Nouvelles braises

By soowgood

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Nouveaux sentiments dans une vie . Nouvelles connaissances qui pourraient rendre ravies . Nouveaux endroits q... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Xalima
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Interview
Chapitre 32
Chapitre 32
Chapitre 33

Chapitre 21

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By soowgood

Hello mes nahmours vous m'avez trooooop manqué .
Bonne lecture !!! N'oubliez pas de voter et de me donner vos impressions😘😘😘

Salimata a dormi pendant tout le trajet, à leur arrivée elle alla s'asseoir sur un fauteuil laissant Théo parler à la réceptionniste. Il prit du temps à revenir, elle s'avança alors pour en connaître la raison. Apparemment il y'avait un malentendu sur l'heure de leur arrivée. Le jeune homme n'ayant pas stipulé une heure exacte, on l'avait programmé dans la matinée.

Sali: qu'est-ce qu'on va faire alors ?

Théo un peu énervé enchaîna : nous ? rien... à ce que je sache un jour dure 24h, donc de minuit à minuit, or il est 3h passée et j'avais bien précisé la durée du séjour alors c'est à eux de trouver une solution.

L'on pouvait noter sans ambiguïté l'agacement du jeune homme en face d'eux, mais ne dit-on pas que le client est roi, il s'excusa alors et s'éloigna pour aller on ne sait où. Quelques instants après, il revînt accompagné d'une femme d'âge mûre

La femme : bonsoir...nous sommes vraiment désolés pour ce malentendu et pour nous racheter nous vous proposons la chambre avec un tarif supérieur au même prix que celle que vous aviez choisi, cela vous convient-il ?

Théo : oui.

La femme : bien voici vos clés, monsieur Diop vous indiquera le chemin et s'occupera de vos bagages... passez un excellent séjour.

La pièce était spacieuse en face de la porte d'entrée il y'avait un canapé d'angle séparé d'un autre par une table basse , en dessus du mur d'en face était fixée une télé et derrière le fauteuil​ se situait un grand lit, confortable à souhait, qui regardait le balcon et avait à sa gauche la salle de bain.

Aussitôt arrivé dans la chambre que Sali plongea sur le lit, même poursuivie par des démons qui menaceraient de la brûler vive, elle réussirait quand même à passer un excellent séjour dans cet endroit pensa-t-elle.

Théo ( en prenant place à côté d'elle): tu ne veux pas te changer avant de dormir ?

Sali: j'ai trop la flemme passes-moi un de tes t-shirts stp

Théo : dis donc c'est moi ou tu commences à y prendre goût ?

Sali: c'est juste toi

Théo ( enlevant celui qu'il portait): prends celui ci

Sali: arrêtes de me refiler celui que tu portes à chaque fois que je t'en demande un. Ça fait plus de 2h que tu l'as mis donc tu as largement eu le temps de suer dessus

Théo : antitranspirant tu connais ?

Sali: je m'en fou...

Théo : ok débrouilles toi sans moi alors

Sali: tchiiip donnes...

Après s'être chamailler comme des bambins, ils s'endormirent lovés l'un contre l'autre.

La jeune femme s'est réveillée de bon matin à cause des bras de son adonis qui la recouvraient,  en passant lui donnaient extrêmement chaud et sa tête posée sur ses seins qui l'étouffait. Elle essaya de le pousser doucement pour ne pas le réveiller mais échoua puisque celui-ci resserra son étreinte et dit

Théo (en somnolant): restes il est encore tôt
Sali: oui mais j'ai chaud, faim et tu m'etouffes un peu là

Il se repositionna de sorte à arranger les choses, ce qui ne satisfaisait pas son amante

Sali: j'ai toujours faim... et je veux me doucher avant d'aller manger pour bien commencer la journée...

Théo: tu as vraiment changer

Sali: en quoi ?

Théo: au début tu ne parlais pas à ton réveil avant de t'être douchée et d'avoir prié, maintenant tu me tapes des discours

Sali (souffla d'agacement puis dis): bref lèves toi

Théo: prenons notre bain ensemble

Sali( en le poussant): non

Théo : pourquoi ?

Sali: pour rien

Théo : je ne sais pas si tu veux apprendre à sevrer une personne ou si tu prends juste un malin plaisir à m'interdire ton corps

Sali( en se levant): ni l'un ni l'autre

Théo la suivant : alors c'est quoi le problème ?

