- : On parlait de toi, ouais. Enfin on parlait de mes potes. Et Sonia c'est ma pote, du coup je lui ait dit qu'elle était en couple avec toi.
- Bilel : Ahh d'accord. As-y je décale la mif. Selem.
- Hymène : Aleykûm selem.
- : Selem Bilou !
Il prend ses clefs et quitte l'appartement. Je soupire de soulagement.
Ouff.
- : Putain on a faillit se faire cramer.
- Hymène : Dis ça pour toi ouais. Tu sais, il faudrait que tu le dise à Bilel. Au moins ton frère confirmera votre après-midi et ça arrangera un peu les choses.
- : Je m'en fou de Younes, qu'il croit se qu'il veut, il a préféré croire Khaled, et bien il m'a perdu.
Elle me regardait longuement, après quelques minutes elle me répond.
- Hymène : Tu te mens à toi même Neyla. Je le vois dans tes yeux. Tu ne peux pas dire ça ma belle. Younes t'aime comme toi tu l'aime. Je sais que dans le fond tu veux que ça s'arrange, mais c'est la fierté qui te fait dire ça. Un jour elle te perdra Neyla, crois moi.
Je ne savais pas quoi lui dire. Elle avait raison.
- Hymène : Je préfère perdre ma fierté pour Oussama, que de perdre Oussama pour ma fierté.
- : T'as raison. En parlant de lui, il va bien ?
- Hymène : Oui el hamdûlillah il est au soins pour moi, tu sais que les jumeaux vont bientôt arrivés. Il veut même pas que je bouge du lit, rien. On va dire qu'il a grave peur que je me fatigue. Même si je m'ennuie à rien faire, je dis rien sinon Oussama me tuera, lol.
- : Ahlala... Tu me fais rêver toi et ton mari. Je vous vois trop comme le petit couple parfait. Sah, vous êtes vraiment un beau couple. Vous ne manquez de rien, vous vous aimez, vous attendez de beaux jumeaux. Que demander de plus ?
Elle rit en me caressant la main.
- : Qu'Allah vous préserve, Oussama tes petits garçons et toi.
- Hymène : Amîn... Merci hbiba, c'est vraiment gentille.
- : C'est rien Hymène. Bon ça te dis de rejoindre ma mère dans la cuisine ? Elle doit être entrain de préparer des sucreries.
- Hymène : Allons-y.
Je l'aide à se lever et nous nous dirigeons vers la cuisine ou nous trouvons ma mère entrain de concocter ses fameuses pâtisseries arabes.
- Hymène : Tu veux de l'aide tata ?
- mère : Ah benthi, non non non ! Tu es enceinte hbiba. Ne te fatigue pas, tiens assis-toi. Par contre je voudrais bien que Neyla m'aide.
- : Bien sûr mama !
Je me lave les mains et vais la rejoindre afin de lui donner un petit coup de main.
( ... )
- Oussama : Bon nous on va rentrer hein. Merci pour tout w'Allah, vous êtes au top la famille.
- mère : Ça fait plaisir mon fils, revenez quand vous voulez !
- Oussama : In sha Allah khelti. Toi aussi tu viendras quand ma femme accouchera hein ?
- mère : Bien sûr que je viendrais Oussama.
- Hymène : Merci pour tout tata, ça était un plaisir d'avoir passé la journée avec vous.
- mère : Ne me remercie pas ma fille, vous êtes les bienvenues. C'est comme chez vous ici !
- Bilel : As-y kho, on se capte, à tard-plus.
Ils se tchèquent.
- Oussama : Tekass.
- Nesrine : N'oubliez pas de me donner un de vos garçons hein !
- Hymène : Mdrr on s'arrangera.
- Oussama : Aller on va pas plus vous déranger, selem aleykûm.
Je tchèque Oussama en le taquinant et je prend Hymène dans mes bras.
- : Prends soins de toi ma chérie.
- Hymène : T'inquiètes pas pour moi. Toi aussi hein, si y a du nouveau tu m'appelle. D'accord ?
- : Oui oui.
Ils nous saluent une dernière fois puis ils finissent par quitter la maison.
( ... )
Bilel jouait à la Play avec Nesrine et moi, j'avais perdu pour la quatrième fois.
- Bilel : Prends pas trop le seum ma sœur.
- : Ta gueule toi !
Sa main atterrit sur ma nuque, il serrait de plus en plus fort.
- Bilel : Tu dis ta gueule à qui connasse va ?
- : Aie, ça fait mal ! Je parlais à Nesrine.
- Nesrine : Mdrrrr c'est parce que je t'ai battu ?
- : Tfouu ! Bande de traîtres.
