Mémoire Limaho, Livre 1 : Pou...

By OkamiLimaho

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Okami, jeune lyn joyeuse, cache en elle un secret qu'elle ne partage qu'avec sa sœur, Yusuchine, ce secret le... More

Chapitre 0 : Avant de commencer à lire...
Chapitre 1 : La mère, la fille, la bête.
Chapitre 2 : Rêve et Châtiment
Chapitre 3: Rencontre avec Lilith.
Chapitre 4 : A chaque lumière, ses ténèbres.
Chapitre 5 : Écho et éveil

Chapitre 6 : Vie nocturne et espoir

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By OkamiLimaho

Une fois les parents endormis, Yusuchine s'approcha du lit d'Okami. Elle souleva la couverture et regarda sa sœur dormir avec un léger sourire avant de murmurer faiblement à sa sœur afin de ne pas la réveiller :

- Pour cette nuit tu auras le droit à mon lit boule de poils. Tu verras, il est plus confortable que le tien.

La petite lyn se retourna et se mit à chercher insouciamment sa couverture. Yusuchine prit sa sœur dans ses bras en souriant. Les lèvres de la grande sœur s'étiraient de plus en plus en se remémorant les nombreuses fois où elle l'avait portée pour la calmer. Tout en la bordant dans son lit, l'aînée caressa les cheveux d'Okami.

- Fait de beaux rêves petite louve. Je rattraperai mon sommeil plus tard.

La grande se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit sans bruit, elle se glissa dehors, et Lilith la suivit. A peine le nez dehors, Yusuchine huma l'air nocturne et tendit ses oreilles. Les hululements des chouettes accompagnaient le bruit du vent dans les branches, formant une étrange symphonie calme et apaisante. Elle attendit que ses yeux s'habituent à l'obscurité avant de courir en direction du bâton qu'elle avait laissé au sol plus tôt dans la soirée. En le reprenant en main, des fleurs de cerisier se mirent à fleurir. Une coccinelle se posa sur la main de Yusuchine qui se mit à la secouer en sentant des chatouilles dessus. Des pétales de fleur se mirent alors à jaillir au dessus d'elle avant de retomber lentement vers le sol.

- C'est beau... dit elle émerveillée.

- C'est surtout très pratique. La pluie de pétales te permettra de détourner l'attention tout en bloquant le champs de vision de tes adversaires les empêchant d'utiliser leur attaques à distance.

Yusuchine n'écoutait pas, elle regardait les pétales tomber gracieusement.

- Yusuuuuu... Ouhou, reviens dans notre dimension...

- Hein, quoi ?

- T'as réussi à t'auto-hypnotiser avec tes pétales ?

- Heu....

Elle sentit ses joues devenir chaudes, puis détourna son regard en ayant un peu honte d'elle.

- Désolée Lilith...

- Aller au travail, il faut déjà que tu maîtrises parfaitement les épines et les papillons.

Yusuchine soupira un peu, elle se remémora les sensations et frappa l'air. Les roses avaient poussé, mais aucune épine ne s'était décroché du bâton. Elle regarda Lilith tristement, qui s'empressa de la réconforter :

- Allons reprends courage. Personne ne réussit du premier coup. Et si ça peut t'aider, crie quand tu frappes l'air, ça t'aideras a libérer ton énergie intérieure.

- Crier !? Mais je vais réveiller Oka et les parents...

- Tu n'es pas obligée de crier fort, mais ne te retiens pas, tu verras à quel point cela peut être efficace.

- Quitte à être ridicule... murmura Yusuchine pour elle même tout en levant un sourcil circonspect

Elle frappa un grand coup dans l'air en mimant un coup droit à deux mains, son cri sortant naturellement :

- Yah !!!

Les épines partirent à grande vitesse et finirent leur course dans l'arbre. La fillette s'approcha de sa cible, l'écorce avait volé en éclats, délimitant les impacts des projectiles. Le chat se rapprocha et commenta :

- Ce que tu viens d'utiliser est une technique de respiration qui permet de faciliter l'utilisation de ton Ki. Il s'agit du Chi-yi ou encore du Ki-i. Et à terme, tes épines finiront par traverser cet arbre.

