Rimbaud et Lolita

By OhMyLonelyMonster

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La disparition de la jeune Nola Kellergan, tout le monde l'a oubliée, à Aurora. Ça se comprend, l'affaire rem... More

blurb
disclaimer
prologue
un // mouettes
deux // carottes
trois // cafés
quatre // équation
cinq // pluie
six // boîte
sept // monstre
huit // amertume
neuf // photographie
petit mot de l'auteure
dix // médisances
onze // vérité
treize // maison
quatorze // millard
quinze // lâche
seize // bébé
dix-sept // point de non-retour
dix-huit // embarras
dix-neuf // fantôme
vingt // corps
vingt-et-un // inopiné
vingt-deux // parias
vingt-trois // mère
bonus // océan mer
vingt-quatre // colère
vingt-cinq // winston
vingt-six // manuscrit
vingt-sept // sweet sixteen
vingt-huit // pénultième (1)
vingt-huit // pénultième (2)
vingt-neuf // glas
trente // rideau
trente-et-un // calamité
trente-deux // adieux
trente-trois // magouilles
trente-quatre // canada
trente-cinq // déchéance
trente-six // twitter
trente-sept // alma
trente-huit // retrouvailles
bonus // montages photos
trente-neuf // règle d'or
quarante // dorian gray (1)
quarante // dorian gray (2)
épilogue
the end...or is it?
des mouettes et des hommes

douze // vengeance

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By OhMyLonelyMonster

Old Money, Lana Del Rey

Quand Alice Callaghan poussa les portes, tous les regards se braquèrent sur lui. Sac à l'épaule, il leur envoya la main et força sur son visage un sourire poli. Dans la pénombre de l'amphithéâtre, il parvenait à discerner quelques visages connus, avec qui il était monté sur les planches par le passé. Parmi eux Lewis, qui faisait les cent pas juste devant la scène, un paquet de feuilles dans une main.

— Bon, vous voyez, ça valait la peine d'attendre cinq minutes de plus, ironisa-t-il.

Madame Jefferson, assise au premier rang parmi le reste de la troupe de théâtre de la fac, jeta un regard au nouvel arrivant avant de lâcher, amusée :

— Un peu plus, et il aurait fallu renommer la pièce En attendant Alistair.

Les autres éclatèrent d'un rire sonore. Alice, la tête baissée, ne la reprit pas sur son prénom comme à l'habitude; il savait qu'avec elle, c'était peine perdue. Il s'avança vers la scène.

— Désolé, les gens se stationnent n'importe comment, j'ai dû tourner en rond pendant au moins dix minutes pour trouver une place, et...

Madame Jefferson le coupa, sarcastique :

— Oh, donnez-moi des kleenex. Maintenant, vous êtes là, fin de l'histoire.

Les étudiants rirent à nouveau, mais cette fois, Alice les ignora. À ce stade-ci du trimestre, il s'était habitué au caractère de la Jefferson. Elle ne prenait jamais de gants blancs avec les gens qui la contrariaient ou qui la faisaient attendre, et il s'en rendit pleinement compte ce soir-là.

Du début à la fin de la pratique, elle le houspilla de commentaires tous aussi acerbes les uns que les autres. Plus fort, je ne vous entends pas bien! Et articulez, nom de Dieu! Ce sont là des notions qui devraient déjà être acquises! Qui vous a appris à jouer, je me le demande. À cause de vous, je crains que nous ne soyons jamais prêts à temps!

À un moment, elle se leva sans mot dire et commença à ranger ses affaires. Quand Lewis osa lui demander ce qu'elle faisait, elle haussa les épaules.

— Ça ne sert à rien de s'entêter quand on se heurte continuellement à un mur. Nous essaierons à nouveau la semaine prochaine, jeunes gens.

Sur ce, elle s'en alla, et les étudiants se préparèrent à leur tour à partir en bavardant comme à l'habitude. Les sautes d'humeur de la Jefferson, ils connaissaient.

Alice, resté sur scène, jeta un regard désemparé à Lewis, qui lui tapa sur l'épaule.

— Fais pas cette tête, Alice, ça se passera mieux la semaine prochaine.

Il se massa l'épaule avec un sourire crispé.

— Oui, peut-être.

À la condition, bien sûr, qu'il ose se présenter à l'amphithéâtre la semaine suivante. Après ce soir, il devait admettre qu'il se sentait un peu traumatisé par les critiques de la Jefferson.

Les deux jeunes hommes descendirent de la scène; ils étaient parmi les derniers à partir. Pendant qu'ils revêtaient leurs manteaux, Lewis reprit, les sourcils froncés :

— Jefferson s'est montrée dure avec toi, ce soir, mais faut avouer que t'avais l'air assez déconnecté.

Alice baissa les yeux.

— Désolé, je suis fatigué, ces temps-ci.

