Born To Die / h.s

By harryisasavior

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Le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser, c'est celui qui enflamme notre cœur... More

Born To Die
Prologue
Chapitre 2 : Prisoner of my own pain
Chapitre 3 : Real smile
Chapitre 4 : My Loneliss is killing me.
Chapitre 5 : How To Save A Life.
Chapitre 6 : Torn
Chapitre 7 : Liar
Chapitre 8 : Silence speaks more than words.
Chapitre 9 : Bitch.
Chapitre 10 : I'll wait forever.
Chapitre 11 : I will find you wherever you are.
Chapitre 12 : Need a Break.
Chapitre 13 : As simple as our hands intertwine.
Chapitre 14 : My light ? It's you.
Chapitre 15 : You're my waking dream.
Chapitre 16 : Am I in love?
Chapitre 17 : Everything I do, it's for him.
Chapitre 18 : I found myself thinking about you.
Chapitre 19 : From the moment I met you; Everything changed.
Chapitre 20 : I never loved anyone for love before you.
Chapitre 21 : It's you and me, as a mater of course.
Chapitre 22 : You're the only one for me.
Chapitre 23 : You saved me.
Chapitre 24 : You know I'm crazy about you.
Chapitre 25 : The memories never die, they live through us.
Chapitre 26 : Our love is stronger than anything.
Chapitre 27 : You're the princess of my heart.
Chapitre 28 : I'm a threat for her ? So much the better.
Chapitre 29 : Find a world where our love will be king.
Chapitre 30 : My heart has never loved anyone before you.
Chapitre 31 : We remake the world, you and me.
Chapitre 32 : Infinity.
Chapitre 33 : Who hasn't dreamed of living a fairy tal ?
Chapitre 34 : She wasn't just a girl, she was THE girl.
Chapitre 35 : Our pride destroys us.
Chapitre 36 : She was his breath of life.
Chapitre 37 : Thief, you stole my heart
Chapitre 38 : A new beginning
Chapitre 39 : Early summer, hello youth.
Chapitre 40 : Only need a light when it's burning low.
Chapitre 41 : He plays with you while I just want to protect you.
Chapitre 42 : Her heart was smiling.
Chapitre 43 : You'll be mine, forever.
Chapitre 44 : Do you remember summer 09 ?
Chapitre 45 : Please, make it stop.
Chapitre 46 : I believe in a happy ending, together.
Chapitre 47 : You will not be this broken girl anymore
Chapitre 48 : The hell always come back for her.
Chapitre 49 : Never forget, I'll always find you.
Chapitre 50 : My angel.
Chapitre 51 : So young and already alone.
Chapitre 52 : The love of a father
Chapitre 53 : Wind of thought
Chapitre 54 : The way to happiness.
Chapitre 55 : The sun is sleeping on my skin.
Chapitre 56 : Thank you for changing him.
Chapitre 57 : The shadow's dairy.
Chapitre 58 : Through the dark
Chapitre 59 : I want to be sure you're okay.
Chapitre 60 : You'll be alright.
Chapitre 61 : You see the sky ? That's how much I love you.
Chapitre 62 : Fear of fear.
Chapitre 63 : Is she broken again ?
Chapitre 64 : A downside ?
Chapitre 65 : Queen of my heart.
Pardon.
Chapitre 66 : Happiness fix everything.
Chapitre 67 : I'm alive
Chapitre 68 : Older than the world.
Where We Are Tour. 20 juin.
Chapitre 69 : One last dance.
Chapitre 70 : Come back to me.
Chapitre 71 : They belonged to each other.
Chapitre 72 : The end ?
Chapitre 73 : Live for you Harry.
Chapitre 74 : Don't let me go Allison.
Chapitre 75 ( final ) : They were Allison and Harry.
E P I L O G U E
Remerciements
Merci.
L'auteur de la fiction.

Chapitre 1 : Help Me.

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By harryisasavior

-17 mai 2009-

Le soleil n'était pas encore levé, il était encore tôt. Mais pourtant Allison n'arrivait pas à dormir, elle avait été comme chaque nuit, hantée par d'effroyables cauchemars. La jeune fille se leva doucement de son lit inconfortable, elle ouvrit la porte de sa chambre, puis marcha dans le couloir, ses pieds nus claquaient contre le sol froid du foyer. L'adolescente, arriva dans la salle commune, qui était complètement déserte, elle s'assit en boule dans un coin près de la fenêtre, comme à son habitude elle regardait par la fenêtre, par delà la médiocrité de la cité ou elle se trouvait, elle arrivait à voir Big Ben avec sa magnifique horloge. La jeune fille passait la plus part de ses journées en boule dans un coin, à broyer du noir, elle ne parlait pas beaucoup avec les autres jeunes du foyer, une grosse majorité d'entre eux ne la fréquentait pas, beaucoup la trouvaient bizarre, mais aucun ne connaissait vraiment son histoire.

Au lycée, Allison ne faisait rien, la plus part du temps, elle n'y allait tout simplement pas. Elle avait accumulé d'énormes lacunes au niveau des études, ses professeurs, pourtant au courant de sa situation la négligeaient, la brusquaient.

