Je pleurais comme une madeleine. J'étais dans un état catastrophique. Je me sentais vraiment bête. Moi qui voulait "lui faire plaisir" et bien c'était ratée. Je cours me changer. Après avoir enfiler mon pyjama, le plus moche. Je me regardais à travers la glace. Mes yeux étaient gonflés et rougis par mes larmes, le mascara coulait, je ressemblais à un panda. Je ne me reconnaissais pas. Je me dégouttais même. Ce n'est pas moi ! Neyla, ressaisie toi.
Je me lave le visage pour ensuite dormir sous mes larmes avec ces affreux souvenirs.
Dans la peau de Younes.
Je jouais à la Play tranquillement, il devait être vingt-deux heures dans les environs, quand j'entends Neyla racler sa gorge. Je tourne ma tête vers elle. J'ai directement bloqué sur ses yeux. Je suis resté immobile face à elle. Neyla me regardait avec une certaine attention derrière sa tête tout en se touchant ces cheveux. Habillée de son peignoir de bain et apprêtée comme jamais. Elle se laissait désirer. J'avais bien compris le message qu'elle voulait me faire passer. Fallait être con pour ne pas comprendre.
Quand une femme est habillée d'un peignoir et qu'elle est maquillée et coiffée de cette manière en te regardant comme le faisait Neyla, ça voulait tout dire.
Je l'observais avec cette lueur dans les yeux. Je voulais qu'elle soit mienne, mais pas de cette façon. J'avais l'impression qu'elle se forçait un peu. Je veux que cette soirée là, se fera naturellement. Que l'envie vienne des deux, donc de Neyla et moi. Je la reconnaissais pas du tout. C'est pas Neyla ça, non c'est pas ma femme.
- Je vais manger.
Sa tête se décompose, la pauvre. Je vais dans la cuisine taper contre le frigo.
Faut savoir un truc, je suis pas un chien de la casse pour lui sauter dessus dès la première occasion. J'espère qu'elle ne l'avait pas mal prit, même si elle l'avait très mal prit même. Je suis un homme, un vrai. Je l'aime cette femme et voulais lui montrer que j'attendrais qu'elle soit prête.
Ah ça... Si c'est pas une preuve d'amour. Certains ou certaines vont me prendre pour un canard. Mais nique vos avis. Les vrais hommes assument leurs sentiments. Aimer c'est la plus belle chose dans la vie, mais ça peut être la pire chose. Elle avait tiré sur mon cœur. J'étais amoureux de cette femme. Pour la première fois de ma vie, j'étais in love. A ce moment même, je me choque. C'est pas moi qui parle.
Je me dirige vers notre chambre. J'entendais les reniflements et les pleurs de Neyla. Putain ! Elle pleure à cause de moi zeubi. J'étais mal, je voulais la consoler, mais j'avais préféré la laisser seule. Elle doit sûrement avoir honte de moi.
Je m'allonge sur le lit de la deuxième chambre et je m'endors sous mes pensés qui me rongent.
( ... )
Ce matin je me réveille de bonne heure, Neyla dormait encore. Je me met à la regardais sans réagir, elle était fatiguée. Son visage, ses yeux bleus, ses belles lèvres, ses joues, son odeur, ces joues, tout me plaisait chez elle. Elle me rendait fou. Je me lève rapidement avant de la réveiller.
Je prépare mon petit-déjeuner et celui de Neyla, je dépose le sien dans la salle à manger et je déjeune rapidement pour rejoindre mon acolyte, Aymen. On devait se voir au quartier. Je voulais en parler avec mon soce. Je sais que c'est un truc personnel. Mais Aymen, c'est mon frère lui.
- Aymen : Wesh pélo bien ou quoi ?
- : El hamdûlillah ça va et toi.
- Aymen : Tranquillement. Bon dis moi, tu voulais dire quoi ?
- : Viens on se pose là bas.
- Aymen : Tu préfères pas monter à la dar ?
- : Ouais c'est mieux.
On montent chez lui, pour se poser dans son salon devant la Play et de la bonne bouffe.
- Aymen : Vas-y depuis tout à l'heure tu me mets le suspens zeubi accouche.
- : Guelek "accouche" vire à gauche sahbi.
- Aymen : Mdr t'es lourd wesh, j'suis sûr c'est en rapport avec ta femme.
