I ricordi del tuo cuore sono sigillati,
Quelli della testa sono nascosti,
Ma quello che voglio è iscritto alla tua privacy
Ti fanno dimenticare l'oblio di ricordare il passato
Quand j'ouvris mes yeux je me sentis différente, j'étais devant la maison. Pas n'importe quelle maison, il était question de celle où je m'étais réfugié lorsque j'avais tenté de fuir Arès. Mais cette fois-ci encore elle n'avait rien à voir avec celle de la dernière fois, le bois était peint en blanc, la toiture était faite de tuiles orangées, l'herbe sous mes pieds était d'un vert vivant et les arbres tout autour étaient grands, droits et fiers. La nature s'animait partout depuis l'endroit où j'étais, du ciel où les nuages ce mouvaient dans une danse gracieuse, en passant par les feuillages des arbres qui dissimulaient les nids des petits oiseaux jusqu'au son de la petite voix d'une fillette qui sortait de la maison en faisant de la corde à sauter. C'est étrange je me rappelle de cette robe, maman me l'avait acheté pour faire plaisir à tante Annie mais je la trouvais horrible.
Les enfants qui avaient mon âge comprendraient, à cette époque j'avais sept ans et j'aimais jouer plus que tout et en étant tout à fait libre de mes mouvements, ma mère adorait me mettre des rubans dans les cheveux qu'elle accordait toujours à mes vêtements.
Cette petite robe que je détestais était blanche et brodé avec de la dentelle aussi joli pouvait être le modèle elle n'en restait pas moins dérangeante : elle me grattait. Au final je crois qu'elle avait fini à la poubelle, cette partie reste floue.
- Une méchante sorcière m'a jeté un sort, elle tuer mon chat maintenant il est mort. Elle m'a enfermé dans une cage dorée et j'attends que mon prince vienne me délivré...
Je me souviens de cette chanson que j'avais apprise à l'école, j'avais donc vécu ici ?
Elle sautait à la corde en s'éloignant de la maison toujours en chantant la petite chanson se fichant de salir ses petite ballerines, le sol était légèrement mouillé et maintenant que je le dis je me souviens que cette nuit-là il avait beaucoup plu mais qu'un magnifique soleil brillait dans le ciel au réveil.
- Tara, ma chérie fais attention en allant chez grand-mère, et ne parle pas aux inconnus.
- Maman tu me le dis tout le temps même grand-mère me le dit.... Et puis il n'y a personne dans cette forêt.
Elle avait lâché sa corde et s'en était allé en sautillant vers la forêt innocemment, je la suivais en allant à son rythme, des pas rapides qui me donnaient l'impression qu'elle savait où elle allait. Exactement comme je le pensais, mes doutes se dissipèrent dès qu'elle s'arrêta derrière un buisson et qu'elle se retourna comme pour vérifier que personne ne la suivait, elle s'accroupit et bougea un feuillage dévoilant une petite entrée qui lui permis d'entrer dans un petit tunnel et bien sûr je la suivit.
On déboucha dans une petite clairière encerclé par des arbres aux troncs larges qui laissaient un cercle de lumière nourrir un énorme buisson qui suspendait des fraises, des myrtilles et des framboises aux bouts de ses tiges, de ma vie je n'ai jamais vu ça sur un buissons naissait plusieurs variétés de fruits rouge... Enfin je ne m'en souvenais plus. Elle se redressa et je fis de même la suivant de près, elle fit un demi-tour du buisson et se retrouva devant un garçon de onze ans environs; Arès. Il cueillait des fraises et ne semblait pas gêner par la présence à ses côté, se contentant de s'appliquer à sa besogne.
- C'est malin tu as pris les plus belles !
- Bonjour à toi aussi mon chaton, qu'as-tu pour moi aujourd'hui ?
- As ? Avais tu veux dire, vu que tu as pris les plus belles fraises je garderais mes chocolats.
- Des chocolats ?
- C'est.... C'est la Saint-Valentin..
- Oh... Et bien je veux bien tes chocolats mais je n'en ai pas pour toi.. Ça te va si je t'offre des fraises à la place ?
- Tu ne les cueillais pas pour toi ?
- Chaton tu sais bien que si je les ai cueillis c'est pour te faire grossir comme ça je te mangerai.
- Tu ne me mangeras jamais.
- Pourquoi ? Tu en es sûre ?
- Certaine, tu sais Arès je sais que tu m'aime bien.
