Hey ! Oui un petit mot avant le chapitre, ça ne me ressemble pas, mais je me dois d'essayer d'obtenir votre pardon... Vous rencontrerez à travers ce chapitre un passage inexistant (vous le verrez ;) et je m'en excuse sincèrement, mais je n'avais simplement pas le coeur à l'écrire. C'est un passage assez délicat avec un personnage complexe que j'ai l'impression d'encore devoir apprendre à connaître avant de pouvoir parler de lui. J'espère en tout cas que cela ne vous gâchera le plaisir de votre lecture et vous dit à très vite ♥ (ch-2)
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La bulle à l'intérieur de laquelle raisonnait la musique de l'orchestre, explose brusquement lorsqu'ils traversent les portes de l'intérieur du palais. Comme s'ils avaient changés de monde, l'obscurité nocturne fait place à une salle riche en lumière. Les lustres féérique se reflètes contre les vitraux colorés des hauts murs en pierres finalement sculpté avec goût. Rien n'a été refusé pour la grandeur de cet évènement. Au milieu de tant de luxe, Reven ne sait jamais sentit aussi petit. Il en venait même à se demander comment il avait pu se débrouiller pour atterrir ici. Il était clair qu'il ne faisait et ferait jamais parti de ce monde.
A côté de lui, l'émotion gagnait Victorine qui, comme l'avait prévue Ellma, passait inaperçu contre Tacha et Kalhan qui attisaient tous les regards. Habitués malgré eux à ce genre de rassemblement, le duo s'avaient parfaitement donné le change, même si, les connaissant bien, Reven parvenait tout de même à identifier leur agacement mutuel. Les larmes commençaient doucement à doucement monter aux yeux de Victorine qui faisait son possible pour éviter à son œil blessé de subir les brûlure des larmes salés.
- Nous y sommes, lui chuchotait Reven pour la conforté sur la réalité de ce lieu qui semblait représenter tellement pour elle.
Touchée par cette gentillesse, Victorine aurait aimé pouvoir lui répondre de tout son cœur. Mais cette dernière était tellement soumise à l'émotion qu'elle n'arrivait pas à prononcer le moindre mot. Malgré ses efforts, ses yeux avaient fini par s'embrumer, jusqu'à laisser les larmes de joie lui échapper. A sa surprise, son côté gauche du visage ne l'avait pas fait souffrir, puis elle se souvenait que grâce à la greffe de Simka, ses séquelles avaient été bien plus minimisées que ce qu'elle croyait quand elle observait qu'aucun bras n'était rattaché à son épaule.
Hypnotisé dans sa contemplation des lieux, Reven en avait oublié la nature de leur présence dans un tel endroit. Jusqu'à ce que l'orchestre prenne soudainement le control sonore de l'espace pendant que tous les invités firent silence en s'orientant vers la même direction. En haut d'un majestueux escalier en pierres lissé et nappé d'un tapis écarlate, Arpagon s'avançait lentement.
D'un calme olympien, sa simple présence inspirait un profond respect. C'était un grand homme avec beaucoup de charisme et qui le savait. Son regard de maître incontesté survolait l'assemblé des yeux sans réellement s'arrêter sur aucun visage. Son regard était froid, glacial, il faisait frissonner Reven qui était pourtant bien loin de lui.
Lui, Tacha et Kalhan partageait le même profond sentiment d'admiration devant ce grand homme. Alors que Simka quant à elle, l'observait d'un tout autre regard que Reven ne trouvait absolument pas de circonstance. Un regard insolent, remplit de défit et de méprit que, fort heureusement, personne d'autre que lui n'avait semble-t-il encore remarqué.
- Que les festivités de l'été, commencent ! proclamait Arpagonen emportant les joies de ses invités en même temps qu'il levait ses bras vers les cieux.
Interprété comme un ordre, son invitation à se laisser aller à l'ivresse de la fête envahissait l'atmosphère en même temps que la musique s'adoucissait sur des airs à danser en bonne compagnie. Certain Téméraire se laissait séduire sur la piste de danse, ne craignant aucun regard jugeur, tandis que d'autre préférait rire d'hypocrisie ou s'agglutiner autour du buffet richement garnit par les amuse-bouche dont Reven n'avait jamais eu aucun idée d'existence.
L'ambiance s'allégeait, alors que Reven restait préoccupé par un détail qui l'avait fortement dérangé. De tout son discourt souhaitant la bienvenue et ses souhaits de bonheur à son royaume, mais aussi et surtout, à ses invités, le roi de Phalène n'avait eu aucun mot pour sa fille disparue. Comment celà se faisait-il ? L'avait-il caché au royaume tout entier ? Quelqu'un avait forcément du remarquer son absence répété, à un moment donné.