Sali: on risque de rater le petit déjeuner

Théo : je vais appeler pour qu'on nous fasse monter un plateau

Sali ( avec une mine exaspérée): pourquoi prendre du plaisir dans une salle de bain alors que le lit est à côté ?

Théo ( empruntant un air coquin ): qui parle de prendre du plaisir ? Je veux juste prendre une douche, mais si tu veux je peux réaliser ton souhait

Sali: non merci

Théo : je vais remplir la baignoire

Sali: tu avais dit une douche donc pas la peine

Théo : à vos ordres commandant

La jeune femme aura du mal à se mettre nue devant son homme. Vous lui direz que ce n'est pas comme si c'était la première fois. Mais pour elle si. Car selon Salimata faire l'amour avec un homme n'avait rien à voir avec prendre sa douche avec lui. Puisque pendant l'acte sexuel ils sont dans une sorte de transe, contrôlés par leur désir charnelle contrairement à la douche où ils jouiront de toutes leurs facultés mentales, où ils auront le temps de scruter le corps de l'autre dans toute son entièreté, l'amant aura alors l'occasion de déceler tous les défauts. Pas qu'elle n'était pas fière du sien non; c'était juste qu'elle n'avait jamais envisagé de l'exposer de la sorte à un homme quel qu'il soit.

Comme ayant eu vent de ses pensées, Théo l'entoura par derrière, la tête au creux du cou de la jeune femme il dit : moi j'adore ton corps aux formes africaines modérées tu as tout ce qu'il faut là où il le faut pas plus ni moins

Sali( tout sourire, se retourna pour lui faire face, les bras sur ses épaules): tu ne m'apprends rien

Théo ( coupant sa phrase avec de petits baisers): j'en...suis...convaincu..
je...voulais... juste... te...faire...part...de... mes... sentiments

Sali, comme pour le remercier dit : finalement cette douche on la prend ou pas ?

Nul besoin de le répéter, son adonis lui prit la main et se dirigea vers la salle de bain. Il règla la température de l'eau et prit l'initiative de déshabiller sa petite amie vue que celle-ci semblait vouloir prendre sa douche habillée. Elle insista pour garder sa culotte ,Théo apparemment courroucé lui dit : ça frôle vraiment le ridicule là, on dirait une vierge de 15ans, ça ne va pas le faire si tu te comportes comme la dernière des coincées

Sali se mettant sous le jet d'eau : c'est ça ou rien mon amour

Il la rejoignit, pris le gant de toilette et le gel. Commençant par le cou de Salimata il frottait doucement presque avec paresse, atteignant le sein gauche, il fit une pause et la regarda dans le blanc des yeux comme pour demander son accord, puis saisi le téton avec le bout des dents. Un frisson, qu'elle senti jusqu'au bas du dos accueilli ce geste, ceci l'encouragea, il suçait délicatement ce petit bout, tandis qu'une main frottait l'autre sein avec volupté. Une force contre laquelle elle ne pouvait lutter la poussa à caresser la chevelure affreusement souple de Théo pour l'inciter à y aller de plus belle. Il la rapprocha en pressant sur une hanche, l'embrassa tout en caressant son intimité. Ne pouvant plus tenir, la jeune femme se débarrassa de sa culotte sans interrompre le baiser. L'adonis s'appercevant de l'effet qu'il avait sur elle sourit. Il laissait sa main experte explorer la vulve de son amante, elle se cambra, et le fait qu'il introduisit son doigt en son antre sans crier gare attisa le feu qui montait en elle. Sali s'accrocha aux épaules de son petit ami comme pour ne pas tomber et lui dit avec une voix à peine audible

Sali: je te veux en moi

Théo ( avec un air malicieux): je croyais que tu voulais juste prendre une douche...

Sali: on s'en fou de ce que je voulais...

Sans la laisser finir, il la souleva, la pénétra d'un coup et avec force ce qui lui fit pousser un cri de surprise...

Ils trouvèrent un plateau disposé sur une table juste après le lit. Salimata n'attendit pas d'invitation avant de s'attaquer au festin, à croire que certaines activités augmentaient l'appétit. Théo, lui, prit le temps de porter un t-shirt et un short avant de la rejoindre.

Ils n'avaient toujours pas quitter la chambre puisqu'ils n'étaient pas d'accord sur le programme du jour, Salimata voulais rester au lit toute la journée, son amant, lui voulait profiter du beau temps de la mer ainsi que du paysage.

