Oui, pour la vie.

By PrincesseHarissa

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« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce... More

01 - Chapitre.
02 - Chapitre.
03 - Chapitre.
04 - Chapitre.
05 - Chapitre.
06 - Chapitre.
07 - Chapitre.
08 - Chapitre.
09 - Chapitre.
10 - Chapitre.
11 - Chapitre.
12 - Chapitre.
13 - Chapitre.
14 - Chapitre.
15 - Chapitre.
16 - Chapitre.
17 - Chapitre.
18 - Chapitre.
19 - Chapitre.
20 - Chapitre.
21 - Chapitre.
22 - Chapitre.
23 - Chapitre.
24 - Chapitre.
25 - Chapitre.
26 - Chapitre.
27 - Chapitre.
28 - Chapitre.
29 - Chapitre.
30 - Chapitre.
31 - Chapitre.
32 - Chapitre.
33 - Chapitre.
34 - Chapitre.
35 - Chapitre.
36 - Chapitre.
37 - Chapitre.
38 - Chapitre.
39 - Chapitre.
40 - Chapitre.
41 - Chapitre.
42 - Chapitre.
43 - Chapitre.
44 - Chapitre.
45 - Chapitre.
46 - Chapitre.
47 - Chapitre.
48 - Chapitre.
49 - Chapitre.
50 - Chapitre.
51 - Chapitre.
53 - Chapitre.
54 - Chapitre.
55 - Chapitre.
56 - Chapitre.
57 - Chapitre.
58 - Chapitre.
59 - Chapitre.
60 - Chapitre.
61 - Chapitre.
62 - Chapitre.
63 - Chapitre.
64 - Chapitre.
65 - Chapitre.
66 - Chapitre.
67 - Chapitre.
68 - Chapitre.
69 - Chapitre.
70 - Chapitre.
71 - Chapitre.
72 - Chapitre.
73 - Chapitre.
74 - Chapitre.
75 - Chapitre.
76 - Chapitre.
77 - Chapitre.
LES FILLES ?
- Snap/suite
Un retour ??

52 - Chapitre.

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By PrincesseHarissa

À mon réveil, une douleur au crâne prit possession de mon corps. J'avais passé une atroce nuit, cauchemar sur cauchemar, plus sanglants les uns des autres. Durant la nuit, j'essayais de ne pas dormir, c'était avec les paupières farouchement déterminées que je restais en conflit avec moi même, que je cogitais sur ma nouvelle vie afin d'échapper à ces maudits songes. Ouais une nouvelle vie. Les paroles de l'homme qui me servait de mari avait prit un tournent dans ma vie. Un sens cruel qui a brisé mon petit cœur. Je ne réalisais toujours pas ce qu'il venait de dire. Je n'avais toujours pas conscience de ma situation amoureuse actuelle. Mal, voilà comment je l'ai prit.

Mes mains sur le visage, je me lève et vais me débarbouiller la figure en passant par une bonne douche. Une fois ma toilette terminée j'enfile une jdellaba et je rejoins ma mère dans la cuisine. Elle préparait le petit déjeuner, il était encore très tôt. Il n'y avait qu'elle, papa et moi qui étions réveillés. Il lisait du coran en attendant son petit déjeuner. Je m'avance vers ma maman chérie et lui embrasse la joue toute souriante, un sourire qui sonnait faux. Il fallait que je cache ma tristesse et ma haine.

- : Sbah el kheir maman chérie !

- mère : Sbah el nour benthi, tu as bien dormis ?

- : Comme un bébé, et toi ?

Un mensonge de plus sur la balance.

- mère : Non ton père a prit toute la place ce gros.

Je ris en l'aidant à mijoter ses petits plats. Les yeux rivés sur ma planche de travail, je coupais minutieusement les fraises pour en faire une salade de fruits. Pour une énième fois, Younes hantait mes pensés. Pff, je devrais l'oublier, lui et son salop de frère. Tout était rapide, le couteau transperce mon doigts qui suppliait ciel et Terre pour qu'on l'aide. Un petit gémissement de douleur s'empare de moi. Ma mère se retourne vers moi affolée.

- mère : YA BENTHI T'AS QUOI ?

- : Aïe, doucement mama. J'ai rien, je me suis juste couper le doigt.

