Neighbors

By winchegerton

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« On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter. » - Jean de La Fontaine. *** Il... More

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
Couverture
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
Mise à jour

CHAPITRE 22

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By winchegerton

Vraiment désolée pour le retard ! Bonne lecture !

***

Mais alors que j'allais donner un grand coup de pied dans la porte de ma chambre, cette-dernière s'ouvrait en grand en révélant quelqu'un qui était torse-nu.

Je relevais mon visage vers celui en face de moi, et je découvrais Taron, totalement mort de rire.

Je le regardais avec incompréhension avant de remarquer que j'avais toujours mon pied levé en l'air.

J'avais aussi envie de rigoler, j'étais vraiment dans une position plus qu'hilarante, mais il m'a quand même fait la peur de ma vie.

- Taron ! Hurlais-je pour mettre fin à ses rires.

Je sentais alors le poil de JB me tourner autour des jambes.

En voyant la tête de Taron, je ne pouvais pas m'empêcher de rire à mon tour. C'est vrai, je pense que moi aussi j'aurais rigolé si j'avais été à sa place.

Mais alors que j'explosais de rire, cette joie se transformait rapidement en gêne.

Taron était... à moitié nu devant moi, et c'était vraiment très gênant.

- Ta-Taron... bégayais-je en tentant de contrôler mon rougissement.

- Oui ? Souriait-il.

- Tu veux pas enfiler un t-shirt avant de m'expliquer qu'est-ce que tu fou chez moi ? Riais-je.

Il posait une main sur son torse en faisant mine d'être blessé et il regardait ses abdos.

- Alors tu n'aimes pas ce que tu vois ? Je le prends très mal, riait-il.

Cette fois-ci je rougissais, j'en étais persuadée.

- Euh, si... enfin non ! Mais, oui, c'est très... hum... bégayais-je en me retenant de jeter un coup d'œil à ses abdos magnifiquement bien définis.

Il explosait une nouvelle fois de rire. Je déteste quand il me met dans des situations comme ça.

Il me lançait ensuite un clin d'œil suivi de son sourire habituel, mon dieu, il pourrait faire fondre un iceberg rien qu'en le regardant, et si il enlevait son t-shirt en plus, il pourrait largement faire fondre l'antarctique.

Je mettais mes mains sur mes joues pour cacher le désastre et il s'approchait dangereusement de moi.

Il se penchait vers mon oreille et commençait à chuchoter.

- Je vais attraper un t-shirt, met-toi à l'aise.

Un long frisson me parcourait de haut en bas. Il sait exactement comment me faire de l'effet, et c'est ce que je déteste le plus chez lui.

Je me précipitais dans ma chambre en ne lui laissant même pas le temps de continuer de parler pour éviter de redevenir instantanément rouge comme une tomate.

Mais je n'avais toujours pas remarqué ce qu'il avait fait dans ma chambre.

Il avait disposé des guirlandes lumineuses tout autour de mon lit qu'il avait soigneusement fait pour moi, il avait installé ma télé en face de mon lit avec les enceintes, ma table basse était aussi ici avec des tonnes de petits trucs à manger dessus.

Je devais avoir la bouche grande ouverte devant ce que je voyais. C'était magnifique, tout était parfait. On aurait dit qu'il avait spécialement fait venir un décorateur d'intérieur, je n'aurais jamais douté qu'il était aussi doué.

Je restais plantée là à contempler ma chambre alors que j'entendais des pas venir de derrière moi.

- Ça te plait ? Me demandait Taron d'une voix rauque.

Je me retournais vers lui sans rien dire.

- C'est toi qui a fait tout ça ? Lui demandais-je en connaissant pertinemment la réponse.

Il souriait. Arrête ça Taron, ou tu seras victime de tes actes.

- C'est moi. Et désolé pour le désordre, je n'avais pas prévu que tu rentres aussi tôt, souffla-t-il en passant sa main dans sa nuque.

Je suivais les mouvements de son bras avec mes yeux. Sa musculature ne m'avait jamais autant sauté aux yeux que ce soir-là.

Mes yeux s'écarquillaient de plus en plus chaque secondes. On aurait dit qu'il était illuminé par je ne sais quelle lumière, il était vraiment magnifique.

Je prenais une grande inspiration et un petit rire moqueur s'échappa de la bouche de Taron.

- Il faut que je me couvre les bras maintenant ? Riait-il.

- Non ! Répondis-je automatiquement, peut-être même un peu trop rapidement. Non... c'est parfait, rougissais-je.

Il souriait en s'avançant vers moi.

Je sentais la chaleur me monter à la tête.

