Bonjour bonsoir~
Voici ma nouvelle fanfiction j'espère qu'elle vous plaira !
Un petit détail sur mes mises en page:
les vagues (~~) sont des éllipses de temps et
les phrases en italique sont généralement quand les personnages parlent aux téléphones ou alors leurs pensées.
Voilà bonne lecture !
~~~~~
Une jeune lycéenne en première, était assise en classe, à sa place contre le mur. Elle regardait les élèves arriver au compte goutte. Aucun d'eux ne la saluait, mais elle y était habituée. Elle possédait une particularité, en plus de ses cheveux teints en violet, et elle préférait rester seule, pour mieux la cacher. Cette particularité lui avait posé problème au collège alors elle se méfiait maintenant.
Mais... Une personne lui faisait toujours signe et cherchait souvent à l'approcher pour lui parler. Chaque fois elle le repoussait, n'ayant pas envie de sa compagnie. Ni de celle de personne d'autre d'ailleurs.
Les élèves défilaient et prenaient leurs places respectives, quand un garçon qu'elle n'avait jamais vu attira son attention. Il était grand, portait un uniforme impeccable, dissimulant un joli corps, elle n'en avait aucun doute. Ses cheveux bruns tombaient sur son front formant une sorte de frange qu'il poussait sur le côté.
Hm pas mal du tout..., pensa-t-elle.
« Salut Seolmi !, la salua un garçon en s'asseyant devant elle. »
Aish j'avais pas fini d'admirer !
Elle soupira un petit : « Salut Yugyeom... »
Puis elle se remit à observer l'inconnu. Il alla s'asseoir dans la rangée près de la fenêtre en balançant son sac sur la table.
Quel âge pouvait-il avoir ? Il paraissait avoir la vingtaine, ce qui était assez étonnant.
Le professeur fit son entrée et commença son cours. Seolmi laissa le temps filer lentement, jouant avec une mèche échappée de son chignon, quand tout à coup elle fut prise d'une douleur à la tête. Elle murmura entre ses dents :
« Jimin, t'éloigne pas autant... j'ai mal. »
Le stylo posé à côté de son cahier se souleva et écrivit sur un coin de feuille :
« Désolé mais problème.
- Le seul jour où j'étais motivée pour les cours..., soupira-t-elle discrètement.
- CIA vers classe. »
Maman je te déteste, pensa Seolmi.
Les services gouvernementaux la poursuivaient, pour sa particularité, puisque sa mère l'avait dénoncée. Seolmi ne pouvait même plus faire confiance à sa propre mère... Même si elle ne lui avait jamais réellement accordée.
Le temps que la lycéenne réfléchisse à une quelconque façon de se sortir de là, un groupe de trois hommes plutôt musclés firent irruption dans la salle. Le professeur se tourna vers eux, plus que surpris tandis que l'homme du milieu parla :
« Bonjour jeunes gens. Excusez-moi de perturber ce cours... Qui m'a l'air si intéressant que certains s'endorment déjà...
Presque tous les élèves se tournèrent vers la personne concernée, qui se réveillait doucement.
- Nous sommes à la recherche d'une personne étant dans votre classe. Alors mon collègue ici présent va passer avec cet appareil. C'est un simple scan, rien de grave ne vous inquiétez pas. »
L'homme commença à scanner les élèves de la rangée contre le mur, celle où se trouvait Seolmi.
Le stylo écrivit : « Si scanner, c'est fini. »
Seolmi le savait parfaitement, c'était bien pour ça qu'elle réfléchissait à toute vitesse. Elle remarqua que l'élève sur qui elle aurait pu flasher, tentait d'ouvrir la fenêtre discrètement... Chose ratée puisque le professeur l'interpella :
« Que faites-vous ?
- J'ai... J'ai chaud... je peux ouvrir ?
- A neuf heures du matin vous avez chaud ?!
- Ouais...
- Jimin, murmura Seolmi, J'ai trouvé une sortie... La fenêtre. Ouvre-la quand j'en serais proche. »
Le stylo dessina un ok sur le cahier.
Seolmi rangea ses affaires dans son sac et le ferma lentement pour faire le moins de bruit possible.
Pour sortir de sa place, c'était facile, mais pour atteindre la fenêtre, ça l'était moins. Tout à coup une idée plus qu'insensée vint la heurter.
L'homme au scanner s'approchait de plus en plus, il fallait faire vite. Elle enfila sa veste et l'homme du début lui demanda : « Et vous que faites-vous ?
- Moi... ? J'ai... froid. »
L'appareil était à seulement deux bureaux. Alors que l'homme du début se tourna pour parler à son collègue derrière, la lycéenne décida de saisir sa chance. Elle grimpa sur le bureau et commença à courir vers la vitre, passant de table en table.