- Dans votre plan, à quel moment puis-je retrouver mon père ? interrogeait doucement Victorine qui semblait se retenir de trépigner d'impatience.
- Bonne question, lui avait répondu Kalhan. Je n'y ait pas encore vraiment réfléchit.
Exaspéré par cette négligence, et probablement mais surtout par cette situation, Tacha le foudroyait d'un regard noir qui se voulait remplit de reproche.
- Tu nous met à l'écart de ta soi-disant brillante idée pour au final nous dire qu'elle n'est même pas aboutis ? le sermonnait Reven.
- Oh ça va ! Je me suis simplement dit qu'une fois que nous serions entré, ça serait du gâteau, se défendait Kalhan vexé par le reproche.
- Pas de panique, vous n'avez cas me suivre, déclarait Simka en prenant physiquement les devants.
Peu convaincu par son initiative, Reven se retenait de la rappeler pour éviter de trop attirer l'attention sur leur petit groupe qui avait jusqu'à présent réussit à se montrer discret. Lui et Kalhan s'inquiétait de rencontrer à nouveau cette cynique aura qui, comme autrefois, ne la quittait plu. Reven qui la regrettait il n'y a pas si longtemps, avait radicalement changé d'opinion. Depuis qu'ils étaient entrés, et que le roi c'était présenté à l'assemblé, Simka ne l'avait pas quitté des yeux. Qu'est-ce que cela signifie ?
Sans surprise, deux soldats avaient intercepté Simka alors qu'elle n'était plus cas quelques mètres d'Arpagon. Ce dernier se retournait au bruit de l'agitation. Eux qui voulaient être discrètes, c'était désormais, définitivement raté, Simka avait attiré l'attention de tout le monde. Pas un seul invitant n'observait pas la scène qui venait troubler leur petite fête.
*description d'Arpagon*
Pas impressionnée le moins du monde, Simka restait de marbre face à celui qui semblait géant. L'intensité de son regard insolent pour le roi ne cessait d'augmenter. Il an devenait presque assassin. Peut-être c'était-il passé quelque chose lorsqu'elle et lui avaient passé le contrat pour retrouver et escorter Victorine jusqu'au palais ? Quelque chose qui avait titillé sa susceptibilité assez profondément pour la mettre dans cet état.
- Vous ne pouvez-vous approcher ainsi de son altesse, l'interpelait un des soldats d'un ton autoritaire.
- Ah pardon, vous auriez préféré que je m'approche en marchant sur les mains ?
Joignant l'acte à la parole, Simka n'avait eu besoin que d'un élan à peine prononcé pour se retrouver perché sur ses deux mains. La tête à l'envers, elle tenait toujours son regard défiant, tandis que tant d'insolence poussait les invités à se lamenter d'exaspération. Reven lui-même n'en revenait pas. Que lui arrivait-elle ? Ni lui, ni ses compagnons ne savaient plus où se mettre.
- Un peu de tenue ! tonnait le second soldat qui l'avait interrompu.
La pointe tranchante de sa lame se retrouvait à titiller la gorge découverte de Simka qui n'avait rien répondu, et ne lui prêtait même pas attention. Captivée par sa défiance contre Arpagon, le soldat avait du mal à tempérer ses nerfs.
- Votre altesse des papillons, commençait-elle en se redressant sur ses jambes d'un bon. J'ai le plaisir de vous annoncer le retour de votre progéniture.
Le soldat était tellement déconcerté par une telle ignorance, qu'il n'arrivait même pas à raisonner pour réagir. Ni leurs présences, leurs charismes, leurs armes, n'avaient d'effet sur Simka. C'était comme si il n'y avait qu'elle et Arpagon dans la pièce. Ce dernier la jaugeait avec dégout et méprit. Néanmoins, il n'avait pas l'air de la prendre à la légère. Comme s'i s'en méfiait comme si il savait de quoi Simka était capable. Ce qui devait probablement être le cas, puisqu'il l'avait embauché pour protéger sa fille.
- Alors comme ça c'est toi, déclarait-il enfin. Je ne t'imaginais pas... ainsi.
Reven ne savait plus quoi croire ou penser. Arpagon et Simka ne c'était encore jamais rentrés, en fin de compte ? Tout se mélangeait dans sa tête mais il avait ce mauvais pressentiment qui le hantait un peu plus à chaque seconde. Simka continuait à le défier tout en attendant une réaction de la part du roi, qui semblait lui-même préparer une effroyable contre-attaque.
