Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, quand je ne pleurais pas j'imaginais la pire façon de tuer Jenny. J'en suis arrivé à cette méthode. La noyer sans la tuer, l'électrocuter pour la réveiller et ensuite la brûler et l'enfermer dans un broyeur pendant qu'elle est encore en vie et qu'elle brûle. Bien entendu j'enverrais ce qu'il en reste dans les toilettes pour qu'elle retourne là d'où elle vient. Sauf que comme elle colle Cameron, je n'aurais aucun moyen de faire ça sans qu'il me voit. De toute façon même si je le pouvais je ne sais pas où je pourrais trouver tout ça...
...
MAIS À QUOI JE PENSE MOI ?! Je devrais être contente que Léna arrive et au lieu de ça je pense à comment tuer une connasse. Ah d'ailleurs c'est déjà le matin faut que je me prépare et que j'aille la chercher. Bon, je me sens vraiment pas d'humeur à avoir l'air joyeuse en mode cuicui les petits oiseaux la vie est belle donc je m'habille comme je veux et puis merde de toute façon ca servirai à rien de m'habiller joyeusement Léna sait toujours quand ça va pas ...
Allez on y va ... Je vais dans le salon ma mère est là et elle court dans tout les sens :
" J'ai décidé de t'accompagner pour aller chercher Léna du coup j'ai du boucler en vitesse tout ce que j'avais à faire et ma journée est loin d'être finie !
- C'est dimanche maman ...
- Je sais mais j'ai encore une tonne de papier à signer et à faire donc on va à l'aéroport on prend Léna on saute dans la voiture et on rentre à la maison !
- T'es pas obligée de venir tu sais .
- Oui mais j'y tiens allez dépêche toi ! "
Elle a couru attraper son sac d'une main et de l'autre m'a agrippée le bras pour courir jusqu'à l'ascenseur. On est descendue et on est monté dans le taxi de Larry. Un des nombreux avantages à avoir son propre chauffeur, on attends pas pendant trois plombes . On est arrivée à l'aéroport, ma mère me tenait toujours le bras en courant. Quand on est arrivée au bon endroit elle s'est arrêtée net et tournée la tête de tout les côtés comme un suricate :
" Euh ... Maman ... Maman ... Maman ! Son avion a quelques minutes de retard arrête de tourner la tête comme ça tu vas te bloquer la nuque.
- Excuse moi mais je suis pressée et un peu stressée. Mais dis moi je n'avais pas fait attention tu es habillée vachement sombre aujourd'hui, il se passe quelque chose ?
- Oui... Euh... Non... Euh ... Euh ... Oh ! Regarde c'est Léna !
Sauvée !
- Amyyy !
Elle s'est jeté sur moi.
Tu m'as trop manquéééééeee. C'était trop long ! Mais au moins on va passer une semaine entière ensemble !
- Ouais j'avais trop hâte ! "
Elle m'a regardé de la tête au pied. Et ma mère lui a demandé :
" Dis moi Léna, tu as une idée de pourquoi Amy est habillée aussi tristement aujourd'hui ?
- C'est parce qu'elle voulait ressembler à l'héroïne de cette série tragique que je lui ai montré.
Elle m'a fait un clin d'œil. Léna est vraiment une amie en or en plus on est sur la même longueur d'onde.
- Je vois ... Encore cette série triste hein ... Oh ! J'avais oublié ! Allez les filles bougez vous ont fait un sprint jusqu'à la voiture ! Ca vous fera faire un peu de sport !
- Pourquoi ?
- Allez les filles on se dépêche ! "
Elle nous a attrapé par le bras et a commencé à courir. Je crois que je vais avoir un bleu à force ... Quand on arrivée à la maison, Léna et moi on est allées dans ma chambre pendant que ma mère se jetait sur les papiers, comme un fauve, un stylo à la main.
" Bon maintenant qu'on est toute seule dis moi ce qui va pas ? Tu portes notre stater pack déprime , avec le sweat noir qu'on a acheté au rayon homme, ton jean noir qui date d'il y a deux ans et tes bottes spéciales jours pluvieux. Sans compter que tu es maquillée assez sombre aujourd'hui.
- Eh ben, je m'attendais pas à ce que tu analyse ma tenue en détails à ce point là.
- On s'en fout de mes performances féminines raconte moi !
- Cam et moi on s'est séparé.
- ... * voix de robot * Léna a bugé veuillez la redémarrer.
- Roooh tu me fatigues,
Je l'ai pincé.
- Aïe !
- J'ai activé ton redémarrage voilà t'es contente ?
- Bon maintenant que j'ai retrouvé mes esprits, EST CE QUE TU AS BIEN DIT CE QUE JE CROIS QUE TU AS DIT ?!
- À ton avis ?
- Mais ... mais POURQUOI ?!
- Jenny.
- C'est qui ça ?
Je lui ai absolument tout raconter du moment où elle a tapé l'incruste jusqu'à ce que je parte en courant.
- Voilà...
- C'est tout ?
- Comment ça " C'est tout ?" ?!
- Ben si c'est Jenny le problème tu peux me faire confiance j'ai exactement ce qu'il nous faut !
Elle a commencé à farfouiller dans sa valise.
- Ce qu'il nous faut, c'est à dire ?
- Tadaaaaaam !
- Une ... UNE BATTE DE BASEBALL !!!!!
- Tout a fait.
- Mais ... Mais qu'est ce que tu vas faire avec ça ?!
- T'as pas une petite idée ?
- Ne me dis pas que ...
- Si ! On va aller jouer au baseball ! Ça te changera les idées.
- ...
- Je décoooonne ! Je vais juste lui péter les deux jambes et ensuite lui mettre un coup qui la plongera dans le coma. Et évidemment au bout d'un mois je débrancherai tout les trucs qui la maintiennent en vie.
- Non mais ça va pas ?!
- T'es en train de me dire que tu n'as pas pensé à une façon de la tuer ?
- * se rappelle de cette nuit * Bon ok j'admets que j'y ai pensé...
- Eh bien voilà allons-y !
- Mais même si on la tue ça changera rien. Il sortait avec moi pour l'oublier .
- Il t'a dit ça... C'est lui que je vais buter .
- Non non je t'interdis de le tuer. Et puis il ne me l'as pas dit.
- Ben comment tu le sais alors ?
- C'était évident ! La façon dont il la regardais, il m'a jamais regardé comme ça.
- Tu penses pas que tu fais des conclusions un peu hâtive ?
- Peut être ...
- Allez on va chez lui et vous allez vous expliquer !
- Tu as probablement raison.
- En route !
- Tu es vraiment obligé de prendre ta batte de baseball ?
- Oui !
- Bon ça sert à rien que j'insiste tu la prendras quand même . Allez on y va. "