Allison, encore plongée dans ses souvenirs, se fit interrompre lorsqu'une petite femme ronde d'une cinquantaine d'années arriva dans la pièce, encore assombrie.

- Allison, ma belle, qu'est-ce que tu fais debout à cette heure et un samedi en plus ? dit la veille femme.

L'adolescente ne tourna même pas la tête pour saluer son interlocutrice, elle resta le regard braqué sur le paysage sale qu'elle voyait par la fenêtre. La petite femme s'approcha de la jeune fille, lui prenant les mains qui étaient glacées. Allison ne bougea toujours pas.

- Tu veux manger quelque chose ? Tu sais Allison ce n'est pas en restant dans ton monde que tes problèmes vont s'arranger...

La brune ce leva d'un seul coup, les larmes au yeux, le regard glacial.

- Qu'est-ce que vous savez de la misère ? Vous savez quoi de la souffrance ? Rien, il ne vous est jamais rien arrivé, mais il y a pourtant des problèmes partout autours de vous, mais vous ne savez rien de la douleur ! hurla l'adolescente.

- Allison, calme toi, je ne voulais pas dire cela, supplia l'adulte.

Mais la jeune fille c'était déjà enfuie à l'étage, elle entra en trombe dans sa chambre, enfila un short en jeans et une veille paire de converses, ramassa sa longue chevelure ébène dans un chignon, elle attrapa son sac puis ouvrit discrètement la fenêtre de sa chambre, elle lança son sac qui atterrit sur la terrasse qui se trouvait deux mètres plus bas. Allison sauta par la fenêtre et glissa le long du mur pour se retrouver elle aussi en bas, elle récupéra son sac et s'enfuit à travers la cité endormie, il faisait à peine jour, il devait être tout juste six heures. La douce brise du printemps se baladait dans ses cheveux noirs, elle marchait en direction de la station de métro, les rues étaient désertes, la ville ressemblait à une cité fantôme. Elle pris un ticket, puis s'installa dans le métro. La brune regardait le tunnel sans fin qui s'étendait à perte de vue devant elle, perdue dans ses pensés, l'adolescente sortit un briquet et une cigarette de son sac et commença à fumer, comme il n'y avait presque personne dans le train, la fumée ne dérangerait pas. Elle fuma plusieurs cigarettes le temps du trajet, ça l'aidait à se détendre, à faire passer plus facilement le noir de ses pensés.

Arrivée à destination, Allison se dirigea doucement dans les rues de Londres, le soleil venait de se lever et les doux rayons de l'aube se bousculaient pour danser sur la peau dorée de la jeune fille, le regard plat : elle marchait.

Les passants se percutaient dans les rues, la plus part se pressant pour se rendre à leurs lieux de travail. Cela faisait plusieurs minutes qu'elle marchait, elle se trouvait à présent un peu plus éloignée de l'agitation citadine, un part-terre de fleurs trônait devant elle. La brune en cueillit une douzaine, puis continua à s'enfoncer dans le bosquet. Elle arriva devant une grosse grille de fer noir, elle leva des yeux abattus vers le ciel, puis pénétra dans la propriété.

Elle marchait dépitée entre les petits monuments de marbres noirs, des larmes roulant sur ses joues, ses dents serrées les unes contre les autres. La jolie brune s'arrêta alors devant une tombe à l'écart des autres, étant petite Allison venait souvent ici, puis elle n'avait jamais arrêté de venir, ça lui faisait du bien : savoir que techniquement sa mère était toujours à coté d'elle. L'adolescente s'accroupie puis caressa de sa main froide, les inscriptions dorées qui ornaient pauvrement la tombe. " Lena Mackenzie Sommers : mère et amie." Elle déposa les fleurs sur le marbre, puis s'assit non loin de celui-ci. La tête dans les bras, elle fixait la tombe morte: la tête remplie de pensés surement.

- Maman, je suis heureuse que tu ne te sois jamais mariée avec "cet homme" que je devrai appeler père, parce que tu ne portes pas son nom au moins, moi j'ai ce fardeau pour longtemps que de m'appeler Davis ... Tu me manque Maman, j'aimerai tellement que tu sois là, tu ne peux pas savoir comment c'est horrible d'être ici, tous les jours, je ne parle à personne, je suis plus repliée sur moi même que le serait une tortue dans sa carapace, je ne sais plus ce qu'est le mot famille, j'aimerai pouvoir vivre, pouvoir sourire, mais j'ai l'impression que c'est impossible. Chaque jour je m'enfonce un peu plus, chaque jour je deviens plus irrécupérable, je vois bien comment tout le monde me regarde, ils me prennent pour une de ces adolescentes lobotomisées, mais ils ne comprennent pas que c'est tout simplement impossible pour moi de parler du passé, de ce qu'il nous a fait maman. Si tu m'entends de la haut, et que les anges sont avec toi, pitié aide moi.

La jeune fille s'était levée, laissant tomber quelques larmes douloureuses dans sa montée, puis elle s'en était allé à travers la ville, une cigarette à la main sans regarder derrière elle.