- Qu'est-ce qui te fais dire ça mon chaton ?
- D'aussi loin que je me souvienne je t'ai toujours connus et on joue ensemble depuis que j'ai trois ans... Depuis que tu m'as sauvé cette nuit-là.
- Tu es une vraie poule mouillée... Tiens.
- Merci..
La petite s'était assise entre les jambes du garçon après avoir récupérer les fraises qu'Arès lui avait gentiment offert dans un petit panier tressé qu'elle avait déposé à son tour entre ses jambes avant d'ouvrir son petit sac en cuir et d'en sortit une boîte en forme de lune de la taille d'une orange et de là lui donner en évitant son regard.
- Merci chaton.. Au fait j'aime bien comment tu es aujourd'hui... Surtout le ruban dans tes cheveux, ils sont très beaux aussi tes cheveux.
- Merci... Dis Arès ?
- Mmh ?
- Ils sont où tes parents ?
- Ma mère vit en ville et mon père est.... Au travail..
- Il fait quoi comme travail ?
- Il s'occupe du Gévaudan..
- Ça à l'air bien, on joue ?
- À quoi tu veux jouer ?
- Je ne sais pas...
- Je n'aime pas ce que tu viens de dire.
- Pourquoi ?
- Parce que ça veut dire que tu n'as pas d'idée que tu vas arrêter de jouer avec moi.
- Bien sûr que non.
- Si... Et puis tu viendras moins... Jusqu'à plus jamais.
La petite se leva telle une petite boule de feu prêt à incendier ce garçon, elle posa ses mains sur ses hanches et le regarda sévèrement alors que le petit la dévisagea tout en se levant aussi. Je me souviens.... J'avais été blesser par ce qu'il venait de dire je pensais qu'il me prenais pour une menteuse et finalement j'avais même envie de pleurer et pour ne pas qu'il me vois je m'étais extirper de notre coins secret pour marcher vers le champs de coquelicots que j'aimais tant..
- Tara tu vas où ?!
- Je te cause plus !
- Tu vois ! Tu veux plus être avec moi !
- T'es un idiot parce que j'ai envie d'être toujours avec toi !
- Quoi ...
La petite s'était arrêté au milieu d'un petit ruisseau, et se retourna pour faire face à Arès qui avait un air triste sur le visage mais aussi soulagé.
- D'accord alors je te promets de toujours jouer avec toi.
- Et si tu pars et que tu ne puisses pas tenir ta promesse ?
- Alors je te promets que je ne briserai pas ma promesse.
- Tu ne peux pas promettre sur une autre promesse.
- Alors je dois dire quoi ?
- Je ne sais pas... Je crois que c'est un truc comme "je m'engage".
- Ça veut dire quoi je m'engage ?
- C'est un truc qui te lie à moi quoi qu'il arrive.
- Un contrat ?
- Ouais.
- Alors aujourd'hui, le quatorze février je promets, moi Tara Mc Gallagher de toujours jouer avec Arès Stevenson.... Si je ne respecte pas ce contrat je m'engage à donner mon cœur à Arès.
- Ton cœur ? Mais tu feras comment pour vivre ?
- Il restera là mais il ne pourra jamais battre normalement parce que.... Parce que c'est près de toi qu'il bat au plus fort..
- Très bien alors moi Arès Stevenson, je promets que si Tara Mac Gallagher ne respecte pas le contrat du quatorze février je détruirai toute cette forêt, et je deviendrais le propriétaire unique du cœur de Tara, mais si elle respect le contrat je m'engage moi Arès Stevenson à lui donner mon cœur.
- Alors on doit se serrer la main maintenant.
- Non je veux qu'on conclue avec un bisou là.
- D'accord.
- Attends ! Et si tu pars mais c'est parce que tu n'as pas le choix comment on annule le contrat ?
- Bah... On aura qu'à tomber amoureux.
- Et comment on le saura ?
- Tu risqueras ta vie pour moi et je crierai le ciel de ne pas te prendre..
- Marché conclu.
Arès rejoint la petit sur sa roche et encadre son visage des deux mains avant de posé ses lèvres sur celle de la petite et comme si la forêt les avait unis une ribambelle de lucioles vint entourer les deux jeunes gens, quand je m'en étais aperçu j'avais ouvert grand les yeux et tentais timidement de m'accaparer d'une de ces bestioles si belles.
- Mon chaton... Maintenant vient jouer avec moi..