Oui, pour la vie.

By PrincesseHarissa

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« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce... More

01 - Chapitre.
02 - Chapitre.
03 - Chapitre.
04 - Chapitre.
05 - Chapitre.
06 - Chapitre.
07 - Chapitre.
08 - Chapitre.
09 - Chapitre.
10 - Chapitre.
11 - Chapitre.
12 - Chapitre.
13 - Chapitre.
14 - Chapitre.
15 - Chapitre.
16 - Chapitre.
17 - Chapitre.
18 - Chapitre.
19 - Chapitre.
20 - Chapitre.
21 - Chapitre.
22 - Chapitre.
23 - Chapitre.
24 - Chapitre.
25 - Chapitre.
26 - Chapitre.
27 - Chapitre.
28 - Chapitre.
29 - Chapitre.
30 - Chapitre.
31 - Chapitre.
32 - Chapitre.
33 - Chapitre.
34 - Chapitre.
35 - Chapitre.
36 - Chapitre.
37 - Chapitre.
38 - Chapitre.
39 - Chapitre.
40 - Chapitre.
41 - Chapitre.
42 - Chapitre.
43 - Chapitre.
44 - Chapitre.
45 - Chapitre.
46 - Chapitre.
47 - Chapitre.
48 - Chapitre.
49 - Chapitre.
50 - Chapitre.
52 - Chapitre.
53 - Chapitre.
54 - Chapitre.
55 - Chapitre.
56 - Chapitre.
57 - Chapitre.
58 - Chapitre.
59 - Chapitre.
60 - Chapitre.
61 - Chapitre.
62 - Chapitre.
63 - Chapitre.
64 - Chapitre.
65 - Chapitre.
66 - Chapitre.
67 - Chapitre.
68 - Chapitre.
69 - Chapitre.
70 - Chapitre.
71 - Chapitre.
72 - Chapitre.
73 - Chapitre.
74 - Chapitre.
75 - Chapitre.
76 - Chapitre.
77 - Chapitre.
LES FILLES ?
- Snap/suite
Un retour ??

51 - Chapitre.

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By PrincesseHarissa

- : Qu'est-ce que tu me racontes Younes ?

-  Younes : Prononce même pas mon nom dans ta sale bouche.

Je n'arrive pas à y croire. Comment ose t-il me dire ça, à moi "sa femme" ?

- : Je t'es jamais trompé.

- Younes : En plus que tu me prends pour un tahane tu me prends pour un con ? Hein, c'est ça ?

De chaudes larmes griffaient mon visage marqué par mes cernes.

- : Oh non j'arrive pas à y croire...

- Younes : T'as fait la pute maintenant t'assume.

- : Ah donc je suis une pute, moi, ta femme ?

Lui demandais-je en pleurant.

- Younes : T'es pas ma femme et ouais t'es une grosse keh même.

Il parlait durement. Une créature cruel, voilà ce qu'il est.

- : Qui t'as dit ça ?

- Younes : Pourquoi tu veux savoir même ? C'est pas ton dos. Sah, tu me déçois, moi je suis là je fais le canard pour toi, je pensais t'étais une fille bien. Mais enfaîte, tu cachais bien ton jeux. Une vraie salope w'Allah. Maintenant, casse toi. Je veux pas de kehba dans ma chambre. 

C'est un rêve. Non ce n'est pas possible ce n'est pas vrai.

- : Pourquoi ? Dis moi qui c'est. Qui te la dit putain ?

- Younes : Mon frère, Khaled. Voilà, t'es contente maintenant ?

- : Mais w'Allah que c'est pas vrai. Il ment ton frère. Par Allah je ne t'es jamais trompé. Younes t'es sérieux là ? Je suis quoi moi ? Tu m'a prit pour une pute ou ? S'il te plait crois moi. C'était juste Naoufel, il avait passé la soirée avec moi. T'étais à l'hôpital, alors il a juste passé la soirée avec moi. On a regardé un film, c'est tout.