- Tu me manquais, chuchota-t-il en replaçant une de mes mèches rebelles derrière mon oreille.

Je frissonnais au contact de sa peau. C'est fou cet effet qu'il a sur moi.

Je ne pouvais m'empêcher de jeter un bref regard à JB qui s'était installé sur le lit en nous observant en remuant la queue.

Je me mettais à rire, et Taron fit de même en comprenant pourquoi je riais.

Il s'avançait vers JB et le prenait dans ses bras (quel petit veinard) et le sortait de la chambre.

- On n'a pas besoin de spectateur ce soir, souriait-il en le déposant sur le canapé du salon.

Je souriais en le regardant faire, on aurait dit un père et son fils.

Il me rejoignait après quelques secondes et me demanda de prendre place sur mon lit.

- Tu veux peut-être te mettre à l'aise avant qu'on commence ? Me demanda-t-il.

J'en ai presque eu le souffle coupé. Mon dieu Taron, évite de formuler tes phrases de cette manière en me faisant grandement sous-entendre autre chose.

- Avant qu'on... qu'on commence ? Souriais-je en laissant s'échapper un petit rire nerveux.

Taron devenait aussitôt rouge comme Mars et se mit à rire, gêné.

- Oui... avant qu'on commence. J'ai un abonnement Netflix, riait-il.

Je me sentais ridicule d'avoir pensé à des choses pareilles, mais il faut dire qu'il a mis la pagaille dans mes pensées ce soir aussi ! Il avait cas être habillé depuis le début.

Je restais plantée là à attendre je ne sais même pas quoi et Taron me fixait toujours avec son sourire en coin. Je perdais littéralement mes moyens.

- Hayley... te mettre à l'aise, t'as peut-être un pyjama ou un jogging qui traine ? Riait-il.

Je secouais la tête en tournant les talons d'un coup.

- Bien sûr, tu croyais que je pensais à quoi ? Lui lançais-je avec une assurance que je perdais automatiquement après m'être rendu compte de ce que je venais de dire.

Bien sûr que je pensais à autre chose.

J'étais rouge écarlate en l'entendant rire derrière moi, mais la seule qui pouvait voir ma mine plus embarrassée que jamais c'était mon armoire.

Je l'ouvrais rapidement et attrapais un short et un débardeur qui me servaient de pyjama quand il faisait chaud, et quelque chose me dit que ce soir je risque de beaucoup transpirer si Taron s'approche trop de moi.

Je me tournais vers lui avec mes vêtements à la main et me rendais compte qu'il n'avait pas cessé de sourire en se moquant de moi.

Je soupirais.

- Si j'avais su que t'étais nudiste aussi, grognais-je en marchant vers mon lit en baissant les yeux vers le sol.

Il se mit à rire de vive voix.

Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Son rire est vraiment le plus beau son de la planète.

Je relevais mes yeux vers lui alors qu'il me détaillait de haut en bas. On ne bougeait pas, personne ne parlait, et deux grands sourires étaient dessinés sur nos visages sans dénier les quitter un seul instant.

Mais ce moment devenait vite gênant, et je voyais les joue de Taron commencer à rougir lentement.

Je souriais en faisant mine de m'impatienter. Il me regardait ensuite comme s'il ne comprenait pas, et je lâchais un petit rire nerveux.

- Tu crois quand même pas que je vais me déshabiller devant toi ? Souriais-je.

Ses yeux s'écarquillaient d'un coup, comme s'il venait juste de percuter.

Il se tournait vers la fenêtre de ma chambre sans dire un mot et je soupirais avant d'enlever mon pull.

Je me dépêchais de me changer et je reposais mes yeux sur Taron en le faisant patienter encore quelques secondes.

C'est quand même fou qu'il soit là, devant moi, dans ma propre chambre dans mon propre appartement. Le jour où on s'est rencontré, je ne me serais jamais dit que cette scène allait réellement prendre place dans ma vie à un moment. Je me demandais d'ailleurs si ça lui arrivait de se poser les mêmes questions que moi parfois...

- Tu as terminé ? Me demanda-t-il en me faisant sursauter.

- Hm, oui !

Il se retournait pour me regarder, et un regard plus pervers que bienveillant se dessina sur son visage.

Je m'approchais de lui pour lui donner un grand coup dans l'épaule en rigolant.

- Arrête de me regarder comme ça, riais-je.

- Comme quoi ? Souriait-il.

- Comme ça ! Comme si j'étais un bout de viande, souriais-je en m'asseyant sur mon lit sans le perdre des yeux.

Il s'approchait lentement de moi toujours en gardant ses grands yeux gris plongés dans les miens. Il baissait son visage à la hauteur du mien jusqu'à ce que nos yeux soient parfaitement à la même hauteur.

