Récit d'une Mulâtresse Ou Ma...

By kamamazei

112K 16K 474

Son Récit : Sa vie , une histoire , sa destinée avoir rencontré cet inconnu aux dreadlocks ,beau , galant et... More

Prologue
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20

Chapitre 1

8.2K 1K 36
By kamamazei

《Le silence est le remed à tous les maux de la société et l'action leur médecin  il faut donc savoir quand et comment utiliser l'un ou les deux à la fois 》Suzzane T. Lemarchal.

************************************************************

  Suzzane Tyfa Lemarchal alias Mame Diarra Gaye .

   Je suis à mon sixième mois de séjour dans cette maison : la maison familiale des Gaye , j'étais bien " traité" même si autant de monde dans ce petit espace m'indisposait.

   J'avais l'habitude de ma grande chambre meublée à l'indienne avec un petit salon aménagé.

  Ici J'ai certes une chambre mais elle était vraiment petite et ne voulant pas frustré Bachir je gardais le tout pour moi , après tout c'est moi qui ait demandé à  venir vivre avec lui quelque soit les conditions mais c'est parce que j'ignorais tant de pauvreté en pleine capitale.

  Dakar regorgeait la majorité de la population et des infrastructures , ais je remarqué cela explique tant de monde dans de petits espaces mais pas tant de pauvres.

   Médina un quartier très populaire en était un exemple , tant de monde , tant de mendiants et surtout d'étrangers des pays de la sous région , ces peulhs fouta ou ces  gnaks  comme les sénégalais les nommés.

   Du  matin au soir les gens étaient en mouvement sans buts lucratifs, ces jeunes teneurs de mûr habillés très bien sans aucune destination si ce n'est ces coins de rues , des vieux regroupés devant les mosquées ou place de jeux où le damier tape son fort se disputant pour quelques pièces dont l'utilisation était en grande partie réservée a l'achat de cola .
  Leurs crachats rouges quand et où ils voulaient rendaient ces places plus insalubres qu'elles ne l'étaient déjà.

   Je me rappele de ce jour où ce vieux qui j'en suis sûre avait fait exprès m'a fait goûté à travers mes jambes leurs crachats aux colas. J'en ai fait toute une histoire , mon corps souillé par leur matière machinalement ruminé , mais mes dires étaient nuls puisqu'ils comprenaient à peine ma langue.

Quel gâchis.

   La nuit d'hier , la police  a fait une descente  dans le quartier car des jeunes se balladaient avec de la drogue qu'ils vendaient dans le quartier.

   J'en étais apeurée mais pas surpris car j'ai bien remarqué l'attitude douteuse de ces jeunes sans activité professionnel et dont la discussion dans les rues constituaient leur passe temps.

  Un stop dans mon esprit et je m'adresse à cet homme qu'est mon mari.

   - bae tu penses pas qu'on a assez vecu ici le quartier n'est pas sur hier la police y a encore fait une descente lui dis je en saisissant mon ordinateur de la petite table aménagé dans la chambre.

   - je t'ai dit que c'est ici notre maison pourquoi tu insistes comme ça , la police n'était pas la pour toi à ce que je sache lance t-il d'un ton crû qu'il employait à chaque fois que je lui parle de déménagement.

   Je n'ai jamais été trop bavarde car ayant toujours été réservé dans ma caperasse me croyant au dessous de mes camarades blanches.

   Donc , je m'en arrête là à la ce petit échange et me lève pour aller dans la petite courette .

   Les enfants nus ou avec seulement un short ou une jupe jouaient à cache cache ou à la danse de * anï* que je trouvais particulièrement bruyant.

   Ils criaient comme si nous étions au zoo et ne cessaient de me lancer les pierres avec lesquelles ils jouaient.

   - arrêtez criais je fatigué par tant de bruits mais aussi par les jets de pierres rebondissants sur l'écran de ma machine.

   Les plus petits s'étaient retirés dans la chambre de leurs mères et d'autres enfants du voisinage sont rentrés tandis que Adama et Awa les deux jumelles de la deuxième femme du père de Bachir me foudroyaient du regard.

   Adama souffle quelques mots à l'oreille de sa soeur avant que celle-ci ne me regarde et m'adresse un petit sourire narquois.