Ellipse de la journée.

Allison marchait complètement perdue dans les rues de Londres, le soleil était maintenant haut dans le ciel, et l'adolescente se cachait le visage avec sa main pour empêcher les rayons du soleil de troubler sa vue. Elle était dans un sale état, la mine livide, ses jambes tremblaient, ses yeux étaient vitreux. Ces dernières heures elle n'avait pris rien de bon, fumant son paquet en une heure, ajoutant à ça toute sorte de drogue qui provoquent l'amnésie. Elle voulait oublier plus que tout, à chaque fois se procurant une dose plus importante que la précédente. Complètement hors de penser l'adolescente s'assit sur un banc, lorsque son téléphone sonna. C'était la directrice du foyer qui essayait de la joindre depuis une heure.

- Allison, ça fais une heure que j'essaye de te joindre, ou es-tu sale gamine ? hurla la femme.

- Je... Je... je suis partie me balader, marmonna la jeune fille.

- Tu rentres de suite, tu ne t'en tireras pas comme ça, on en parlera quand tu rentreras, et j'ai également quelque chose de très important à t'annoncer, sermonna la directrice.

Allison n'eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit que la femme avait déjà raccroché. Tant bien que mal, l'adolescente réussit à se lever, et repartit prendre le métro en direction du foyer, ou comme elle l'appelait plus communément " prison ". Après plusieurs minutes de route, elle arriva, puis marcha abattue dans la cité hideuse dans laquelle elle avait passé le début de son adolescence. Elle pénétra dans l'enceinte du foyer, s'attendant à recevoir le plus gros des serments à son arrivée.

Deux bonnes femmes l'attendaient dans la salle commune, l'une d'entre elles avait l'air extrêmement strict, portant des lunettes et un haut chignon, l'autre était celle de ce matin, la bonne femme ronde. Allison les connaissent bien toutes les deux, et elle détestait la directrice.

- Viens ici, délinquante ! hurla la femme sévère.

La brune approcha timidement, la directrice lui attrapa froidement le visage.

- Qu'est-ce que tu as encore pris? Tu n'es qu'une drogué, qui croit qu'elle peut faire sombrer ses problèmes dans la cigarette, qu'elle honte à ton âge, seize ans et ta vie est déjà foutue ! la méprisa t-elle.

- Lâchez-moi, je fais ce que bon me semble, et puis vous en n'avez jamais rien eu à faire de moi, en quoi cela vous importe t-il que je gâche ma vie ? répondit l'adolescente.

- Ne me répond pas ! gronda la femme.

- Je fais ce que je veux je vous ai dit, affirma Allison.

La directrice leva violemment la main sur Allison pour lui décoller une claque sur sa joue gauche, elle savait pertinemment que la jeune fille avait déjà été battue mais elle n'en avait que faire, elle se permettait de lever la main comme bon lui semblait sur les enfants du foyer sous prétexte qu'ils sont sa propriété.

Allison s'arrêta net, les yeux soudainement remplis de détresse, elle n'avait pas reçu de coup depuis bien longtemps et cela lui fit remonter des souvenirs, en quelques secondes, cette femme froide venait de lui rappeler son père. Allison ne préférait pas répliquer, l'autre bonne femme, était choquée devant la scène, mais elle ne pouvait rien dire non plus au risque de perdre son emploi ou pire encore.

Le méchante femme, s'approcha d'Allison qui elle reculait dès que la directrice avançait.

- Assiez-toi maintenant, veux tu ? demanda la femme.

L'adolescente s'exécuta en silence. Le regard portant sur ses pieds.

- J'ai longtemps pensé que tu resterais coincée ici toute ta vie, que personne ne voudrait plus jamais de toi, mais figure toi qu'une femme a appelé ce matin, c'est une parente à toi à ce qu'elle m'a dit, elle m'a envoyé tous les papiers et tout est en ordre. A ce qu'il parait c'est une cousine de ta mère ou quelque chose comme ça, et légalement tu dois aller vivre chez elle comme tu n'as plus de famille, dit la femme en appuyant sur les mots : plus de famille, pour blesser l'orpheline.

Allison garda le silence ne trouvant plus les mots, complètement décontenancée par la cruauté de son interlocutrice. Une petite voix en elle lui criait que c'était peut être le début d'une nouvelle vie, mais chaque souvenir, chaque réalité lui rappelait qu'elle ne serait jamais heureuse dans ce monde sans coeur.

- Commence à faire tes bagage, demain matin à l'aube, direction la gare, dit froidement la directrice.

Celle-ci partit sans jeter un regard à Allison, suivit de la grosse dame, qui elle se retourna et sourit à l'intention de la jeune fille. Comme pour lui souhaiter d'essayer pour une fois d'être heureuse.

Allison monta dans sa chambre, la tête remplit de questions : Pourquoi maintenant ? Qui sont-ils ? Sont-ils gentils ? Quelle tête vont-ils faire en me voyant ? C'est avec des milliers de questions perturbantes, avec des pensés cauchemardesques que Allison s'endormit difficilement, demain était peut être le début d'un nouveau départ.


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