Petit ami et Compagnie - Part...

By MaevaAndStories

1M 97.3K 7.4K

À un mois de Noël, la pétillante mais quelque peu poissarde Annabelle Stewart est piégée. Pourquoi ? Car au m... More

Préface
Prologue
Chapitre 1 : Le mariage du cousin
Chapitre 1 partie 2 : Tomber dans le piège de la sorcière
Chapitre 2 : Opération Alexander lancée
Chapitre 3 : Être une sage-femme
Chapitre 4 : Monsieur café
Chapitre 5 : Soirée cinéma, potins et Derek Jones
Chapitre 6 : Partir à la chasse
Chapitre 7 : Le nouveau voisin
Chapitre 8 : Team Housewives
Chapitre 9 : Mercredi, journée chargée
Chapitre 9 partie 2 : L'homme aux deux visages
Chapitre 10 : Petit accident de voitures
Chapitre 11 : Le nouveau cardiologue
Chapitre 12 : Rendez-vous avec Nash
Chapitre 12 partie 2 : Un homme surprenant
Chapitre 13 : Covoiturage et compagnie
Chapitre 13 partie 2 : Cohabitation forcée
Chapitre 14 : Les amies
Chapitre 15 : Séance décoration
Chapitre 15 partie 2 : Soirée entre mecs
Chapitre 16 : La catastrophe
Chapitre 16 partie 2 : Panique à bord
Chapitre 17 : Le nouvel Alexander
Chapitre 17 partie 2 : Le repas
Chapitre 18 : Les gremlins
Chapitre 18 partie 2 : Nuit agitée
Chapitre 19 : Le retour du docteur Holfender
Chapitre 20 : Le spectacle de danse
Chapitre 20 partie 2 : Le chauffeur attentionné
Chapitre 21 : Déprime, glace et Max
Chapitre 22 : Le malade inattendu
Chapitre 22 partie 2 : Docteur douceur
Chapitre 22 partie 3 : Révélations
Chapitre 23 : Le rescapé
Chapitre 23 partie 2 : Surfer sur la neige
Chapitre 24 : La discussion
Chapitre 24 partie 2 : Je te promets d'essayer
Chapitre 25 : La visite
Chapitre 25 partie 2 : Le violoniste et la pianiste
Chapitre 26 : Le réveillon de Noël
Chapitre 27 : Twister moov et retardataire
Chapitre 27 partie 2 : Le danseur pas content
Chapitre 27 partie 3 : La dispute de Noël
Chapitre 28 : Joyeux annivel
Chapitre 28 partie 2 : Merry Christmas !
Petit ami & compagnie - Partie 2

Chapitre 4 partie 2 : Deux hommes pour le prix d'un

25.4K 2.3K 136
By MaevaAndStories

♪ Bobby Darin - Dream Lover ♪

Quelques heures plus tard, c'est à la soirée d'Isaac que je me rends.

Désormais, un verre de cocktail à la main, je regarde autour de moi. Le logement d'Isaac est agréable, cosy et classe à la fois, il met à l'aise. Pourtant, je ne me sens pas dans mon élément. Il faut dire que hormis mon amie, je ne connais personne ici. Cela dit, les gens paraissent assez simples. Heureusement, il ne s'agit pas d'une réception hyper huppée. Parce que d'après ce que m'a dit Irina, c'est justement le genre de fêtes qu'aime donner Isaac habituellement.

J'ai malgré tout sorti une jolie robe pour l'occasion, bien loin de la tenue à tulle du mariage de Maxime, j'ai essayé de miser sur le classique, même si je me dis en apercevant une jolie brune digne d'un film que ma définition du « classique » est peut-être à revoir.

En tout cas, tout ce que je peux dire, c'est que ma demi-heure passée à m'épiler les jambes, à me faire un masque du visage et plein d'autres bricoles que je ne fais pas habituellement, n'a pas changé grand-chose. De toute façon, on a le style ou on ne l'a pas. On est belle ou ne l'est pas. Et surtout, la chance est notre amie, ou pas.

— Annabelle, c'est ça ?

À l'entente de mon prénom et d'une voix suave, je me retourne. Tiens donc, quand on parle du loup ! Isaac en personne se trouve devant moi bien apprêté dans une chemise blanche dont trois boutons sont défaits et laissent percevoir le début de sa pilosité.

— Irina m'a souvent parlé de toi. Je désespérais vraiment de pouvoir te rencontrer un jour.

