Après avoir repris une respiration régulière, toutes les émotions accumulées au cours des derniers jours retombent et je suis détendue tout comme l'homme qui se trouve sur moi. Cette aventure a été éreintante.
- Comment tu te sens ? Demandais-je.
- Bien.
Et après tout ça je suis en colère.
- Parfait parce-que moi pas !
Je le pince et le frappe en lui criant dessus, il ne réagis pas, il ne bouge même pas de sur moi alors que je me défoule sur lui comme une hystérique, une crise qui se finit peu à peu en larme qui ralentissent mes coups.
- Idiot... Tu aurais dû rester avec moi au lieu de partir... Rien ne serai arrivé... Tu aurais dû m'en parler, achevais-je sur une dernière note encore faible.
Un silence s'en suit et mes sanglots cessent, honteuse je me couvre le visage de mes bras et après un moment qui m'a semblé une éternité le corps qui se trouve sur le mien se redresse en prenant appui sur ses avant-bras, laissant une distance correcte entre nous. Arès avait attendu que la tempête se calme pour parler.
- Tu as finis ? Bien, maintenant tu vas m'écouter Tara.
- Je n'ai pas envie de t'écouter Arès...
- Tu as raison, avant tu vas me regarder, dit-il en retirant mes bras de mon visage. Comme ça c'est mieux, chaton tout va bien je ne t'aurais jamais laissé, je ne faisais que t'attendre.
- Imagines que...
- Non je n'imagine rien du tout, parce que ça ne s'est pas passé, je savais que tu me retrouverai et tu l'as fait.
- Comment ? Si ça se trouve je serai...
- Arrête d'émettre des hypothèses je le savais et c'est tout.
- J'ai eu tellement peur de te perdre...
- Tu es vraiment une fille.
On aurait pu croire qu'il n'en avait pas grand-chose à faire en l'entendant parler comme ça s'il n'avait pas cette lueur de tendresse dans ses yeux et ce petit sourire radieux sur le visage. Automatiquement ma main vient se poser sur sa joue, elle retrace les traits de son visage chaud et sans aucune imperfection, amoureusement elle épouse la beauté de cet homme alors que ses yeux se ferment. Arès soupir d'aise et se détend en relâchant son corps nu sur le mien tout en gardant nos visage à une distance correcte.
- J'aime la couleur de tes yeux Arès.
- J'aime ton tour de poitrine.
- Tu es écœurant !
- Je suis franc, et tu sembles avoir oublié que je ne suis pas n'importe quel homme chaton. Endormir avec des belles paroles c'est pas mon truc.
- Non... Non je ne l'ai pas oublié Arès.
- Le contraire aurait été dommage, sourit-il en jouant du bout de son nez avec le mien.
- Arès ?
- Quoi ?
- On fait quoi maintenant ?
- Je pense qu'il est temps pour nous de rompre le contrat Tara.
- De rompre le contrat ? Et après... Qu'est-ce qui va se passer ?
- Ça, dit-il en posant sa main sur le côté gauche de ma poitrine. Ça jouera de nouveau la belle mélodie de quand nous étions enfant et que je te prenais dans mes bras. Celle que j'aimais écouter en secret.
- Qu'elle mélodie ?
- Un délicieux tambourinement qui s'accélérait dans ta poitrine, celui d'un cœur qui ne battait que pour moi...
- Et comment on va faire Arès ?
- On a qu'à tomber amoureux.
- Quand ?! Comment ?! On ne peut pas ...
Les doigts de sa main glissent dans mes cheveux jusqu'à arriver au niveau de mes oreilles qu'il masse agréablement. Il s'agit d'un toucher lent et délicat qui m'envoie des frissons dans tout le corps, et alors que ses yeux sont toujours clôt Arès continue de taquiner mon nez avec le sien. Un souffle chaud se répercute sur mes lèvres entrouvertes ramollissant chacun des muscles de mon corps y compris mes paupières qui arrivent à peine à rester ouverte sous se bien-être.
- Maintenant on tombe amoureux mon chaton.
Ses lèvres se rapprochent lentement de miennes et j'ai l'impression de vivre dans un film au ralentit, j'ai les images de nous deux qui prennent le temps de s'enraciner dans ma tête. Les lèvres d'Arès sont exactement comme je les aie imaginés, dire que ce n'est pas la première fois que je les sens me fait encore bizarre au creux de mon ventre. Ses lippes sont douces et pleines sans que ce soit désagréable parce-que si leur texture est ce qu'il y a de plus tendre le mouvement dans lequel elles se mouvement avec les miennes est à la limite de la pudeur. En fait ce baiser viole toutes les règles de la société, il est provoquant et fiévreux et ce depuis les lèvres qui m'embrasse jusqu'au bout de la langue qui cueille la mienne et la fait danser dans une danse sexuelle et indécente ; un véritable tango.
Subtilement les lèvres de l'adonis quittent les miennes, je ne peux m'empêcher de le punir de me privé de cette friandise en lui mordant sa lèvre inférieur mais Arès est un mâle dominant alors sensuellement il me retourne mon geste avant de dévier ses lèvres le long de ma mâchoire suivant la ligne de mon cou.
