Le couloir était presque sans fin pour moi, peut-être que c'était l'excitation de sortir ou tout simplement la réalité...
Une porte a finie par se dresser devant moi.
Il y avait écrit « issue de secours » dessus... J'ai tenté de l'ouvrir, impossible.
Juste a côté il y avait un petit bouton, j'ai aussitôt appuyer dessus.
La porte s'est ouverte mais a engendré une alarme, je me suis précipitée dehors... L'air frais.
J'ai couru de toute mes forces, le plus loin possible...
Je n'avais qu'une robe et des chaussettes mais ça ne m'a pas empêcher de courir.
Peur d'être rattrapée par le passé sûrement.
Je me suis arrêtée dans une ruelle... Sombre et infréquentée.
J'ai repris mon souffle et j'ai lever la tête pour faire face a mon reflet dans un glace brisée qui se trouvait là...
Un visage apparu en arrière plans
- Salut toi.
J'ai retenu mon souffle, faisant maintenant face à un homme sale et disgracieux...
Aïja - Je-
- T'es plutôt mignonne.
Il était moyen de taille et avait une grosse barbe qui couvrait la moitié de son visage.
Laissez moi tranquille...
- Je t'ai encore rien fais.
Aïja - Ne m'approchez pas.
Il m'a attraper le bras et s'est mit a me traînée sans même que je ne puisse me défaire de son emprise.
Aïja - AHHHHH, LÂCHEZ MOI...
- Ferme la, contente toi de suivre le mouvement.
Aïja - Vous me voulez quoi... Lâchez moi, s'il vous plait...
- Je ne vais pas te faire de mal.
Aïja - Je ne vais pas vous suivre.
Il s'est stoppé net... puis s'est mit a rire.
- Ah ouais... Et avec ça ?
Il sortie un pistolet de son pantalon et l'a pointé sur moi.
- Maintenant, tu me suis et tu la fermes.
Je me suis mise a rire, nerveusement.
Aïja - Tu ne sais pas a qui tu as à faire.
II n'a pas directement percuté ce que je venais de lui dire. Ça m'a laissé le temps de lui arracher son arme des mains.
A ce moment précis, ce n'était plus Aïja.
Il a levé les mains en l'air immédiatement.
- Arrête... Pose ça.
Aïja - Même pas en rêve.
- Je te jure que je n'allais rien te faire...
J'ai tendu l'arme et j'ai visé sa tête.
- Fais-
Une balle
Il s'est écrasé au sol aussi vite.
Je me suis mise au dessus de lui. Il avait les yeux grand ouverts.
Deux balles... Puis trois, et une dizaine.
Je n'arrivais pas m'arrêter, c'était jouissif... La sensation était inexplicable. Une sensation de puissance extrême.
Quand j'ai enfin pue m'arrêter, j'ai regarder ma robe qui était tachée de sang...
Une sourire machiavélique s'empara de mes lèvres.
J'ai ensuite regarder l'arme.
Aïja - Tu vas me servir toi...
Je me suis abaissée jusqu'à l'homme inertes et j'ai fouiller ses proches... Rien.
Aïja - Tu sers vraiment a rien toi par contre...
Je l'ai relevé et j'ai pris sa veste pour enfin la mettre sur moi et cacher ma robe tâchée de sang. Je l'ai regardé une dernière fois puis j'ai quitté cette ruelle.
Je marchais dans la ville comme si c'était la première fois. Les gens mes regardaient bizarrement mais j'en avais rien a foutre.
Les lumières éclairaient mon visage, il a finit par faire nuit et les rues ont été désertées.
J'ai continué à marcher. Il me fallait un toit pour cette nuit... Ou même un hôtel.
Mais pour ça, il faut de l'argent... Et je n'en n'ai pas.
Une petite épicerie avait encore ses portes ouvertes... Elle était visiblement vide.
Je me suis avancée vers elle en sortant l'arme de ma veste. Je me suis directement dirigée vers la caisse.
Une vielle femme s'y tenait. La pitié ? C'est pour plus tard.
J'ai mis mon arme au niveau de sa tête.
Deux fois en une journée...Toujours aussi jouissif.
