[ 1ère version ] La princesse...

By ElliLeonhart

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À l'image du Yin-Yang, notre monde repose sur le parfait équilibre entre l'Harmonie et le Chaos. Eh oui ! Si... More

Partie I ~ dur dur d'être princesse du Chaos ~
Chapitre 1 : confidence.
Chapitre 2 : rendez-vous.
Chapitre 3 : Astroméria.
Chapitre 4 : la catastrophe ambulante.
Chapitre 5 : Cassandre.
Chapitre 6 : bagarre
Chapitre 7 : anniversaire.
Chapitre 8 : entraînement.
Chapitre 9 : enfances.
Chapitre 11 : réunion parents/professeurs ( Partie 2 ).
Chapitre 12 : Passé.
Chapitre 13 : bal d'hiver.
Chapitre 14 : Néant.
Chapitre 15 : après l'échec.
Chapitre 16 : cachotterie.
Chapitre 17 : rencontre passée.
Chapitre 18 : interrogatoire.
Chapitre 19 : alliance.
Partie 2 ~ le calme avant la tempête ~
Chapitre 1 : le justicier de l'équilibre.
Chapitre 2 : autour d'une pizza.
Chapitre 3 : coup de pied, coup de foudre.
Chapitre 4 : la faucheuse.
Chapitre 5 : Message
Chapitre 6 : retour chez la famille adoptive.
Chapitre 7 : sérial killer.
Chapitre 8 : Polaroids
Chapitre 9 : Petite boîte.
Chapitre 10 : conseil foireux.
Chapitre 11 : opération dossier.
Chapitre 12 : dossier.
Chapitre 13 : nouvelle ennemie.
Chapitre 14 : attaqué.
Chapitre 15 : le retour de la faucheuse.
Chapitre 16 : une petite sœur beaucoup trop mystérieuse.
Partie III ~ Une nuit ~
Chapitre 1 : fuir.
Chapitre 2 : enlèvements.
Chapitre 3 : meurtrier.
Chapitre 4 : combat.
Chapitre 5 : nouvelle alliée.
Chapitre 6 : ses quatre vérités.
Chapitre 7 : en route pour le manoir.
Chapitre 8 : séparés.
Chapitre 9 : retrouvailles ( partie 1 ).
Chapitre 10 : retrouvailles ( partie 2 ).
Chapitre 11 : retrouvailles ( partie 3 ).
Chapitre 12 : fantôme.
Chapitre 13 : incendie.
Chapitre 14 : la fin d'une nuit mouvementée.
Chapitre 15 : une vie.
Chapitre bonus
/// Note d'auteur ///

Chapitre 10 : réunion parents/professeurs ( Partie 1 ).

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By ElliLeonhart

Quelques jours plus tard,


Vous pouvez répéter s'il vous plaît ? lui demanda à nouveau ma prof d'Histoire.

Son visage semblait encore plus grave que d'habitude.

– Bah...

Mon père se gratta l'arrière du crâne visiblement mal à l'aise.

– ... je suis archéologue aventurier...
– Vous pouvez répéter s'il vous plaît ?

Sa voix se faisait de plus en plus insistante.

– Madame ça fait la dixième fois que vous me demandez de répéter.
– La seizième fois pour être plus précise, intervins-je.
– Okay vous avez sans doute près de la soixantaine et vous êtes à moitié sourde – la vieillesse vous me direz – ...

Je fis les gros yeux à mon père.

Il ne sait pas dans quelle galère il s'embarque...

– TAISEZ-VOUS PETIT INSOLENT !

La baguette en bois de la prof s'abattit sur la table, en direction de la main à mon paternel qui la sauva de justesse.

– Si je vous fais répéter, c'est parce que je n'en crois pas mes oreilles !

Elle se leva de sa chaise pour toiser mon père avec mépris.

– Vous êtres COMPLÈTEMENT irresponsable ! Vous vous rendez compte que vos enfants risquent de vous perdre à tous moments ? Je parie aussi que votre situation financière est instable !
– Eh bien...

– Vous ne pouvez pas faire fonctionnaire ou cadre ? Un métier de bureau ? Mais non ! C'est mieux d'être un crétin qui parcourt le monde entier même si c'est dangereux !
– Vous êtes simplement jalouse de ne pas pouvoir le faire, veille peau de vache !