Il souriait en regardant mes lèvres, et un long frisson parcourait mon corps de haut en bas.

Il posait sa main chaude sur mon bras en coupant un deuxième frisson dans son élan. Il regardait ensuite sa main posée sur mon bras, et il remontait son regard vers moi.

Cette fois-ci, il ne souriait plus. Son regard était presque apeuré et j'étais effrayée de voir à quel point son expression avait changé rapidement.

- Je ne veux pas que tu fasses une erreur, Hayley, souffla-t-il.

Je le regardais avec incompréhension.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Je veux... que tu sois sûre de toi.

- Mais par rapport à quoi ? Lui demandais-je en haussant légèrement le ton.

Il soupirait en retirant sa main de mon bras et il s'éloignait lentement de moi.

- Je ne te force à rien, j'ai... je ne veux pas que tu te sentes obligée d'être près de moi... souffla-t-il.

Je me levais du lit et commençais à marcher dans sa direction.

- Taron, regarde-moi.

Il relevait faiblement son regard vers moi.

- Si je me sentais obligée de quoi que ce soit, je ne le ferais pas, tu me connais, souriais-je.

Il souriait, même si ce n'était pas très honnête, il souriait.

Il me prenait la main et me tirait dans ses bras.

- Je le sais, j'ai juste peur de te faire du mal, je ne pourrais pas me le pardonner, souffla-t-il dans mes cheveux.

Je souriais sans lui répondre.

On restait comme ça quelques secondes, jusqu'à ce que je sente mes pieds se décoller du sol. Mais je n'ai même pas eu le temps de réagir que je m'écrasais déjà dans mon matelas.

- Taron ! Hurlais-je en riant.

Il commençait à me chatouiller en se plaçant au-dessus de moi pour que je ne puisse pas me débattre.

- Taron !!! Arrête ! Hurlais-je en me tordant dans tous les sens sur mon lit.

Il s'arrêtait d'un seul coup et se plaçait sous la couverture alors que je reprenais lentement mon souffle.

Je relevais la tête d'un seul coup vers lui et il éclatait de rire. Je crois que mes cheveux devaient être dans un sale état.

Je lui faisais une grimace et m'asseyais à côté de lui.

- Bon, qu'est-ce que tu as prévu pour ce soir ? Soufflais-je en me recoiffant du mieux que je pouvais.

Il me regardait avec son sourire en coin habituel, ce qui me faisait automatiquement sourire.

Il se levait du lit et commençait à trottiner jusqu'à la porte de la chambre où il s'arrêtait puis se retournait.

- Ne bouge surtout pas ! Me lança-t-il.

Je riais et il reprenait sa course vers je ne sais où.

J'en profitais pour faire un rapide tour de ma chambre. Elle était illuminée de partout, les guirlandes étaient vraiment magnifiques et donnaient un aspect vraiment chaleureux à la pièce. Les petits amuse-gueules étaient particulièrement mignons et je pouvais directement dire qu'il s'était donné du mal pour les faire.

Mon cœur s'emballait à nouveau. Taron avait fait tout ça pour moi...

Mais alors que je me perdais une nouvelle fois dans mes pensées, j'entendais des bruits de pas arriver dans ma direction. Je relevais les yeux vers Taron qui avait une énorme pizza dans ses mains.

Il souriait.

- Elle vient tout juste d'arriver ! Me lança-t-il en la posant sur le lit.

Je le suivais en riant. On aurait dit un ado qui avait son tout premier rendez-vous.

Je m'asseyais sur le lit pendant qu'il faisait charger Netflix.

- Tu veux regarder quoi ? Me demanda-t-il.

Je regardais ce qui se trouvait sur l'écran, et mes yeux se figèrent sur Orange is the new black.

- J'ai pas mal d'épisode d'Orange is the new black à rattraper, riais-je.

Il riait à son tour.

- Alors c'est parti, au moins tu ne m'as pas demandé de regarder Titanic, riait-il.

Je croisais les bras.

- J'aurais très bien pu !

Il riait en venant s'installer à côté de moi, la chaleur de son corps m'enveloppait d'un coup alors qu'il ne me touchait même pas. J'en avais des frissons.

On prenait tous les deux une part de pizza en regardant la télé et en riant comme deux gamins. J'avais besoin de cette soirée, j'avais besoin de partager ça avec lui.

Plus la soirée avançait, plus on se rapprochait, plus je me sentais bien et à ma place.

