais sa force étant dix fois supérieure à la sienne, elle ne pouvait contre-attaquer.

Mais au dernier moment, alors qu'il allait mettre les deux jeunes enfants dans une camionnette, la petite fille mordit l'homme. Et il cria, la lâchant pendant seulement une seconde. Mais assez pour qu'elle puisse s'enfuir loin de lui, laissant son frère se faire embarquer.

Elle courut vers la maison, tandis que l'adulte lui ordonna de revenir. Elle avait peur, elle était effrayée. Elle tremblait et ne comprenait pas ce qu'il se passait. Sa respiration était saccadée, mais elle n'arrêta pas de courir pour autant, car elle savait que si elle se stoppait, c'était la fin.

Elle ne savait pas où elle allait, ni quoi faire. Ses pensées étaient en désordre, elle ne pensait pas clairement. Elle ne comprenait pas. Elle était trop jeune.

— Maman, appela la jeune fille en se frottant les yeux en sanglotant.

Elle fit demi-tour pour retourner chez elle, sans savoir ce qu'il allait se passer. Et alors qu'elle était à moins de 20 mètres de chez elle. Une grosse explosion se fit entendre, sa maison partie en fumée.

Elle courut le plus vite qu'elle avait pu et arriva enfin à la hauteur du drame. Tous ses muscles cédèrent lentement, le froid glacial pénétra dans ses narines, envahit son cœur et s'accapara son tout entier. Elle avait mal, affreusement mal, son estomac se serra, ses poumons se compressèrent, ses mains tremblèrent, elle ne comprenait plus ce qu'il l'entourait.

Il faisait nuit, il devait être vingt-trois heures désormais, peut-être vingt-trois heures et demi. Elle n'avait pas sommeil, elle n'avait pas faim, elle n'avait pas soif, elle voulait ses parents, son frère, sa famille réunie au complet.

Des gens sortirent des maisons aux alentours, pour voir ce qu'il se passait ; réveillés par le vacarme. Ils crièrent, tandis que d'autres accoururent vers la petite fille qui restait près de la maison, ne bougeant pas d'un cil. Puis, les sirènes hurlantes des forces de l'ordre et des ambulanciers retentirent.

Une vieille femme vint prendre la petite fille dans ses bras et l'amena loin de cette scène.

C'est alors qu'elle comprit. Plus jamais elle ne reverra le sourire de sa mère, n'entendra les blagues de son père, ne ressentira les câlins de son frère. La vie allait devenir un combat, dont elle n'en sortira jamais vainqueur. Désormais, le présent allait devenir passé. Sa famille n'allait bientôt devenir qu'un minuscule souvenir. Elle était trop jeune. Plus rien ne sera comme avant. L'agonie avait lentement repris son cours, comme un ricanement.

A/N_

YOOLOOO.

Alors déjà, merci à toi visiteur d'avoir cliqué sur "lire", j'apprécie vraiment. J'espère tout autant que ce prologue t'a attiré.

Cette histoire n'étant pas rose, je te préviens qu'il y aura plusieurs scènes de violence, peut-être même de viol. Cependant, les scènes explicites le seront un peu moins (parce que je ne suis pas très doué avec ça lol).

Ce prologue vous met dans le contexte pour expliquer ce qu'il s'est passé ce soir du 24 décembre 1994. Je ne mettrais pas souvent des dates, même très rarement, c'est seulement pour vous puissiez vous repérer temporellement. Il y aura des passages venant du passé, je le préciserai ou alors ces passages seront en italiques (il n'y a pas plus explicite).

Il y aura aussi des passages qui se passeront dans l'avenir, qui seront dès le début du chapitre et de toute façon, je vous préviendrais lorsque l'on retournera dans le présent.

N'hésite pas à voter et aussi me dire ce que tu as pensé de ce prologue !

Bonne lecture.

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