Petit ami et Compagnie - Part...

By MaevaAndStories

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À un mois de Noël, la pétillante mais quelque peu poissarde Annabelle Stewart est piégée. Pourquoi ? Car au m... More

Préface
Prologue
Chapitre 1 : Le mariage du cousin
Chapitre 1 partie 2 : Tomber dans le piège de la sorcière
Chapitre 2 : Opération Alexander lancée
Chapitre 3 : Être une sage-femme
Chapitre 4 : Monsieur café
Chapitre 4 partie 2 : Deux hommes pour le prix d'un
Chapitre 5 : Soirée cinéma, potins et Derek Jones
Chapitre 7 : Le nouveau voisin
Chapitre 8 : Team Housewives
Chapitre 9 : Mercredi, journée chargée
Chapitre 9 partie 2 : L'homme aux deux visages
Chapitre 10 : Petit accident de voitures
Chapitre 11 : Le nouveau cardiologue
Chapitre 12 : Rendez-vous avec Nash
Chapitre 12 partie 2 : Un homme surprenant
Chapitre 13 : Covoiturage et compagnie
Chapitre 13 partie 2 : Cohabitation forcée
Chapitre 14 : Les amies
Chapitre 15 : Séance décoration
Chapitre 15 partie 2 : Soirée entre mecs
Chapitre 16 : La catastrophe
Chapitre 16 partie 2 : Panique à bord
Chapitre 17 : Le nouvel Alexander
Chapitre 17 partie 2 : Le repas
Chapitre 18 : Les gremlins
Chapitre 18 partie 2 : Nuit agitée
Chapitre 19 : Le retour du docteur Holfender
Chapitre 20 : Le spectacle de danse
Chapitre 20 partie 2 : Le chauffeur attentionné
Chapitre 21 : Déprime, glace et Max
Chapitre 22 : Le malade inattendu
Chapitre 22 partie 2 : Docteur douceur
Chapitre 22 partie 3 : Révélations
Chapitre 23 : Le rescapé
Chapitre 23 partie 2 : Surfer sur la neige
Chapitre 24 : La discussion
Chapitre 24 partie 2 : Je te promets d'essayer
Chapitre 25 : La visite
Chapitre 25 partie 2 : Le violoniste et la pianiste
Chapitre 26 : Le réveillon de Noël
Chapitre 27 : Twister moov et retardataire
Chapitre 27 partie 2 : Le danseur pas content
Chapitre 27 partie 3 : La dispute de Noël
Chapitre 28 : Joyeux annivel
Chapitre 28 partie 2 : Merry Christmas !
Petit ami & compagnie - Partie 2

Chapitre 6 : Partir à la chasse

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By MaevaAndStories

♪ Eartha Kitt - Santa Baby ♪

Le 3 décembre

Le soir suivant, perdue au milieu de la foule d'une des boites les plus branchées de la ville, je suis à la recherche de la moindre perche pouvant m'être tendue. La musique est si forte que j'en ai mal aux oreilles et à la tête. Mais si je commence à faire ma diva, c'est certain que je ne suis pas près de trouver quelqu'un.

Alors que mes yeux survolent les hommes du coin, mon verre à la main, mon regard se pose soudainement sur une silhouette que je reconnais. Ce n'est pas croyable ! Il a vraiment réussi à chasser. Bon, je n'aime pas tellement ce terme, mais pour lui, je pense qu'il n'y a que ce verbe qui peut convenir.

Il y a tout juste dix minutes, cet homme parlait avec moi et désormais, il est accompagné d'une femme un peu éméchée qui semble lui dire des choses marrantes à l'oreille. Le châtain passe à côté de moi et fait comme si nous ne nous étions pas parlé quelques instants plus tôt. Celui-ci voulait que j'aille chez lui et je l'ai vite planté. Bien évidemment, je ne m'attendais pas à ce qu'il reste seul toute la soirée vu son plan, seulement je ne pensais pas qu'il trouverait quelqu'un aussi rapidement.

C'est clair que contrairement à moi qui rame depuis une semaine, il est bien plus efficace. Est-ce que j'aurais dû suivre les conseils de Max et m'habiller de façon plus provocatrice ? Non, ce n'est pas mon genre. Puis j'ai fait un effort déjà : je me suis attaché les cheveux et je me suis un peu maquillée.

Dans un soupir, je prends la décision de me lancer dans la fosse aux lions avec pour nouvel objectif, bien plus abordable cette fois-ci, de rejoindre les canapés. Après avoir lancé des tonnes d'excuses et avoir failli renverser ma boisson sur la chemise d'un homme à la carrure impressionnante, je découvre que le coin détente est occupé et n'ai pas donc pas le choix que de boire debout en solitaire.