Il n'était pas collant, ni trop entreprenant. Il était juste... parfait. Il savait exactement ce qu'il devait faire pour me faire rire et me faire me sentir bien, et je crois que je ne le remercierai jamais assez pour ça.

Soudain, alors que j'appréciais de plus en plus cette proximité avec mon beau sauveur, je sentais sa main se poser sur la mienne.

Je détournais mes yeux de la télé pour les plonger dans les siens.

Il semblait désireux de quelque chose.

Je n'entendais plus le son de la télé, tous mes sens étaient concentrés sur une seule chose dans cette pièce.

Je ne bougeais pas, je crois même que je ne respirais plus. Ce moment était tellement intense que le temps semblait s'être arrêté alors qu'il était rythmé par les battements de mon cœur jusqu'ici.

Taron faisait glisser sa main chaude le long de mon avant-bras puis remontait jusqu'à mes épaules, provoquant un frisson qui parcourait chaque centimètre de mon corps.

Je ne bougeais pas, j'en étais incapable. Je ne pouvais même pas prononcer un mot. Mon regard était toujours figé dans le sien.

Il baissait soudainement ses yeux pour les poser sur sa main qui venait se caler sur ma joue bouillonnante.

Je posais ma main sur la sienne, celle qui était contre ma joue. Il avait la peau pratiquement aussi chaude que la mienne. Il replaçait soudain son regard dans le mien.

- Hayley, je... commença-t-il.

Je ne relevais pas, je ne disais absolument rien, le son de sa voix raisonnait dans ma tête comme la plus belle des mélodies possible.

Il passait une main dans mes cheveux.

- Tu es magnifique, souffla-t-il.

Il semblait presque désespéré en prononçant ces-derniers mots, c'était troublant.

- Il... il y a un... un problème ? Bégayais-je.

Il souriait difficilement en balayant mon visage de ses yeux.

- Absolument aucun, me répondait-il toujours d'un ton très faible.

Je souriais à mon tour.

- C'est juste que... ça fait tellement de temps que je n'ai pas touché une femme... j'ai peur de mal m'y prendre, souffla-t-il en perdant son sourire.

Je roulais des yeux.

- Je me souviens parfaitement de la dernière fois que tu as touché une femme, Taron, grognais-je.

Mon ton le fit sourire, ce qui fit repartir mon cœur à coup de décharge électrique.

- Une femme que j'aime, Hayley, riait-il.

Il n'en fallait pas plus pour que mon cœur s'arrête de nouveau.

Ce n'était pas la première fois qu'il me disait qu'il m'aimait, mais ça me faisait toujours autant d'effet.

Je secouais la tête.

- Je crois que je n'ai jamais aimé, soufflais-je en baissant les yeux.

Taron ne me répondait pas mais je sentais rapidement une main se poser sous mon menton. Il me releva le visage.

- Jamais ? Me demanda-t-il, presque soucieux.

- Jamais, lui répondis-je honnêtement.

Il déglutissait et se rapprochait de moi jusqu'à n'être qu'à quelques petits centimètres de mon visage.

- Mais où te cachais-tu pendant tout ce temps..? Me lança-t-il.

Je souriais. C'est vrai, qu'est-ce qu'il se serait passé si on s'était rencontré plus tôt ?

J'étais coupée dans mes pensées par les mains de Taron qui se replaçaient une nouvelle fois sur mon corps assaillit de frissons multiples.

C'est alors qu'il prenait une décision qui allait certainement changer nos vies à tous les deux. Une décision qui était peut-être égoïste, mais nécessaire. On en avait besoin tous les deux, j'en avais terriblement besoin.

Ses lèvres se collaient brutalement contre les miennes et c'était le feu d'artifice dans tout mon corps. J'ai attendu ce moment pendant des mois, je me sentais comme libérée, accomplie.

Il prenait mon visage entre ses deux puissantes mains et me tirait vers lui sans cesser de m'embrasser. J'enroulais mes bras autour de sa nuque pour approfondir tout ce que je ressentais à cet instant précis.

Je passais une main dans ses cheveux et il enroulait son bras autour de ma taille. Mes sentiments étaient indescriptibles.

Je le sentais sourire entre nos baisers.

Je le poussais pour pouvoir reprendre mon souffle et faire se calmer mon cœur.

Taron me fixait se ses yeux gris en souriant. Il replaçait une main sur ma joue et me déposa un rapide baiser sur les lèvres.

- Peut-être que tu n'as jamais aimé, mais on t'a forcément aimé, souriait-il.

Je riais légèrement en l'attrapant par le col.

- Si, je crois que j'ai déjà aimé, soufflais-je.

- Vraiment ?

J'hochais la tête.

- Tu es le premier, souriais-je.

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