Si j'ai déjà rencontré la famille de Zoey, que je considère comme mon amie la plus proche, je n'avais encore jamais fait la connaissance de celui dont la russe me parle lorsqu'elle se plaint de son meilleur ami friqué et incorrigible.

Avec son mètre quatre-vingt-cinq, son allure de mannequin, son sourire séduisant et son regard profond, il pourrait aisément passer pour mon fameux Alexander devant mes parents et surtout cette provocatrice de Julia. D'autant plus qu'avec son job de directeur artistique, il aurait sûrement de quoi faire la conversation. Bon certes, il n'a que 30 ans et non pas 34, mais ça, ce n'est pas très important, si ?

Seulement pour cela, il faudrait que je lui explique la situation et je prendrais alors le risque qu'il rapporte tout à Irina et que tout l'hôpital soit au courant que je demande à un homme de jouer la comédie, car je suis seule et piégée par la sorcière.

Ce n'est donc pas la peine que je m'engage vers ce chemin dangereux. À vouloir résoudre un problème, il ne faudrait pas que j'en crée un plus grand encore.

— C'est aussi mon cas.

— Hum, laisse-moi deviner, elle vante mon talent, mon intelligence et mon physique de rêve, c'est ça ? plaisante-t-il.

À moins qu'il soit sincère tout compte fait ? Je ne sais pas vraiment puisque c'est la première fois que je le vois et ne sais donc pas s'il est du genre blagueur.

— Elle m'a surtout parlé de votre incorrigible comportement avec les femmes.

Encore un argument contre le plan Alexander que j'avais oublié, tiens.

— Oh, je t'en prie, les amies de mon amie sont les miennes aussi. Tu peux me tutoyer.

Cela risque d'être encore plus difficile désormais qu'il me l'a proposé.

— Et moi alors, qu'a-t-elle dit à mon sujet ? ne puis-je m'empêcher de demander malgré tout.

La tentation était trop grande pour que je résiste.

— Que tu étais un petit bout de femme pleine de vie et qu'aussitôt t'avions-nous rencontrée nous voulions apprendre à te connaître. Et je dois avouer qu'elle a dit juste.

Bien que je me sois dit au départ que cet Isaac aurait pu vraiment faire l'affaire, même s'il n'a pas le physique que j'ai imaginé pour Alexander, je me rends compte que ma mère l'aurait probablement trouvé trop séducteur. Elle n'a jamais fait partie de celles qui aiment les mauvais garçons ni même les vantards ou beaux parleurs. Mince, voilà maintenant que je critique celui sur qui la russe dit toujours pouvoir compter...

— Oh mes deux amis qui discutent ensemble, quelle vision paradisiaque ! s'écrie Irina en arrivant vers nous.

Avec ses cheveux courts et roux, ses yeux clairs et sa peau blanche, elle est vraiment jolie. Elle n'a que deux ans de moins que moi, mais parfois je trouve qu'elle fait encore plus jeune que Zoey. Vêtue d'un jeans droit, d'un débardeur sur lequel elle a rajouté un ravissant cache-cœur, elle est différente des fois où elle sort en discothèque pour partir en chasse.

Tout en affichant un sourire éblouissant, Isaac passe un bras autour de la taille de son amie et commence à montrer son vrai visage, c'est-à-dire celui d'un homme qui collectionne activement les femmes et sait user de la flatterie pour les traîner jusque dans son lit.

— J'en connais une autre vision paradisiaque, et j'ai la chance de pouvoir l'avoir en ce moment même, souffle-t-il en me faisant un clin d'œil.

Bon, c'est désormais certain, il ne faut pas que je tombe sur un dragueur de son genre ou bien je serais incapable de jouer la comédie pour le repas de Noël.

— Oh, Isaac je t'en prie, va faire ton cinéma à d'autres et laisse Annabelle tranquille. Elle n'est pas intéressée. Pas vrai ?

Bien que ce soit en partie le cas, je sens tout de même mes joues chauffer et cela suffit à donner le sourire au Don Juan face à moi. Il ne manquait plus que ça !

— C'est vrai que je ne dois délaisser aucun de mes invités. Mes dames, je me vois malheureusement dans l'obligation de vous abandonner. Mais je sais que nous nous reverrons.

À peine Isaac s'est-il éloigné qu'Irina soupire.

— Tu comprends désormais ce que je voulais dire par un mec adorable, mais détestable à la fois ? Parfois je me demande pourquoi je suis son amie et surtout comment ça se fait qu'il n'ait pas essayé de me foutre dans son pieu.