Bilel me libère enfin de mon sort. Nesrine et Bilou entament une nouvelle partie, tandis que pour ma part, je me contente de les regarder. Je m'amusais bien à les charrier, et plus particulièrement Nesrine, qui perdait petit à petit.
Une fois la partie terminé, Nesrine quitte le salon. Je me retrouve seule avec mon frère. Il discutait avec quelqu'un sur son téléphone. Je pense que la personne en question était Sonia, puisqu'il lui portait des noms affectifs. Enfin bon, peut m'importe. Bilel me dit de venir m'asseoir à ses cotés, en me tapotant une place.
- Bilel : Est-ce que je suis con ?
Je ris face à sa question.
- : Ouais t'es grave con.
- Bilel : Mais nique ta race Neyla, je suis sérieux wesh. J'suis con moi ?
- : Bah non, pourquoi tu me demande ça Bilou ?
- Bilel : Non comme ça, et est-ce que tu te fouterais de ma gueule par hasard ?
- : Bon arrêtes de jouer aux devinettes et dis moi ou tu veux en venir.
- Bilel : Tout à l'heure, avec Hymène je sais bien que t'as menti.
- : Menti de ?
- Bilel : Zehma tu parlais de mon couple avec So, je sais que c'est du mytho hein.
Je pose mes yeux sur lui, il m'observe d'un regard étrange.
- Bilel : J'sais aussi qu'entre toi et ton mari vous êtes en embrouille. Sinon tu serais pas là à cette heure ci. T'es ma petite reuss, je veux savoir ce qu'il se passe dans ta vie. C'est normal non ?
- : Si je te raconte, tu me promets de ne rien faire à qui que ce soit, et tu n'aggrave pas la situation ?
- Bilel : Bah ouais wesh. T'es sérieuse toi ? T'sais très bien comment je suis.
- : Tu te rapelle de l'autre fois ou on a passé l'après-midi ensemble à boire un verre ?
- Bilel : Oui et ?
- : Ce jour là, Khaled le frère à Younes au cas ou tu l'avais oublié, bah il a dit à Younes comme quoi je traînais dehors avec un mec et qu'il avait le bras autours de mon cou. Alors qu'enfaîte le mec c'était toi. Bref, en gros sur le coup des nerfs il a fait un accident, à cause de moi. Il croit que je l'ai trompé. Alors que jamais de la vie j'oserais voir ailleurs... Younes, c'est mon mari. Je peux pas lui faire ça. Même si je l'aimais pas, jamais je le tromperais, je sais pas moi... C'est une question de respect tu vois ? Puis, tu sais que c'est un grand pêcher. Moi j'ai peur d'Allah. J'ai trop peur de lui pour lui faire ça, je n'imagine même pas ce qui m'attendrait si je faisais cette erreur. Du coup, à son réveil, on s'est disputé. Je... Et c'est finit
Je soupire.
- : C'est terminé avec Younes.
Bilel m'ouvre ses bras, et je m'y réfugie. Je prends place dans ses bras en serrant très fort. J'étais si bien contre lui, dans les bras de mon frère. Un sentiment de sécurité me berçait. Son parfum virile chatouillait mes narines. Il sentait si bon mon Billy.
- Bilel : T'inquiète pas je gère.
- : Tu vas faire quoi Bilou ?
- Bilel : Tekass.
- : Je te fais confiance akhy.
( ... )
Youssef, Bilel, Nesrine, mes parents et moi même sommes réunis autours de la table, dans la salle à manger plus précisément. Nous dînions, sous les discussions et les rires de chacun. La bonne humeur était à son comble. Tous les sourires des membres de ma famille étaient encrés sur leurs visages. Je respirais la joie, j'étais vraiment heureuse à ce moment là. Le sentiment de bien être régnait dans toute la pièce. C'est seulement auprès de ma famille chérie que je pouvais oublier l'autre bouffon.
Youssef se lève de sa chaise en raclant sa gorge légèrement comme pour nous déclarer un discours. Tout le monde se tait, et notre intention se pose sur lui.
- Youssef : Bon, papa, maman, Bilel et vous les khty. Je voulais vous annoncer quelque chose d'important qui va changer ma vie, et peut-être la votre.
- père : In sha Allah kheir.