Décidément, même quand je revois mes attentes à la baisse, je me retrouve toujours à devoir essuyer des échecs !

Tout en buvant mon cocktail, j'observe les gens. Pour certains, c'est évident que la drague n'est pas leur tasse de thé. Cet homme par exemple, qui danse en faisant un très mauvais moonwalk et est fringué comme Maxime lorsqu'il essaie de ressembler à un épouvantail, ne repartira probablement pas avec quelqu'un ce soir. D'autres en revanche, semblent être nés pour cela. Il suffit de voir ce type qui rigole avec ses potes et fait semblant de ne pas voir les trois demoiselles qui lui font de l'œil. Comment arrive-t-il à faire ça ? Il n'a même pas besoin d'aller vers qui que ce soit, les regards se posent sur lui. Bon certes, il a un physique plutôt avantageux, mais j'ai vu des hommes qui n'étaient que dans la moyenne et s'en sortaient aussi bien que lui...

Décidément, les inégalités dans ce monde sont vraiment monstrueuses.

— Toute seule ?

Attendez, est-ce que c'est bien à moi que l'on vient de parler ?

Tout en abandonnant ma boisson, je tourne la tête sur ma gauche. Un peu gênée, je salue l'homme d'un signe du menton tandis que celui-ci m'offre un sourire. Brun, métisse, grand et avec une bonne carrure, il me semble au premier abord plutôt sympathique.

— Nigel, se présente-t-il en avançant son visage vers moi pour que l'on puisse s'entendre.

— Annabelle.

Même si je n'avais pas imaginé Alexander ainsi, je dois reconnaître qu'il a beaucoup de classe avec sa chemise immaculée. J'aime bien ses yeux clairs. Est-ce qu'il les a couleur miel ? Non, on dirait plutôt qu'ils sont marron clair. Quoique... Ma mère l'adorerait, j'en suis certaine. Il est souriant, il a du charme et il a une voix si douce qu'il pourrait nous bercer avec.

— [...] et donc voilà pour résumer, il est plutôt timide. Alors, qu'en dîtes-vous ?

Qu'est-ce que j'en dis de quoi ? Aurais-je encore oublié d'écouter ce Nigel et serais-je partie dans des réflexions sur ce que l'avenir pourrait être à ses côtés ? Hum, on dirait bien.

Comment ça ? Qui ça ?

Alors que le brun fronce les sourcils, visiblement pas très content que je ne l'ai pas écouté, je suis la direction de son doigt. Je crois qu'il me montre quelqu'un, mais avec tous les gens qui peuplent la discothèque, je ne parviens pas à voir la personne visée.

— Ah, ce n'est pas vous ?

Seigneur ! Ai-je vraiment posé la question ?

Nigel rigole en secouant la tête et même son rire est agréable. Oh, tellement dommage... Je crois que j'aurais pu aisément m'habituer à ce son.

— Non, je préfère les hommes.

Ne me dîtes pas que je ne viens pas de vivre le cliché de l'homosexuel super mignon qui fait rêver avant de dire qu'il les préfère sans seins et n'est que le porte-parole d'un pote pas du tout présentable, si ? Oh cette honte !

— Ah... Ah ! J'ai cru que...

Et voilà que c'est le retour du sublime sourire. Je n'ai jamais été du genre à dire que les plus beaux étaient toujours pris, mais finalement, ce n'est peut-être pas faux.

— Euh oui... C'est... c'est possible, cafouillé-je.

Et c'est ainsi que je me retrouve à suivre Nigel, mon cocktail à moitié fini à la main.

L'ami en question s'appelle Nash. Il a les cheveux châtains avec des reflets auburn (à moins que ce soit à cause des lumières de la discothèque) qu'il coiffe un peu... qu'il ne coiffe pas en fait, et il a les yeux clairs. J'apprends que l'homme au T-shirt noir et à la chemise de bûcheron a vingt-huit ans et est assistant chef de projet jeu vidéo. Je dois reconnaître qu'il a un look qui lui donne plus vingt-deux-ans que son véritable âge, mais je suppose que les gens pensent parfois la même chose à mon propos, surtout lorsque je porte mes pulls de Noël.

Je remarque rapidement qu'il a du mal à meubler les silences, bien que le DJ le fasse pour lui. C'est un point négatif si toutefois il est amené à jouer le rôle d'Alexander devant ma famille. Eux qui sont vraiment bavards, je n'ose pas imaginer la scène... Bon, d'un autre côté, ça peut peut-être lui donner un petit air mystérieux.