   Je lui rend son sourire satanique au moment où elles disparaissent de la maison comme toujours à cette heure de la journée où le soleil chaud disparaissait au loin à l'horizon.

   Il y'a quelques jours ces deux demoiselles étaient mes amies mais depuis que je les ais surpris entrain de fumer dernière la maison avec des garçons et que j'en ai parlé à leur père car c'était néfaste pour leur santé ; elles m'en veulent à mort et tout les coups sont bon pour me rendre l'appareil .

   Tant pis c'est leur problème je ne voulais que les aider.

    Chaque jours j'avais l'impression d'être avec de nouvelles personnes tellement ces gens ne cessaient de me surprendre avec leurs changements d'attitudes envers moi.

   Je m'en fichais complètement puisque je ne les frequentais que peu.

    - assalamou aleycoum salut Pa Fallou le père de Bachir et chef de cette grande famille.

  Il était un vendeur de chaussures artisanales au marché de Sandaga et portait difficilement son lourd sac en plastique contenant sa marchandise.

    - aleycoum salam répondirent ses femmes et enfants accourant vers lui et l'aider avec sa charge.

  Je répondais comme je pouvais avec mon accent.
      Malgré l'incomprehension de leur langue , je savais comment dire bonjour et comment aussi rendre le salut , et ce dont tous les étrangers touristes savent leur populaire DIEUREUDIEUF  merci en ma langue.

  Chouette je trouve.

  Mère Coumba et Saliba ses deux épouses successives répétaient leurs petites mascarade de femmes soumises tous jours à la descente du travail de leur mari.

   L'une venait avec un grand pot rempli d'eau et l'autre venait avec un bol de riz qu'il lui remetait alors qu'il venait à peine d'arriver et se reposait sur un grand banc qu'on lui réservait spécialement.

    Elles étaient tellement ridicules.

  Peaux mal depigmentées , boubous traînants au sol , foulard mal fait , maquillées comme si elles avaient un casting pour un film d'horreur.

   Leur peaux étaient ridées: normal à cet âge mais bizarre avec leur deux couleurs de teints sur le visages.

   Comme des monstres je vous jure.

   Le vieux Fallou degustait son plat de 'mafé '  un met délicieux à base de patte d'arachide entouré de ses petits fils .

   Il en avait cinq , deux filles et trois garçons , tous des enfants de Mame Cheikh le frère aîné de Bachir qui n'avait pourtant pas de femme.

   Il est un vrai soulard , rentre tout le temps soule et se met à lancer des injures à la coepouse de sa mère et il arrive même qu'il s'en prenne à elle en lui déchirant les habits.

   Je reste sans voix par tant de   violence , si ce n'est pas mère Faya et Saliba qui se disputent ou se bagarrent , c'est Diarra la cadette de mère Faya et les jumelles de Saliba , ou même Bachir avec son demi frère Kara qui pourtant n'avait que 17 ans mais était déjà un vrai bandit

   En parlant de lui , Bachir est sorti saluer son père puis est resté discuté avec lui un moment avant de retourner dans la chambre.

   Il ne fesait rien de ces journées si ce n'est dormir et se connecter , c'est moi qui payait toutes nos dépenses et même celles de sa famille .

   Je ne suis pas radin , loin de là mais je n'aime pas non plus qu'on profite de ma gentillesse et de mon silence car c'est ce qu'était en train de faire Bachir.

  Quand je lui dit de se chercher du travail , il me répond qu'il est sur un projet .

   Projet Facebook ou messenger peut-être con me disais je tout le temps.

   S'il savait comme il m'énervait avec ses mensonges , en plus il gaspille tout mon argent en s'achetant tout le temps des fringues et autres.

    Il conduit tout le temps ma voiture dont il s'était acquis maintenant , tout ça juste pour faire l'intéressant au près des jeunes filles qu'il dragait.

   Je ne dit rien et le laisse faire , quand on te prend pour une conne tu les prends pour des bêtes , c'est tout.

   En même pas septs mois je regrette déjà ma venue ici , et je sais que je le serais encore plus d'ici peu surtout que mon compte bancaire se vidait à grande vitesse.

