Oui, pour la vie.

By PrincesseHarissa

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« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce... More

01 - Chapitre.
02 - Chapitre.
03 - Chapitre.
04 - Chapitre.
05 - Chapitre.
06 - Chapitre.
07 - Chapitre.
08 - Chapitre.
09 - Chapitre.
10 - Chapitre.
11 - Chapitre.
12 - Chapitre.
13 - Chapitre.
14 - Chapitre.
15 - Chapitre.
16 - Chapitre.
17 - Chapitre.
18 - Chapitre.
19 - Chapitre.
20 - Chapitre.
21 - Chapitre.
22 - Chapitre.
23 - Chapitre.
24 - Chapitre.
25 - Chapitre.
26 - Chapitre.
27 - Chapitre.
28 - Chapitre.
29 - Chapitre.
30 - Chapitre.
31 - Chapitre.
32 - Chapitre.
33 - Chapitre.
34 - Chapitre.
35 - Chapitre.
36 - Chapitre.
37 - Chapitre.
38 - Chapitre.
39 - Chapitre.
40 - Chapitre.
41 - Chapitre.
42 - Chapitre.
43 - Chapitre.
44 - Chapitre.
45 - Chapitre.
46 - Chapitre.
47 - Chapitre.
49 - Chapitre.
50 - Chapitre.
51 - Chapitre.
52 - Chapitre.
53 - Chapitre.
54 - Chapitre.
55 - Chapitre.
56 - Chapitre.
57 - Chapitre.
58 - Chapitre.
59 - Chapitre.
60 - Chapitre.
61 - Chapitre.
62 - Chapitre.
63 - Chapitre.
64 - Chapitre.
65 - Chapitre.
66 - Chapitre.
67 - Chapitre.
68 - Chapitre.
69 - Chapitre.
70 - Chapitre.
71 - Chapitre.
72 - Chapitre.
73 - Chapitre.
74 - Chapitre.
75 - Chapitre.
76 - Chapitre.
77 - Chapitre.
LES FILLES ?
- Snap/suite
Un retour ??

48 - Chapitre.

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By PrincesseHarissa

Bilel était entrain de me raconter ses vieilles blagues, je riais bêtement. Il me faisait oublié la journée d'hier.

- : Ohh non Billy tu peux pas me faire ça.

J'explose de rire.

- Bilel : Ah c'est bon, c'est bon, c'est bon. J'en ai une autre.

- : Je t'écoute !

- Bilel : C'est deux otaries qui se racontent des blagues.

Je riais déjà.

- Bilel : Une des deux rigoles et l'autre dit : "Oh ! T'as ris".

- : Putain... C'était pas drôle. T'es un cas désespéré toi.

- Bilel : Quand je te fais des blagues tu ries bien hein. Par contre, une fois, j'ai fais une blague à Carrefour, ça a pas super marché...

Et voilà comment cette matinée s'était déroulée. Je m'étais bien amusée avec mon frère. Nous avions passer des heures à rire autours de plusieurs pâtisseries et boissons. On discutait tranquillement, quand Bilel me pose la question à ne pas poser.

- Bilel : Comment ça se fait que Younes te laisse sortir, sans que tu le prévienne ?

Mon visage se décompose. Je pense à Younes. Pas lui, non non, j'étais si bien. Mais il faut toujours que Younes s'incruste dans mes pensées.

- : Il dormait...

- Bilel : Tranquillement hein. C'est quoi cette tête ? On aurait dit un macaque grillé !

Je ris face à ces propos.

- : Dis moi quand est-ce que tu vas arrêter de raconter des salades ?

- Bilel : Ta gueule même Sarkozy il rit à mes blagues.

- : On y croit tous.

Un silence apaisant s'impose à notre table. Mais la sonnerie de mon téléphone le brise furtivement. Un appel venant de ma belle mère. Je décroche.

- : Selem aleykûm khelti Nora, tu vas bien ?

- khelti Nora : Aleykûm selem, ma fille...

- : Qu'est-ce qu'il y a tata ? Il se passe quoi ?

-khelti Nora: C'est Younes benthi...

- : Hein ?

-khelti Nora: Il est à l'hôpital.

- : QUOI ? NON C'EST PAS POSSIBLE !! C'EST QUELLE HÔPITAL ?

-khelti Nora: C'est la ******, tu veux je demande à mon fils qu'il te ramène ?

- : Non, c'est bon, j'ai mon frère. Mais il a quoi ?

-khelti Nora: Je sais pas, je sais pas.