Quand soudain, clac. Avant que Reven ne s'en rende compte, le roi de Phalène avait fait claquer ses doigts et en une fraction de seconde, une dizaine de soldats les avaient soudainement encerclés.
- Mais qu'est-ce qui se passe ?! s'effrayait Kalhan.
- Calmez-vous, ils ne vous feront rien, déclarait la voie trop froide et autoritaire de Tacha.
Reven et Kalhan la dévisageait tous les deux un instant. Il n'avaient pas l'impression de réellement avoir Tacha en face d'eux. Mais plutôt une pitoyable copie incapable d'interpréter ses humeurs. Comment est-ce que la Tacha qu'ils connaissent pouvait se transformer aussi radicalement ?
- Rends-toi, Simka, lui ordonnait durement Vcitorine. Tu n'as plus aucun moyen de t'échapper.
- Oh, ho, chantonnait Simka en remettant ses mains en évidence. L'innocente petite princesse de Phalène fait tomber le manque ?
Reven était totalement déconcerté. Que signifiait tout ceci ? Désemparé, il cherchait un quelconque soutient ou même explication auprès de son camarade qui semblait tout aussi perdus que lui. Ils se retrouvaient au milieu d'un triangle féminin qui avait, vraisemblablement des comptes à se rendre.
- Au nom de la couronne de Phalène, déclarait bien fort Arpagon, pour que tout le monde puisse l'entendre. Je vous condamne pour être entrée clandestinement sur le territoire de Phalène et pour de multiples autres délits allant de la corruption au vole tout en passant surement par, le meurtre.
Simka c'était docilement immobilisé pour écouter le roi. Un soldat en profitait pour l'approcher dans le but de menotter ses mains dans un canalisateur. Mais inextrémiste, Victorine le coupait dans son élan en rappelant qu'il ne lui suffisait que de quelques secondes de contact pour mettre fin aux jours de quelqu'un.
- Mets le toi-même, ordonnait la princesse à Simka.
- M'emprisonner moi-même ? Que tu es cruelle...
Cette outrance d'assurance énervait autant Victorine que les soldats. Mais pas question pour celle-ci de le montrer. Elle restait de marbre, dévisageant sa prisonnière d'un regard froid. Elle semblait vider de toute émotion et ne quittait pas Simka des yeux un seul instant. Cette dernière saisissait lentement l'artéfact que lui tendait Victorine. Et alors qu'elle s'apprêtait à le fixer à son poignet, Simka avait soudainement lâché les menottes et c'était précipiter sur Arpagon.
Le relâchement de tous avait empêché quiconque de réagir et interrompre sa course. A peine avaient-ils eu le temps de cligner des yeux que l'action était déjà terminée. Des cris remplit de frayeur s'élevaient des invités tous troublé par ce spectacle. La pression était soudainement si intense que très peu avait entendu les carreaux se briser. Inextrémiste, Simka c'était placé entre le roi et son bras droit qui était désormais transpercé d'une flèche.
Le silence était tombé une seconde avant que Victorine n'hurle des consignes d'évacuation. Les soldats s'étaient exécuté en mettant les invité à l'abri et créant une muraille entre les membres de la famille royal et le ravisseur qui venait sur surgir dans le palais.
Arc à la main, Wolf s'avançait d'un pas paresseux et un sourire narquois qui déformait son visage déjà bien attaqué.
- Déclinez votre identité ! le soldat qui semblait superviser les autres.
- Je n'ai pas vraiment de temps pour des présentations, leur répondait-il. Appelez-moi simplement Wolf.
Il lâchait son arc. A peine le bruit sourd du bois rencontrait le sol de pierre, que des soldats déterminés à le mettre hors d'état de nuire se précipitaient sur Wolf.
Maîtrisant son Qiew de l'air à merveille, ce dernier réalisait une véritable démonstration en décimant tous les plus téméraires qui se risquait à l'affronter jusqu'à ce que l'oubliée Simka apparaisse telle une furie. Frappant le mur d'air de Wolf de toute sa puissance avec un de ses couteaux, une vapeur d'énergie s'échappait, éclatant des lustres et autres décoration de la grande salle.
- Je peux savoir ce que tu fabriques ? articulait-elle rageusement avant de se repousser pour mieux revenir à la charge.
- Ce n'est pas évident ? Je viens prendre la tête de seigneur papillon.