- : Ouais, enfaîte avant hier on a passé une bête de journée w'Allah. Petit repas à la casa en mode tranquille, massage et tout, la meuf elle m'a bien gâté. Et zehma hier c'était pareil, petit déjeuner de fou, hassoul, on a passé une bonne journée. Et pendant la soirée elle arrive à coté de moi en peignoir maquillée et coiffée.
- Aymen : MAIS NON ?
- : Ta gueule. Laisse moi finir. Bref, elle m'a fait comprendre que c'était ok.
- Aymen : Vous l'avez fait ?
- : Non, j'ai pas voulut.
- Aymen : Wesh t'es sah dans ton délire, pourquoi même ?
- : Je sais pas, on dirait elle se forçait. Les trucs comme ça, ça doit se faire naturellement. Je sais pas moi, je la reconnaissais pas. Je suis capable de l'attendre, attendre qu'elle soit vraiment prête.
- Aymen : Chaud... Je pense qu'elle pense qu'elle te faisait trop attendre, du coup elle a voulut te faire plaisir t'as vu.
- : Je sais, mais je veux pas la brusquer, avec l'autre fils de pute d'Adama qu'il lui a fait croire qu'il la violer. J'ai le seum putain.
- Aymen : Et tu vas faire quoi là ?
- : Je sais pas wesh.
- Aymen : J'te dis un truc, te casse pas la tête.
- : Comment ça te casse pas la tête ?
- Aymen : Bah ouais.
- : Miskina w'Allah.
- Aymen : Grave la pauvre, j'aimerais pas être à sa place.
- : C'est normal hein...
( ... )
J'ai passé la journée avec Aymen et des potos. En sah, je voulais pas voir Neyla. J'avais peur de voir sa réaction. Je sais pas comment elle se comporterait avec moi après ce qu'il s'était passer la veille. Je regarde ma montre, il était dix-neuf heures et demis. Je tchèque les gars et je prends ma gova pour rentrer.
J'étais entrain de conduire tranquillement, en écoutant de la musique quand je reçois un appel de Khaled. C'est bizarre, il m'apelle jamais pourtant. Je décroche.
- : Ouais ?
- Khaled : Bien ?
- : Pépère hein.
- Khaled : Saha, je voulais de dire que j'ai vu ta femme avec un mec. Je crois c'est un gars de votre quartier il avait son bras autours de son cou.
- : Quoi ?
- Khaled : Ouais ta femme elle tétait avec un keumé.
- : Hleuf w'Allah.
- Khaled : W'Allah.
- : ZEUBI.
Je raccroche violemment et je reprends la route rapidement. Donc moi je suis un pédé pour que ma femme me trompe ? Hein ? Je suis un pédé, c'est ça ? Zeubi... Comment elle peut me faire ça ? Non, je vais tout niquer là. J'accélère de plus en plus, ma colère s'intensifiait. J'avais le démon. Je vais lui montrer ce que c'est de me tromper. Je suis le plus gros des zemel si je tue pas ce mec. Moi ? Younes ***** ma mra elle me trompe pour un fils de kehba ? Je fais un excès de vitesse, je grille des feux rouge. J'allume une clope et je fume, je fume comme un fou, je cris, je lâche ma haine. Je me contrôlais plus, j'étais dans le mal.
Je sais pas, tout a été rapide. C'était inexplicable, j'ai foncé dans un arbre et là, j'ai perdu ma conscience.
Dans la peau de Neyla.
Je l'appelle, il était d'accord pour passer une après-midi avec moi. Il y avait que lui qui saurait me consoler. Je voulais oublier la soirée d'hier en passant du tant avec lui.
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Selem aleykûm mes Harisettes. Vous allez bien today ?
Je m'excuse de de pas avoir publier de chapitre cette semaine. Mais je suis hyper malade, une gastro j'ai trop mal à la tête et j'ai grave mal au ventre. Bref je suis pas bien quoi. J'avais vraiment pas la tête à écrire. Je vous ai mit une suite, pour ne pas vous laisser attendre plus que ça. J'espère en tout cas que le chapitre vous a plut. N'oubliez pas de laisser vos avis, comme toujours, tout se passe en commentaire.
Pourquoi Neyla était avec un homme ? Que se passera t-il prochainement ?
Je vous fait de gros câlins, bisous mes Harisettes.