Nouvelles braises

By soowgood

264K 24.3K 1.3K

Nouveaux sentiments dans une vie . Nouvelles connaissances qui pourraient rendre ravies . Nouveaux endroits q... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Xalima
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 21
Chapitre 20
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Interview
Chapitre 32
Chapitre 32
Chapitre 33

Chapitre 23

8.4K 701 96
By soowgood

Bonjour bonsoir j'espère que vous allez bien moi AlhamdouliLah ça va. Je m'excuse encore pour le retard j'en ai même honte🙈🙈🙈. Mais je vous ai posté un long chapitre qui, j'espère vous plaira. Bonne lecture🏃🏃🏃

Les jours passaient, et Théo essayaient de se racheter. Mais selon ce dernier Sali ne donnait que le strict nécessaire pour que l'on puisse encore dire qu'ils étaient en couple. Cela faisait maintenant un mois jour pour jour qu'elle le regardait à la dérobée, mais fuyait tous contacts. Quand il s'arrangeait  pour l'embrasser, elle y répondait comme si sa vie en dépendait au début, pour le laisser sur sa fin à l'heure de passer à l'étape supérieur.
- Tout ceci n'avait aucun sens pour le jeune homme. Salimata semblait mourir d'amour pour lui mais remuait ciel et terre pour ne pas succomber aux flammes de cette passion. Pourquoi ? Il a pensé à toutes les réponses possibles mais aucune n'était assez plausible pour lui. Alors, il essaya de parler à sa belle,mais elle refusait de s'ouvrir à lui, lui rabâchant tout le temps des excuses comme je ne suis pas d'humeur alors que ses yeux disaient le contraire, je suis fatiguée alors qu'elle semblait en plutôt en forme et pour mettre fin à la discussion elle amenait le sujet du rendez-vous chez le gynécologue que son petit ami était sensé prendre.
En effet, dire qu'il allait plus s'impliquer dans la grossesse de Salimata n'était qu'une ruse pour Théo afin de regagner la confiance de son amante et plus de temps. Il ne voulait pas de cet enfant dans sa vie, du moins pas pour l'instant et tous les moyens seront bon pour s'en débarrasser. De toutes façons, ils auront toue leur vie pour en faire d'autres, alors ce n'est pas la peine de se précipiter, se disait-il. 
De l'autre côté en l'occurrence celui de Sali, c'était tout à fait le contraire. Elle aimait l'être qui grandissait en elle plus que de raison, c'était un cadeau du ciel, il l'a réconciliée avec son Seigneur. Elle ne ratait plus aucune prière, elle en faisait même des surérogatoires, la nuit surtout, parfois pendant des heures et en pleurant. Elle avait maintenant des remords.  Jadis, elle n'a jamais été rebelle, mais son amour fougueu l'a poussa à défier une femme qui a tout sacrifier pour elle, pour le consommer en toute liberté elle a tourner le dos à son père qui disait-elle, était la personne la plus importante dans sa vie, ce sentiment intense et inconnu jusque là lui a fait abandonner ses frères et sœurs alors qu'elle s'était jurée de toujours prendre soin d'eux. Elle se rend maintenant compte de son égoïsme. La honte la tenaillait. Vous vous demandez sûrement pourquoi est-ce qu'elle ne renoue pas le contact pour obstruer le trou qui a l'air de s'agrandir dans sa poitrine. Il n'y avait que deux raisons : elle ne saurait demander pardon pour une chose qu'elle ne s'était elle même pas pardonné, et au fond elle,  Sali espérait que son adonis change sa manière de voir les choses pour qu'ils puissent avancer ensemble.

- L'appel de son amie la sortie de sa rêverie c'était chaque jour ainsi. Elle l'appelait au moins trois fois par jour pour savoir comment est-ce qu'elle se portait, et c'était très rassurant pour Salimata de savoir que peut importe la situation elle aura toujours quelqu'un sur qui compter.

************

Sali: oui

Fatima : tu vas bien mon amour ?

Sali: oui AlhamdouliLah et toi ?