L'air offusqué de la prof fut rapidement remplacé par un visage déformé par la colère.
Je posai un regard paniqué sur mon père qui finit par me fixer. À ce moment-là, il comprit sûrement le danger.

– Eh bien merci de m'avoir accordé un peu de votre temps..., annonça mon père alors que nous nous levions discrètement dans le but de nous éclipser au plus vite.
– RESTEZ ICI !

Ouvrant la porte à toute allure, nous nous précipitâmes à l'extérieur, pourchassés par un monstre.

– Qu'est-ce...

Avant que Cassandre ne puisse finir sa phrase, mon père lui attrapa le poignet, l'entraînant ainsi dans cette course folle.

– INSOLENT ! REVENEZ ICI !

Purée... elle court vite pour une personne de son âge...


Plus tard,

Cachée derrière le mur, je regardai discrètement en direction du couloir.
Tel un lion furieux, elle grognait et jetait des regards pleins de haine à toutes les personnes qui croisaient son regard. Finalement, elle fit demi-tour.

Quand elle disparu de mon champ de vision, je poussai un profond soupir de soulagement.

– Elle est partie, annonçai-je en me tournant vers mon frère et mon père.

Celui-ci poussa un petit soupir de soulagement avant de sortir un bout de papier et un crayon de sa poche. Il raya quelque chose et déclara :

– Bon, prochain rendez-vous.

Je lâchai un soupir.

– D'ailleurs dire que travailler dans un bureau n'est pas dangereux est complètement absurde, lança papa.

– Elle a pas si tort que ça, répliqua Cassandre.

– Pour une fois, je rejoins l'avis de ce crétin, rajoutai-je.

– Ne soyez pas stupide ! C'est aussi dangereux. Par exemple... je sais pas moi... Tu peux te tuer avec une imprimante !

Nous lui lançâmes un regard blasé.

– Pour se tuer avec une imprimante, faut le faire, lâchai-je.

– Ouais... et on peut aussi se tuer avec des chaises de bureau pendant que tu y es, ajouta Cassandre.

Mon père allait ouvrir la bouche pour répliquer quand une voix familière cria :

– Vous attendez pour un rendez-vous ?

Notre paternel se retourna en direction de Callen, qui traversait le couloir pour nous rejoindre, avant de nous demander dans un murmure :

– C'est qui lui ?

– Le mec qu'aime Linoa, répondit Cassandre sur le même ton.

Il me fit de gros yeux avant de balbutier :

– Tu es am... amo...

– CASSANDRE !

Son sourire sournois me donna la soudaine envie de lui envoyer mon poing dans sa figure.

– Tu peux parler toi ! lui crâchai-je.

– Quoi ? Cassandre est amoureux ?

– Linoa tu vas me le pa...

– Personne n'a répondu à ma question, l'interrompit Callen en arrivant près de nous.

– Et à la mienne non plus, rajouta mon père en le fixant.

Je poussai un soupir.

– Papa, je te présente Callen, annonçai-je. Callen, je te présente mon père.

– Enchanté.

Mon paternel ne répondit rien, se contentant de le dévisager, ce qui commença à la déstabiliser.

– Qu'est-ce qui te prends ? lui demandai-je, sur mes gardes.

– Hum... c'est vrai qu'il est mignon, lança mon père.

– HEIN ? s'écria le jeune brun en faisant un pas en arrière.

– Papa ! m'exclamai-je.
– Qu'est-ce que j'ai encore fait de mal ? j'ai le droit de...

En rencontrant mon regard noir, il dut comprendre.

– C'est vrai... Tu es juste...

Mes yeux commencèrent à se plonger dans les siens.

Cette partie de votre pouvoir fonctionne sur le regard.

Soudain les explications de Nel me revinrent à l'esprit. Paniquée, je détournai rapidement les yeux.

Plongez-le dans celui de votre adversaire et il s'activera : le pire cauchemar de votre ennemi se jouera dans sa tête et vous le verrez aussi.

– Linoa ? m'appela mon père. Quelque chose ne va pas ?

Petit à petit mon regard retourna sur celui-ci. Je pris cependant soin d'éviter de le regarder droit dans les yeux.

– Tout...Tout va bien, chuchotai-je.

– Tu as l'air bizarre ce soir...