« C'est elle !, cria l'un des trois. »
Elle sauta pour prendre de l'élan et la vitre se brisa juste avant qu'elle ne traverse en hurlant « Adios amigos ! »
Pendant sa chute, elle resta en suspens un instant, durant lequel elle dit presque en riant :
« Jimin, t'étais pas obligé de l'exploser, suffisait d'ouvrir. »
Elle atterrit tranquillement et reprit ses esprits. Elle souriait bêtement, fière de ce qu'elle venait de faire.
« Aïe c'était haut en fait, râla une voix masculine. »
Seolmi se retourna d'un coup et découvrit l'inconnu.
« Qu'est-ce tu fous là toi ?, demanda-t-elle. »
Elle regarda derrière lui et remarqua toute une classe, qui la fixait. Elle reconnut son demi-frère et lui fit un faux sourire. Il lui lança un regard de tueur et elle répondit par un doigt d'honneur... Pouvant aussi s'adresser au reste des élèves.
« C'est pas tout ça mais moi je me casse, déclara-t-elle tandis que l'inconnu se remettait de sa chute. »
Elle commença à courir, entendant des aboiements de chien. Cette fois, ils avaient mis le paquet pour l'attraper !
Seolmi souriait, ressentant les ondes positives qui flottaient autour d'elle.
« Attends-moi !
- Pardon ? s'étonna-t-elle en se tournant vers la provenance de la voix.
- Je connais pas la ville moi !
- Et j'suis pas guide touristique. Je tiens à ma vie, alors je me permets de me casser. Tchuss !, dit-elle en reprenant sa route.
- Comment t'as fait pour exploser la vitre ?
- Pourquoi tu me parles ?
- Pourquoi tu les fuis ?
- Pourquoi tu cours avec moi ?
- Parce que j'les fuis aussi.
- Pourquoi ?
- J'ai eu... Des problèmes avec eux.
- Ok.
- Et toi ?
- Ils ont un problème avec moi.
- Pourquoi t'es froide ? Pourquoi tu parles sèchement comme ça ?
- Je suis bien toute seule. Enfin de toute façon j'suis pas vraiment toute seule, marmonna-t-elle, Pourquoi tu tiens tant à me parler ?
- Je te trouve sympa. Pourquoi tu dis que t'es pas tou-
Une force invisible le fit taire.
- Par où ils sont partis ?! Les chiens n'ont pas pu les perdre comme ça !
- Maintenant tu la fermes ! Et soit tu me suis, soit tu te démerdes. OK ? »
Le garçon hocha la tête et la suivit silencieusement. Même si au fond il se demandait comment elle avait pu le faire taire sans le toucher, il ne demanda rien. Il se contenta de sortir son portable et de pianoter dessus.
Ils marchaient rapidement, en silence, quand le jeune homme osa parler : « On va où ?
- Chez moi.
- Mais...
- Oui il risque d'y avoir des gars avec ma mère... Mais si on est discrets tout ira bien. »
Un téléphone sonna et le lycéen s'empressa de décrocher.
« Oh tu fais quoi ?!, s'affola Seolmi.
- Je suis pas tout seul dans la merde. Fais le guet pendant que je parle s'te plait.
- J'suis pas ton chien, souffla-t-elle. »
Il s'éloigna un peu et s'appuya contre un arbre.
« Yoboseyo ?... On est plutôt loin du lycée. ... Hm. ... On va chez elle... »
Seolmi arrêta d'écouter la conversation pour mieux se concentrer sur la route qu'elle allait emprunter.
Le garçon se mit soudain à toussoter, mais Seolmi n'y fit pas attention. C'est lorsqu'elle vit le portable faire un vol plané qu'elle décida de se retourner. Elle découvrit le jeune homme en suspense, les mains sur sa gorge. Il s'étouffait.
« Merde !, s'écria-t-elle. »
Le brun virait au rouge et tentait de respirer.
« J-Jimin ! Stop !, ordonna-t-elle. »
Ça n'y faisait rien.
« Bordel Jimin ! Arrête tout de suite !, cria-t-elle. »
La pression sur la gorge du brun disparue et il se laissa tomber contre l'arbre.
« Jimin ! Putain ! Qu'est-ce t'as pris ?!, s'énerva Seolmi. »
Elle tournait en rond, regardant dans les airs et criant sur la personne invisible qu'elle nommait Jimin. Les ondes qui l'entouraient devinrent plus sombres, comme s'il était énervé.
Un jeune arbuste se brisa soudainement en deux.
« C'est pas la peine de t'en prendre à un arbre !
- C-C'était... Quoi ça... ?, demanda le lycéen à bout de souffle.
- J'sais pas ce que t'as dit mais ça a failli te coûter la vie, soupira-t-elle en tendant lui la main, Au fait tu t'appelles comment ?
Elle l'aida à se lever et il répondit :
- Je m'appelle Kim Seokjin... Et toi ?
- Nam Seolmi. Bon faut qu'on se dépêche. »
Les deux jeunes se remirent en route.