La Lyn au pelage brun reprit espoir et s'exclama avec un sourire malicieux :

- J'espère bien y arriver avant !

Lilith la regarda et se mit à pouffer de rire en ajoutant :

- On verra bien, mais tu as encore beaucoup de chemin a parcourir. Aller retour au trava...

Un grondement sourd se fit entendre. Surprise, Yusu regarda le siamois. Il la fuyait du regard, l'air innocent. L'enfant percuta et une petite lueur de vengeance s'alluma dans ses yeux :

- Hum Lilith c'était quoi ça ?

- Rien !

- T'es sure ? Moi j'aurai dit qu'il s'agit d'un ventre qui grogne.

- Mais non ! Continue a t'entraîner, on est là pour ça non ?

- Hum...

Yusuchine se mit à bonne distance de sa cible et se mit a frapper le vide en faisant un mouvement de balancier rythmé par ses Ki-i. Au bout de quelques minutes, elle parvenait a faire voler ses épines et a diriger ses papillons. L'enfant et le chat se dirigèrent a nouveau vers l'arbre.

- Ta précision commence à venir mais combattre une cible immobile est différente d'une... commença Lilith

Le ventre de cette dernière se remit à grogner avec encore plus bruyamment.

- J'en peux plus j'ai trop faim ! Donne-moi à manger !

- Mais, j'ai rien sur moi... Et puis tu as mangé du lapin ce soir ! Comment peux-tu encore avoir faim ?

- J'en sais rien mais j'ai faim c'est tout !

Une chouette hulula non loin comme pour se moquer de Lilith. Yusuchine ne put se retenir de rire. C'est alors que les yeux du chat se mirent à briller avant d'annoncer :

- Deuxième phase de l'entraînement, vise ce truc et fait le tomber !

- Hein mais pourquoi elle a rien fait de mal cette chouette ?

- Tes adversaires ne resteront pas immobiles. Tu vas devoir apprendre a contrôler les trajectoires de tes attaques. Et en plus si tu y arrives, ça me fera un repas en plus.

- Je veux bien essayer, mais elle est où la chouette ? Je ne vois rien...

- Tu as d'autres sens que la vue non ? Utilise-les un peu ! S'exclama la chatte un peu agacée.

Yusuchine ferma ses yeux en respirant profondément pour ne se concentrer que sur son ouïe. Une aura turquoise se mit a briller autour de la Lyn, les mouvements du ki étaient fluides, donnant l'impression qu'elle était entourée d'eau. L'enfant se concentra d'avantage, faisant le vide petit à petit dans son esprit. Plus sa concentration augmentait plus le halo s'étendait, formant lentement un dôme autour d'elle. Cette sphère englobait maintenant plusieurs arbres, mais l'aura commençait à vaciller de plus en plus alors que Yusuchine suait à grosses gouttes. La chouette, un peu surprise, bougea une aile. Le bruit n'échappa point aux oreilles de l'enfant. Le dôme disparut d'un coup et l'aura se mit a entourer l'oiseau et la Lyn. Sans ouvrir ses yeux, elle se retourna dans un saut vers l'animal tout en levant son bâton. Des guêpes s'envolèrent des fleurs en direction du volatile mais celui-ci s'envola de peur avec un hululement sonore, l'attaque manquant sa cible de quelques centimètres. Épuisée, Yusu mit un genoux à terre alors que Lilith se précipitait vers elle :

- Yusu, tu vas bien ?

- Je...je me... sens...faible...

- Rentrons vite, on a assez travaillé pour ce soir.

Économisant ses forces, elle hocha la tête pour dire oui, puis elle retourna vers la maison. Elle souleva la fenêtre et se glissa a l'intérieur aidée par son fidèle compagnon. Avec ses dernières forces, elle se mit nue, se glissa dans son lit et serra sa petite sœur contre elle. Lilith se blottit au niveau des pieds de sa maîtresse, ne tardant pas à rejoindre Yusuchine dans le royaume des rêves après cet épuisant entraînement nocturne.