Théo : si s'était pour ne pas sortir de la chambre on aurait pu rester chez nous

Sali: j'ai sommeil mon cœur en plus il fait trop chaud

Théo : justement on doit profiter du soleil il fait beau dehors

Sali: oooh arrêtes tes trucs de blancs là on est au Sénégal il y'a toujours du soleil

Théo : bon puisque tu ne veux pas sortir d'ici j'y vais tout seul je suis sûr de trouver une belle fille qui voudra se baigner avec moi

C'était sur le ton de la rigolade, mais la jeune femme l'a prise très au sérieux. Elle s'est levée, s'est dirigée vers sa valise pour prendre son maillot et le mettre.

Théo : j'aurais dû le dire beaucoup plus tôt

Sali: je ne vais pas me baigner mais ça ne m'empêchera pas de te surveiller

Chose dite, chose faite; juste habillée de son maillot de bain, elle s'est mise sur un transat face à la piscine, des lunettes de soleil décorant son visage. Théo avait fait de l'eau son espace naturel, il s'y déplaçait avec grâce tel un ange dans les cieux. À chaque fois qu'il atteignait le rebord il la regardait avec son sourire craquant, comme pour lui dire qu'elle ne savait pas ce qu'elle ratait. Mais elle n'en avait cure de tout ce qui se l'entourait le voir ainsi était le plus beau spectacle que le monde pouvait lui offrir. Elle pouvait passer sa vie à le regarder tellement l'amour qu'elle portait pour lui était immense. Elle l'aimait au point de ne pouvoir faire autre chose que de profiter du moment présent ne sachant quand est-ce que ça allait finir. Il était mignon son Apollon, tellement insouciant qu'on le confondrait à un irresponsable, plus égoïste que le benjamin d'une fratrie, mais c'était juste parce qu'il croquait la vie à pleine dent, du moins c'est ce qu'elle se disait. De toute façon elle l'aimait comme ça: avec son lot de fautes.
Il sorti de la piscine et se dirigea vers le bar, elle le suivait toujours du regard, jusqu'au moment où elle remarqua la silhouette d'un homme. Il était grand de taille, assez clair de peau avec les traits fins, il devrait être un métis, mais tout ça n'avait pas d'importance, la raison pour laquelle elle l'analysait de la sorte était qu'il ressemblait fort à un camarade de classe dont elle s'était éprise au lycée.
Au temps, ils se parlaient beaucoup, et elle mentionnait toujours son nom pendant ses conversations avec Fatima, cette dernière lui disait d'ailleurs qu'elle avait le béguin mais elle garda secrète ses sentiments au plus profond de son être pour pas qu'ils se développent. L'homme en question passa devant elle, il fit tomber sa paille, elle en profita pour l'interpeller.

Sali: Monsieur votre paille est tombée

Sali failli tomber à son tour à la renverse quand il se retourna. Il était d'une beauté incroyable avec un regard doux et des lèvres effrontément pulpeuses. Il la regardait aussi comme pour se rappeler de quelque chose puis dit

L'homme ( avec une intonation qui sonnait plus comme une affirmation qu'une interrogation) : on se connait

La jeune femme ne répondit rien, de toute façon elle n'a savait même pas ce qu'il avait dit, ce dont elle était sûre au contraire est qu'elle allait gober une mouche à force de garder la bouche ouverte.

L'homme repris : oui oui c'est Sali... Salimata Sow, tu ne te souviens pas de moi ?

Sali n'en croyait pas ses yeux, au temps il était très beau, mais là on aurait dit un dieu ( excusez le blasphème) alors elle dit : Mahmoud ??

L'homme (avec un sourire Colgate) : en chair et en os

Sali: j'y crois pas tu as trooop grandi man

Ils se firent un câlin qui ne dura que quelques secondes

Mahmoud : lol toujours aussi subtile...en tout cas tu t'es transformée en une ravissante femme

Sali: lol merci alors qu'est-ce t'es devenu ?

Mahmoud : euh... je suis étudiant en médecine j'entamerai ma sixième année dans quinze jours

Sali: aah c'est bien j'aurais juré que tu n'allais pas le faire

Mahmoud : pourquoi j'ai pas l'air d'un futur médecin ?

Sali: non... bien-sûr que non c'est juste que la médecine est assez longue et voilà quoi... je te voyais plus comme quelqu'un qui allait faire de courtes études mais qui donneront de bons jobs quoi... enfin bref c'est un très bon choix en tout cas

Mahmoud (avec un air amusé): merci et toi qu'est-ce que tu as choisi finalement

Sali: j'ai eu mon master1 en techni-commercial et je suis techniquement au chômage

Mahmoud : ça fait beaucoup de techniques ça comme d'habitude

Sali:tu as vu dh

Mahmoud : et tu es venue avec qui ?

