Oui, pour la vie.

By PrincesseHarissa

1.1M 71.4K 18.2K

« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce... More

01 - Chapitre.
02 - Chapitre.
03 - Chapitre.
04 - Chapitre.
05 - Chapitre.
06 - Chapitre.
07 - Chapitre.
08 - Chapitre.
09 - Chapitre.
10 - Chapitre.
11 - Chapitre.
12 - Chapitre.
13 - Chapitre.
14 - Chapitre.
15 - Chapitre.
16 - Chapitre.
17 - Chapitre.
18 - Chapitre.
19 - Chapitre.
20 - Chapitre.
21 - Chapitre.
22 - Chapitre.
23 - Chapitre.
24 - Chapitre.
25 - Chapitre.
26 - Chapitre.
27 - Chapitre.
28 - Chapitre.
29 - Chapitre.
30 - Chapitre.
31 - Chapitre.
32 - Chapitre.
33 - Chapitre.
34 - Chapitre.
35 - Chapitre.
36 - Chapitre.
37 - Chapitre.
38 - Chapitre.
39 - Chapitre.
40 - Chapitre.
41 - Chapitre.
42 - Chapitre.
43 - Chapitre.
44 - Chapitre.
45 - Chapitre.
46 - Chapitre.
47 - Chapitre.
48 - Chapitre.
49 - Chapitre.
50 - Chapitre.
51 - Chapitre.
52 - Chapitre.
53 - Chapitre.
54 - Chapitre.
55 - Chapitre.
56 - Chapitre.
57 - Chapitre.
58 - Chapitre.
59 - Chapitre.
61 - Chapitre.
62 - Chapitre.
63 - Chapitre.
64 - Chapitre.
65 - Chapitre.
66 - Chapitre.
67 - Chapitre.
68 - Chapitre.
69 - Chapitre.
70 - Chapitre.
71 - Chapitre.
72 - Chapitre.
73 - Chapitre.
74 - Chapitre.
75 - Chapitre.
76 - Chapitre.
77 - Chapitre.
LES FILLES ?
- Snap/suite
Un retour ??

60 - Chapitre.

13K 856 226
By PrincesseHarissa

Dans la peau de Neyla.

Mon téléphone sonne, un appel d'Aymen. Je souris face à son appel et je décroche.

- : Selem aleykûm mon frère, comment tu vas ?

- Aymen : Aleykûm selem. El hamdûlillah et toi bagra ?

- : Ça va, ça va. Quoi de neuf alors ?

- Aymen : Comme d'habitude écoute, ça se passe. Et toi de ton coté, y a du jdid ou pas ?

- : C'est la même chose. Je reprends la routine de jeune fille quoi !

- Aymen : Ah ouais zehma t'es plus une femme mariée ?

Je ne réponds pas, je ne savais pas quoi dire.

- : Hum... Bref, et Kenza alors ? Votre couple c'est comment ?

- Aymen : Tout se passe bien el hamdûlillah. A part des fois elle me soûle avec ses Granolas, les femmes sont toutes chiantes hein. Mais bon je l'aime ma grosse.

- : Ohh c'est mignon ! Bon bah à ce que je vois, votre couple est solide.

- Aymen : Ouais, ouais. Aussi solide que la Tour Eiffel ma gueule.

Je ris.

- : Ça fait un bon bout de temps que j'ai pas vu ta tête quand même.

- Aymen : Ouais je sais, mais bon j'ai pas ton time. Tu vois ?

- : Pff, batârd.

- Aymen : T'sais très bien que je rigole sœurette.

- : Je suis ta sœurette moi ?

- Aymen : Bah bien sûr, t'es ma sœurette. T'es le sang de la veine.

- : Ouais !! Je suis ta sœurette rien qu'à toi.

- Aymen : Mdrr sale gamine.

- : J'assume.

Un silence s'impose à notre discussion.

- : Aymen ? T'es bizarre.

- Aymen : Ouais enfaîte faut que je te dis heja.

- : Tu me fais peur là...

- Aymen : Tu te rappelle de la soirée avec ton Naoufel là.

- : Oh non... s'il te plait ne m'en parle pas. Je sais que j'ai fauté comme une hmara.

- Aymen : C'est pas ça, même si c'est vrai que t'as fait la conne sale mongolienne.

- : Bref, raconte ton truc.