— Bah, t'excuse pas, ça arrive. Dans ton cas, ça se comprend même très bien...

Oui, bien sûr. Il n'ignorait pas que le dernier scandale de la célèbre Lydia Gloor avait fait le tour du campus en un rien de temps, très certainement parce que l'un des étudiants y avait été directement mêlé — lui.

Comme Lewis continuait de le regarder, Alice se sentit encouragé et poursuivit :

— À vrai dire, j'ai l'impression de devenir fou. Comme si tout était de ma faute, d'une certaine façon.

Lewis arqua un sourcil.

— En voilà, une drôle de façon de penser.

— C'est tout de même à cause de moi que la presse s'attaque à lui depuis des semaines.

Lewis soupira et commença à gravir les rangées de sièges qui menaient à la sortie de l'amphithéâtre.

— Écoute, Alice, ce qui est fait est fait. Tu me l'as dit toi-même l'autre jour : Goldman t'a fait croire qu'il n'était plus avec Gloor rien que pour coucher avec toi, alors logique que tu lui en veuilles. Logique aussi que tu sois tout aller bavasser aux journalistes.

— Oui mais...

Lewis poursuivit comme si de rien n'était :

— Bref, logique aussi qu'ils aient profité d'un scoop pareil. C'est de Marcus Goldman et de Lydia Gloor qu'on parle, merde.

Alice, juste derrière lui, répliqua :

— Oui, mais je ne pensais pas que ça prendrait une telle ampleur. Tu réalises que par ma faute, les journaux donnent une très mauvaise image des... des gens comme moi?

Son ami haussa les épaules.

— J'ai lu quelques articles. Ils ne s'en prennent pas aux homosexuels. Juste à ce Goldman.

— Peut-être, mais les gens sont incapables de faire la différence! À l'heure actuelle, ils doivent tous croire qu'on ne reste pas fidèles bien longtemps. C'est grave, Lewis.

Lewis se retourna vers lui, sourire aux lèvres.

— Oh, je viens de comprendre. Tu te sens coupable à cause de ce qui est arrivé à ton précieux Marcus il y a quelques jours, hein?

Sur le coup, Alice en resta bouche bée. L'information avait fuité ce matin seulement, pourtant tout le campus — tout le pays — avait déjà l'air au courant, à cause des journaux à potins et, sans surprise, d'Internet.

Lewis posa la main sur son épaule.

— Ne fais pas cette tête. C'est peut-être tout ce qu'il mérite pour t'avoir menti depuis le début. Je ne sais pas. Une chose est sûre, c'est que tu n'y es pour rien.

De façon directe, peut-être pas, pensa Alice en se forçant à lui rendre son sourire.

— Oui, tu as sans doute raison.

L'idiot éclata de rire en lui donna une bonne claque dans le dos. Sous le choc, Alice en eut le souffle coupé.

— Sacré Alice! Toujours à s'en faire pour des conneries, je te jure...

//

Lydia Gloor, étendue de tout son long sur le canapé de son appartement new-yorkais, laissa échapper un grand soupir. Du coin de l'œil, elle lorgnait le briquet et le paquet de cigarettes sur la table basse, à moins d'un mètre d'elle. Si elle étirait le bras, elle pourrait l'attraper sans trop de mal. Elle s'était promis d'arrêter en rencontrant Marcus — Monsieur ne supportait pas la nicotine —, mais là, c'était une question de vie ou de mort. Elle en avait besoin. Autrement, elle allait vraiment devenir folle.

Pas étonnant, cela faisait des semaines qu'elle s'empêchait de sortir de chez elle. Quand sa mère lui rendait visite et s'apercevait que le réfrigérateur était vide, elle s'empressait de lui apporter des repas maison, comme lorsqu'elle était étudiante. 

On aurait pu croire qu'être débarrassée de la corvée des courses lui aurait fait plaisir, mais pas du tout. Pour la toute première fois de sa vie, elle aurait adoré se promener parmi les allées d'un Safeway, ne serait-ce que pour retrouver un peu de chaleur humaine. Elle aurait même volontiers bavardé une ou deux minutes avec les caissières au lieu de leur jeter un regard de travers, comme à l'habitude, devant leur air continuellement blasé.

Seulement, si elle se risquait à mettre le nez dehors, les paparazzis se jetteraient sur elle, armés d'enregistreurs et d'appareils photos, et la mitrailleraient de questions tout aussi pathétiques qu'embarrassantes. Et elle de soupirer les mêmes réponses, encore et encore.

S'en était-elle jamais doutée? Absolument pas. Avant qu'il ne décide de tout gâcher, tout allait très bien entre eux : ils étaient le jeune couple d'artistes qui faisaient rêver. Elle était actrice, il était écrivain. Pendant qu'elle partait à Vancouver pour le tournage de sa série, il restait à New York pour écrire son prochain chef-d'œuvre.