Aïja - Vide ta caisse dans un sac et que ça saute... Un pas, un geste... Je te tue.
Elle me regarda dans les yeux, la peur se lisait sur son visage.
Elle exécuta.
- DÉPÊCHE TOI, J'AI PAS LE TEMPS.
Elle accéléra le mouvement.
- S'il vous plait, laissez moi la vie sauve...
Aïja - ...
- J'ai des enfants.
Une balle... Puis deux.
Aïja - Et maintenant il n'ont plus de mère.
J'ai pris le sac rempli d'argent et je me suis précipitée vers l'extérieur avant que la police n'arrive.
J'ai enfilé la capuche de la veste et j'ai ensuite couru, couru jusqu'à ce que mon souffle ne me manque et que je finisse par fatiguée, j'étais complètement essoufflée.
Le sac et l'arme sont tomber de mes mains ensanglantées et maintenant tremblante.
Aïja - Mais pourquoi j'ai fais ça...
J'ai passer mes mains sur mon visage et j'ai relever la tête.
Aïja - Qu'est ce qu'il m'arrive ? Pourquoi...
Le regrets, la peur... tout ces sentiments.
Aïja - J'ai tuer... J'ai braquer, noooon c'est pas Aïja ça... c'est pas Aïja ?
Inconsciemment, je me suis tapé la tête. De manière frénétique et sans m'arrêter. Répétant ces mots...
Aïja - Sors de ma tête, va t'en.. Tu m'obliges a faire ce que je veux pas... SORS...
Mes larmes coulaient, j'étais énervée mais aussi meurtrie a la fois.
Aïja - Ça.. C'est pas moi! C'est pas moi, c'est pas Aïja... C'est l'autre... C'EST PAS AÏJA...
Je me suis levée puis j'ai essuyer mes larmes.
Aïja - Reprends toi et va chercher ce putain d'hôtel... Ok... Je me reprends.
J'ai lever la tête, rien du tout a l'horizon.
J'ai du marcher des heures et des heures...
Et j'ai enfin trouver quelque chose, un vielle hôtel miteux dans un coin assez perdu.
Je n'ai pas réfléchie et je suis entrée, c'est juste pour la nuit... Après ça, je sais ce qu'il me reste a faire.
J'ai pris une chambre, elle était simple et a peu près propre.
J'ai jeté le sac et je me suis mise devant le miroir.
Mon visage était maculé de sang... Je comprends mieux maintenant pourquoi la standardiste m'a regarder bizarrement.
Je me suis empressée d'aller me nettoyer, comme si les actes abominable que je venais de commettre s'effaçaient avec ses tâches.
Je sais pas quelle force m'a ordonné de faire ça... Mais je n'étais pas moi même. C'était l'autre... Pas moi, l'autre...
Je suis sortie de la salle de bain et je me suis assise sur le lit puis j'ai regarder la fenêtre.
Des arbres... Des maisons, une lumière rouge et bleu.
ROUGE ET BLEU ?
Je me suis approchée de la fenêtre tout doucement, c'était la police.
Ils venaient de se garer dans le parking de l'hôtel.
Ils sont la pour moi.
Cette pute de standardiste a du les appeler...
Merde, merde... C'est pas possible...
J'ai rapidement prit le sac d'argent, l'arme et j'ai remis la veste puis la capuche et j'ai ouvert la fenêtre.
C'est maintenant ou jamais...
J'ai sauter.
Pour atterrir sur mes jambes et courir a l'opposé des voitures de police et de l'hôtel.
J'avais mal mais ma détermination à estompée ces même douleurs. Quand je me suis arrêtée, il commençait a faire jour et j'étais dans un tout autre quartier.
Les maisons était gigantesques. Lumineuses. C'était tellement beau...
J'ai continué a marcher dans cette rue en les admirant, j'étais comme une enfant au parc d'attraction.
Mais plus je marchais et plus l'endroit me paraissait... Déjà vu ?
Je reconnaissais certaine maisons... Certaines voitures.
Jusqu'à ce que mon regard tombe sur la sienne.
J'ai avancé le plus vite possible et je suis arrivée devant une maison.. Des tags sur les murs.
Et juste au dessus des tags...
« Breezy »
Je suis devant sa maison.