Fatima : aussi et j'ai une très bonne nouvelle just for you

Sali: humm je t'écoute

Fatima : comme Pinocchio ne veut pas te trouver un gynéco je l'ai fait

Sali : arrêtes de l'appeler comme ça Tima

Fatima : bah c'est un menteur comme lui alors ça ne devrait pas le déranger

Sali : il ne t'a jamais menti alors laisses le tranquille

Fatima : désolé de ne pas croire qu'en un mois le gynécologue à pris ses congés est tombé malade et à eu un décès...

Sali: bref tu as pris rendez-vous ?

Fatima : oui pour demain à 10h c'est une dame très expérimentée j'ai fait mes recherches. je viendrais te chercher

Sali: ok je vais en parler à Théo et je te rappellerais ce soir inchAllah

Fatima : pourquoi ? Tu n'as pas besoin de sa permission que je sache

Sali : non mais je vis avec lui et c'est son enfant aussi

Fatima : ça c'est plutôt à lui qu'il faudrait le dire, mais je vais t'attendre et si tu ne m'appelles pas jusqu'à 22h je t'appellerais

Sali : qui t'as dit qu'il viendra avant ?

Fatima : tu as besoin de repos et de quelqu'un qui veille sur toi donc il a intérêt et puis monsieur mon mari est Grognon ces temps-ci donc j'évite de l'énerver

Sali : lool heureusement qu'il est là pour te canaliser, bon je te laisse à tout à l'heure...

Ce jour là, Salimata avait décidé de se rendre au marché. Comme la parfaite sénégalaise, elle voulait acheter tout ce qui pourrait aller dans un bon thiep ( riz). Elle était lassée des pâtes au saumon et blanc de poulet sauté de son petit ami. Comme l'aurait dit sa maman :"li souroul gor"( ceci ne peut rassasié un noble). En y repensant, sa mère lui manquait vraiment ainsi que toute sa famille d'ailleurs, mais ce n'était pas une journée pour déprimer se dit-elle pour chasser ses pensées moroses.
Pour la première fois de sa vie, Sali était heureuse d'aller au marché et sans être accompagnée en plus. Elle allait d'étales en étales, marchandant  à chaque fois le prix et choisissait elle même ses produits. La jeune femme avait tout acheté du piment au poisson fumé en passant par l'huile de palme, bref tout. Sa mère aurait été fière d'elle.
De retour chez Théo, la cuisine équipée et spacieuse lui donna encore plus envie de se mettre au fourneau. À l'entrée à gauche, il y'avait une alternance de réfrigérateur, d'évier, de four, de gazinière  de placard à couverts et autres petites ustensiles. Tout ceci étant surplombé par des placard à assiettes bols, plateaux et d'autres à aliments. En face se trouvait une grande table de travail qui servait aussi de table à manger avec de part et d'autre quatre chaises. Le tout sous un beau ton de rouge, blanc et gris. Donc elle disposa tout ce qu'elle avait acheté dans le réfrigérateur à deux portes, l'une donnait sur le frigidaire, l'autre sur le friseur. Elle n'a rien mis dans ce dernier de peur que les aliments ne se gorgent d'eau et perdent leurs saveurs, Salimata à quand même tenu à séparer tout ce qui est produit laitier, fruit et boisson des légumes et autres qu'elle avait ramené pour pas qu'il n'y ait mélange accentué d'odeurs.
Ceci fait, elle alla prendre une douche rapide pour enfin commencer sa besogne. 3h de temps après, elle s'était attablée en compagnie de la bonne musique et dégustait  son assiette de soupe kandia ( soupe au gombo). Le bruit de la serrure la sortie de son petit monde ça devait être Théo, son coeur rata un battement. C'était comme si elle retournait à l'adolescence. L'effet qu'a cet homme sur elle ne cessait de décupler surtout depuis qu'elle a décidé de prendre un peu ses distances, elle ne savait plus comment se comporter en sa présence et le fait de retenir à chaque fois  inintentionnellement sa respiration pour paraître le plus normale possible ne renseignait que plus sur son trouble. Finalement, la concernant, Cupidon à très bien visé; le seul hic c'est qu'elle ne pense pas qu'il se soit donné cette peine pour son adonis. Ce dernier passa devant la cuisine sans un regard pour elle peut-être parce qu'il ne l'avait pas vu se dit-elle ou qu'il était toujours dans sa séance boudage renchérit sa déesse intérieure. Peut importe la raison, ceci valu à la jeune femme des picotements sur le cœur. Il retourna quelques minutes après sur ses pas lui lança un bonsoir, ouvrît le réfrigérateur et dit

Théo : c'est quoi tout ça ?