Ils étaient Lydia Gloor et Marcus Goldman, la Marilyn Monroe et l'Arthur Miller des temps modernes.

Il n'y avait donc pas eu de signes avant-coureurs? Bien sûr que non, il ne donnait pas du tout l'impression d'être comme ça : il se passionnait pour le sport, surtout la boxe et ne supportait ni les comédies musicales ni le shopping. Bref, il n'avait rien d'un efféminé, bien au contraire, et c'était bien là le problème : comme il passait inaperçu, il était parvenu à la duper, elle, Lydia Gloor.

Elle finit par attraper à tâtons son briquet et ses clopes. D'une main tremblante, elle s'en alluma une avant de la porter à sa bouche avec un soupir de contentement. Elle devrait penser à ouvrir les fenêtres tout à l'heure, sinon les voisins se plaindraient. Les mêmes voisins qui, bien sûr, n'avaient pas protesté lorsque Marcus et son copain s'étaient envoyés en l'air, sans la moindre gêne.

À cette seule pensée s'imposèrent à elle toute une série d'images mentales toutes aussi dérangeantes les unes que les autres. Dérangeantes, disait-elle? Le mot était faible! Elle avait d'ailleurs lavé au moins trois fois ses draps avant de les réutiliser. C'était soit ça, soit les jeter à la poubelle, et comme elle prônait le recyclage dans toutes ses entrevues, il fallait bien qu'elle donne l'exemple.

Soudain, on frappa à la porte.

— Lydia? C'est moi.

Elle soupira, prise d'une soudaine flemme.

— Viens m'ouvrir, je sais que t'es là!

Lydia écrasa son mégot dans le cendrier posé près de ses cigarettes. Elle bailla, s'étira comme un chat. L'autre pourrait bien attendre une minute ou deux encore. Elle ne l'entendait plus. Peut-être était-il parti?

Nouveaux coups. Faux espoirs.

— Tu vas m'ouvrir, oui?

Avec une petite moue ennuyée, elle lui ouvrit enfin la porte.

— Putain, c'était long.

— Calme-toi, ou je ne te laisse pas entrer.

— C'est bon, je suis calme, grommela-t-il.

Elle lui décocha un sourire narquois avant de se reculer et de le laisser entrer. Il se laissa tomber sur le canapé, comme s'il était chez lui, tandis qu'elle s'asseyait à même le sol, en tailleur. Elle sentait ses pieds nus trembler contre le plancher froid. Ça faisait du bien.

Il renifla, l'air dégoûté, et remarqua enfin le paquet de cigarettes et le mégot dans le cendrier.

— T'as recommencé à fumer? s'étonna-t-il.

— Comment t'as deviné? répliqua-t-elle, sarcastique.

Après un moment de silence, il demanda :

— Ça fait combien de temps?

— Oh, depuis peut-être vingt minutes.

Il roula les yeux.

— Non, abrutie, que t'es pas sortie de cet appart.

Elle baissa les yeux, l'air songeur.

— C'est Maman qui t'envoie, je suppose?

— Tu sais comment elle est. Remarque, moi aussi, je m'inquiète. Tu veux pas aller prendre un verre, ce soir? On pourrait parler...

Elle secoua doucement la tête et tenta un sourire.

— Pas la peine, Lionel. Je vais bien.

— Mon œil. La Lydia que je connais, elle se fout des journalistes, elle sort, elle voit ses amis... bref, elle est normale, quoi.

Lionel s'était approché d'elle pendant qu'il parlait, et elle voyait bien qu'il se retenait bien fort de l'empoigner par le collet de son t-shirt pour la secouer comme un prunier. Elle n'avait pas peur de lui, mais son regard protecteur envers elle l'agaçait au plus haut point. Elle n'était plus une fillette mais une femme; elle savait prendre soin d'elle-même et n'avait pas besoin d'un homme — de quelqu'un — pour couvrir ses arrières.

Elle se leva et alla ouvrir une fenêtre : aussitôt, le vent frais d'octobre s'engouffra dans l'appartement et l'aéra un peu. Les bras croisés, elle se mit à faire les cent pas.

— C'est quoi, être normale? s'enquit-elle finalement, sa voix morne.

Il retroussa son nez.

— C'est de sa faute si tu es comme ça, pas vrai? C'est de la faute de Goldman.

— Arrête, le coupa-t-elle vivement.

— Il a joué le gendre parfait l'autre fois, et bien sûr tout le monde n'y a vu que du feu. Je t'avoue que moi-même, je l'ai trouvé plutôt sympa.

— Tu trouves sympa quiconque un tant soit peu connu, se moqua Lydia.