Sa tête se décompose.

- Younes : Comment ça t'as passé une soirée avec lui ? 

- : Par Allah, je ne t'es jamais trompé. Crois moi.

- Younes : Mais c'est pire ! Tu traîne dehors avec un gars qui a le bras autours de ton cou, et en plus t'es avec Naoufel ? Mais tu fais quoi avec ce pédé ?

Merde. Pourquoi je lui est dit ça ? Pourquoi ? Ya rabbi. Je me rapelle pas avoir traîner avec un gars, et encore moins qu'il ait son bras autours de mes épaules.

- : Je... Attends, tu te rends compte de ce qu'il nous arrive ? 

- Younes : Ferme ton cul, tu me casse les couilles. Barre ta gueule de là ou je te bute.

- : T'oserais pas me frapper.

- Younes : Avant non, mais maintenant si. Les putes, c'est des exceptions.

- T'es sûr de toi ?

- Younes : Ouais je suis sûr et certains même.

- : Là c'est toi qui me déçoit. Tu crois ton soit disant frère, mais il fait ça juste pour détruire notre couple.

J'essuie mes larmes.

- : Younes laisse moi t'expliquer...

Je lui tient le bras mais il me repousse violemment, tellement fort que je me suis retrouvée étalée comme une vieille merde à même le sol. J'étais outrée. Un cri s'échappe de mes lèvres.

La porte s'ouvre et laisse apparaître un médecin.

- médecin : Bonjour les jeunes, vous allez bien ?

Aucune réponse. Il porte ses yeux vers moi.

- médecin : Mais qu'est-ce qu'il vous arrive madame ?

- : Mademoiselle.

- médecin : Oui, excusez-moi, y a t-il un problème ?

- Younes : Je veux plus qu'elle entre dans ma chambre.

- médecin : Bien... je vais vous laissez un moment.

- Non restez, je vais m'en aller.

Je m'avance une dernière fois vers Younes. Mes yeux exprimaient la haine et la déception.

- : Très bien Younes, très bien. Retiens bien mon visage, parce que je vais m'en aller. Tu ne me verras plus, tu n'entendra plus jamais parler de moi. Ah oui, retiens aussi ma voix, ça sera sûrement la dernière fois que tu l'entendra. Bonne continuation dans ta vie. Je ne t'embête pas plus. La pute va s'en aller. Selem aleykûm.

Je lui lance un dernier regard et je m'en vais. Oui, le dernier, parce qu'il ne me verra plus jamais de sa vie.

Retournement de situation ? Non, je crois pas non.

Je sors de l'hôpital en pleure. Il voulait ça. D'accord, il ne me verra plus jamais de sa vie. C'était décidé, je devais l'oublier. Même si ça s'avérait difficile, je compte bien réussir à le supprimer de ma vie. Une pute, il me considérait comme telle. Bien, j'ai saisie. Ma fierté avait prit un coup. 

( ... )

J'arrive dans mon quartier, je ne prends même pas la peine de saluer les teneurs de murs. Je monte les escaliers comme une folle, j'ouvre la porte et je fonce dans ma chambre. Je prends plusieurs valises et j'y mets à l'intérieur mes affaires. Tout ce qui m'appartenais, s'y trouvait dedans. Après avoir prit toutes mes affaires, je vais me doucher. J'étais essoufflée et je transpirais. 

J'allume l'eau et je me fais un bain moussant. Une fois la baignoire pleine, je plonge dedans me laissant envoûter par l'odeur de la noix de coco. 

J'avais passé deux bonnes heures au bain, à penser. Je me lève et enroule mon corps d'une serviette blanche. J'avais appelé Aymen, pour qu'il puisse me ramener chez mes parents. Il était d'accord. Je m'habille, une longue chemise blanche, un jeans claire et talons blancs. Je me sèche les cheveux pour les attacher en queue de cheval, je me maquille légèrement. Je prends mon sac beige suivie de mes valises et je quitte la maison. 