Sali: j'ai fait quelques courses

Théo : tu aurais pu aller au supermarché ça nous aurait évité cette odeur bizarre

Salimata ne lui accorda plus d'importance, il commençait à sérieusement à l'agacer.

Théo : tu ne crois pas qu'il y'ait quelque chose de pourrit dans tout ce que tu as acheté ? ( Reprit-il)
Elle ne répondit pas et il ajouta

Théo : il y'a vraiment une odeur bizarre qui émane de cette cuisine

Sali : Théo je suis entrain de manger là alors si ce n'est pas trop te demander evites de me faire part des prouesses de ton odorat.

Théo ( après avoir bu son eau): je sorts de toute façon

Sali posa sa cuillère un peu trop brusquement et répondit : tu vas où ?

Théo : prendre l'air

Sali: parce qu'il en manque ici ?

Théo : écoutes je n'ai pas envie de me disputer avec toi et si tu veux tout savoir le fait que tu me fuit comme la peste commence à m'irriter.

Sali (perdant son assurance): mais  je ne te fuis pas

Théo : tu refuses que je te touches alors pour moi c'est la même chose

Sali: ce n'est pas ça

Théo : c'est quoi alors ?

Sali (perdue): je ...en fait...

Théo : non ce n'est pas la peine de mentir j'ai as...

Sali(regagnant son calme car ayant trouvé une excuse qui était en partie vraie):  je suis inquiète en ce moment j'en suis à deux mois trois semaines de grossesse sans avoir vu de médecin, tout ce qui se passe en moi m'est encore inconnu et  je ne veux pas prendre de risque, tu sais bien que je te désire plus que tout alors je ne m'éloignerais pas sans raison...

Théo : ta grossesse  n'a rien à voir avec ton indifférence à mon encontre...

Sali ( pour mettre fin à la discussion): je n'ai pas a mentir pour ca. Et  puis c'est bientôt fini parce que Tima m'a...

Théo ( dans un murmure): encore elle

Sali: quoi ?

Théo : rien

Sali : je disais qu'elle a pris rendez-vous pour moi chez un bon gynéco...

Théo : ce n'était pas la peine

Sali: comment ça ?

Théo : mon ami est disponible

Sall: il est guéri ?

Théo : oui et on pourra y'aller demain soir à mon retour du bureau

Sali (un peu sceptique): oui...mais non il va encore nous inventer quelque chose et puis je le sens pas trop je préfère celui de Tima...

Théo ( courroucé): arrêtes de me parler d'elle ce n'est pas son enfant alors elle ne peut pas savoir ce qui est le mieux pour lui

Sali: peut-être mais elle a accueilli la nouvelle avec entrain et à toujours été là  pendant que toi tu voulais me faire  avorter donc ce n'est pas maintenant que je vais l'exclure

Après quelques minutes de silence il rétorqua d'un air abattu

Théo : je ne te demande pas de l'exclure je sais que c'est ton amie mais je veux juste que tu me donnes la chance de me racheter et de partager ce bonheur avec toi

Il avait l'air convaincant, se dit-elle. Et de toute façon si elle ne le trouvait pas à la hauteur elle pourra aller voir celui de son amie. Son adonis la tira de ses songes en s'agenouillant devant elle et dit

Théo : je sais que tu as beaucoup de doutes mais je te promets que maintenant je serais là pour toi. Je te demande juste une chose : de me faire confiance. Parce que c'est la base du mariage et je sais maintenant que je veux passer ma vie avec toi, mon problème c'est de savoir si tu acceptes de me faire cet honneur.