Je dois reconnaître que c'est aussi la question que je me pose. Entre Irina qui aime flirter et Isaac qui considère chaque femme comme étant une proie potentielle, c'est plutôt étrange. Je suppose que c'est pour cela qu'ils sont amis, parce qu'il y a un lien incompréhensible et surtout indescriptible entre eux.

— Hum, dis-moi Iri, toi qui connais vraiment du monde, sais-tu où je pourrais aller pour faire des rencontres ?

Hormis les sites internet et les discothèques bien sûr.

— Tu cherches à te caser ? demande-t-elle en haussant un sourcil comme si c'était la chose la plus terrible au monde.

Pour Irina, ça l'est certainement, enfin sauf si c'est pour finir dans les bras de son fameux Thomas. Promis, je vous en parlerai prochainement.

— Eh bien, euh... disons que j'aimerais fréquenter quelqu'un.

— J'ai peut-être ce qu'il te faut alors. Tu vois le châtain à la veste marron à ta gauche ? Il s'appelle Roy, c'est un collègue de boulot d'Isaac et d'après ce qu'il m'a dit, il serait célibataire depuis qu'il s'est séparé de sa femme. Bon, il a deux gosses, mais c'est pas vraiment un handicap pour toi ça, non ?

En temps normal, je dirais que non. Si j'aime un homme, j'aimerais ses descendants, qu'ils soient de moi ou pas. Mais puisqu'il doit se présenter à ma famille et se faire passer pour un professeur de trente-quatre ans, je ne pense pas que ça marche. Cependant, je ne veux pas être défaitiste. Je dois au moins discuter avec lui pour voir si le feeling passe entre nous deux.

— Merci Irina.

Heureusement pour moi, c'est elle qui se charge de faire les présentations puis elle feint devoir aller aider Isaac en cuisine et nous abandonne tous les deux. Je remarque alors que Roy est l'opposé de l'hôte de la soirée. Et tandis qu'un silence gênant s'installe entre nous, j'essaie d'arranger les choses en lui offrant un léger sourire.

Je comprends quelques secondes plus tard que ma bonne fée du soir veille sur moi quand le sublime morceau Dream Lover ! débute dans le salon. Je me doute qu'il ne s'agit pas de la playlist d'Isaac, d'ailleurs la réaction des invités me le prouve. Mais tout à coup, je me sens plus dans mon élément. C'est dingue comment une musique peut changer notre état d'âme !

Parce que je vois que Roy remue discrètement la tête, je me décide à engager la conversation :

— Aurais-je affaire à un fan de Bobby Darin ?

Les yeux marron-vert de l'homme pétillent soudainement tandis qu'il rigole. Il passe une main dans sa chevelure blond foncé puis hoche honteusement la tête, comme un enfant pris sur le fait lors d'une bêtise.

Bon, je dois reconnaître que tout ceci le rend plutôt chou. Certes, je n'ai pas dit « sexy » ou un autre adjectif de mâle qui fait fondre les demoiselles, mais être chou, c'est bien aussi.

— Je ne me dirais pas vraiment fan de Darin, mais plutôt des années 60. Je regrette de ne pas être né à cette époque-là. Quand j'écoute ces musiques, j'ai l'impression d'être à nouveau l'adolescent de quinze ans, celui qui était ringard et qui écoutait des morceaux déjà considérés comme démodés, mais qui était tout de même plein d'espérance.

Eh bien ! Je crois qu'il s'entendrait bien avec ma mère sur ce point.

— Je comprends parfaitement.

Ça me fait pareil avec les musiques des années 80.

Avec son mètre soixante-dix et sa fine corpulence, Roy n'est peut-être pas un apollon, mais il n'est pas désagréable à regarder pour autant.

— Ça fait longtemps que vous connaissez Irina ?

— Depuis que nous sommes collègues, c'est-à-dire depuis quatre ans. Et vous ? Est-ce que ça fait longtemps que vous travaillez avec Isaac ?

Parce que je ne suis pas la seule à remuer la tête au rythme de la musique, nous nous attirons quelques regards curieux.

— Isaac est mon patron depuis trois ans désormais. Et même si c'est un supérieur cool qui invite ses employés à ses soirées dans son appartement, il n'en reste pas moins un homme puissant, intelligent et surtout très intransigeant.