– Elle est bizarre de nature papa, répliqua Cassandre. Elle l'est juste plus que d'habitude depuis son anniversaire.

– De temps en temps, précisa Callen.

– Arrêtez de raconter n'importe quoi, leur lançai-je.

– On raconte n'importe quoi ? répliqua mon frère. Tu ne regardes pratiquement plus personne dans les yeux !

– Et tu t'es mis à pleurer et à hurler sans aucune raison alors que l'on faisait nos devoirs dans ta chambre, rajouta le jeune brun en me regardant avec inquiétude. J'ai eu très peur.

Mon cœur se serra.

Je croisai les bras et détournai les yeux.

Nel avait raison : l'apprentissage du pouvoir le plus dangereux des obscuriens avec un miroir était une vraie torture. J'arrivais enfin à le maîtriser un peu. Disons qu'une soir sur deux je me retrouvai dans tous mes états.

– Ohé !
– Quelqu'un connaît la fille aux cheveux rose et à la la mèche verte qui se précipite vers nous avec sa... grand sœur ?
– C'est sans doute la tutrice dont elle nous parlait, murmurai-je.
– Tu connais la fille aux cheveux rose ?

J'acquiesçai avant de rajouter :

– Elle s'appelle Astroméria. C'est celle que Cassandre aime.

Le regard méchant de mon frère tomba sur moi.

– Non mais pendant que tu y es, cris-le !

Il n'eut pas à le répéter deux fois.

– HÉ TOUT LE MONDE ! CASSANDRE EST...

Sa main se plaqua violemment sur ma bouche.

– Mais tu es complètement folle ma parole ! hurla-t-il.

Je m'échappai de son emprise avant de répliquer malicieusement :

– C'est pas toi qui m'a dit que je pouvais le crier ?

Ses lèvres se pincèrent tandis qu'il serrait les poings.

– Tu vas me le payer..., marmonna-t-il.
– C'est ma tutrice ! annonça Astroméria quand elles furent vers nous.

C'était une femme qui devait avoir un peu plus de la vingtaine. Ses cheveux noirs mi-longs encadraient parfaitement son beau visage. De fines lunettes en fer cachaient de magnifiques yeux bleus.

Il émanait d'elle le calme et la douceur.

– Tutrice... C'est un peu comme sa mère, non ? s'enquit mon père.
– On peut dire ça comme ça, répondit la concernée.
– Eh bien c'est parfait ! Vous savez, je trouve ça important que les be...

Un coude lancé dans son ventre le stoppa.

Callen, la tutrice et Astroméria firent les gros yeux.

– Cassandre, qu'est-ce qui t'as pris ? finit par demander Astroméria.

Il croisa son regard et commença à paniquer.

– Ce n'est pas ce que tu crois ! En fait, je ne sais pas ce que tu es en train de t'imaginer mais... mais c'est faux !

Mon père se redressa tranquillement.

– Alors, on en était où ? s'enquit-il comme si rien ne s'était passé.

Je croisai le regard de Callen. Il n'eut pas besoin d'ouvrir la bouche : je savais exactement ce qu'il pensait.

– Oui, ma famille adoptive est bizarre.

– Et tu dis ça si tranquillement...
– Je suis John Phoenix, le père de Cassandre et de Linoa. Enchanté !

Sur cette présentation, il tendit sa main à la femme. Celle-ci la serra en déclarant :

– Daphné Sea, la tutrice d'Astroméria.

Puis son regard se posa sur moi.

– Linoa, j'espère qu'elle ne t'as pas posé trop de problèmes.

– Oh non. Pas à moi en tout cas.

– Pourquoi j'aurais causé des problèmes ? s'enquit Astroméria.

Doucement, Daphné décoiffa sa protégée.

– Pour rien. Pour rien.
– Moi non plus je ne vois pas en quoi elle aurait causé des problèmes, intervint Cassandre.

Énergiquement, je décoiffai mon frère en répondant :

– Laisse tomber petit !

Il m'attrapa la main.

– Je ne suis pas un gamin, grogna-t-il en m'adressant un regard noir.
– Ah bon ? Parce que tu y ressembles beaucoup.
– Ah oui ?

Un sourire malicieux éclaira son visage. Je sus, à ce moment-là, que mon pic allait se retourner contre moi.