Salimata buvait ses paroles, elle était obnubilée par ses yeux au point de n'avoir pas saisie la dernière phrase, son adonis l'ayant compris,  repris

Théo : Salimata Sow veux-tu m'épouser, accepter mon trop plein d'amour qui ne saurait justifier ma jalousie peu commode mes réactions excessives, en résumé mon caractère de chien qui j'en suis sûre s'améliora avec toi ?

Elle ne savait que dire, trop d'émotions engluaient sa langue, elle laissa donc ses hochements de tête et ses larmes dire oui pour elle. Son fiancé la serra dans ses bras ce qui lui permis de laisser libre cours à ses sanglots. Soulagée, elle l'était. Finalement Dieu à répondu ses prières, elle qui croyait devoir dire à dieu à son amour pour toujours se voit aujourd'hui promise à un bonheur qui paraît presque utopique.
Voulant détendre sa belle Théo repris

Théo( faussement outré) : le fait de m'avoir dit oui te déprime autant que ça ?

Sali sourit à cette remarque et répondit

Sali : bien-sûr que non...je crois même que... c'est le meilleur choix que j'ai eu à faire de toute ma vie

Il est vrai qu'avec cette nouvelle tout semblait pouvoir s'arranger: ses parents sauront que Théo ne voulais pas juste l'utiliser donc, la réconciliation était très probable, elle pourra vivre dans la paix et dans un foyer construit sur l'amour. Cela paraissait peut-être trop parfait et facile, mais, ne dit-on pas que rien n'est impossible ?

Il la repoussa délicatement pour se relever, pris une pose de mannequin avec le bras droit croisé, la main gauche sur le menton et dit

Théo : je crois aussi car je suis l'homme le plus beau le plus sexy que cette terre ait connu

Sali ne put s'empêcher de rire, heureusement que le ridicule ne tue pas lui répondit-elle, puis avec un air plus sérieux elle demanda

Sali: mais pourquoi maintenant ?

Théo :J'ai su que je ne voulais plus vivre sans toi le jour où tu as menacé de me quitter. Bien-sûr ma demande n'était pas sensée ce faire ainsi, la bague que j'ai commandé viendra dans trois semaines je voulais que nos fiançailles coïncident avec ta première échographie pour rendre les faits encore plus mémorables, mais je sens que que ces temps-ci plus que jamais tu as besoin que je te prouve mon amour...

Elle lui lança le torchon avec lequel elle s'essuyait, et lui dit

Sali: c'est bon ne gâches pas le discours de tout à l'heure tu parles trop

Ils s'esclafférent tous les deux. C'est dans cette ambiance bon enfant qu'ils passèrent le reste de la soirée. Pour cette nuit, elle comptait bien profiter des bras aimant son adonis qui lui manquait tant.
Le lendemain, Théo se leva de bonheur il voulait encore plus prouver sa bonne foi, quoi de mieux qu'un magnifique petit déjeuner au lit ? Il s'y attela alors. Cependant, il y'avait un hic. Cette odeur qui émanait on ne sait où de la cuisine commençait à sérieusement l'énerver. Il pris donc le soin de fouiller de fond en comble la cuisine reniflant assiettes, couverts et plateaux.  Son acharnement fini par payer puisqu'il trouva les yeth et guedj ( mollusques et poisson séché...) que Salimata avait acheté le jour d'avant au marché. Il mit le tout à la poubelle et pris soin d'ouvrir toutes les sources d'aération de l'appartement.
La jeune femme ayant entendu le vacarme des portières des placards qui ne cessaient de s'ouvrir et de se refermer su qu'il s'agissait de son petit ami, elle alla vite faire ses ablutions pria pour lui faire un bisous avant qu'il ne parte au travail, et lui dire en même temps qu'elle préférait se rendre à la clinique le matin. Mais, quelle ne fut sa surprise lorsque son adonis lui annonça qu'il avait jeté une partie de ses courses à la poubelle parce que c'était pourrie.  Elle a tout de suite su qu'il parlait des poissons fumés, séchés, des mollusques et consorts. Ceci semblait incroyable pour la jeune femme, alors pour vérifier, elle se mit sur une des chaises de la table à manger et regarda par dessus le réfrigérateur : il n'y avait pas l'ombre d'une assiette. Mais elle ne se résignait toujours pas à croire qu'il ait tout jeté sans même l'avoir consulter, donc, toujours sans piper mot elle alla voir s'il les avait bien mis dans la poubelle. C'était bel et bien le cas, ils étaient tous là, les uns éparpillés les autres intactes. C'était on ne peut plus déplacé, il a pris cette peine sans même lui avoir demandé son avis, alors qu'elle était allée les acheter la veille, elle n'est quand même pas folle et sait toujours reconnaître ce qui est comestible ou non.
Cependant, Théo n'en avait cure de tout ceci, il est bien trop occupé à être opiniâtre, égoïste, irrespectueux et tous les qualificatifs qu'elle pouvait trouver. Tout en massant ces tempes, Salimata, bien qu'elle ne le fera jamais, réfléchissait à plusieurs manières de lui ôter la vie;  l'étouffer avec le sac de la poubelle serait vraiment ingénieux, ou alors lui verser de l'eau chaude pour ouvrir ses ports, l'attacher à l'arrière d'une camionnette et la mettre en marche pour qu'il se prenne en pleine face tout ce qui est sable, pierres, tessons de bouteilles...
Croyant qu'il était dans son droit, le jeune homme renchérit