- mère : Ohhh ma pauvre, viens je te soigne !

- : Non c'est bon je me passe de l'eau et je continue ma salade.

- mère : C'était pas une question.

Dit-elle d'un regard revolvers. Je ne me fais pas prier et la suit par peur de me faire fouetter par son fameux torchon, toujours à ses coté, sur son épaule, plus précisément. Nous allons dans la salle de bain, elle me soigne avec beaucoup d'intention, comme si mon doigt était d'or. Une fois terminé elle me colle un pansement au doigt, je la remercie et nous rejoignions la cuisine.

- : Passe le reste des fraises hefeck.

- mère : Pour quoi faire ?

- : Terminer la salade.

- mère : Non ! C'est bon va voir bebek, tu t'es fait mal. Je termine.

- : Mais c'est rien mama ! Je suis pas une fragile moi.

- mère : Skout et va voir ton père !

- : D'accord.

Je vais rejoindre mon père, qui cette fois regardait la télévision. Je m'assois à coté de lui et nous nous mirent à discuter jusqu'à que maman nous appelle pour manger. Je vais réveiller mes frères et Nesrine qui dormaient encore. Je prends place place sur une chaise autours de la table. Une fois tout le monde présent nous nous mirent à manger, dans la joie et la bonne humeur. J'aimais beaucoup passer du temps avec ma famille. Ils m'avaient vraiment manqué. Le fait de dormir chez mes parents, me donnait l'impression d'être comme avant, avant ce mariage, enfin c'était l'effet ressentit.

Depuis que Youssef m'a raconté qu'il a rencontré Safiyah, il est devenu plus joyeux. Plus gentille et même moins froid, choses qui ne sont pas de ses habitudes. Mes parents doutaient de quelque chose, mais ils ne disaient rien. Ça leurs faisait plaisir. Son visage paraissait plus frais et son humeur beaucoup plus égayé. Je viens d'y penser. En vrai, dans la vie de Youssef il lui manquait quelque chose, et cette chose s'apellait Safiyah.

Ma mère ne voulait absolument que je fasse le ménage, ni même que je touche à quoi que ce soit. Elle avait trop peur pour moi, pourtant je lui avait dit que la blessure ne me faisait pas mal et c'était un bobo de rien du tout. Mais vous connaissez bien les mamans, beaucoup trop protectrice. Je dois avouer que ça ne me déplaisait pas. J'étais comme une princesse. Je regardais la télévision sans trop la regarder quand ma mère débarque à mes cotés.

- mère : Bon maintenant Neyla, tu vas me dire ce qu'il t'es arrivé. J'en ai marre de te voir comme ça. Ta tête on aurait dit un citron pressé.

- : J'ai rien.

- mère : Neyla, tu sais que tu peux tout me dire.

- : Oui mais c'est compliqué...

- mère : Ah c'est bon, je sais ! Tu t'es disputé avec ton mari ?

- : Oui, c'est ça.

- mère : Hum... C'est lui qui te rend mal ?

- : En quelque sorte oui.

- mère : Tu sais, dans les couples y a des hauts et des bas. C'est normal que vous vous disputez. Ça fait partie de la vie de couple même. Dans un couple, les deux partenaires ne sont pas forcément d'accord sur tout. Les êtres humains sont tous différents, c'est tout à fait normal que des malentendus s'imposent dans votre relation.

- : Je sais bien mama. Mais bon, j'en peux plus.

- mère : Je vois que tu ne veux pas trop parler... Je veux pas te forcer, tu sais ou me trouver. Je suis pas bête je sais que votre dispute est bien plus grave que ça. Si tu veux parler, je suis là. C'est compris ?

- : Mhouais... J'aime trop quand tu t'inquiète pour moi !

- mère : C'est la moindre des choses ma fille.

Je lui sourit et elle de même. Qu'est-ce que je l'aime ma maman.

( ... )

Il devait être vers le coup de quinze heures, quand on sonne à la porte. Nesrine se lève ouvrir la porte d'entrée, laissant place à Hymène. Je m'avance vers elle lui faisant la bise.

- : Selem aleykûm hbiba ça va ?

- Hymène : Aleykûm selem el hamdûlillah et toi ?

- : El hamdûlillah, je savais pas que tu venais.

