En cette matinée d'automne, il régnait une atmosphère pesante dans la salle de classe n*14 du collège public des Orchidées.
Monsieur State, professeur de mathématiques donnait son tout premier cours.
-Bonjour les enfants !
Les collégiens furent surpris de voir un professeur si jeune, et toutes les jeunes filles regardaient ce dieu vivant au charme naturel qu'était Anthon.
-Je m'appelle Mr State. Je viens des Etats-Unis.
Tout le monde le regarda avec admiration. Il avait capté l'attention des jeunes collégiens.
Ils se recoiffa et sourit : une fossette apparu au coin de sa joue. Les jeunes filles sourirent.
-Monsieur ? Vous venez des State comme votre nom de famille ? LOL !
C'est Arthur qui venait de lancer cette blague. C'était un adolescent qui essayait de faire des blagues pour se sentir intégré. Personne n'y rigola. Tout le monde regardait Mr State.
II était penché près d'Ana, une jeune fille timide aux cheveux blonds bouclés. II lui chuchotait presque à l'oreille.
-Vous êtes Ana Gautier ?
-Oui ?
La jeune fille, gênée mais charmée par son professeur cligna des yeux.
-Passez me voir à la fin de l'heure.
Le jeune fille rougit, et les autres jeunes filles de la classe prièrent pour qu'un jour, elles aient le même privilège.
-Bon, vous êtes en classe de troisième. Nous allons réaliser un brain-storming sur tout ce dont vous vous souvenez.
Les élèves replongèrent alors la tete dans leur cahier.
Anthon s'accroupit et se pencha vers une jeune fille qui dormait tranquillement sur sa table.
-Daphnée... Lui chuchota-t-il.
La fille ne semblait pas réagir. Anthon lui massa doucement les épaules pour la réveiller.
La jeune fille, le regarda de ses yeux maquillés avec peur, comme si elle se sentait dominer.
Mr State se releva alors et dit de sa voix au son mélodieux :
-Des volontaires ou je dois nommer ?
Il avait articuler cette phrase si poétiquement, ses lèvre du haut avaient à peine effleuré ses lèvres inférieures.
-Moi ?
Elliott levait la main.
-Oui jeune homme ?
-Les fractions ?
-Tres bien.
Le professeur prit le crayon et inscrit de son écriture les dires du jeune homme.
Il releva ensuite les yeux et ils rencontrèrent ceux de Ana, qui le fixaient, et les baissa aussitôt.
Il regarda sa montre, se souvenant qu'il avait convié la jeune fille apres le cours. 9:57.
Il dit alors aux élèves :
-Bien, nous continueront cela la prochaine fois, vous pouvez ranger vos affaires.
Tout les élèves s'en allèrent en traînant des pieds, il ne restait plus qu'Ana, assise à sa table, un peu gênée.
Le professeur s'en alla lentement fermer la porte, si bien qu'Ana se sentit encore plus gênée de se retrouver seule avec son professeur.
-Alors Ana, je vous sens tendue, qu'est ce qui ne va pas ?
Elle baissa les yeux et répondit :
-Rien, rien monsieur.
Le professeur de fit d'un ton tout à coup plus menaçant et articula :
-Tu mens.
Ana sursauta mais la voix d'Anthon reprit tout à coup son débit aussi doux lorsqu'il dit :
-Je le vois bien, qu'as tu a etre aussi mal à l'aise ?
Ana évita une fois de plus d'être au contact de son professeur et dit :
-Je trouve juste cela bizarre d'être seule avec un professeur.
Elle ferma ensuite les yeux, de peur de voir la réaction de ce professeur avec qui elle se sentait en confiance.
A sa plus grande surprise, elle n'entendit rien. Elle sentit juste la main du professeur qui jouait avec ses cheveux.
Elle ouvrit les yeux et le vit sourire, d'un sourire doux et franc, charismatique.
-Tu es si belle, Ana,
Il lui dessina les traits du visage avec la main, quand tout d'un coup, il s'arrêta net et lui saisit le menton. Il était à présent à dix centimètres du visage de la jeune fille.
Le sueur perla au front d'Ana, qui, bien qu'elle appréciait ce moment avec l'être aussi charismatique qu'était son professeur, elle sentait qu'elle faisait quelque chose d'interdit.
Le professeur la regardait et Ana se risqua à le regarder dans les yeux.
Le professeur, tout doucement alors, amena le visage d'Ana jusqu'au sien, et mit ses lèvres au goût de sel contre celles de la jeune fille.
La jeune fille, un peu surprise et gênée mit timidement ses bras autour du cou du professeur.
Leur baiser était passionné, et Ana découvrait l'interdit, et se sentait puissante.
Le professeur, tout doucement, sortit alors une lame de sa poche, la saisit et doucement, l'approcha de la nuque de la jeune fille.
Celle-ci ne se doutait de rien, et n'avait pas vu la rage féline à l'odeur du sang de sont professeur.
Celui-ci, tel un diable, leva l'arme et la planta doucement dans la nuque de sa jeune élève.
La jeune fille voulut crier, mais son professeur, en continuant le doux baiser, l'en empêcha.
La jeune fille écarquilla les yeux de douleur, et doucement, son corps s'affaissa par terre.
Le professeur planta alors une nouvelle fois son couteau mais cette fois ci dans le ventre de la jeune fille.
Celle-ci essaya de crier, mais il n'y eut d'un son inaudible qui sortit de sa bouche.
Le professeur lui dit alors :
-Ana, Ana. Mais voyons. Qu'avez vous fait ? Regardez vous ! Embrasser un professeur !
Ana essaya d'économiser des forces et ne répondit pas.
Tout à coup, le professeur la saisir par la taille, et l'attacha au plafond avec une corde et un crochet pour accrocher les cartes de géographie.
La jeune file recracha du sang.
Anthon, avec un sourire d'ange, prit son couteau et se mit a cisailler sa chaire. Du sang jaillit et le professeur continua de creuser avec son canif.
Après dix minutes, il plongea sa main dans le cadavre d'Ana, et en ressortit son coeur.
Il regarda le cadavre une dernière fois, puis, mordit à pleine dans dans le Coeur.
Du sang s'écoula de ses lèvres, et tel un fauve, il dévorait son festin.
Le professeur prit ensuite le corps, et le mit dans un sac.
Quand il fut rassasié, qu'il eut mangé assez de chair humaine, il prit le sac avec lui et s'en alla chez lui pour brûler le sac.
A l'intérieur du sac, le cadavre d'une jeune fille nommée Ana reposait et ce n'était que le premier.