Théo : ce n'est pas la peine de faire cette tête, tout le monde se trompe, la prochaine fois...

Sali (plus que agacée): Théo stp fermes là !

Théo : tu devrais arrêter de bouder à chaque fois que tu as tord. Peut-être que tu étais trop fatiguée peut-être même qu'ils t'ont mis ça à ton insu ou alors que ce soit la grossesse qui inhibe ton olfaction...

Sali (se tourna pour lui faire face et répondit) : je ne suis pas handicapée, ni malade, ni abrutie je suis juste enceinte est-ce que tu peux te mettre ça dans ta grosse tête ?

Théo( ne suivant pas la logique de son interlocutrice) : mais pourquoi tu t'énerves contre moi ?

Sali: laisses moi finir tu veux ? Tchiiip. tout ce que tu as jeté aujourd'hui avait certes une forte audeur, mais c'était loin d'être pourrit, ce sont des poissons et fruits de mer transformés pour leur conservation puisqu'au temps tous ces moyens ( désignant les réfrigérateurs) n'existaient pas et malgré le fait qu'on en dispose aujourd'hui,on les utilise toujours parce qu'ils ont un goût particulier

Théo ( avec un air dégouté): tu oserais manger ça ? ( En indexant la poubelle)

Sali : tchiip tu sais quoi, je vais prendre ma douche et appeler Tima pour qu'elle m'accompagne chez le médecin...

Théo ( n'ayant pas compris ): mais on avait convenu d'y aller ensemble ce soir

Sali: j'ai changé d'avis appelles ton ami

Théo : arrêtes ne te venge pas comme ça et puis je n'ai même pas fait exprès

Sali: ah oui ? Pourtant tu semblais bien confiant  il y'a quelques secondes

Théo : parce que je croyais bien faire

Sali : et tu n'as pas cru nécessaire de me prévenir par la même occasion ? Bien-sûr que non puisque monsieur crois tout savoir... bref je n'ai même pas envie de me disputer alors appelles juste ton ami

Théo : Beauté, hier seulement tout allait à merveille on est fiancé ! Alors ne gâches pas tout stp

Sali: désolé de ne pas accepter ton égoïsme

Théo : bon... je reconnais avoir fait une erreur même si je ne vois pas comment est-ce j'aurais pu deviner que tu oserais manger ça

Sali ( outrée par tant de culot, dit): je n'ai pas envie de me disputer alors passes juste cet appel Théo !

Théo ( au nord de la crise de nerf): je ne le passerai pas on avait déjà parlé de tout ca hier et on était tombé d'accord, j'aimerais bien céder à tes caprices mais là ce n'est pas possible !

