—Oui vous pouvez prendre ça aussi.
Cela fait presque un mois qu'Harry et moi ne sommes plus ensembles, je ne me suis toujours pas tout à fait remise de la séparation mais je vais mieux qu'avant, même si Louis ne trouve pas. Je suis actuellement chez Harry, en train d'orchestrer mon déménagement.
Il n'est pas là et tant mieux, je ne l'ai revu qu'une seule fois et Louis lui en a mis une, c'était d'ailleurs assez drôle à voir même si sur le moment je faisais tout sauf rire.
La totalité de mes affaires se trouve désormais dans deux camions garés en bas de la résidence, et elles vont rejoindre ma nouvelle maison. Je me suis trouvé une villa au cœur de New York, mais dans un quartier calme et sécurisé. J'ai flashé sur la maison en passant devant un soir, et par chance les propriétaires allaient la mettre en vente alors je n'ai pas hésité une seconde.
—Diana?
Je me retournais et j'avalais difficilement ma salive en voyant Harry devant moi. Oui, j'ai peut-être omis de le prévenir, mais après tout ça ne le concerne pas, et c'est de sa faute si je m'en vais.
—Que font tous ces hommes ici?
Je passais devant lui pour aller attraper mon sac qui était posé sur le bar.
—Dès que vous aurez terminé retrouvez moi chez moi, ordonnais-je aux déménageurs qui terminaient d'emballer mes derniers vêtements.
Je sortis de l'appartement avec Harry sur mes pas, je l'ignorais mais au moment où j'allais ouvrir la porte du hall il m'arrêta en posant sa main sur la porte que je ne pouvais plus ouvrir.
—Laisse moi passer ou j'appelle la sécurité, le menaçais-je sans pour autant le regarder.
—Il faut qu'on parle Diana.
—On n'a plus rien à se dire.
—Bien sûr que si, c'est n'est pas fini entre nous, rétorqua le bouclé le plus sérieusement du monde.
Un rire s'échappa de mes lèvres, avouez que ce qui vient de dire peut être propice à une franche rigolade.
—Ça s'est terminé entre nous au moment où ta bite s'est retrouvé dans cette salope.
Cette fois j'avais dit ça en le regardant dans les yeux, il serra la mâchoire avant de finalement retirer la main de la porte que j'ouvris afin de sortir au plus vite de ce lieu de malheur. J'entrais dans ma voiture et j'eus à peine fermé la portière que je laissais échapper les larmes que je retenais depuis que je suis arrivée ici.
Malgré ce qu'il m'a fait c'est dur de quitter cet endroit, j'y ai passé de très bons moments et Harry compte énormément pour moi. Je sais que c'est ce que je disais avant qu'on ne se remette ensemble, mais cette fois-ci je ne craquerais pas à nouveau et il est hors de question qu'il se passe encore ne serait-ce qu'un rapprochement entre nous. Je ne veux plus de ce connard dans ma vie, c'est terminé je ne veux plus souffrir à cause d'un homme.
***
Ça y est, mon nouveau chez moi est prêt, et je l'adore. Il faut encore que je range tout mon dressing parce que je n'ai pas voulu que les déménageurs le fassent, ça ne m'aurait pas convenu. D'ailleurs ils ont souffert les pauvres, je les ai fait changé tous les meubles de place au moins trois fois car ça ne me plaisait jamais.
Il est vingt-trois heures passées, ils viennent de partir et je commence tout juste à ranger mes chaussures dans le placard qui leur est attitré. Mais je fus coupée dans mon élan par la sonnette qui retentit, je fus surprise sachant que seul Louis connaît ma nouvelle adresse et qu'il est en Espagne.
Je descendis les escaliers et je traversais tout le rez-de-chaussée pour arriver à la porte d'entrée que j'ouvris pour découvrir Sebastian accompagné de Niall et Zayn.
—Eu... Salut.
—Salut beauté, Sebastian entra après avoir embrassé l'une de mes joues.
Niall me fit une petite accolade et Zayn se contenta de me sourire en coin avant qu'ils ne suivent Sebastian qui était déjà rendu dans la cuisine.
—C'est canon ici, fit le plus âgé d'entre nous en regardant dans tous les placards qu'il voyait.
—Je peux savoir comment vous savez où j'habite?
—Louis, dirent les trois en cœur.
Louis, évidemment.