En bas, Aymen m'attendait, je monte dans sa voiture et nous prirent la route, direction chez mes parents.

( ... )

Nous sommes enfin arrivés. Pendant le trajet, je lui avait tout raconté. Il m'avait réconforter comme il pouvait en me disant qu'il parlerait avec Younes, mais je ne veux plus de lui. S'il va croire que je vais lui courir derrière qu'il aille se gratter.

Aymen m'aide à porter les valises, dans le hall, j'attendais l'ascenseur. Il me les dépose.

- Aymen : As-y fais gaffe à toi ûkhty, t'inquiète pas je gère.

Il me tapote l'épaule, comme pour m'aider à rester forte. Aymen c'est vraiment un bon gars. Je le considérait, comme un frère.

- : Merci Aymen, c'est gentille.

- Aymen : T'inquiètes, as-y selem aleykûm.

- : Aleykûm selem khoya.

L'ascenseur arrive, je monte à l'étage et toque à la porte. C'est Nesrine qui m'ouvre les yeux grand ouvert à la vue de mes valises. Elle se pousse, me laissant la place pour entrer. Je tire mes valises à l'intérieur de la maison.

- : Baba et mama sont là ?

- Nesrine : Non, ils sont au marché.

- : Hum...

Entre Nesrine et moi, ça ne se passait pas très bien, depuis que je l'ai revu avec son soit disant mec. On se reparlait, mais l'ambiance était plutôt froide.

Bref, je me dirige dans mon ancienne chambre, que je partageais avec Nesrine. Je dépose mes affaires et je la rejoint au salon. Elle était assise, à regarder la télévision.

- Nesrine : Tu vas bien ?

- : Oui.

- Nesrine : El hamdûlillah, je vais bien aussi, merci de demander de mes nouvelles.

- : Ecoute, j'ai pas envie de parler Nesrine. Je suis pas d'humeur, et j'ai moins envie de me disputer.

Elle souffle.

- : Et commence même pas à souffler !

- Nesrine : Tu me saoule putain.

J'allais répliquer mais la porte d'entrée s'ouvre laissant apparaître ma mère et mon père qui avaient des sacs remplies de tas de choses. Je m'avance vers eux et je les prends dans mes bras chacun. Ils me demandent de mes nouvelles. Une réponse positive, je leurs réponds. Je les aide à ranger leurs achats. J'aidais mama à préparer son thé à la menthe tandis que Nesrine et papa discutaient au salon. 

- mère : T'es sûre que tu vas bien benthi ?

- : Oui je vais bien maman.

- mère : Je te connais bien plus que tu ne le crois Neyla.

- : Je me sens pas très bien, je suis juste fatiguée...

- mère : Mhouais, j'ai du mal à te croire.

Je lui embrasse le front en rigolant.

- : Tu me fais rire.

- mère : Et oui, je sais, j'ai passé ma carrière, en tant que star avec Jamel Debouzze. C'est lui qui m'a apprit ces blagues. Mais tu connais ton père, un grand jaloux. Alors pour éviter ses crises tah les gamins, j'ai mit fin à ma carrière. Bye bye ! Zohra **** n'est plus une star. Mais bon, el hamdûlillah.

J'explose de rire. Ah qu'est-ce que je l'aime ma maman.

- : T'es folle !

- mère : Ana ? Folle ? Viens là bent el hram !

Elle me fouette avec son torchon. Je cris, toujours en rigolant. Elle me taquine, je l'embête. J'avais enfin retrouvé ma mère. Elle m'avait drôlement manqué. Qu'Allah protège toutes nos maman ici bas.

Le thé est enfin prêt. Maman en verse sur chaque verres. Je ramène des gâteaux arabes au salon et ma mère me rejoint avec le thé, qui semblait encore chaud. Entre temps Youssef et Bilel étaient rentrés. Je nous sers du thé et des gâteaux et je m'assois près de mon père, dans ses bras. Lui aussi, m'avait beaucoup manqué. 