Deux heures plus tard, les rayons du soleil commençaient à filtrer à travers le verre. La fenêtre mal fermée laissait passer la rosée matinale accompagnée du chant des oiseaux. Dans le lit de l'aînée, des petites oreilles blanches se mirent à bouger en rythme avec le gazouilli de la nature. Okami ouvrit lentement ses paupières, la lumière l'aveuglant légèrement. Elle plissa les yeux et finit par apercevoir les traits de Yusuchine à coté d'elle. Avec le sourire, elle se blottit contre elle, mais à peine quelques secondes plus tard la porte s'ouvrit et Shiro rentra. Après un rapide coup d'œil dans la chambre il s'approcha de sa cadette et lui murmura :

- Tu as fait un cauchemar pour t'être réfugiée contre ta sœur ?

- Je..n'sais...pas.. bafouilla Okami d'une voix endormie.

- Allez petite louve debout.

- Mais il est trop tôt... répondit elle en se frottant les yeux.

- Si tu veux vraiment venir avec moi tu n'as pas le choix. Puis si tu te dépêches de te lever, je pourrais te brosser un peu.

Le visage de l'enfant s'illumina et d'un pas chancelant, elle se dirigea vers la porte. Shiro la retient en se mettant à sa hauteur et lui demanda :

- Tu n'oublies rien ?

- Non, j'ai tout...

- Même tes vêtements ?

Surprise, elle laissa échapper un léger cri et c'est rouge de honte qu'elle tourna le dos à son père pour récupérer un pantalon et un petit haut léger pour être à l'aise dans ses mouvements. Elle revint près de lui avec ses habits puis ils se dirigèrent dans la pièce de vie commune. Cirindë préparait quelques morceaux de pain dans un tissu blanc. Shiro s'occupait de sa dernière en l'aidant à s'habiller.

- Il faudra que tu apprennes à le faire seule tu sais.

- Mais je sais les mettre toute seule ! Répondit la petite louve en gonflant ses joues.

- Montre le moi. Si tu réussis, je te laisserai porter une partie des sacs de graines.

Okami se mit à sourire, elle posa son haut sur le sol, et commença a mettre son pantalon en chantonnant. Son père regardait la scène et interpella sa femme qui se retourna et regarda sa petite dernière se dépatouiller avec un sourire en coin. L'enfant, plongée dans sa concentration pour enfiler ses vêtements, ne remarqua rien. Après avoir ajusté son bas afin que la queue se mette au bon endroit, elle ramassa sa tunique et s'en vêtit. Elle releva les yeux et s'exclama :

- Fini !

Les yeux saphir d'Okami croisèrent ceux de sa maman, qui ne pu s'empêcher de lui faire un sourire rayonnant.

- Hum.. Voyons ça Oka... reprit Shiro qui tournait autour de sa fille pour l'examiner

- Alors ? Alors ?! J'ai réussi ?

Le père prit sa fille sous les bras et la souleva pour la mettre sur ses épaules.

- Je crois que nous avons une nouvelle travailleuse dans la famille. Répliqua Cirindë qui finissait d'emballer les pains dans le tissu.

- Et je pense même qu'elle a envie d'aller au champs. Ajouta son mari

La mère donna les pains enveloppés et embrassa son époux. Avec Okami sur ses épaules, il ouvrit la porte de la maison et se dirigea vers les rizière situées a quelques lieues du village. La petite louve ne cessait de s'agiter. Shiro supporta quelques temps les gestes répétés de sa fille puis finalement, il la déposa à terre alors que leur maison était encore en vue :

- Tu veux courir ?

- Non pourquoi ? Demanda l'enfant en évitant soigneusement le regard de son père.

- Parce que tu n'arrêtes pas de bouger dans tous les sens sur mes épaules...

L'enfant se précipita et serra la main de son papa pour marcher à côté de lui.

- Tu vois, j'ai pas besoin de courir.

- Mais tu en as envie n'est ce pas ?

Elle baissa ses oreilles et regarda le sol alors que Shiro reprit :

- Okami ! On te l'a déjà dit ! A quoi cela te sert-il de me mentir ?

- Mais... je...