Ses mains viennent explorer mon corps dans une ballade érotique, elles ne sont pas pressées, non, au contraire elles prennent leur temps. Comme si mon loup appréciait de toucher la moindre parcelle de mon corps. Il ne me presse pas il ... Savoure. Tout comme mon corps qui se cambre à chaque fois qu'il pose ses délicieuses sur mes zones érogènes, des zones jusqu'encore jamais toucher par un homme et encore moins soupçonnée de l'être.
Avide moi aussi de le toucher, mes main partent en exploration, elles découvrent le corps d'un homme pour la première fois. Sentent les muscles de cet adonis se contracter à chaque mouvement qu'il fait. Ma peau est nourrie par la sienne qui se frotte dans une chorégraphie émouvante, et je cherche son contact plus près et plus chaud encore.
Arès se place entre mes jambes, nu comme Adam, alors que je porte toujours mes sous-vêtements, il cesse ses caresses et ses baisers humides dans mon cou. Son regard dans le mien me fais trembler de désir, au cœur de ses prunelles bleues nuit danse un feu ardent. En un geste vif il passe une main dans mon dos m'arrachant un hoquet de surprise qui ne manque pas de le faire sourire, il repose avec gourmandise ses lèvres sur les miennes pour reprendre un baiser fou auquel je participe pleinement. En appuis sur son autre avant-bras, il commence à bouger son bassin contre le mien me faisant refermer mes jambes autour de sa taille dans le but de le sentir plus près encore. Ses mouvements s'accélèrent et j'halète d'envie alors qu'un grognement viril franchit ses lèvres.
Soudain la prise ferme qu'avait mon soutien-gorge autour de ma poitrine se relâche et rageusement presque comme s'il était en manque Arès me le retire et l'envoi loin de nous. Ainsi il plonge sur ma poitrine et l'assaille de baisers, il la suçote, la masse, la lape mais il fait par-dessus tout grandir dans mon bas ventre une envie urgente de le sentir en moi.
- Arès...
Un grognement de satisfaction surgis du fond de sa gorge. Sa main déambule le long de de mon flanc gauche jusqu'à arriver à ma jambe ou il entreprend de faire glisser ses doigts lentement tout le long. Il détache mes jambes accrochées autour de sa taille et passe sa main derrière ma cuisse en la pressant sous ma fesse. Il fait monter ma jambe très sensuellement le long de sa hanche aussi bien que je commence à lui griffer le dos d'impatience et qu'il remonte presque immédiatement son visage en face du mien.
Mes yeux s'ouvrent en grand quand je vois que ce n'est plus l'homme qui se trouve au-dessus de moi, mais Arès en semi-transformation. Ses yeux étaient devenus aussi brillant que le saphir, ses oreilles de loups étaient sur sa tête, ses crocs aiguisés pointaient et je suis même certaine que ses griffes étaient ressorties... Pourtant je n'étais pas terrifier, au contraire, ça avait très grandement augmenté ma libido car en cet instant Arès était incroyablement et sauvagement sexy. Alors quand sa main qui caressait ma cuisse s'arrêta sur l'élastique de mon ultime sous-vêtement mon souffle se hache d'empressement.
Quand dans les films ou les livres l'homme « arrache violement » ou « fait glisser le bout de tissu le long des jambes », Arès dans un geste contrôler avec la pointe de ses griffes acérées coupe simplement la dentelle de mon sous-vêtement me procurant une série de frisson tout le long de mon corps à la claque que le vent frais donne à mon intimité écartée.
Je n'ai pas eu super mal contrairement à ce que l'on dit, mais je ne suis pas habituée et au début c'est assez désagréable. Arès qui avait cessé de bouger après sa pénétration remonte son visage vers le mien et embrasse mon nez.
- Tu es une femme courageuse Tara...
Il se moue doucement en moi, je découvre ce qu'est le plaisir charnel quand je sens une vague de jouissance monter en moi alors qu'il accélère et d'un commun accord après de long et dur va et vient nous explosons comme un tsunami.
Voilà... Le contrat est brisé. Tout va redevenir normal. Mon cœur. Cette forêt. Et je vais pouvoir être avec Arès.
Mais la vie n'est pas juste ne l'oubliez pas. Arès se retire de moi et se lève à une vitesse surnaturelle pour se retrouver à un bon mètre de moi. Il me regarde avec une telle tristesse dans les yeux que je commence à avoir peur, qu'est-ce qui lui prend, on vient de voler jusqu'au paradis il ne devrait pas avoir ce regard... Comme réponse silencieuse je le vois se changer progressivement en l'énorme loup noir de la dernière fois. Ses yeux saphir deviennent bleus comme le cristal ; il a mal. Tout autour de nous disparaît progressivement jusqu'à laisser un simple décor blanc et vide comme une feuille blanche, paniquée je me relève et cours jusqu'à Arès me blottissant contre son doux pelage je tente de me rassurer ne voulant pas que lui aussi disparaisse. Sa patte se pose sur mon dos et je relève la tête vers cette bête énorme. Nos yeux connecté je ne veux pas les détourner car je sais que je le perdrai.
- Tu m'attendras Tara ?
- T'attendre ? Arès... Qu'est-ce qui se passe ?!
Ses yeux me sourissent une dernière fois, tristement avant que sans aucun scrupule il disparaisse lui aussi en ne laissant planer dans l'air que ses dernière paroles...
"- Joyeux anniversaire mon chaton..."