- père : Ah ma fille, ça faisait longtemps. 

- : Oui, je sais... Smehli baba.

- père : Ça y est tu m'a oublié ?

- : Jamais de la vie !

- Bilel : Vous savez Younes il s'est réveillé. On était à l'hosto avec Youssef.

- mère : C'est vrai ?

- Bilel : Ouais.

- père : El hamdûlillah ya rabbi, on devrait y aller. 

- mère : Oui, on se prépare y'Allah ! Pourquoi tu m'a rien dit Neyla ?

- : Je voulais vous l'annoncer, plus tard. Je voulais juste profiter, qu'on soit en famille.

- mère : C'est pas une raison bent el hmar !

- père : Ehh Zohra je suis pas un hmar moi.

- mère : Si si t'es mon hmar à moi.

- père : Ah là... je dis pas non.

- Nesrine : Ohh ils sont trop mignons !

- mère : Guelek "mignon" on est pas chez les gwers, hendek Ness, contrôle tes mots.

- Nesrine : D'accord...

- Youssef : Soumission mddr.

- Bilel : T'as vu ça, as-y tchèque.

Ils se tchèquent en riant.

- Nesrine : Pff, bande de traîtres.

- père : Eywa c'est pas la fête ici ! Embêtez pas ma fille.

( ... )

Avec ma famille, nous avions passé une excellente après-midi. J'avais l'impression d'être retournée en enfance, et ce n'était pas trop mal. Mes parents et Nesrine avaient décidé de passer la soirée à l'hôpital avec Younes. Youssef et Bilel l'avaient déjà vu, donc ils allaient passé la soirée je ne sais ou, sûrement entre potes. Puis moi, je comptais rester à la maison. Il était hors de question que j'aille le voir.

Ces mots m'avaient blessés. J'aurais préféré qu'il me frappe. Ouais, parce que les coups, certes ça fait mal. Mais pas autant que les mots. Ces paroles étaient si cruels, je n'arrivais toujours pas à réaliser ce qu'il m'avait dit. Ces propos m'ont giflé. Je ne m'y attendais pas. Tout ça s'était à cause de Khaled. Je comprenais mieux pourquoi il m'avait dit "Tu veux jouer ?". Pff, ce type est un connard. Il avait brisé notre couple.

Younes et moi. Comment dire ? Notre couple était basé sur, bah sur rien du tout. En réalité, ça été dur d'en arriver là. Notre couple s'est formé doucement, mais avec sûreté. On a construit un "nous" petit à petit, jour après jour. Et il en a fallut que Khaled ouvre sa bouche pour qu'il ait détruit notre couple qui devenait de plus en plus solide. Enfin, pas assez face à ses propos.

À dire vrai, il me manquait déjà. Beaucoup même. À cette heure ci je devrais être avec lui, à l'hôpital. Je devrais le soutenir. Pour le meilleur et pour le pire dit-on.

Neyla pourquoi tu penses encore à ce bâtard ? Oublie le. Voilà ce que me disait ma conscience.

Mon cœur lui, voulait que j'aille parler à Younes.

Et ma tête me disait, qu'il avait touché ma fierté, et qu'il n'en valait pas la peine.

Finalement, je prenais partie pour ma tête. Il avait touché ma fierté. Puis il n'en valait pas la peine. À quoi bon aller lui parler que je suis une vraie salope, selon lui.