– Alors ça ne te dérange pas que je révèle ton secret ? Après tout je ne suis qu'un gosse, je ne sais pas tenir ma langue.
– Tu le fais, je te tue, lui lançai-je sèchement.

Il me regarda un instant, toujours avec cet air de malice.

– Linoa es...
– LA FER...
– STOP !

Surpris, nous nous tournâmes vers Callen qui venait de hurler.

On dirait Philippe...

Mon père pouffa de rire. Naturellement, nous le fusillâmes du regard.

– Tu me rappel mon fils aîné ! s'exclama notre paternel.
– La seule personne assez censé pour les arrêter ? questionna Callen.
– La seule personne qui en a assez de les entendre se hurler dessus. Mais bref ! J'ai vraiment hâte de rencontrer tes parents. Viennent-ils à la réunion ?
– Non. Ils ne...
– Salut fiston !

Le jeune brun se retourna doucement vers l'homme qui venait de poser une main sur son épaule. Il avait de courts cheveux brun et de beaux yeux turquoise.

– Qu'est-ce que tu fais là ? s'écria-t-il incrédule.
– Eh bien on a réussit à se libérer pour la réunion parents/professeurs, répondit-il. Du coup, on les a appelé pour prendre des rendez-vous.
– On ?
– Et votre femme n'est pas avec vous ? demanda mon père, ramenant quelques secondes l'attention de Callen sur lui.

Il se tourna de nouveau vers son paternel en criant :

– Elle est où ma mère ?

Il y avait quelque chose dans sa voix qui ressemblait à de la panique et de la peur.

– Youuuuuuuuuuh ! Mon Callenou d'amour !
– Non..., murmura-t-il.

Dos à moi, je ne pouvais pas voir son expression. Toutefois, il finit par se retourner vers nous avant de rabattre la capuche de son sweat-shirt sur sa tête.

– Je m'appelle Hugo, je suis en seconde, nous lança-t-il. Compris ?

Euh... qu'est-ce qui se passe ?

– Il est là ! indiqua son père.
– Traître, marmonna-t-il.

Il n'aime pas sa mère ?

Dans un petit cri aigu, deux bras entourèrent le cou de Callen.

– Ça faisait tellement longtemps ! cria-t-elle.

Sa mère avait de cours cheveux bleu claire en carré – une teinture à en croire les racines de ses cheveux qui étaient blondes – et de beaux yeux chocolats.

En fait, son père semblait plus vieux que sa mère mais tout deux restaient un couple d'apparence assez jeune.

Elle pourrait être sa grand sœur...

Tandis que sa mère lui faisait un gros câlin – que le concerné n'avait pas DU TOUT l'air d'apprécier parce qu'il était pratiquement en train de se faire étrangler – son paternel se tourna vers nous.

– Eh bien moi qui voulais vous rencontrer ! s'exclama l'aventurier.
– Papa..., marmonnai-je.
– À chacun son tour, répliqua le rouquin.
– Je m'appelle John Phoenix. Je suis le père de Cassandre et Linoa.
– Linoa ? répéta la mère.

Ses yeux se posèrent avec méchanceté sur moi.

– Comme on se retrouve... amis ?

Euh... de quoi elle parle ? « Amis » ? Et puis d'où on se retrouve ? Je ne l'ai jamais vu !

– Amis ? répétais-je.
– Tu es amie avec Callen ou...

Son regard s'intensifia.

– ... Tu es une de ses personnes qui veulent me l'enlever de force à cause de Cupidon ? Je te préviens que ce dernier cas entraîne la mort.

Je restais littéralement figée sur place.

Qu... quoi ?

À côté de moi, Cassandre tentait tant bien que mal de se retenir de rire.

– Faut... faut... que... que j'aille... j'aille aux toi... toilettes...

À peine eut-il disparu de notre champs de vision qu'un éclat de rire retentit dans les couloirs.

- Alors ? grogna-t-elle.

Reprends toi Linoa ! C'est ta vie qui est en jeu là !

Je posai une main sur ma hanche et lâchai le plus naturellement possible :

– Bah amis.

Elle continua de me fixer, comme pour tenter de lire en moi. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise.
Non ! Il faut que tu tiennes cette attitude !

Tiens bon. Tiens bon. Tiens bon. Tiens bon...

– Euh...