Je n'en doute pas une seule seconde. Même si je ne l'ai pas vu longtemps, Isaac m'a bien l'air d'être une personne forte et impressionnante. À seulement 30 ans, c'est vraiment surprenant d'apprendre qu'il a déjà tant de responsabilités dans son boulot. Et c'est pour cette raison que le savoir aux côtés de mon amie me rassure. Je suis certaine qu'avec, elle ne craint rien. Enfin, je l'espère.

— Vous avez toujours rêvé de devenir sage-femme ?

— Oh pas vraiment puisque gamine, j'avais comme projet d'ouvrir un centre d'accueil pour sauver tous les animaux de la Terre. Puis j'ai tenté un an de médecine générale avant de me réorienter vers l'obstétrique.

Roy rigole. Les rêves d'enfant et les erreurs de parcours, c'est toujours un sujet amusant. Enfin, quand on prend assez de recul.

— Et vous ?

— Bien que cela puisse paraître surprenant, oui. Je voulais passer mes journées derrière un bureau à me tuer les yeux pour le bien de mon entreprise, ironise-t-il. Malheureusement, mon vœu ne s'est exaucé qu'à moitié puisque je ne suis pas le patron. Mais que voulez-vous, nous ne pouvons pas tout avoir !

Tandis que la playlist retrouve son univers précédent, Roy se décale pour laisser passer une jeune femme. J'en profite alors pour l'observer plus attentivement. Malgré ses cheveux coupés courts, on devine que ces derniers frisottent. Son nez a une petite bosse et plonge légèrement, pourtant, cela ne gâche nullement son visage. Je dirais même que ça lui va très bien. Il n'a pas la mâchoire spécialement marquée et ne porte pas une chemise super classe, mais son polo correspond parfaitement à l'image qu'il reflète.

— J'ai entendu dire que vous avez deux enfants.

Oh non, ne me dites pas que je viens vraiment de poser cette question ? Comment ai-je pu aborder ce sujet ? Annabelle la calamité est de retour. Jamais elle ne m'abandonnera celle-ci !

— En effet. Ils s'appellent Evan et Carter, ils ont huit et cinq ans et sont actuellement avec leur mère. Nous sommes tous deux séparés depuis six mois. Nous n'étions pas mariés donc ça évite les complications avec le divorce. Nous avons tout de même décidé, avec l'accord des garçons, de faire une garde alternée. Ils viennent chez moi pour les vacances et sont le reste du temps chez Nina.

Heureusement que Roy réagit bien. Peut-être est-ce un sujet douloureux pour lui, mais si c'est le cas, il joue bien la comédie car il parait détendu. Pire encore, il me raconte sa vie comme si je lui avais demandé de faire un résumé de cette dernière. Au moins, je pars avec quelques bases le concernant.

— Et vous, vous avez des enfants ?

— Oh, j'aimerais bien, mais encore faudrait-il que je trouve le papa et surtout que celui-ci ne me quitte pas pour une jolie midinette taille mannequin ! rigolé-je.

Je n'arrive pas à savoir s'il est gêné ou bien si je lui fais pitié en ce moment même, mais une chose est certaine, c'est que je ne me sens pas à l'aise.

Alors que je songe à lui demander la raison pour laquelle Nina et lui se sont séparés, je réalise que je ne ferai que m'enfoncer un peu plus.

— On dirait parfois que ce genre de personnes sont venues sur Terre uniquement pour détruire des couples. Puis il y en a certains qui sont maladivement coriaces, lance-t-il.

Bon, alors c'était de la compassion.

— Finalement, nous avons plus de points en communs que je n'aurais pensé.

— Ah bon ? Et qu'aviez-vous pensé ? demande-t-il, visiblement curieux.

Oh non, terrain glissant en vue ! Et le pire c'est que je m'y suis dirigée de moi-même.

— Je ne sais pas. En fait, je crois que je viens de parler sans réfléchir. Je le fais souvent et ça me porte généralement préjudice.

J'ai l'impression d'entendre la petite voix dans ma tête soupirer de désespoir. Même quand je suis plus bas que terre, je continue de creuser.

— Vous me rappelez un peu Nina, m'avoue Roy.

Je n'arrive pas à savoir si c'est positif ou pas. Quoique, finalement je crois que c'est négatif. Il n'y a rien de pire que de faire penser à une ex, non ?

— À quel sujet ?

— Elle est assez spontanée. Et bien que certaines personnes trouvent cela problématique, je pense au contraire qu'il s'agit d'une qualité.

Oui ben, ça dépend pour qui !

— Dîtes-moi, je sais que nous ne nous connaissons pas beaucoup et que ma question va sûrement vous paraître bizarre, mais accepteriez-vous que nous nous revoyions un de ces soirs pour dîner ?