Cette fois, mes pensées se dirigent vers Sonia. Je devrais lu parler. Je me sentais vraiment coupable dans l'histoire. Avec Kenza, nous sommes très proches, c'est vrai. Mais je ne savais pas que cette relation amicale allait jalouser Sonia. J'aurais préféré qu'elle me le dise directement au lieu de tourner autours du pot. En effet, depuis petite, la fille avec qui j'ai été le plus proche a été Sonia. Jusqu'à présent d'ailleurs. Mais depuis la dispute, avec Bilel. Nous sommes moins complique qu'avant, mais ce n'est pas pour autant que je préférais Kenza. Elles étaient au même niveau. Quand j'y repense Kenza est très vite entrée dans mon cœur. C'est une fille en or. Puis cette meuf est dingue. Elle est folle amoureuse de ses Granolas, et ça vous l'avez sans doute remarqué. Parfois je me dis qu'elle préfère ses Granolas à Aymen.

Ouhh. Je m'égare. 

J'attrape mon téléphone, et j'apelle Sonia. Elle ne répond pas. Une dizaine de minutes plus tard elle décroche à mon second appel.

- : Selem aleykûm, tu vas bien ?

- Sonia : Aleykûm selem. El hamdûlillah et toi ?

- : El hamdûlillah.

Un silence s'installe.

- Sonia : J'ai appris que Younes s'est réveillé.

- : Effectivement. Mais c'est pas le sujet. Je voulais m'excuser...

Elle me coupe.

- Sonia : C'est oublié Neyla. Désolée pour la crise de jalousie. Kenza m'a expliquer. On oublie tout ?

- : Ouais mais bon je savais vraiment pas que t'étais jalouse. Je voulais pas créer de conflits w'Allah. Je pense que t'as remarqué que depuis notre dispute, on est moins complice. Mais c'est pas pour autant que c'est plus comme avant. J'aimerais bien qu'on passe plus de temps ensemble et rattraper ces mois de dispute. Je veux qu'on soit complique comme avant mon cœur.

- Sonia : Ouais, c'est vrai que j'étais jalouse. Mais j'osais pas te le dire. Je voulais pas faire de dispute pour des gamineries. Ouais faudrait qu'on rattrape tout ça. Mais pour le moment occupe toi de Younes. Il a besoins qu'on s'occupe de lui.

- : Pour Younes, c'est terminé lui et moi ?

- Sonia : QUOI ?

- : Aïe t'as explosé mes tympans !

- Sonia : C'est quoi cette histoire encore ?

Je lui raconte tout ce qui s'était passé. Elle m'écoutait attentivement. Elle était tellement choquée qu'elle ne me croyait presque pas.

J'ai finalement changé de sujet. Je voulais pas trop en parler au risque de pleurer. De toute façon ce connard ne méritait pas mes larmes.

( ... )

J'avais passée deux heures et quarante neuf minutes exactement au téléphone avec Sonia. On avait bien papoter.

Je regardais la télévision, un concours de cuisine plus précisément. Il devait être dans les alentours de vingt-trois heures quand mes parents et Nesrine rentrent.

- père : Ahh... je suis fatigué w'Allah. Je vais dormir, bonne nuit les enfants.

- Nesrine : Bonne nuit papounet.

- : Dors bien baba.

- mère : Y'Allah nous aussi.

- : Ouais, je vais dodo. Bonne nuit.

- mère : Bonne nuit hbiba, demain on parlera.

- : D'accord.

Je ferme la télévision et vais dans ma chambre. J'enfilais un pyjama et je me démaquillais pour pouvoir ensuite prier. 

Une fois ma prière terminée, je me brossais les cheveux m'apprêtant à dormir, après cette rude journée. Mais le sommeil ne s'amenait pas à moi. Alors je suis restée allongée sur le lit la main sur mon menton à penser, comme toujours. La voix de Nesrine me fait sortir de mon petit nuage.

- Nesrine : Sah j'en ai marre qu'on se fasse la guerre pour rien, j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu ma grande sœur.

- : Je suis d'accord avec toi. Mais c'est pas pour autant que tu vas traîner avec ton Azzedine. On s'était dit quoi Nesrine ? Je veux pas que tu sois en couple par peur que tu souffres. Tu sais très bien que je veux ton bien. Alors pourquoi tu m'écoute jamais ? 