Sali ( très calme): je ne te demande pas la permission, si tu ne veux pas l'appeler j'irai voir celui que Tima m'avait proposé

Théo: ce n'est pas en agissant ainsi qu'on sera un couple soudé.  Juste parce qu'on a un problème tu te comportes comme si tu étais seule au monde. C'est le lot de tous les couples d'être en désaccord mais on doit communiquer pour avancer.

Là il avait raison se dit-elle

Sali: tu n'as pas tort mais tu devrais te rappeler de ce discours plus souvent pas seulement quand tu en as besoin

Théo : j'essaye, mais il faudrait que tu sois plus indulgente aussi

Sali:de toute façon on aura le temps d'en discuter. Maintenant je tiens y aller  parce que je ne sais pas si devrais manger ou pas et je veux vraiment faire une écho aujourd'hui...

Le jeune homme se résigna, il l'accompagna même jusqu'à la clinique, avant d'aller au travail. Le médecin l'invita à entrer dès qu'on lui annonça son arrivée. Il se montra gentil et très familier ce qui lui paru assez bizarre . Elle a d'abord enlevé son slip et relevé sa robe puis s'est mise en position gynécologique, le docteur à introduit un doigt pour tâter on ne sait quoi, tout ce dont elle était sûre c'est que c'était inconfortable. Quelques instants après ils ont rejoint le bureau, il lui a dit qu'apparemment tout allait bien mais que pour l'échographie il fallait qu'on lui fasse une anesthésie.

Sali ( surprise): depuis quand on a besoin d'anesthésie pour faire une écho ?

Médecin : ne vous inquiétez madame c'est une nouvelle méthode

Sali: quel problème y'a-t-il avec l'ancienne méthode ?

Médecin : aucun mais celui ci est plus performant

Sali ( pas trop convaincu): hum est-ce que je peux avoir le mot de passe du wifi en attendant

Médecin: non désolé c'est pour éviter que vous ne soyez encore plus stressée avec les fausses informations que vous trouverez sur le net...

On frappa à la porte à ce moment, le docteur se leva et Sali en profita pour dire à Fatima par message de lui faire des recherches a propos de cette nouvelle méthode. A peine a-t-elle eu le temps d'envoyer son texte qu'une femme en blouse blanche vint lui dire de la suivre. La nouvelle salle était semblable a l'autre, sauf qu'il y'avait plus d'appareils dont elle ne connaissait ni le nom ni l'utilité. Elle se changea, et troqua robe, sous vêtements et bijoux a une camisole qui lui arrivait au genou. Elle se coucha sur le lit avec le coeur battant à mille à l'heure, finalement Théo aurait du venir. Elle ne pouvait se calmer malgré les paroles rassurantes des infirmières parce qu'elle ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'il y'avait tant de protocoles juste pour une écho. Alors elle demanda à l'anesthésiste comment allait se passer l'échographie mais celle-ci répondit qu'il s'agissait plutôt d'une d'un curetage. Salimata voulu alors savoir si c'était la nouvelle méthode, on lui répondit que non donc elle lui dit

Sali: je crois que vous vous êtes trompée de patiente moi je veux juste une échographie

L'anesthésiste (regardant à nouveau le dossier qu'elle tenait en main) : vous êtes bien Salimata Sow ?

Sali: oui

L'anesthésiste : on a bien stipulé sur le dossier que le foetus ne vit plus et que vous voulez procéder à un curetage

Elle n'en croyait pas ses oreilles, la peur qui l'habitait décupla. Le médecin avait bien dit qu'au premier abord tout semblait normal alors pourquoi cette femme affirmait le contraire ? Et si c'était un criminel ? Pensa-t-elle. Il fallait vraiment qu'elle voit plus claire sur cette affaire.

Sali: pourrais-je parler au docteur Collin  et s'il vous plaît ne mentionnez pas la discussion que l'on vient d'avoir.
Quelques minutes après le docteur se présenta suivi de l'anesthésiste et Sali lui dit

Sali: j'aimerais que vous m'expliquiez ce que vous comptez faire docteur

Il sembla tout à coup préoccupé, son regard allant de son interlocutrice à sa collègue. De là, Salimata compris qu'il y'avait anguille sous roche. Cependant, elle ne pouvait toujours pas affirmer qu'il voulait la faire avorter sans son accord, en outre, elle ne pouvait non plus se résoudre au fait que son fiancé ait commandité cet acte.
Le médecin demanda à l'anesthésiste de les laisser seuls, mais Sali s'y opposa et il finit par dire.