- Aymen : Ouais bah j'ai mytho à Younes. Je sais que c'est pas bien, mais c'était pour régler ce problème. Parce qu'au final t'as rien fait. C'est la première fois que je lui ment, donc si vous vous réconciliez pas je te tue. C'est compris ?

- : Oui, mais t'as mentit sur quoi exactement ?

- Aymen : En gros, j'ai dit que je te surveillais chez toi et que la télé elle était en panne. Du coup, zehma j'ai appelé des gars. Et c'était Naoufel qui est venu. Et zehma pour le remercier, je l'ai invité pour regarder un film, t'as vu ?

- : Mais pourquoi est-ce que t'as fait ça Aymen ? Je veux pas briser votre amitié. Imagine qu'il apprend la vérité. Tu diras quoi toi ?

- Aymen : T'inquiètes pas ma petite, ça va porter ses fruits in sha Allah. Par contre madame temenike tu vas arrêter tes chichis et tu vas au moins discuter avec lui. Je te demande pas de vous réconcilier, mais au moins de parler.

- : Oui, je vais y penser.

- Aymen : Quel je vais y penser ? Ohh arrête de faire ton enfant là. Moi à Kenza je lui donne des Granolas elle me pardonne direct.

- : Oui bon bah moi je suis pas Kenza, on m'achète pas avec des Granolas.

On discute, on discute pendant des heures et des heures... Avec Aymen, je me sens bien. J'ai l'impression de parler à un frère. Avec lui, je sais que je peux plaisanter, et oublier mes problèmes le temps d'un instant. Le fait de lui parler, me fait également un peu de mal. Oui ça me fait mal, parce que quand je lui parle. Je pense à Younes. Une fois, je me suis trompée de nom. J'avais appelé Aymen sous le nom Younes. S'en ai suivie une longue discussion, sur lui. Comme toujours.

- père : NEYLA !

La voix de mon père me fait sortir de mes pensées. Je me lève du lit et vais le rejoindre dans sa chambre. Il était seul, assis les yeux sur un cadre photo. Une photo de famille, ma mère et lui souriant. Youssef tirait la gueule, Bilel qui me faisait les doigts d'âne et moi qui lui boudait. Et enfin, Nesrine dans les bras de ma mère. Cette photo était tout simplement sublime, un vieux souvenir.

- : Oui papa ?

- père : Assis toi.

Il tapote une place sur le lit, je m'assois sur celle-ci.

- père : Tu sais, tout à l'heure Ahmed m'a invité chez lui. 

J'ai chaud.

Mon beau père ? Chez lui ? Mais enfin... pourquoi ?

- : Oui maman me l'a dit.

- père : Il m'a tout raconté.

Le stresse m'envahit.

- : Ah bon ? Et il t'as raconté quoi ?

- père : Younes et toi.

Merde...

Je ne parle pas. J'avais peur de voir sa réaction.

- père : Tu sais, si je t'es mariée à Younes ce n'est pas pour que vous ruinez votre couple. Ahmed et moi, avions prit une décision. Ta belle famille vont nous invités, toute la famille. Ainsi, vous pourrez discutez. Et même si tu ne veux pas lui parler, tu seras obligée. Un jour ou l'autre il faudra bien lui parler. Non ? 

J'acquiesce la tête.

- père : Bien, je te laisse une semaine. Pour te préparer mentalement, parce que lundi prochain nous irons chez eux. Toi et Younes, vous allez discuter. Si le problème est réglée, tant mieux. Si par malheur, l'histoire n'a aucune solution. Alors vous divorcerez. 

- : D'accord papa. 

Il me caresse la main. 

- père : Je connais toute l'histoire, si vous vous quittez je serais énormément déçu. Mais bon, c'est votre choix. Je te laisse libre, réfléchis bien ma fille. Ton avenir est entre tes mains. Un simple "oui" peut te rendre heureuse, et un simple "non" peut ruiner votre mariage.

- : Je vais y réfléchir papa. 

- père : Je te fais confiance.

Il m'embrasse le front, puis finit par quitter la chambre. 

Je suis maintenant seule, chamboulée par tous ces événements. C'est trop pour moi. J'arrive plus à vivre loin de Younes, il me manque. Je l'aime tant. C'est fou ce que je ferais pour le prendre dans mes bras. Je suis carrément en manque d'affection. J'ai besoins de lui pour survivre à ce monde de loup. Je suis déçue de mon mariage.