- : Ya rabbi... Bon tata, je te laisse j'arrive.

-khelti Nora : Saha.

- Bilel : Il se passe quoi ?

- : Younes...

- Bilel : Parle wesh t'as la diarrhée ou quoi ?

- : Arrêtes, ramène moi à la ****** vite !

- Bilel : Vas-y.

Nous quittons le restaurant, Bilel avait payé et nous priment sa voiture en direction de l'hôpital.

( ... )

Durant le trajet, j'avais raconté à Bilel ce qu'il s'était passé. Il me réconfortait comme il pouvait, mais il y avait seulement les bras de mon homme qui pouvait me consoler. Je ne faisais que pleurer, je faisais des dua'as pour qu'Allah nous vienne en aide.

Nous étions enfin arrivés, je cours vers l'accueil sans même attendre mon frère.

- : Younes ***** c'est quelle chambre ?

- accueil : Oui, euh... Chambre 212.

- : Merci.

Bilel me rejoint, nous priment l'ascenseur pour le deuxième étage. Je m'empresse de trouver sa chambre quand j'aperçois ma belle mère, qui était assise à invoquer le Tout Puissant. Je vais la voir la prendre dans mes bras. Je la console tout en essuyant ces quelques larmes.

J'étais assise, à attendre impatiemment, quand khelti Ahmed prit place à mes cotés. Un docteur s'approche de nous.

- docteur : Vous êtes bien la famille ***** ?

- kheli Ahmed : Oui, c'est nous. Mon fils va bien ?

- docteur : Ne vous inquiétez pas, votre fils va plutôt bien. Nous l'avons plongée dans un comas artificiel afin qu'il puisse reprendre ses esprits, suite à son accident. Le choc a été légèrement intense, mais rien de choquant. Il a résisté à la pression. Il devrait se réveiller dans maximum un mois.

- : UN MOIS ?

- docteur : Oui, il peut rester dans le comas, un semaine ou deux ou trois comme un moi. Il est possible qu'il y reste plus, tout dépend de sa force psychologique.

- khelti Nora : Ya rabbi, aide moi...

J'étais triste, colérique, déçue, j'étais mal. Tout simplement mal. Mes larmes redoublaient, je respirais de plus en plus fort. Je ne pouvais pas m'imaginer sans lui, sans mon homme. Quand j'ai peur, c'est toujours lui qui me rassure, quand j'ai froid c'est toujours lui qui me réchauffe, de ses gros bras, quand je m'ennuie, c'est toujours lui qui me fait rire. C'est lui que j'aime, seulement lui, Younes.

( ... )

Depuis maintenant deux semaines et quatre jours, Younes est allongé sur ce fichu lit d'hôpital. Je perds patiente jour après jour mais je garde espoir. Je me dis qu'il est fort et qu'il se réveillera sûrement. Je vais finir par être folle d'inquiétude, je ne mange plus, je ne dors plus, je ne vie plus correctement. Tout ça, c'est à cause de moi. J'avais l'impression que c'était de ma faute, alors je pleurais encore plus. Fragile, voilà le mot qui me définissait parfaitement.

- Hymène : Arrête de pleurer hbiba, j'aime pas te voir comme ça.

- : Ne t'inquiète pas pour moi, tu devrais rentrer t'es enceinte, t'es toute fragile.

- Hymène : Non, non je vais bien, je préfère rester ici.

- : Hum... Comme tu voudras.

Un atroce mal de tête me prit, je vais m'asseoir à coté de ma future belle sœur, qui elle faisait des dua'as pour Younes. Cette femme est extraordinaire.

- Safiyah : Tu es forte Neyla, tu es forte.

- : Non je suis pas forte, j'en peux plus.

J'explose en sanglot dans ces bras. J'étais achevée, je ne pouvais plus retenir mes larmes.

- Safiyah : Stop, tu as assez pleurer. Les larmes ne résoudront jamais rien. Arrêtes de t'accabler sur toi même et dépose ta confiance à Allah. Tout est mektûb. Ne rejette pas la faute sur toi, je t'en supplie. Tu ne fais qu'empirer les choses w'Allah. Profite de cette épreuve pour te rapprocher du Tout Miséricordieux. Aller, lèves toi, on va prier. D'accord ?

- : Oui...

Je ne le dis pas, mais pour moi Safiyah est l'exemple parfait. Cette femme est si sublime de l'extérieur que de l'intérieur, une magnifique femme.