Médecin : en vous examinant je me suis rendu compte que le foetus n'était plus vivant, mais je n'ai pas voulu vous alerter puisque vous étiez seule...

Sali: pourquoi vous n'avez pas fait d'autres examens histoire d'en être sûr ?

L'anesthésiste intervint pour dire : excusez moi mais sur le dossier il est dit que vous en avez déjà fait...

Médecin : Madame Ndiaye pouvez vous nous laisser seuls un instant ?

Sali (plus déterminée que jamais): non elle reste... Monsieur Collin tout à l'heure ce n'est pas ce que vous m'aviez dit...

Médecin : c'était parce que vous étiez seule...

Sali: tout ceci ne vous concerne pas j'ai le droit de savoir ce qui m'arrive

Médecin ( avec un air apeuré): vous avez raison et j'en suis profondément désolé...

Sali : maintenant parlons de cette échographie je ne crois pas en avoir fait

Médecin : ce n'est pas la vôtre, ma collègue s'est trompée

L'anesthésiste ( en défiant le monsieur du regard): non, pas du tout il est bien écrit qu'elle a fait des analyses et une échographie qui montrent clairement que la grossesse s'est interrompu depuis la 7eme semaine voyez par vous-même en tendant les Documents à Salimata

Plus elle lisait, plus elle était en état de choc. D'après les feuilles qu'elle tenait ce docteur la suivait depuis sa deuxième semaine alors qu'à cette période elle ne savait même pas qu'elle était enceinte, et plein d'autres mensonges. En résumé, il avait trafiqué un dossier pour interrompre sa grossesse clandestinement à quel fin ? Elle n'allait pas tarder à le savoir.

Salimata se leva pour faire face au criminel et lui dit

Sali: pourquoi faîtes-vous cela ?

Médecin (bégayant): je...je n'ai rien fait

Sali: d'où viennent toutes ses fausses informations alors ?
Elle renchérit vu qu'il tardait à répondre

Sali: vous avez intérêt à dire la vérité si vous ne voulez pas que je vous colle un procès au cul !

Médecin : je suis vraiment désolé... je... ce n'était pas mon intention... je voulais juste aider mon ami parce qu'il m'a dit que vous en aviez après son argent que je rendait service à cet enfant, que vous ne seriez pas une bonne mère...que...

C'était plus que suffisant. La colère, la surprise, la déception causée par la trahison d'un être tant chéri, aimé et adulé qui l'accompagnaient firent qu'elle gifla l'homme en blouse blanche avec une force qu'elle ne croyais pas détenir et lui dit

Sali: vous n'êtes qu'un lâche comme vôtre saleté d'ami mais je vous jure que vous le regretterez, vous pouvez d'ores et déjà dire a Dieu à votre métier.

Elle alla se changer de nouveau puis partie sans demander son reste et emportant le dossier qui était sensé lui appartenir. Direction l'appartement de Théo pour prendre ses bagages et sortir de sa vie une bonne fois pour toute.

Voilà c'était tout à bientôt inchAllah. Et d'ici là prenez bien soin de vous😘😘😘















Continue Reading

You'll Also Like

1.9M 88.9K 74
Je m'appelle Noa 19 ans étudiante en droit vivant chez mes parents et menant une vie joyeuse jusqu'à que ma vie bascule totalement à cause d'un maria...
20.9K 422 35
Leïla une jeune femme très courageuse mais à qui la vie va être très dure pendant quelques temps jusqu'à ce qu'elle rencontre le bonheur qui pour l'i...
66.6K 2.3K 49
Si tu m'aimes, est-ce que tu signes si je saigne ? Après la pluie vient l'orage. IMANI
24.7K 2.6K 22
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette foi...