—C'est gentil d'être passés, les remerciais-je, mais j'ai rien à manger ni à boire, j'ai pas eu le temps d'aller faire les courses.
—On a qu'à y aller, fit Niall en haussant les épaules.
—À minuit?
—Il y a des magasins toujours ouverts.
—C'est vrai, on se bouge, déclara Sebastian en se dirigeant vers la porte d'entrée.
—Allez y sans moi, je vous attend ici, dis-je aux garçons en m'adossant contre un mur. Je suis crevée.
—Ouais, ou c'est parce que t'es tellement connue que tu ne pourrais pas faire un pas dehors.
Je regardais Niall en fronçant les sourcils, il se moque de moi et ça l'amuse. Il me fit un clin d'œil avant qu'il ne quitte la maison avec les deux autres garçons. Pendant ce temps je décidais d'aller me changer pour mettre quelque chose de plus confortable, j'optais pour un jogging gris ainsi qu'un débardeur moulant blanc.
Quand les gars furent de retour ils avaient toute sorte de choses à manger, et à boire. On ne s'installa pas dans le salon où la salle à manger mais dans ma chambre, je préfère. Je m'assis dans le lit avec Sebastian tandis que Niall se mit par terre et Zayn sur l'un des deux fauteuils qui se trouvaient dans la pièce.
J'ouvris un paquet de Pringles que je ne tardais pas à finir, avec l'aide de celui que je considère comme mon deuxième meilleur ami – après Louis évidemment.
—T'aurais pu nous dire que tu déménageais, me reprocha Niall la bouche pleine.
—Qu'est ce que ça t'aurais changé? T'es jamais venu chez Harry à ce que je sache.
Il réfléchit un instant.
—C'est vrai, mais comme ça je peux enfin venir chez toi.
—Je m'en serais bien passé.
—C'est faux, tu m'adores.
—Tu m'en diras tant.
Le blond me fit un adorable sourire auquel je ne pus résister, comment fait-il pour être aussi mignon?
—Au fait je me posais la question pendant que vous n'étiez pas là, repris-je en m'adressant aux trois, comment vous vous connaissez?
Niall prit la parole le premier.
—Bah moi et Zayn on se connaît depuis vachement longtemps.
—Mais pas toi et Zayn abruti, vous deux et Sebastian.
—Aaaaaaah, Niall roula des yeux avant d'entamer une bouchée de chips.
—On s'est rencontré à une soirée de Louis, me répondit Sebastian.
—Attendez, Louis a fait une soirée sans moi? m'effarais-je en posant ma main sur ma poitrine.
—T'es pas indispensable non plus, reprit Sebastian que je foudroyais du regard.
—Bien sûr que je le suis.
Je m'étirais en m'allongeant et je laissais échapper un bâillement. Mes paupières se fermèrent peu à peu, et bientôt je n'entendais plus que des chuchotements, puis plus rien.
***
—J'ai pas envie d'y aller...
—C'est triste parce que tu n'as pas le choix.
Je soupirais tandis que Lauren fouillait dans mon dressing pour me trouver une tenue à mettre ce soir. La Fashion Week de New-York commence ce soir et je suis invitée au premier défilé de la semaine, celui de la maison Chanel. Pas que je n'aime pas cette marque, bien au contraire, mais je ne suis pas d'humeur à sortir, je suis restée toute la semaine chez moi et je n'ai pas envie que cela change.
—Et puis j'ai rompu mon contrat, je ne suis donc plus obligée de faire ce que l'on m'oblige, rétorquais-je d'un air victorieux, j'allais peut-être pouvoir rester ici.
—Cela n'a rien à voir avec ton contrat Diana, c'est toi que les gens veulent voir et non la chanteuse à la retraite.
—Je ne suis pas à la retraite, la repris-je.
—Oui, en break si tu préfère. En tout cas tu as été invitée donc tu te bouges et tu vas prendre un bain, tes cheveux sont gras.
—Mes cheveux ne sont pas gras et ils t'emmerdent, dis-je en me dirigeant tout de même dans la salle de bain.
C'est vrai, mes cheveux ne sont pas gras, je les ai lavé avant-hier en plus. Je branchais mon iPhone sur l'enceinte qui se trouvait dans la pièce et je lançais l'une de mes nombreuses playlist consacrées à la salle de bain. C'est une chanson d'Iwan Rheon, Sink, qui commença à jouer, je souris en reconnaissant l'une de mes chansons préférées.