S'aidant de toute la maîtrise de son Qiew, Wolf avait propulsé Simka qui transperçait les airs à une vitesse fulgurante avant de laisser l'empreinte de son corps contre le premier mur rencontré. Du sang s'échappait de sa bouche qui retenait la douloureuse expression de visage.
Le Chaperon Bleu n'avait même pas eu le temps de s'heurter contre le sol parsemé de décombre que Wolf se précipitait déjà vers elle en la saisissant ferment à la gorge. Le corps de Simka était vidé de toute force, une file de sang dégoulinait d'entre ses lèvres, tandis que seul son regard arrivait encore à tenir tête à son agresseur.
L'ouverture était courte, mais bel et bien présente. Tacha n'était pas capable de sire si l'immobilité de Wolf était dû à de l'étonnement, un choc quelconque, ou s'il était calcé. Mais elle en avait immédiatement profité en dégainant une flèche qui se longeait profondément dans l'épaule du loup solitaire. D'un geste ample, Wolf se libérait, mais trop tard. L'importante blessure fessait apparaître son omoplate abimé et sans qu'il n'avait eu le temps de réagir, Tacha dégainait une nouvelle flèche. Trop haute cette fois-ci pour le toucher, elle avait quand même réussit à centre l'attention de Wolf. Et profitant de cette diversion, Simka avait solliciter ses dernières ressources pour le clouer au sol. Sa main contre sa poitrine, le corps de Wolf s'était asséché en un instant, mais pas assez pour que sa vie ne soit menacé.
Ecroulé, le loup ne pouvait s'empêcher d'hurler d'agonie jusqu'à ce que sous les ordres du plus grande des soldats, il se fit menotté d'un artéfact canalisateur. A l'instant même où il était enfin détenue, la douleur semblait l'avoir quitté, tout comme les effets du Qiew de Simka. Sa peau craquelée de toute part reprenait en humidité pour à nouveau devenir ferme et solide. Sa plaie saignait abandonnement et pourtant, il était en meilleur état que Simka.
Essoufflée par l'effort qu'elle venait de fournir, Simka essayait tant bien que mal de retrouver son souffle. Mais elle n'avait pas le temps de se reposer d'avantage qu'à quelques centimètre d'elle Tacha la menaçait d'une flèche, et de son regard de guerrière Jurdienne. La blonde n'était pas insensible à la plaie écarlate qu'elle voyait grandir au bas du dos de Simka. Elle avait compris que la cicatrisation de la greffe c'était ouverte et que c'était probablement à cause de ça que Simka semblait être aussi mal. Néanmoins cette dernière qui soutenait son regard n'avait pas l'air d'y prêter attention, alors pas question pour Tacha d'avoir pitié.
Arrivé de toute part, des soldats emprisonnaient son Qiew dans des menottes de canalisateur avant de la réduire à genou de force. Il lui liait solidement les poignets à l'aide d'un câble qui plaquait même ses bras contre son buste. Ses blessures continuait à saigner sans qu'il n'y est aucun signe de cicatrisation, son Qiew pourtant instantané n'avait curieusement pas eu le temps d'agir.
- Attendez ! s'écriait Reven. Vous ne voyez pas qu'elle a besoin d'être soigné ?!
- Reven, ne te mêles pas de ça, s'il te pait, tempérait doucement Victorine pendant que Simka se faisait enlevé sans lutter.
- Tu sais parfaitement que si Simka est dans cet état, c'est parce qu'elle n'a pas encore récupéré de la greffe ! explosait Reven. Tu ne crois pas que tu lui dois un meilleur traitement ?!
Reven était fou de rage de voir Victorine resté aussi insensible devant une telle injustice. Simka chancelait, encadré par deux soldats qui ne semblaient pas prêts de la laisser filer et encore moins à ralentir le rythme qu'elle n'arrivait plus à suivre. Bientôt, Simka s'écroulait avant d'être relevée sans ménagement. Le scénario se répétait plusieurs fois avant qu'elle et son escorte de disparaissent de la salle.
- Où est-ce qu'ils l'amènent ? continuait de crier Reven contre Victorine. Et qu'est-ce qu'il se passe à la fin ? Donne-moi des explications !
Comme une piqure, Reven sentait quelque chose de froid titiller sa nuque. Il se retournait lentement sans être capable de trouver ses mots lorsqu'il découvrait que l'auteur de cette menace n'était autre que Tacha et son arc.
- Surveille ton langage lorsque-tu parle à la princesse de Phalène, lui déclarait-elle solennellement.
- Mais qu'est-ce qui vous est arrivées...