- Nesrine : Ouais je sais... T'as raison. Désolée ûkhty, je voulais pas te contredire. Mais entre Azzou et moi c'est du sah. Je te promets que c'est du sérieux. 

- : Dans ce cas, tu peux être en couple avec lui. Mais fais gaffe à ce que tu fais. Je veux pas plus que des câlins et des bisous sur la joue. J'espère que ton "Azzou" ne va pas te faire souffrir, ou il aura affaire à moi. Si votre relation va aboutir à quelque chose de solide, je te laisse. Mais je veux pas que dans la cité on parle de toi. Je te fais confiance Nesrine, ne me fais pas regretter mon choix.

Elle me saute dans les bras le sourire aux lèvres.

- Nesrine : Merci ! Merci ! Merci ! Merci !

Je ris en la serrant fort contre moi. 

- Nesrine : On se reparle ? C'est bon ?

- : Oui, on fait comme ci rien ne s'était passé. Dit toi bien que si Bilel ou Youssef le sachent que je te laisse être en couple, ils me tueront.

- Nesrine : Je sais, je veux pas t'entraîner dans mes problèmes.

- : Bon, c'est pas que je t'aime pas mais je suis morte. Je vais dormir.

- Nesrine : Je peux dormir avec toi ? Ça faisait longtemps.

Je m'écarte lui laissant de la place.

- : Viens la bagra.

- Nesrine : Bonne nuit Neyla.

- : Bonne nuit petite sœur.

Et voilà, une réconciliation de plus. Il était grand temps parce que ça commençait réellement à devenir lourd. Je ferme les yeux et je m'endors dans les bras de ma petite sœur en pensant à l'horrible journée que j'avais passé.

__________

Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû. Vous allez bien today ?

Ce chapitre ? Un chapitre avec pleins de rebondissements, je dirais. N'oubliez pas de laissez un vote mais surtout de donner vos avis. J'ai été gentille je vous ai écrit un chapitre avec plus de 3000 mots. Alors faîtes moi plaisir en comentaire, lol.

Comment se déroulera la suite de l'histoire ? Est-ce qu'entre Neyla et Younes c'est réellement terminé ? Neyla et Sonia redeviendront comme avant ? Si Younes apprenait la vérité ? Nesrine fera t-elle d'autre conneries ? Quelle sera la discussion entre Neyla et sa mère ? Affaire à suivre... 

Une suite très mouvementé s'annonce prochainement.

Allez lire l'histoire de InayaAmani qui s'intitule "Crapule Du Ghetto". Comment dire ? Cette histoire c'est trop mon bébé. C'est vraiment rare que je kiffe une histoire comme ça. Les personnages sont attachants, son écriture est absorbante. Son histoire est spéciale et unique. Le personnage principal est donc un jeune banlieusard sous le nom "Crapule". C'est surtout sa personnalité qui m'a marqué. Sachant que niveau histoire je suis hyper compliquée. Dîtes-vous que si j'aime cette histoire comme ça, c'est qu'elle est vraiment bien. Elle mérite vraiment d'être lue. je compte sur toutes mes lectrices, d'aller la lire. Et oui c'est un ordre. Non je rigole, quand même pas hein. Mais je compte vraiment sur vous pour aller lire ses écrits. Elle gère vraiment, donc pour être reconnaissante envers elle n'oubliez pas de laisser un vote et un commentaire constructif. Merci pour elle.

Le ramadan approche. Je vous conseille, d'aller jeter un coup d'œil, au book de _AlgerianGirls qui parlera bien évidement du ramdan, des jeux, des quizz, des recettes et pleins d'autres choses auront lieu. Ce book vous intéresse ? Aller lire : "Spécial Ramadan 2K16.". Je compte sur vous mes Harisettes.

 Bisous mes Harisettes, je vous aime fort. Qu'Allah vous protège.

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