- Tu m'as blessé intérieurement en me mentant.

- Je ne...

- Répond moi sincèrement maintenant, tu veux courir ?

- ... Oui...

- Alors cours, et ne me ment plus jamais, sinon tu ne deviendras jamais une jolie fille.

- Buh...

Un peu triste, l'enfant se mit a courir alors que son père arborait un sourire en coin et murmura en aparté :

- Ca marche toujours aussi bien cette excuse avec elle. Reste à voir si cette fois elle tiendra sa parole.

Après avoir laissé sa fille le distancer un peu, il se mit à courir à son tour. Il rattrapa rapidement Oka et en profita pour lui tirer légèrement la langue avant d'allonger ses foulées et de gagner du terrain. Piquée au vif, Okami se pencha en avant et sans s'en rendre compte, elle arriva à rester à la même hauteur que son père. Le Lyn sourit fièrement en voyant sa progéniture près de lui.

- Je vais monter un peu le niveau, essaye de me suivre si tu peux.

- Je... te..dépasserai... articula-t-elle a moitié essoufflée.

- T'es encore un peu jeune pour dire ça.

Les foulées de Shiro devenant de plus en plus rapides alors qu'il slalomait entre les arbres, la distance qui le séparait de sa fille augmentait de seconde en seconde. Okami se mit a courir de toute ses forces, mais son rythme finit par ralentir peu a peu. Perdant son souffle, elle s'arrêta pour récupérer, appuyée contre un arbre en regardant le feuillage de ce dernier. La vision d'Okami se troubla un peu et une douleur vive s'éveilla dans son œil droit. Elle mit sa main devant, espérant que la douleur disparaisse. Une voix féminine résonna dans l'esprit de l'enfant.

- Puise dans mon Ki...

- Q..qui est là ? S'exclama la petite apeurée

Elle n'obtint pour seule réponse que le bruit du vent. Bien décidée à ne pas se laisser trop distancer par son père, elle reprit sa course mais elle sentait quelque chose de différent. Alors qu'elle accélérait, elle ne retentait plus la fatigue, comme si une nouvelle force l'entourait. Elle se mit à slalomer entre les arbres, les voyant défiler de plus en plus vite. La petite lyn filait à une telle vitesse qu'elle donnait l'impression de fendre le vent. Des formes sombres se formèrent autour de l'enfant, telles des chauves-souris tourbillonnant dans son sillage. Elle finit par apercevoir son paternel qui trottinait proche des champs. Ce dernier se retourna en murmurant :

- Je n'ai plus qu'à regarder Oka...

Shiro sursauta en voyant la vitesse à laquelle se déplaçait sa petit fille qui arriva rapidement près de lui :

- Moi qui pensais que tu mettrais encore quelques minutes à arriver au champs...

- Tu vois...je...peux....te suivre. Répondit-elle, haletante.

Après quelques minutes à reprendre son souffle, l'enfant souriait joyeusement à son papa. Les paysans du village commençaient à arriver petit à petit. Le père prit un gros sac de graines sur son épaule et en souleva un plus petit. Il le déposa dans les bras d'Okami dont le visage devint rouge, trahissant les efforts qu'elle fournissait pour pouvoir le porter. L'enfant avançait lentement en faisant attention où elle mettait ses pattes. Les grandes tranchées, déjà remplies d'eau, étaient les pires obstacles pour la petite lyn. Malgré le travail éprouvant, Oka raffolait de venir aux rizières. L'ambiance qui s'y dégageait l'apaisait ; toutes ces personnes concentrées sur leur taches et qui en tirait une satisfaction, c'était pour elle le meilleur environnement de travail. La benjamine, courrait, portait, à travers les champs. Les villageois souriaient en voyant ses cheveux blancs passer près d'eux. Finalement, alors que le soleil atteignait son zénith, un homme cria :

- Pause déjeuner !

Tous les travailleurs se dirigèrent vers des arbres abattus en lisière de la forêt. Ils avaient aménager un petit coin pour s'asseoir et converser. Avant de rejoindre le groupe, Shiro emmena sa fille un peu a l'écart :

- Okami, dis-moi, ça t'intéresserais, quand tu seras une... hum... une fille plus grande, de prendre la place de ta mère aux champs ?