Parce que j'ai pleinement conscience que nous ne sommes pas dans un endroit facilitant la conversation, je décide de faire sortir la pipelette qui sommeille en moi et me charge de trouver des sujets de discussion. De toute façon, même s'il est du genre réservé, ma famille saura le faire parler.

Après quelques minutes, je réalise que nous n'avons pas beaucoup de points en commun. Nos métiers sont complètement différents : il est dans la création et l'informatique alors que je suis dans la médecine. Il est plutôt introverti (enfin pour le moment, il faut dire qu'on ne se connaît pas vraiment encore) alors que j'ai tendance à être extravertie. Il se fringue comme un vieux fan de Sum 41 alors que la dernière fois que j'ai vu des gens habillés ainsi, c'était lorsque j'étais adolescente. Mais bon, ne dit-on pas que les opposés s'attirent ?

Au final, le superbe Nigel, qui est resté avec nous durant tout l'entretien, lance quelques piques amusantes et l'atmosphère devient un peu moins étrange. À moins que tout cela soit l'effet de l'alcool ? Je finis même par filer mon numéro à Nash qui me promet de me contacter prochainement. Puis après un sourire, plutôt mignon je dois l'avouer, le châtain quitte la boite avec son ami.

C'est quelques minutes après leur départ, c'est-à-dire vers une heure du matin que je me décide à mon tour à rentrer. Seulement sachant pertinemment que je ne suis pas en mesure de conduire, je contacte mon cousin.

***

Une demi-heure plus tard, je suis dans sa voiture.

Tout en éteignant sa radio, je me plains des basses qui torturent mon cerveau qui a été ravagé par l'alcool. Désormais que je prends un peu de recul sur la soirée, je réalise à quel point j'ai abusé des cocktails.

— Combien de verres as-tu bus ?

Je soupire puis me frotte le front en râlant après les échos de sa question. Je ne sais plus combien j'en ai descendu et je refuse d'imaginer la gueule de bois que j'aurais prochainement au travail.

— Est-ce que tu l'as trouvé ton Alexander au moins ? continue-t-il en secouant la tête avec désapprobation. C'est pas en picolant que tu vas faire avancer les choses, la naine !

Je rouspète à nouveau avant de me laisser glisser le long du siège passager et la ceinture me racle le menton. Je me débats avec cette dernière mais capitule finalement en me redressant.

— J'ai un numéro.

Enfin... Presque ! Il faut juste que Nash m'envoie un message et ensuite je l'aurais. Peut-être aurais-je dû noter le sien tout simplement plutôt que donner uniquement le mien ?

Maxime soupire puis ne parle plus de tout le trajet et je l'en remercie intérieurement. Je passe les dernières minutes à espérer que mes affreux maux de tête disparaissent, en vain.

Quand mon ami s'engage dans mon quartier, je ne peux pas m'empêcher de soupirer. La voiture freine brusquement et comme je ne m'attendais pas à pareil arrêt, mon corps chavire. L'arrière de ma tête cogne contre le siège et je réprime une plainte. J'ai l'impression qu'une troupe de danseurs claquettes martèle mon crâne. Comment vais-je bien pouvoir faire pour assurer au boulot ? Ce n'est pas comme celui-ci démarrait dans une petite poignée d'heures...

Je me maudis d'être sortie ce soir alors que je savais que je bossais le lendemain.

— Merci l'ami, bonne nuit !

Je reconnais que Maxime est un ange d'avoir fait tout le chemin de Gatineau à chez moi pour ma personne. Je sais qu'il n'y a pas beaucoup d'amis qui, après avoir été réveillés au beau milieu de la nuit, auraient accepté comme lui de faire une heure de route aller-retour pour ramener une épave chez elle.

— Bon travail surtout, puisque tu es de garde !

Je suis certaine qu'il se venge en parlant plus fort qu'il n'y a besoin mais je ne peux pas lui en vouloir vu les circonstances.

— T'embauches dans moins de quatre heures, et vu ta tête, je suppose que tu ressembleras à un zombie. Au fait, t'as pas dit qu'ils licenciaient en ce moment ?

Je grogne en cherchant avec un certain manque d'entrain la poignée. Maintenant, à cause de ses deux petites phrases, j'ai envie de taper sa tête bien remplie de jeune ingénieur. Mais au lieu de céder à mon envie, je me contente d'ouvrir la portière. Bien évidemment puisque « malchance » est mon deuxième prénom, je trébuche à peine sortie du véhicule. Je ne pensais pas qu'il s'était garé aussi loin du trottoir et ai donc mal anticipé ma marche.

— Ça va aller ? demande Maxime après avoir fait le tour de son auto pour me porter secours.