- Youssef : Vous le savez tous, qu'en ce moment je suis plus détendue et je vais mieux. J'ai arrêter les trafics, el hamdûlillah. Je n'en suis pas fière w'Allah mais maintenant c'est du passé. J'ai commencé à prier, je me suis repentie. Je sais que vous vous doutez tous de quelque chose. Ce changement soudain vous a étonné. Et bien, aujourd'hui j'ai décidé de confirmer vos doutes. Oui maman c'est grâce à une femme que je suis devenue l'homme que je suis. Oui papa, je me suis décidé à enfin me marier. Oui Neyla, j'ai enfin avouer que je voulais me marier avec Safiyah. Oui Bilel, je me suis marié avec toi, haha, j'aurais jamais cru. Oui Nesrine, tu me crois pas mais c'est la vérité. J'ai décidé de demander la main à Safiyah, une perle. Elle est voilée, elle a vingt deux ans et elle est musulmane d'origine Algérienne. Je ne saurais jamais assez la remercier pour ce qu'elle m'a fait. C'est elle qui m'a rendue homme, un vrai homme qui a peur de son créateur, et non celui qui traîne dehors à vivre dans l'illicite.
Les "youyou" se dispersaient dans la maison. J'étais la plus heureuse des sœurs. Mon frère, Youssef avait littéralement changé. Son comportement comme son langage. Une métamorphose. J'étais fière de lui, aucun mot ne qualifiait ce que je ressentais. Un pur bonheur.
Je porte mes yeux vers ma mère, qui avait les larmes aux yeux. Mon père, lui prenait son fils dans ses bras en lui chuchotant des paroles. Nesrine criait comme une cinglée, vous la connaissez maintenant. Et Bilel sifflait en tapant mon frère pour rire. Youssef s'approche de moi en me prenant dans ses bras, je le serre fort contre moi.
- : Mabrouk khoya. Je suis fière de toi w'Allah. Prends en soins de ta perle. Tu l'a bien mérité.
- Youssef : Merci sœurette.
- : Je t'aime Youssou.
- Youssef : Tu connais la réponse.
- : Ah la fierté, j'espère qu'avec Safiyah tu la met de coté cette fierté hein.
Je le taquine, il me frappe, on rigole. Pour moi j'étais aux anges. Nous terminions les dîners nous les cris de joie de chacun d'entre nous.
Dans la peau de Younes.
J'ai le démon en moi. Comment ? Comment elle a put me faire ça ? Neyla, ma Neyla elle m'a trompé pour un autre ? Pour un gros pédé ? Donc moi je suis la plus grosse des baltringues de Marseille ? Je réalise toujours pas enfaîte. C'est pas possible. Comment ça la femme que j'aime me trompe ?
Ma vie, c'est d'la pure merde. J'enchaîne problèmes sur problèmes mais je dis rien. Moi je pensais que Neyla c'était la bonne. Quand j'y repense... non enfaîte j'ai même pas envie d'y repenser. Sinon j'risquerais de tout niquer, comme à chaque fois ou je pense à elle. Voir ses larmes couler sur son putain d'visage, la voir me supplier de la croire. Même si j'ai la haine contre elle, elle me faisait de la peine. Cette femme, c'est... bah c'est la mienne. Malgré ce que m'a dit Khaled, j'arrive pas à le croire. Je me dis que c'est peut-être pas vrai, qu'il s'est trompé de personne. Le visage de Neyla il m'hante jour et nuit. Ses putain d'paroles elles sont coincées dans ma tête. Sa voix elle me berce tous les soirs. Je me rend compte que je tenais vraiment à elle.
J'accumule tout, mais j'ai finit par exploser. Trop de choses se sont passés. Je me suis fait marié de force. Ensuite j'ai eu mes problèmes avec la bibi. Puis après je me suis rapproché de Neyla. J'avoue que ce rapprochement, ça m'a fait bizarre. Ensuite y a eu Shana qu'est arrivé et qui a mit la merde. Adama qui l'a frappé elle, et ma mra. Naoufel qui est en sang sur ma femme. Mon voyage en Espagne, déjà que cette grosse me manquait j'apprends quoi ? Adama qui fait croire à ma meuf qu'il la violer. Et... ce qu'il lui a fait ce bâtard. Elle a été dans le comas plusieurs mois. Pour moi, c'était l'enfer. J'étais devenue un shlague, sans ma femme. Pendant un moment je pensais qu'il l'avait touché ma femme alors que moi même je l'ai jamais fait. A part des bisous, y rien eu. J'ai tenté une fois mais elle a refusé, j'ai plus rien essayer. Je voulais pas la brusquer. J'ai envie de lui laisser le temps, d'être prête. Puis après c'est elle qui a tenté un truc, mais je voyais bien qu'elle était pas bien, qu'elle était crispée. C'est comme ci elle se brusquait et sah, j'aimais pas ça. Je voulais que l'envie vienne des deux. C'est comme ça, c'est l'amour charnel. Puis, le lendemain j'me suis barré chez des potos, je voulais pas la voir. J'voulais pas la voir rougir parce que j'avais refusé. Je voulais pas la voir pleurer comme la veille, elle le faisait. Ensuite, j'ai reçu l'appel de merde de Khaled. J'ai sut qu'elle m'a trompé. Et là, c'était le trou noir, j'ai foncé dans un arbre. Je me suis réveillé, elle était là. Dans cette connasse de chambre. Dans un fichu hôpital. Le seul truc dont je me suis rappelé, c'était l'appel de mon frère. Et là, je l'ai traité de pute, des choses que j'pensais même pas. Mais sur le coup des nerfs, j'ai pas réfléchis, j'ai parlé dans le vide. Pour dire de la merde. Et voilà que ça fait déjà une semaine que je suis sortit de l'hôpital.