( ... )

Après avoir prit un long bain parfumé, je me prépare minutieusement. Une fois vêtu de ma robe noire, je sèche ma chevelure pour l'assembler en chignon bas. J'ajoute quelques bijoux. Je me maquille simplement, un rouge à lèvre pêche qui faisait ressortir mon teint bronzé, et une légère couche de mascara. Et pour finir je n'oublie pas de légèrement me parfumer. Le fait de me préparer me faisait du bien, j'aime beaucoup prendre soins de moi. J'en avais profité de me vernir les ongles, puisque que j'étais indisposée. 

Je me regarde à travers la glace, je me sentais mieux, en tout cas mieux que la matinée. Et pour être au top de la forme, j'avais besoins de sortir. J'avais besoins voir Kenza, je l'avais appelé d'avance. Elle était disponible. 

J'embrasse mes parents et Nesrine et vais la rejoindre en bas du bloc. Elle était debout, sur son téléphone. Je la prends dans mes bras. Elle m'avait tellement manqué ma Granolette.

- : Tu m'a trop manqué bagra !

- Kenza : Toi aussi w'Allah, c'est quand que tu reviens habité dans mon bâtiment ?

- : Justement, tu veux pas manger un petit truc ? Je dois te raconter pleins de choses.

- Kenza : Bonne idée, moi aussi en plus.

- : Starbucks ?

- Kenza : Yeah !

Nous nous dirigeons vers le lieu requis. Le trajet se fut dans la bonne humeur, nous blablations, nous rigolions sous le soleil du sud.

( ... )

Je buvais ma boisson en écoutant Kenza, qui me racontait sa vie.

- Kenza : Du coup, on a commencé à chercher une date pour le mariage. 

- : Super, j'ai vraiment hâte !

- Kenza : Moi encore plus, t'aurais vu Aymen il est comme un fou.

- : Mdrr vous êtes mignons les deux. Ce matin je l'ai eu au téléphone en plus.

- Kenza : Ah bon ? 

- : Oui.

- Kenza : Et il t'as parlé de Younes ?

- : Non fin si... Il m'a raconté qu'il avait mentit à Younes. Tu sais la soirée avec Naoufel là.

- Kenza : Oui et ?

- : Bah Aymen lui avait dit qu'en gros, je passais ma soirée tranquille. Aymen était avec moi, tu connais Younes. Trop protecteur le mec, bref et au bout d'un moment la télévision était tombé en panne. Il est descendu demandé à des mecs en bas si ils sauraient réparer la télé. Et Naoufel s'était proposé, du coup pour le remercier Aymen l'a invité à regarder un film.

- Kenza : Ah ouais... Chaud. Tu m'aurais pas dit que c'était un mytho, je t'aurais cru.

- : T'as vu ça, il est fort ton homme hein.

- Kenza : Ouais mais bon, c'est pas bien ce que vous lui faite à Younes w'Allah. Je sais que c'est pour la bonne cause, mais c'est pas la meilleure des solutions non plus quoi. M'enfin si ça peut vous réconciliez, tant mieux.

- : Ouais je sais.

- Kenza : Mais si tu réfléchis bien, votre histoire là... Elle est partie loin, tu trouves pas ?

Après plusieurs secondes de réflexe je lui réponds :

- : T'as raison.

- Kenza : Ohhhhh ! Viens dans mes bras !

Je me blottit dans ses bras.

- Kenza : Tu me fais trop de peine, on dirait un bébé.

- : J'ai pas besoins de votre peine. 

- Kenza : Je voulais pas dire ça, je parlais pas de cette peine là. Tu m'a pas compris.

- : Je sais très bien de quoi tu parles, mais j'en veux pas.

- Kenza : Bien...

- : T'énerves pas Granolette.

- Kenza : Je m'énerve pas, je m'énerve pas.

- : Tu sais mon père sait tout.

- Kenza : Hein ?

- : Mon beau père lui a tout raconté. 

- Kenza : Mais non ?

- : Si, mais c'est pas finit. La semaine prochaine on est invité chez eux. Ce repas consistera à tout mettre à plat, si ça s'arrange avec lui. Tant mieux, mais si le problème n'est pas réglé...  

Ma voix déraille.

- Kenza : Chut... calme toi hbiba.

- : On divorcera.

- Kenza : Sois forte mon cœur.

- : Je le suis, mais d'un coté je suis aussi faible. Je suis perdue, je sais pas quoi faire.