Théo qui surgit de nul part répondit en enlaçant la taille de Salimata : avec son copain

Mahmoud n'accordant pas plus d'importance à celui-ci dit à nouveau : attends, ton chauffeur t'attends dehors ou tu t'es vraiment rebellée ?

Sali ( amusée ): ni l'un ni l'autre disons que j'ai gagné un peu de liberté

Mahmoud ( avec un franc rire qui montrait sa magnifique dentition): moi je dirais beaucoup...bon jte laisses on se reverra sûrement et j'en profiterai pour prendre ton numéro parce que la j'ai pas mon téléphone

Sali (se retourna pour prendre son téléphone et le lui tendit): attends, j'ai le mien

Le spectateur, en l'occurrence Théo avait tellement la mine serrée qu'on aurait dit qu'il allait éclaté d'un moment à l'autre. Malheureusement pour lui personne ne lui accorda de l'importance. Après que son ancien camarade se soit éloigné la jeune femme pris place sur son transat et remis ses lunettes.

Théo irrité lui dit: merci pour la considération

Sali: je t'en prie mon cher

Théo : je suis sérieux là, tu aurais au moins pu nous présenter

Sali: tu n'as rien demandé

Théo : les gens civilisés n'attendent pas qu'on le leur demande

Sali: quelqu'un de civilisé comme tu dis l'aurait salué avant de s'immiscer dans la conversation

Théo après une pause de quelques minutes : c'est pour ca que tu tires la tronche ?

Sali : je ne tire pas la tronche je te réponds de la même manière que tu m'as parlé

Théo : d'accord et c'était qui ce mec ?

Sali: on était dans la même classe au lycée

Théo : juste ça et tu lui demandes son numéro ? tu as oublié que le numéro de téléphone était quelque chose de vraiment privé ou quoi ?

Sali : de un je ne lui ai pas demandé son numéro et de deux il n'y a pas de mal à ça je veut juste qu'on garde le contact

Théo (en se levant): si tu le dis

Sali: tu vas où ?

Théo : je monte m'habiller...

À partir de ce moment ce fut silence radio. Ils ne s'adressèrent plus la parole même pendant le déjeuner ils se contentaient de se lancer parfois des coups d'œil furtif. Sali détestait quand Théo s'emparait de son mentau d'impolitesse et celui-ci le brandissait à chaque fois que les choses ne se passaient pas comme lui le souhaitait. C'était comme une sorte de bouclier, quand Sali faisait quelque chose qu'il n'appréciait pas, au lieu de lui en parler il essayait de lui rendre la pareille en se montrant consciemment blessant.

Salimata savourait son plat en chantonnant comme si de rien était pas question de lui montrer son état d'âme. Elle sautilla brusquement quand on lui tapota l'épaule, elle regarda d'abord son petit ami qui arborait une expression hagard et pas réjouie du tout. Elle se retourna et fut agréablement surprise, le mari de Fatima se trouvait juste derrière elle, ce qui signifiait que son amie n'était pas loin non plus . Elle se leva lui fit une accolade et dit

Sali: petit cachotier pourquoi tu ne m'as pas dit que vous veniez ici ?

Amadou : je ne voulais pas risquer de gâcher la surprise

Sali (avec un air faussement outré): tu ne fais plus confiance ?

Amadou: bien-sûr que si mais je connais ma femme

Sali: lol en parlant d'elle où est-ce qu'elle est passée

Amadou: elle veut pas sortir de la chambre alors ...

Sali ( avec un sourire espiègle) : huuum je comprends... vous êtes dans quelle chambre ?

Amadou ( tout gêné): c'est le ...

Elle y alla juste après sans avoir adressé un seul mot à Théo. En fait seules deux chambres les séparaient, elle toqua encore et encore jusqu'à ce que son amie daigne ouvrir, et lui cria "surprise !"en chantonnant.
En effet Surprise elle l'était, au point de n'avoir rien répondu et d'être restée au seuil de la porte à la regarder.

Sali( en faisant défilé sa main de gauche à droite devant son amie): hey réveilles toi

Fatima : mais qu'est-ce que tu fais ici ?