Mon genou qui est rentré en contact avec le trottoir a envie de crier que tout va mal. Mon esprit un peu tordu l'imagine incendier les lieux en se plaignant d'avoir une calamité comme maîtresse, mais au lieu de suivre son exemple, je préfère me la jouer cool et lève une main tout en hochant la tête.

Après avoir refusé l'aide de mon cousin pour me relever, je me dirige vers ma maison. Je ne me retourne pas une seule fois, car j'ai bien trop honte de ma démarche de canard.

J'ouvre ma porte, retire mon manteau en ayant l'étrange impression que ce dernier pèse une tonne et ne prête même pas attention aux grabuges qu'a fait Happy dans le salon. Je me laisse tomber sur mon vieux canapé et bientôt le son de mes sanglots brise le silence de la pièce. Je crois que l'alcool est mon ennemi. Car au lieu de me faire oublier mes ennuis, il ne fait que me rappeler que je suis pathétique.

— Idiote ! m'insulté-je en me retournant pour regarder mon plafond.

J'ai envie de me taper le front, mais je sais que si je le fais, je vais être encore plus mal alors je laisse mes yeux parcourir les poutres qui embellissent la pièce.

Quelques secondes plus tard, je sens le souffle chaud de mon chien sur ma main. Sûrement me fait-il ses yeux de cocker pour avoir une caresse, et éventuellement l'autorisation de grimper sur mon ventre, mais je suis bien trop tracassée et mal au point pour lui accorder ne serait-ce qu'un regard.

Mes paupières sont si lourdes qu'elles se ferment toutes seules et à peine quelques secondes plus tard, je tombe dans les bras de Morphée.

***

Lorsque le morceau Santa Baby d'Eartha Kitt retentit dans mon salon, je ne comprends pas tout de suite qu'il s'agit de mon réveil. Je crois d'abord être en train de rêver puis une douleur généralisée dans tout mon corps m'attrape soudainement et j'ouvre aussitôt les yeux. Je réalise que je me suis endormie sur le canapé et mes courbatures se chargent de confirmer mon observation.

L'odeur d'alcool et de cigarette vient se promener sous mes narines pour m'amener à la conclusion que mes cheveux puent. Je bouge légèrement et la douleur à ma tête augmente. En m'entendant râler, Happy me rejoint en remuant la queue, éternellement heureux.

Je lui ai si bien trouvé son prénom que j'en suis parfois émue. Il n'y a aucun doute là-dessus, j'ai vraiment fait du bon boulot.

Après cette petite parenthèse, je me concentre à nouveau sur mon problème actuel qui est ma gueule de bois. Je me lève en soupirant. Ma tête est lourde. Je suis crevée, sale, déprimée et surtout le plus important, j'embauche dans peu de temps.

Ma main s'écrase sur mon portable pour stopper la musique qui tourne en boucle. C'est curieux, je ne me souviens pas avoir changé ma sonnerie de réveil. Est-ce un sale coup de Maxime qui a eu envie de se jouer de ma situation ou bien est-ce moi qui, complètement saoule hier soir, ai décidé de mettre cette chanson ? Peu importe. Je n'aurais pas de réponse.

C'est en traînant des pieds que je me dirige vers ma salle de bains à l'étage. Et lorsque je vois mon reflet dans le miroir, je ne peux pas retenir mon cri. Mes cheveux sont si emmêlés que je songe durant quelques secondes à les couper, mais j'ai tellement fait d'efforts pour les avoir au-dessus de la poitrine que je me dis que cela serait du gâchis de détruire un travail acharné de plusieurs mois.

Trente minutes plus tard, cheveux attachés pour camoufler le désastre qui est assez habituel à cause de leur nature bouclée, le visage propre et mes cernes cachés par une touche de correcteur, je me sens un peu mieux ou bien peut-être est-ce l'effet des effluves d'alcool qui restent encore dans mon sang... Je n'ai pas le temps de me poser la question plus longtemps, car je dois aller promener Happy.

Ce n'est qu'en sortant sur mon devant de porte que je réalise que ma voiture manque à l'appel. Je me tape le front en réalisant que je l'ai laissée sur le parking de la discothèque et mon geste me vaut une nouvelle migraine.

J'attrape mon portable pour contacter un taxi tout en traversant le quartier au pas de course. Tandis que mon chien se réjouit de sa marche rapide, et que mes jambes elles, souffrent le martyre, un soupir m'échappe.

Il y a des jours avec et d'autres sans.

- - - - -

NOTE AUTEUR

Une sortie en discothèque qui aura peut-être servi à quelque chose ? Que pensez-vous de Nigel et Nash ?

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