Nous avions prier, c'était ma future belle sœur qui dirigeait la prière, sa voix était à couper le souffle. Je pleurais face à sa bonté et face à ces invocations. Des larmes apaisante, je respirais enfin. Je me sentais beaucoup mieux. Tout ça c'était grâce à elle, à Safiyah, au jour d'aujourd'hui encore, je la remercie encore.

( ... )

- : Docteur, s'il vous plait, laissez-moi passer la nuit avec mon mari.

- docteur : Je ne sais pas... Je n'ai pas le droit.

- : Je vous en prie, s'il vous plait, j'ai besoins de lui. Personne ne le saura.

- docteur : Bon, d'accord, mais seulement cette nuit.

- : Merci, merci, merci !

- docteur : Ce n'est rien, je vous place un lit ?

- : Oui s'il vous plait.

- docteur : D'accord, vous pouvez rejoindre sa chambre dans une vingtaine de minutes.

- : Pas de soucis.

Je quitte son bureau et je rejoins Sonia, Aminata, et Aliyah qui d'ailleurs était rentré de Paris. Quand elle a sut tout ce qu'il s'était passé depuis son voyage en Algérie, elle n'avait plus les mots. Elle était complètement choquée. J'avoue qu'il s'en était passé des choses durant son absence.

- Aminata : C'est bon tu peux aller dans sa chambre.

- : Oui, merci pour votre soutien les filles. Rentrez chez vous w'Allah, il se fait tard.

- Aliyah : Oui, on va rentrer nous.

- Sonia : Bonne nuit hbiba.

- : Bonne nuit mes chéries.

Je les embrasse à tour de rôle et je quitte la salle d'attente. Devant sa porte, je respire un bon coup avant d'entrer dans sa chambre. J'ouvre la porte. J'avance doucement, il était là, allongé, lié à ces fils suivie de plusieurs machines. Un frissons parcoure le long de mon corps. Un petit son s'échappe de mes lèvres. Mes mains s'amènent à ma bouche, j'étais choquée, il y avait quelque chose qui me choquait, mais je ne saurais vous dire quoi. Je m'approche de lui doucement, toute la rancœur que j'avais lors de la nuit ou je voulais me donner à lui s'était envolée. Je lui tenait la main en lui embrassant la joue. Il était si beau, mon homme.

J'invoquais Allah à coté de lui et je finis par m'endormir allongée sur mon lit, ma main liée à la sienne.

( ... )

Ce matin, je me réveille, au coté de Younes. Youssef était assis sur une chaise à me fixer. Je détache rapidement ma main de celle de Younes et je lance un maigre sourire.

- Youssef : Ca va petite sœur ?

- : Mhouais...

- Youssef : Je vois bien que t'es mal.

- : Je sais bien, mais bon, ça va je vais un peu mieux depuis que Safiyah et moi avions prier. Ma sha Allah, cette femme, w'Allah, elle est formidable.

- Youssef : T'as vu ça un peu. T'as vu sur quelle perle je suis tombé. Parfois je me dis que je la mérite pas, que je suis sale par rapport à elle.

- : Ne dis pas ça w'Allah, certes, avant tu faisais tes trafics, certes tu as déjà été en prison plus d'une fois. Mais l'important c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui, tu as tout arrêté. Tu es devenu un homme bon.

- Youssef : C'est grâce à elle, w'Allah c'est grâce à elle.

Un raclement de gorge se fait entendre, je sursaute.

__________

Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû mes Harisettes. How are you ?

C'est finit pour aujourd'hui, j'espère que ça vous a plut. N'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile blanche et de laisser un beau commentaire constructif. Pour toutes celles qui me demandent la suite. Elle arrive très bientôt. Donc ce n'est pas la peine de ma la réclamer. Est-ce que je dois vous rappeler que moi AUSSI j'ai une vie ? Je ne suis pas une machine à écrire, donc merci de me laisser respirer une seconde.

A votre avis qui est la personne qui a surgit imprévisiblement ?

Je vous conseille toute d'aller lire la chronique de Azerty_uiop J'espère que vous aller lire son histoire, qui s'intitule : Shérazade ~ Cœur prisonnier. Je tiens à préciser que la chronique est totalement réelle. Elle nous raconte sa vie, une vie pas si facile, elle a un bon vécu, elle avait besoins de se vider. Donc pour la soutenir, allez-y la lire, je compte sur vous w'Allah. Je sais que la plupart d'entre vous allez ignorer ce petit mot, mais je peux vous dire que vous n'allez pas le regretté. Ce n'est pas une pub, elle le mérité amplement.




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