- Kenza : Personnellement, à ta place je l'aurais pardonné. Tu le fait galéré depuis je sais pas combien de semaines pour rien. Tu l'aime, alors pourquoi se priver d'amour pour des conneries pareilles ? Moi, je te le dis, si vraiment vous divorcez. Ce serait vraiment bête. Et si vous vous quittez, tu vas faire comment toi ? Dis moi ce que tu vas faire ? Qui va vouloir d'une femme divorcé ? Ils vont penser pleins de mauvaises choses les gens. Et toi alors ? Comment tu vas faire ? Tu vas te faire mal à toi toute seule. Tu vas pleurer à cause de quoi ? A cause de cette fierté, mais un jour elle te perdra. Crois moi. Vous êtes des adultes, alors agissez comme des adultes. 

Je la regarde bouche bée. 

- Kenza : Bah alors on a perdu sa langue Miss Fière ? 

- : Arrête, tu me fais culpabiliser.

- Kenza : Justement ! Culpabilise ! Tu verras que ça fait réfléchir dans le bon sens. T'as une semaine, alors prends du recule. Tu connais déjà la bon choix. A toi de gâcher ta vie, ou non.

Je ne réponds toujours pas. Cette fille avait le don de me faire taire par des phrases.

Elle regarde l'heure sur sa montre.

- Kenza : Oulah... il est dix-huit heures quinze, faut que je rentre grosse. Ma mère doit m'attendre.

- : Oui, moi aussi tiens. 

Nous nous levons et nous priment le chemin inverse. Cette fois ci, le trajet se fit dans un silence complet, personne ne parlait. Je me sentais mal à l'aise. J'étais mal, et je n'avais qu'une hâte. C'était d'être arrivé à la maison.

( ... )

J'essayais d'écouter les blagues de Bilel. Mais je ne pouvais pas. Je pensais aux paroles de Kenza, à celles d'Aymen, celles de ma mère, à celles de mon père, celles d'Hymènes. Leurs voix hantaient mon être, je me sentais emprisonnée par moi même. Étouffée par leurs dires. J'avais l'impression d'être prisonnières de leurs propos.

Mon téléphone me fait ressortir de ces cages. Je décroche face à l'appel de ma belle mère. J'appréhendais son appel.

Bismi'Allah.

- : Allô ? 

- belle mère : Oui ma fille, viens vite à l'hôpital de la *******. 

- : Hein ? Quoi ? Mais pourquoi ?

__________

Selem aleykûm les Harisettes, vous allez bien ?

Alooooors ? Ce chapitre ? Vous avez aimez ? N'oubliez pas de laisser vos avis, c'est VRAIMENT important pour moi, j'ai besoins de connaitre vos impressions. Je peux vous dire que plus j'ai des commentaires plus, je publie rapidement. Oui, parce que ça me motive à écrire. D'ailleurs ce chapitre a été publiée en avance, comme le chapitre 59. En plus je vous ai fait un long chapitre, donc soyez contentes. 

A partir de maintenant, c'est simple. Si vous commentez beaucoup, la suite sera plus vite publiée. Si au contraire, je n'ai pas beaucoup d'avis. Je prendrais tout mon temps pour publier la suite, je me gênerais pas, tiens. Donc si vous vous languissez de lire les prochains chapitres vous savez quoi faire.

Si je fais ça, c'est tout simplement pour moi. Parce qu'écrire sans rien recevoir en retour... c'est pas cool du tout. C'est même agaçant. Je sais pas moi, mettez vous à ma place. Vous publiais des suites régulièrement qui font entre 1500 et 2000 mots (parfois même 3000 mots), vous vous cassez le crâne à bien écrire. Et au final on reçoit quoi ? Bah rien tout simplement. C'est vraiment soûlant, croyez moi. Seules les chroniqueuses savent.

Neyla va pardonner à son mari ? Qui est à l'hôpital ? Younes et Neyla vont-il divorcer ? Younes va t-il connaitre le mensonge d'Aymen ? 

Bisous à toutes mes fidèles lectrices en attendant le ftoor.

Continue Reading

You'll Also Like

1.2M 115K 41
" Il règne en maître sur la Russie, mais pas seulement " Désireuse de fuir son passé à tout prix, Alena décide de partir de New-York et de tout quitt...
77.3K 1.2K 51
Amour, drames, épreuves d'Allah, mais tout ça dans le hlel. Rien que toi et moi... Le Mektoub
2.6M 189K 31
Tome 2 nana et karim
2.2M 179K 52
Si tu m'aimes, tu devras accepter que j'ai une première épouse !