- Hymène : Ta mère ne t'as pas dit ? Je l'ai prévenu il y a un peu près une heure.

- : Non, mais bon c'est pas grave mddr. Tu veux manger un truc ?

- Hymène : Non, pas grand chose. Je voulais te voir.

- : D'accord, attends deux secondes s'il te plait.

J'apelle Nesrine et lui prévient qu'elle devait ramener de quoi manger. Une dizaine de minutes plus tard elle ramène le tout et nous prirent place au salon.

- : Tu voulais parler de quoi ?

De Younes évidemment.

- Hymène : De Younes...

- : Il a quoi ?

- Hymène : Vous êtes en dispute.

Pire que ça, si tu savais.

- : C'est compliqué...

- Hymène : Raconte, j'ai tout ton temps.

Hymène, je lui faisait entièrement confiance. Alors je me mit à tout lui raconter. Elle m'écoutait attentivement sans me couper. Elle était assez surprise mais surtout choquée par le comportement de son frère, Khaled. J'essayais de parler doucement afin que les autres ne puissent pas m'entendre. Je parlais en me remémorant chaque scène. Quelque larmes traversaient mon visage, mais elle me les essuyait à chaque fois.

- Hymène : Je sais vraiment pas quoi dire w'Allah. Je suis choquée de Younes quand même. Il a même pas voulut t'écouter. Nada. C'est dommage mais bon il est con. T'inquiète pas qu'il s'en mordra les doigts quand il va savoir la vérité. Miskine, en sah quand je l'ai vu il était pas bien, grave froid. Il s'énervait pour rien, je te dis pas ! Du coup je l'ai laissé, je voulais pas me disputer avec lui. Par contre Khaled il m'écœure pour de bon. Je savais qu'il était mauvais et qu'il cherchait la merde, mais pas à ce point. Le pire c'est qu'il a mentit. Tu te rappelle pas être dehors avec un gars qui avait le bras autours de ton cou ?

Je réfléchis, mais en vain.

- : Non je traîne pas avec des mecs, je suis mariée. Les seuls mecs avec qui c'est possible que je sors c'est Aymen.

- Hymène : Le sah à Younes ?

- : Oui lui, mais c'est comme mon frère. En plus c'est Younes il oui a dit que s'il nous arrivait quoi que ce soit, il devrait pe surveiller. Sinon y a mes frères.

Mes frères. Ça me dit quelque chose.... Ah oui ! C'est bon je m'en souviens.

- : Bilel !

- Hymène : Hein ??

- : Le mec qui avait son bras sur moi, c'était Bilel. Je me rapelle.

- Hymène : Raconte moi.

Je lui avait raconté depuis le début, c'est à dire depuis la soirée ou je voulais me donner à Younes et qu'il m'avait rejetté. Quand j'y repense j'ai tellement honte ! Je lui raconte le lendemain, Younes n'était pas là il avait seulement laisser mon petit déjeuner. Je me rappelle que je n'avais pas le moral, alors j'avais proposé à Bilel de boire un verre et de discuter un peu, puisqu'il avait sut me faire rire. Lui, c'est un gros comique. Je m'en souviens, lorsqu'on marchait ensemble. Effectivement, il avait son bras enroulé à mon cou. Mais ce n'est que mon frère.

- Hymène : Ahh ça pique. Putain, il s'est passé trop de trucs. Du coup Khaled vous a vut et il vous a balancé.

- : Exactement, mais il devrait savoir que Bilou c'est mon frère.

Une présence entre dans le salon. Je tourne ma tête et elle se décompose. Il était là debout, le regard interrogateur.

- Bilel : Je vois que ça parle de moi. Je peux savoir ce que vous vous dîtes ?

__________

Selem aleykûm les Harisettes 🔥 vous allez bien ?

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire alors pour vous faire plaisir je vous ai publié la suite. Vos impressions sur ce chapitre ? Laissez vos avis en commentaire ?

Comment va se passer la suite ? Neyla dévoilera t-elle la vérité à sa mère ? Bilel va connaitre l'histoire ? Que vont répondre Hymène et Neyla ?

Pour les anciennes, vous préférez la première ou la deuxième version de cette histoire ? Répondez sincèrement, j'ai vraiment le besoins de savoir vos avis sur ça.

Bisous je vous aime 💎.

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