Sali: sympa l'accueil

Fatima en l'a prenant dans ses bras :arrêtes je suis juste surprise mais ça fait du bien de te voir

Sali( en entrant, toute souriante): oui oui je sais on me le dit souvent

Fatima : je te jure que je ne suis pas d'humeur j'ai les fesses en feu

Sali (en éclatant de rire): tu abuses

Fatima : je te jure que je blague pas il m'a tué ce connard

Sali: mdr c'est ton mari dont tu parles hein

Fatima : je sais bien, il sait pourquoi il s'est sauvé j'avais qu'une envie c'était de le tuer

Sali: mais il t'a sauté dessus ou quoi

Fatima : non, on s'était dit qu'au premier soir on ne ferait que les préliminaires histoires de me mettre à l'aise quoi, donc au début c'était bon j'étais excitée à mort, il était doux il me montrait comment lui donner du plaisir comme je faisais la sainte ni touche et à un moment sans même me prévenir il m'a pénétré, j'ai même pas eu le temps de crier je respirait même plus j'aurais juré qu'on m'avait arraché mon cœur...

Sali(se tordant de rire): c'est un bonhomme Amadou je suis trop fière de lui

Fatima : moi ça ne me fait pas rire du tout

Sali : t'as pas vu la pommade que je t'avais mise dans la valise ? c'est pour les irritations

Fatima : non passes la moi stp

Elle alla chercher dans la valise et le lui donna, Fatima alla s'en enduire dans les toilettes puis revint toujours en titubant

Sali : massa ( je compatis) t'en fais pas dès demain tu ne vas plus rien ressentir

Fatima : heureusement que tu es là parce qu'après le gel intime là c'était assez sec...by the way qu'est-ce que tu fais là ?

Sali: Théo m'a invité

Fatima : hum il est mignon...mais je n'aime pas ça chérie tu vis avec lui comme si s'était normal alors que ce n'est pas le cas

Sali : oui je sais je t'ai dit que je vais me trouver du travail puis un appartement

Fatima : même si tu allais vivre au pôle nord sans clarifier les choses rien ne changera

Sali : qu'est-ce que tu veux que je fasse ?

Fatima : avant tout arrêtes de lui donner les privilèges d'un époux... comment pourrait-on vouloir épouser une femme si on a déjà tout ce que l'on veut d'elle ?

Sali: ce n'est pas la même chose on a ni la même culture ni la même région pour lui le mariage n'a pas d'importance, seul l'amour qu'il me porte compte

Fatima : l'amour va au delà de la culture et de la religion tu es bien placée pour le savoir, et s'il t'aime autant qu'il le dit il fera passer ton bonheur avant le sien tu ne lui demandes pas la lune que je sache

Sali: oui mais...

Fatima: Est-ce trop demander de vouloir atteindre un coeur sans avoir à donner son corps ? Qu'est-ce qu'il aime vraiment toi ou le fait d'être en toi parce que si c'est juste ça il ne fera aucun sacrifice pour te garder près de lui, car sache que aussi bon soient vos parties de jambes en l'air il pourra l'avoir avec une autre.

Voyant que sa meilleure amie était sur le point de craquer elle s'approcha,lui prit les deux mains en la regardant dans les yeux et renchérit : je sais que ça fait mal et j'en suis profondément désolée mon bébé mais il faut que tu ouvres les yeux, il faut que tu arrêtes de vivre dans le haram tu ne lui demandes pas de se convertir juste de t'epouser devant Dieu pour que tu puisses vivre pleinement ta religion s'il n'est pas encore prêt alors attends le si tu le peux mais pas en t'offrant à lui à chaque fois qu'il le voudra. Respectes toi, respectes tes valeurs répents toi, Dieu est miséricordieux penses à celui qui grandit en toi, si c'est une fille voudrais-tu qu'elle fasse ce que tu es entrain de faire, voudrais-tu qu'elle te traites comme tu as traité ta mère, voudrais-tu qu'elle t'abandonne comme tu l'as fait à ton père je suis sûre que non... en plus la vie ne s'arrête pas dans ce bas monde Sali et la mort ne prévient pas alors reprends toi avant qu'il ne soit trop tard.

Salimata buvait patiemment ses paroles comme ci un trésor était enfouis au fond, son amie avait raison, mais avait-elle la force de faire part de tout ce à quoi elle pensait à son homme ? Elle n'était pas prête à le perdre du moins pas maintenant, mais en attendant le temps filait. Elle voulait vraiment changer, être la Salimata d'avant. Si seulement elle pouvait retourner en arrière...

L'ambiance était devenue morose Sali, trop occupée à cogiter n'était plus d'humeur à parler, donc s'éclipsa dès qu'Amadou fut de retour.