- Bien sur, j'aime les gens ici, ils sont tous gentils.

L'enfant inspira profondément en fermant ses yeux, tendant l'oreille. Les rires résonnaient en elle, alors qu'un sourire se dessinait sur son visage. Soudain, la petite lyn au cheveux blanc ressentit à nouveau une douleur à son œil droit et mit sa main devant. La voix féminine lui parla à nouveau :

- Ton futur est tellement...

- Okami ? Tu vas bien ? Demanda Shiro avec un air inquiet. Tu as mal aux yeux ?

Sortant de sa torpeur, elle n'entendit pas la fin de la phrase.

- Oui, papa. Mais ça va mieux.

- Tiens, voilà ta part pour ce midi, dit le père en tendant une ration de riz et une boule de pain enroulée dans le tissu blanc.

- Merci !

- Allons avec les autres.

L'enfant se mit à trembler alors qu'ils se dirigeaient vers la foule. Un peu peureuse, elle resta près de son paternel et une fois assis, un des villageois engagea la conversation :

- Bon Shiro ! T'as déjà trouvé des hommes pour marier tes filles ?

Le père se sentit mal a l'aise.

- Vous savez, je préférerais qu'elles choisissent d'elles même quand elle auront l'âge...

- Allons, tu dois bien avoir une idée d'avec qui elles resteront. On pense tous à ça quand on a des filles.

Sans vraiment comprendre, l'enfant aux yeux saphir s'exclama naïvement :

- Moi je veux rester avec Yusu, papa et maman !

Les travailleurs eurent un fou rire en entendant ces mots. Le sourire aux lèvres, ils partagèrent leur repas dans la convivialité. Leur pause finie, les travailleurs se levèrent et repartirent aux champs. Durant l'après midi, la douleur à l'œil de l'enfant ressurgit. Elle trébucha et tomba dans un mélange d'eau et de boue. Une rage bouillonnante montait, Okami se releva toute sale en serrant ses poings tandis qu'un homme s'approchait d'elle. Après l'avoir dévisagé, l'enfant déduisit qu'il s'agissait d'un Jin, une race dont est issue une majorité des héros les plus admirés.

Sous leur apparence presque... ordinaire, les Jin dissimulent une force et une ténacité incroyables caractéristiques des héritiers de la Tortue noire. Ils sont souvent amicaux et attentionnés et sont animés par une forte notion du bien et du mal. L'homme commença :

- C'est donc toi...

- Moi ? Qu'est-ce que vous me voulez ?

- Du calme petite lyn, je ne te veux pas de mal, pour tout te dire j'ai besoin de ton aide.

- Hors de question !

- Allons calme toi, je ne sais pas pourquoi tu es aussi énervée.

- Je...

La colère de l'enfant retomba.

- Je ne sais pas non plus...

- Donc comme je disais... tu peux m'aider ?

- Je... Pour faire quoi ?

- J'aimerais que tu me suives.

- Pour aller où ?

- Tu le sauras si tu me suis., répondit-il en riant.

- Je .. je vais avertir mon papa.

Sur ces mots, elle partit en courant en direction de son père. Le Jin quand à lui, se retourna après un dernier regard sur l'enfant en murmurant pour lui :

- Tu serviras notre cause. De gré ou de force. Tu te plieras à nos exigences, Okami.

L'homme disparut dans les bois, alors que la petite louve montrait à son père l'endroit où se tenait l'homme qui l'avait abordé.

- On en parlera sur le chemin du retour. Dit Shiro avec un air grave.

La petite Lyn hocha sa tête pour signifier son accord. Elle aida son père alors que le temps défilait à une vitesse folle. Sur le chemin du retour, Shiro commença à s'inquiéter suite aux paroles de sa fille. Il lui imposa alors de toujours rester à ses coté quand elle serait aux rizières et de ne jamais s'éloigner de sa sœur quand elle iront jouer ensemble. Le soleil déclinait dans le ciel, laissant peu à peu place à la vie nocturne, et aux ténèbres grandissantes...

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