— N'empêche, reprit-il comme s'il ne l'avait pas entendue, j'aurais dû lui donner une bonne leçon. C'est tout ce qu'il mérite.

Elle le détailla de haut en bas d'un air incrédule, presque amusé.

— Toi, lui donner une bonne leçon?

— Très drôle, se vexa-t-il. Remarque, ça n'a plus vraiment d'importance, maintenant.

Lydia s'arrêta de marcher pour le dévisager, sourcils froncés.

— Comment ça, ça n'a plus d'importance maintenant?

— T'es pas au courant? s'étonna-t-il.

Elle s'impatienta :

— Au courant de quoi, enfin?

— Bah, il y a quelques jours, des types l'ont tabassé sur la plage et l'ont insulté de pédé, ou quelque chose comme ça.

— Tu déconnes, là?

Lionel secoua la tête.

— La police a tenté d'étouffer l'affaire, sauf que ça s'est retrouvé sur Internet. Évidemment, ça a eu un effet boule de neige.

Lydia hocha la tête. Ça ne la surprenait pas le moins du monde.

— Tu as parlé d'une plage. Quelle plage?

— Euh... dans la région d'Aurora, si j'ai bonne mémoire.

Elle plissa les yeux.

— Aurora? C'est où, ça?

— Au New Hampshire. C'est une petite ville pas très connue.

— C'est donc là qu'il se cache, s'exclama-t-elle, les yeux brillants.

Cela expliquait pourquoi elle ne l'avait pas revu depuis qu'elle l'avait surpris à moitié nu en compagnie d'un autre mec, dans sa propre chambre. Cependant, il restait encore des zones grises dans le tableau, à savoir pourquoi le New Hampshire?

— On n'en sait rien, admit Lionel. Pour le moment, on ne peut que lancer des hypothèses...

— Je sais que tu en as une petite idée, alors accouche, le rabroua Lydia.

Il lui sourit pour faire durer le suspense avant de lâcher :

— Eh bien, tu te souviens de son prof de littérature? Celui qui lui a donné des espèces de cours privés d'écriture, à la fac?

Bien sûr qu'elle s'en souvenait. Quand elle avait présenté Marcus à ses parents, il leur avait rabâché les oreilles de ce fameux professeur. Henry quelque chose. Il disait que c'était grâce à lui qu'il était devenu l'homme qu'il était aujourd'hui.

— Et alors?

— Et alors, j'ai fait quelques recherches, et devine il vit où, ce prof?

Elle écarquilla les yeux.

— À Aurora, New Hampshire?

— Bingo! Tu comprends ce que ça veut dire?

Lionel la regardait d'un air entendu. Lydia, les yeux ronds, plaqua sa main contre sa bouche.

— Non, ce n'est pas vrai..., souffla-t-elle.

— Pourquoi pas? Réfléchis, un peu. Pour quelle autre raison il se serait planqué dans ce trou perdu? Et n'oublie pas qu'on n'a jamais vu de femme au bras de Quebert.

— Mais c'est complètement dégoûtant, ce type a au moins cinquante ans, si ce n'est plus. Il pourrait largement être son père!

Lionel lui sourit, comme s'il attendait à ce qu'elle réagisse de cette manière.

— Tu es sûre que tu ne veux pas sortir ce soir? Je suis certain que le peuple meurt d'envie de connaître ton avis sur le sujet, si tu vois ce que je veux dire.

Elle détourna le regard. Elle voyait parfaitement ce qu'il voulait dire. Seulement, ils n'avaient aucune preuve, que des soupçons. Rien de tangible. Oserait-elle salir la réputation de son ex rien que pour se venger? Ne devrait-elle pas plutôt essayer de tourner la page sur cette histoire? Aller de l'avant, tout oublier...

— C'est moi qui invite, insista Lionel, tentateur.

Elle le regarda, sourire aux lèvres. À la réflexion, il n'avait pas tort. Marcus méritait qu'elle tourne le couteau dans la plaie, Marcus méritait d'être puni. Par contre, elle devrait prendre une douche, se changer et se maquiller un peu : pas question d'apparaître vêtue d'un vieux-t-shirt et de joggings sur la première couverture de tous les magazines à potins du lendemain, aussi bas de gamme puissent-ils être.

— Bien sûr, tu es l'aîné, le nargua-t-elle.

Tout sourire, son frère se leva et la poussa des deux mains vers la salle de bain.

— De quelques minutes seulement. La prochaine fois, c'est toi qui invites. 

C'était sympa de consacrer un chapitre entier à Alice et Lydia, que j'aime bien personnellement. Par contre, je ne sais pas encore si Lewis et Lionel réapparaîtront plus tard dans l'histoire. Je verrai bien. En tout cas, pas de panique, Marcus et Harry reviendront dans le prochain chapitre. De même que Daisy. De même qu'un autre personnage, héhé. 

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