« Et... C'est qui... Jimin ?
- Personne, répondit-elle froidement.
- Et tu sais... Pourquoi j'étais... dans les airs ?
- P't'être. Voilà ma maison. »
Seolmi s'approcha et attendit que la fenêtre de sa chambre s'ouvre toute seule comme par magie. Elle grimpa tranquillement jusqu'à celle-ci et ouvrit son armoire.
Seokjin arriva lui aussi et s'assit sur le lit de la jeune fille, la regardant balancer ses livres de cours hors de son sac pour y mettre des paquets de biscuits. Elle partit dans une petite pièce à côté et en revint en marmonnant : « 'Tain elle a déjà fait mes valises... »
Elle regarda encore une fois sa chambre et déclara : « On peut y aller. »
Seokjin ouvrit la fenêtre mais elle se referma aussitôt. Il retenta de l'ouvrir mais en vain.
« Sérieusement... ?, souffla Seolmi. »
Elle s'approcha de la vitre et essaya elle aussi de l'ouvrir.
« Y a quoi encore ? Jimin. Ouvre avant que je ne m'énerve. »
Un oreiller atterrit au milieu de la chambre.
« P'tit con. Foutre le bordel ne sert à rien. »
Seokjin n'osait rien dire, il observait juste la scène. Ne comprenant pas pourquoi Seolmi parlait toute seule et pourquoi des objets volaient à chaque coin de la pièce.
« Putain d'esprit ouvre ! »
La fenêtre finit par s'ouvrir sans bruit.
« Merci beaucoup. »
L'adolescente ajusta son chignon puis descendit de la fenêtre et recommença à marcher, n'attendant pas Seokjin.
Seolmi était penchée sur son portable, pour lire les messages de son beau-père disant qu'elle ferait mieux de se rendre. C'était en partie à cause de lui que la mère de l'adolescente l'avait dénoncée aux services spéciaux de Corée. Elle le détestait.
On lui tira une mèche de cheveux alors elle releva la tête et tomba nez à nez avec un homme en uniforme militaire. Par reflexe elle se mit à courir dans l'autre sens mais se retrouva vite encerclée.
« Jimin s'il te plait... aide-moi, murmura-t-elle effrayée par tous ces hommes. »
Un homme s'approchant d'elle se prit une droite invisible et manqua d'en tomber.
Seolmi tenta de s'enfuir mais un autre l'attrapa. Elle se mit à hurler pour qu'il la lâche, elle se débattait dans tous les sens, mais il était bien plus fort qu'elle.
Alarmée par les cris de Seolmi, la mère accourue et découvrit la scène. Elle mit une main sur sa bouche, choquée, se sentant plus que coupable.
Les hommes finirent par réussir à immobiliser Seolmi pour lui passer des menottes.
« MAMAN ! LES LAISSE PAS M'EMMENER !
- C-C'est pour ton bien chérie...
- Arrête de crier où on te plante un tranquillisant, la menaça le chef de brigade. »
Il se prit une gifle invisible, d'une violence inouïe.
« Merci Jimin, sourit Seolmi. »
Elle perdit immédiatement son sourire quand elle reconnut Seokjin discutant avec un membre de la brigade.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour faire le rapprochement.
« YAH ! SEOKJIN !, hurla-t-elle, CONNARD J'AURAI DU LE LAISSER T'ÉTRANGLER !
- Agent Kim, je crois que c'est vous qu'elle insulte, dit le chef de brigade.
- Bah oui ducon qui veux-tu que ce soit d'autre ?! AIEUH !, cria-t-elle alors qu'un troisième homme lui tapa la tête.
- Tu dois du respect pour-
- Je. T'emmerde. Cordialement, articula-t-elle avant de lui cracher au visage.
- Seolmi je ne t'ai pas élevée comme ça !, s'écrit sa mère.
- Toi tu devrais rien dire ! Parce qu'une mère n'est pas censée envoyer sa fille dans une cellule de la CIA ou je ne sais quoi !
- C'était un choix que j'avais à faire ! Tu parlais à ton ami imaginaire et parfois des objets volaient ! Je me devais d'en parler !
- Je vais devenir un rat de labo pour eux ! C'est ça que tu veux ?!, cria Seolmi au bord des larmes.
- Non... Mais... ils pourront trouver ce que tu as, pleura sa mère. »
Elles continuèrent de crier en disant tout ce qu'elles avaient sur le cœur pendant encore de longues minutes. Puis Seokjin s'approcha de Seolmi en demandant : « On peut y aller maintenant ?
- Toi ne m'approche pas ou je demande à « Mon ami imaginaire » de t'étrangler pour de bon ! »
~~~~~
J'espère que ce premier chapitre vous a plu et que c'en sera de même pour la suite :D
N'hésitez pas à voter et commenter~
（◐ω◑ )