L'attention de la mère tomba sur mon père. Je laissai échapper un discret soupir de soulagement.

– ... Votre fils a arrêté de s'agiter..., continua-t-il en pointant du doigt Callen qui ne semblait être retenu que par les bras de la femme. Je crois... enfin comment dire... je pense que votre fils est mort...
– Mais non ! répliqua gaiement le père en donnant un coup amicale à l'épaule du mien. Il a l'habitude.

Et moi qui croyais que ma famille était la seule à ne pas être « normale »...

Sentant un regard pesant sur moi, je finis par me tourner vers son origine.

– Qu'est-ce qu'il y a Astoméria ?
– C'est juste que tu es...

Me rendant compte de la bourde qu'elle s'apprêtait à faire, je la fusillai du regard.

Si tu révèles mes sentiments pour Callen, je t'étripe. Et si je n'en ai pas le temps, c'est mon fantôme qui viendra te hanter jusqu'à ta mort !

– ... Ah non... rien... laisse tomber.

Merci Astroméria.

– Je manque à tous mes devoirs ! s'exclama le père du jeune brun en passant un bras autour des épaules de sa compagne. Je m'appelle Yves et voici Azune, ma ravissante épouse. Nous sommes les heureux parents de cet adorable garçon.

Adorable garçon qui était encore coincé dans les bras de sa mère et qui semblait complètement blasé.

– Ah et pour ma part, je suis le patron d'une entreprise de serpillière.
– Eh bien voilà ! s'exclama l'archéologue aventurier. On peut mourir à cause d'une serpillière !

Nous lui fîmes de gros yeux.

– Quoi... ? murmura Yves complètement perdu.
– Qu'est-ce qui se passe ? demanda Cassandre qui revenait tranquillement vers nous, les yeux encore bordés de larmes.
– Papa qui recommence à chercher des exemples de mort de bureau, soupirai-je en croisant les bras.
– Et c'est quoi cette fois ?
– Une serpillière.
– Une serpillière ? s'écria le roux. Non mais là c'est pas un accident alors : c'est un meurtre avec préméditation !
– D'un fou furieux qui s'est enfuit d'un asile psychiatrique, ajoutai-je.
– Quand est-ce que mes enfants vont enfin me soutenir ? s'offusqua mon père.
– Quoi ? murmura Yves déboussolé. Un meurtre avec une serpillière ?

Notre paternel toussota un peu pour reprendre son sérieux.

– Enfin bref, enchanté Yves.
– Enchanté John.

Puis le regard du patron tomba la tutrice.

– À qui ai-je l'honneur ?
– Daphné Sea, répondit-elle. Je suis la tutrice d'Astroméria.
– Enchanté ! s'exclama gaiement cette dernière.
– Enchanté mesdames.

Un petit sourire éclaira son visage.

– Je vois que mon fils est bien entouré.
– Trop même..., marmonna la mère.

Ses bras se resserrèrent davantage autour du cou de Callen.

– Azune..., balbutia-t-il d'une voix étouffée. J'arrive... pu... à... respirer...

Elle le lâcha et il s'éloigna d'elle. Sa respiration bruyante ne fit que m'inquiéter un peu plus.

– Callen, est-ce que ça va ? demandai-je en posant une main sur son épaule.

Une fois qu'il eut retrouvé une respiration normale, il posa ses yeux sur moi avant de répondre :

– Oui... oui, ne t'inquiètes pas Linoa.
– Je te trouve bien proche d'elle, lâcha sa mère.

Il se tourna vers elle.

– On est juste AMIS. Tu sais ce que c'est ? D'ailleurs, Yves, Azune, faut qu'on parle !

– Mais voyons fiston, on a des rendez-v..., commença le père.
– MAINTENANT.

Ses parents se fixèrent un instant avant de partir avec lui.

– Il n'a pas l'air très content de voir ses parents..., chuchota notre paternel en se grattant l'arrière du crâne.

Astroméria, Cassandre et moi restâmes figés, encore surpris par la réaction de Callen.

– Quel est votre prochain rendez-vous ? finit par demander Daphné après quelques minutes de silence.

Il déplia sa feuille avant de répondre :

– Madame Weight, la prof de sport.
– C'est notre prochain rendez-vous à nous aussi. Enfin, dans une demi-heure.
– Eh bien allons-y ensemble ! 

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