J'ôtais le jean et le tee-shirt rouge que je portais ainsi que mes sous-vêtements avant d'entrer dans la baignoire sur pied remplie d'eau et de mousse, je ne prends jamais un bain sans mousse. J'attrapais l'éponge rose qui se trouvait sur le bord de la baignoire, je la couvris de gel douche et je la passais sur chacune des parties de mon corps ormi mes cheveux sur lesquels j'avais appliqué un shampoing puis un soin démélant.
Je sursautais lorsque la sonnerie de mon portable retentit à travers l'enceinte, je ne m'y attendais pas. Je décidais de laisser sonner, si c'est important la personne rappelera.
Une fois mon lavement fini je sortis du bain et j'entourais mes cheveux d'une serviette, je séchais ma peau et j'enfilais un peignoire avant de rejoindre le salon où m'attendaient mon coiffeur et ma maquilleuse.
Je les saluais vite fait et je m'apprêtais à m'asseoir pour que Charlotte s'occupe de mon visage mais quelqu'un que je n'avais pas vu depuis un bout de temps fit son apparition.
—Diana, guapa!
—Irène?
Elle se précipita vers moi et m'étreint de toutes ses forces, je lui rendis en souriant.
—Mon dieu ça fait des mois que je ne t'ai pas vu, tu as changé! s'exclama la mexicaine en me regardant de bas en haut.
—Tu trouves?
—Oui, tu es encore plus belle qu'avant!
Je lui souris encore et je m'assis sur la chaise devant Charlotte qui devait me maquiller.
—Quand j'ai appris que tu avais quitté Isaac j'ai crié de joie, déclara la quincagénaire en posant son poing sur sa hanche gauche. Ce type était un cabron.
Je lâchais un rire mais je m'arrêtais puisque Charlotte était en train de travailler.
—Je suis venue pour t'habiller, Lauren m'a dit que tu n'avais plus rien à te mettre!
—Ce n'est pas totalement vrai, j'ai quand même un dressing de 45 mètres carrés rempli de fringues, rectifiais-je en regardant Lauren qui était appuyé contre la table de la salle à manger.
—Oui mais je t'ai quand même apporté un petit cadeau!
Irène s'en alla une seconde pour revenir avec une grande pochette blanche dans les mains, elle était même plus grande qu'elle - ce qui n'est pas difficile puisqu'Irène fait moins d'un mètre cinquante.
—Tu n'aurais pas dû, lui dis-je avec un petit rictus.
—Bien sûr que si, aller va m'essayer ça!
—Quand Charlotte aura terminé.
Une fois cela fait j'allais, comme promis, dans ma chambre essayer la robe qu'Irène m'avait apportée, avec son aide tout de même.
—Tu es sûre qu'elle n'est pas un peu petite? demandais-je à la styliste en galérant à enfiler le vêtement.
—Mais non, aller force un peu!
Facile à dire, j'ai l'impression que je vais étouffer là-dedans!
—Bon tu dois avoir raison, abandonna Irène. Mais j'en avais prévu une autre au cas où celle-ci ne te plaise pas, je reviens.
Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit que je me retrouvais avec une nouvelle tenue dans les mains. Cette fois j'arrivais plus facilement à passer la robe, elle est plus large que l'autre il n'y a aucun doute. J'allais me placer devant le miroir et je souris en voyant mon reflet dans la glace.
—Elle est superbe, déclarais-je à l'égard de la robe, puis je me tournais vers Irène qui me regardait en souriant. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
***
Je soufflais un grand coup avant de sortir de la voiture qui venait de me déposer devant le long tapis blanc qui menait jusqu'à la salle où allait se dérouler le défilé. C'est la première fois que je sors en public depuis ma rupture avec Harry, et ce que je redoute le plus ce sont les questions des journalistes sur ce sujet, je ne sais pas comment je réagirais. Enfin, c'était ma plus grande crainte, mais ce n'était plus le cas une fois que j'eus levé les yeux vers la personne qui se trouvait à cinq mètres de moi.
Je savais que je n'aurais pas dû sortir de ma maison.
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En fait je vous poste le chapitre ce soir, je suis gentille n'est-ce pas? 💁🏻
(PS: le magnifique jeune homme en photo c'est Sebastian Stan - qui est dans la fiction l'un des meilleurs amis de Diana au même titre que Louis - pour les gens qui ne seraient pas au courant)