Je suis entrain de boire ma quatrième bouteille de Jack et je pense à elle. Parce qu'elle me manque. Je vois son beau visage pleurer et je peux m'en prendre qu'à moi, parce que elle pleure à cause de moi. Elle doit sûrement être mal à cause de ma gueule. Je comprends pas ce qu'il m'arrive sans elle. J'arrive plus à tenir sans elle. En vrai, y a que elle que j'aime. Parce qu'au final dans ma vie il me manque un truc. Et ce truc c'est tout simplement elle.
Petit à petit l'alcool me fait de l'effet. Un effet qui s'intensifie de plus en plus. Mon crâne va exploser. J'arrive plus à boire, j'ai mal à l'estomac, j'ai envie de tout vomir. J'allume ma clope et je m'enfume toute la soirée. Même si je suis ailleurs, mes pensées s'en vont vers elle.
Vas-y Younes qu'est-ce que tu racontes ? Neyla c'est qu'une pute. Elle t'as trompé. Elle doit bien être entrain de s'amuser pendant que tu fais le canard pour elle. Oublie là, et elle partira de ta tête.
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Selem aleykûm les Harisettes, vous allez bien ?
Ce chapitre a été publié hier, vers les coups de 10 heures du matin. Mais je vois qu'une dizaine seulement ont réussis à y accéder. C'est encore un bug de Wattpad. J'ai donc unpublish et republié. J'espère que cette fois la notification va apparaître.
J'espère que ce chapitre vous a plut. N'oubliez pas de laisser un petit commentaire pour donner son propre avis. Ils sont les bienvenues. Tant qu'ils sont constructifs bien évidement, sinon ce n'est même pas la peine.
Avant de quitter ce chapitre, je tenais à vous dire quelque chose qui me tenait VRAIMENT à cœur. Je vais être très claire et rapide. Toutes celles qui me demandent "la suite" sans donner un moindre avis. Euh... mais vous êtes quelles genre de meuf sérieux ? Vous êtes vraiment culottés hein. Vous me demander la suite alors que je viens tout juste de publier un chapitre. Really neggae ? Pause. Moi AUSSI j'ai une VIE. J'ai le droit de RESPIRER. J'ai le DROIT de ne pas publier de chapitres pendant DEUX jours parce que je suis FATIGUÉE, ou tout simplement parce que je RÉVISE. Il faut savoir que je suis un ETRE HUMAIN et non un ROBOT ou même une MACHINE A ECRIRE, pour le plus grand malheurs de CERTAINES. Moi AUSSI je vais en cours, je travaille, je dors, je VIS tout simplement. Je me casse le crâne à vous écrire de LONGUES suites pour vous satisfaire et au final j'ai quoi ? Des "la suite" sans même un petit COMPLIMENT, ou même quelque ENCOURAGEMENTS. Sah, ça me décourage à écrire et ça commence à vraiment me SAOULER. Donc je vais faire simple. Je vais SUPPRIMER tous les commentaires OU ON ME DEMANDE LA SUITE. Donc ci c'est pour mettre un "la suite" c'est INUTILE puisqu'il sera immédiatement SUPPRIME.
Sinon pour les autres, je vous remercierais jamais assez. Vous êtes les meilleures. C'est grâce à vous que j'en suis là, aujourd'hui. J'espère que vais pouvoir rattraper mes 400K de vues, comme dans la première version de l'histoire.
Aller lire l'histoire de amelxlove c'est une histoire comme je les aimes. Elle raconte son vécu, une vie pleine de rebondissements. Son histoire je l'ai vraiment aimé, elle mérite bien d'être lue. Je vous la recommande si vous aimez bien les histoires d'amours simples. Pour ma part ça été un réel plaisir pour mes petits yeux de lire son écrit.
Bisous seulement à mes fidèles lectrices.