Arrivée dans sa chambre elle vit une très belle décoration du lit. Juste après avoir fermée la porte Théo vint la retrouver, il voulu l'embrasser mais elle l'esquiva, il souffla un bon coup sûrement pour ne pas s'énerver puis dit

Théo : alors tu aimes ?

Sali (en s'avancant sans grande conviction): c'est jolie

Théo : ça je sais, mais je te demandes si tu aimes

Elle ne répondit pas, il lui prit la main, la baisa et dit
Théo : écoutes, mon amour je suis vraiment désolé je sais que je devrais arrêter de bouder pour tout et pour rien...

Sali (en retirant sa main des siennes): que tu me boudes ça passe mais que j'hypothèque mon sommeil dans mon état juste pour t'accompagner et que ça ne t'empeches pas de vouloir me laisser en plan sans un mot c'est autre chose, je ne suis pas ta baby-sitter Théo, encore moins ta mère, je n'ai pas à m'adapter ou à supporter tes crises...

Il prit le visage de la jeune femme en coupe, lui murmura un "désolé" et entrepris de l'embrasser mais elle le repoussa violemment et haussa le ton

Sali: non mais tu es bête ou tu fais exprès ?
Théo ( assez remonté): baisses d'un ton

Sali: ne me dis pas quoi faire ! Je cries si j'en ai envie ! Tu crois pouvoir régler tout nos problèmes avec le sexe ? En vrai tu me prends pour ta pute c'est ça ?

Théo ( en haussant aussi le ton ): c'est bon maintenant tu te calmes, j'ai réagi comme ça parce que j'étais énervé ! Tu crois que je ne t'ai pas vu relooké ce gars comme si ta vie en dépendait ?! J'ai suivi ton regard depuis le bar tu lui as parlé en premier ! Tu me dis tout le temps que même si on est fâché devant les autres on devrait faire comme si tout allait bien alors que tu m'as traité comme la dernière merde aujourd'hui ! Comment voulais tu que je me sente hein ?! Tu voulais que je me tapes une valse peut-être ?!

Sali: Dans ce cas tu aurais dû m'en parler mais pas agir comme tu l'as fait tu...

Théo : si j'ai voulu m'éloigner, si j'ai gardé le silence c'était juste pour ne pas dire où faire des choses qui te blesseront et que j'aurais à regretter par la suite...

Il l'a poussa si violemment contre le mur qu'elle en eu le souffle coupé ( son dos à pris cher ce jour).
Tête baissé son front contre celui de Sali il dit
Théo (avec une voix tremblotante):j'ai été jaloux, je ne voulais pas perdre le contrôle et au final j'ai merdé , je m'excuse même si tu penses que ça ne sert à rien, mais... stp ne me demandes pas de ne pas être jaloux... ce...ce serait me dire d'arrêter de t'aimer et je ne peux juste pas faire ça

Ce fut le déclic, le mot magique. Elle baissa les armes comme si elle ne s'était jamais apprêtée. Son interlocuteur le senti. Leur deux souffles s'enmêlaient, s'entrechoquaient et ceci suffit à réveiller le bas de leur anatomie jusqu'ici en berne. Il déposa ses lèvres sur celles de sa copine, elle ne réagi pas, il les fit alors danser sur celles-ci d'abord timidement puis ardemment, sa langue passa le blocus sans avoir à forcer puisque Sali commença à participer. Elle logea ses doigts dans la chevelure de l'adonis, ses jambes sur sa taille et se rapprocha. Sans plus de cérémonies, il la déposa sur le lit, les habits volaient tels des feuilles d'arbre en printemps ses mains petrissaient le corps en chaleur de la demoiselle, sa bouche la dévorait, et elle en demandait plus, alors d'un bestiale coup de rein il pris, tout entier, domicile en elle.
Cet acte sexuel n'était en rien comparable aux autres, il la chevauchait en lui montrant toute son amertume et elle la recevait en libérant toute sa douleur. Il prenait conscience de la place qu'elle occupait dans son cœur et elle s'apprêtait à le perdre. Ils jouirent ensemble, se laissant tomber sur le dos, il l'attirait pour qu'elle se mette a califourchon sur lui. Cette partie de leur vie ferait peut-être partie de leur best of. En tout cas Salimata était convaincue d'une chose: c'était la dernière fois qu'elle couchait avec lui dans le haram. Advienne que pourra...

J'espère que ce chapitre vous à plus à très bientôt mes cocos d'ici là prenez soin de vous.😘💞✌













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