À un moment donné, il fallait bien que je prenne les choses en main si je veux réussir mon opération Alexander. Et même si ce n'est pas mon habitude, je me dis que j'ai plutôt bien géré la chose. Durant quelques secondes, je me dis même que c'est une expérience enrichissante pour moi qui ai toujours eu une estime de soi basse et ai laissé les hommes faire le premier pas. Puis après cela, je me rappelle de mes mensonges, de la comédie ainsi que du service « humain » et je me dis qu'il n'y a aucun point positif dans toute cette histoire.

— Avec plaisir Annabelle. Nous pourrions peut-être, enfin je pense que le mieux serait d'échanger nos numéros, vous ne croyez pas ?

Nous sommes empotés tous les deux. On dirait que nous n'avons jamais vécu une situation telle que celle-ci alors qu'au final, ce n'est pas si rare que ça. Je dirais même que c'est le quotidien pour certains.

Alors que Roy sort son portable pour noter mon numéro, son visage pâlit. L'inquiétude, peinte en deux secondes sur sa face, me fait comprendre qu'il y a un souci.

— Est-ce que tout va bien ?

— Euh non. Enfin, cafouille-t-il, je... je suis désolé. Je viens d'apprendre que Carter s'était cassé le bras. Il est actuellement aux urgences et je crois que je vais devoir y aller, vous comprenez, c'est que c'est mon fils et...

— Oh Seigneur ! Bien sûr, je comprends parfaitement. Dépêchez-vous Roy ! Ne vous en faites pas, je suis certaine que nous aurons l'occasion de nous revoir. Prenez soin de Carter !

Parce que le stress a pris possession de son corps, il se contente d'un hochement de tête. Puis nerveusement, il se faufile parmi les invités. Maladroit, il percute Isaac qui manque de renverser son verre et fait une petite courbette pour faire croire à ses invités que tout cela était prévu. Roy s'excuse sans même réaliser dans qui il vient de cogner.

Quelques secondes plus tard, Irina vient à mes côtés.

— Qu'est-ce que tu lui as dit pour qu'il prenne la fuite ainsi ? rigole-t-elle. Il était si livide que l'on aurait pu croire qu'il venait de voir un fantôme.

— Je n'ai rien dit du tout, il vient d'apprendre que son fils cadet s'est cassé un bras et qu'il est aux urgences.

— Oh merde.

Oui, merde. Quand je ne tombe pas sur un obsédé qui veut voir mes seins, un roman humanisé qui se croit en dessus de tout le monde ou bien un enjôleur, c'est son enfant qui casse tout, sans jeu de mots.

Un soupir m'échappe. Pourtant je me dis que je ne dois pas perdre espoir. Peut-être que Roy et moi nous reverrons ? Puis il me reste encore plus d'une trentaine de jours pour trouver quelqu'un. La totalité de la semaine ne s'est même pas encore écoulée et je n'ai eu qu'un seul véritable rendez-vous, ou entretien plutôt vu les circonstances.

Je dois rester positive. Interdiction de baisser les bras aussi tôt ! Puis de toute façon, il n'en va pas que de moi, il y également le contrat de mon père qui est en jeu. Que ce soit Roy ou pas, j'amènerai un Alexander au repas de Noël, je m'en fais la promesse.

- - - - -

NOTE AUTEUR

Que pensez-vous d'Isaac, le fameux meilleur ami d'Irina ? J'avoue que je le vois un peu comme un Tom Ellis jouant le rôle de Lucifer haha.

Roy ou bien le troisième homme rencontré en moins de 12 heures ! Je serais curieuse de connaître vos avis le concernant...

Continue Reading

You'll Also Like

7.7K 112 33
ça fait longtemps que je suis sur Wattpad . j'ai eu des comptes , des oublie de mot de passe, des recomptes . mais ce que je suis sur c'est que j'ai...
243K 23.7K 74
La vie de Nikki n'est pas des plus faciles. Étudiante en dernière année de commerce, la jeune femme additionne les petits boulots pour financer ses é...
10.1K 3.2K 65
Livre récompensé aux Watt'Cheers22 (Fantastique) et Concours des Futurs Ecrivains 2022 (Fantasy) ! Saison 1 : L'Epreuve du Dôme. Edité par ©2PO Scien...
521K 62.4K 50
L'heure de vérité est arrivée. Le Système a révélé ses failles et le gouvernement tente l'impossible pour rétablir la paix dans la Nouvelle Républi...