  Mon père m'avait tout pris , non je dirais qu'il a repris tout ce qu'il m'avait donné quand j'ai décidé de le quitter.

  J'ai pu survivre avec quelques économies que j'ai pu avoir grâce à mes cinq mois de stage dans un grand Collège à Nice  que j'avais fait juste après l'obtention de mon master 2 en éducation pédagogique  mais grâce aussi à l'argent sur la vente de quelques de mes bijoux de valeur qui m'a permis d'acheter cette Kya 307.

    Je vais bloquer mon compte un moment et tant pis pour Bachir il n'a qu'à aller trouver ses sources d' aprovisionement ailleurs.

  Je me dirigeais chez Fatou la vendeuse de fataya juste à la maison d'à côté.

   J'y restais jusqu'au soir car l'ambiance qui y régnait était vraiment fabuleuse.

   Fatou avait mon âge , d'un teint noir et d'une rare beauté , même si je ne pouvais pas m'exprimer en wolof je comprenais leur dire et ne fesait qu'aquiestais ou Modou le fils de Fatou en classe de CM2 traduisait pour les autres.

   C'était tellement drôle et je sais que parfois Modou déformait mes dits avec d'autres plus drôles.

    - sougnou toubab bi yaye payé tay deh (notre occidental c'est toi qui paye pour nous aujourd'hui ) lance Iba un client qui fréquentait les lieux.

   Je lui souriais avant de dire non en signe de tête , ils se mirent à se moquer de moi me demandant si les euros étaient déjà finis.

   Comme toujours le sujet tournait en ma personne et je racontais ma vie en France et ils semblaient tellement concentré sur mon ancienne vie.

   La nuit tomba vite et on m'apella au diner .

   Les hommes avaient leur bol et les femmes leur bol mangeant du mbakhal yapp .

   C'était bon mais le fait de manger ça presque tout les soirs ne me plaisait pas mais je le fesais quand même.

   Bachir lui n'était pas là et je suis sûre qu'il mangeait dans des restaurants avec ses conquêtes en plus avec mon argent.

    - lékal ngay khoulé rk ( mange au lieu de regarder les gens comme ça ) lance mère Faya la maman de Bachir j'avais compris cette phrase en l'a demandant à Fatou car cette vieille me le répétait tout les jours et s'en était devenu une leçon bien sue.

   Quand je me tourne en sa direction je remarque que c'est à moi qu'elle s'adressait.

Évidemment.

   Je regardais la manière avec laquelle sa fille Diarra mangeait.

   Elle claquait la cuillère sur ses dents fesant un bruit stridant et elle utilisait le citron comme si elle  était la seule à l'usité.

   Impoli elle est.

   Je me lève car n'ayant plus d'appétit.

   Je me dirige à nouveau chez Fatou qui avait déjà fini sa vente et nous discutons comme toujours dans sa chambre.

  Elle me parlait wolof et moi le français et pourtant nous nous comprenons bien enfin parfois non mais elle se debrouillait bien en français et moi un peu de mon côté en wolof que je n'osais partagé qu'avec elle tellement je le parlais mal.

    - tu dois accepter le travail qu'on t'a proposé sinon tu te retrouveras sans un sou me dit Fatou en changeant de sujet.

    Je voulais accepter mais Bachir allait se fâcher car selon lui si j'ai un travail avant lui plus personne ne le respectera et les gens diront que c'est moi qui m'occupe de lui comme si c'était pas déjà le cas.

   Mais ma routine commençait à me fatiguer et si lui il ne veut pas travailler moi je vais le faire , je n'ai pas été diplômé en  éducation pédagogique pour rien.

   J'ai fait plusieurs demande et presque tous m'avait accepté mais toujours je déclinais l'offre à cause de Bachir.

    - je vais le faire et tant pis pour Bachir j'en ai marre à la fin de rester toute la journée à ne rien faire affirmais je et Fatou souriait contente de ma décision.

   Nous continuames à parler jusque vers 00h avant que je ne rentre.

    J'avais appelé M Valdes directeur de l'institut Sainte Jeanne D'arc sise en pleine ville pour savoir s'il avait toujours une place pour un prof de maths.

   Il m'a dit que j'avais milles chance d'être accepté car ayant obtenu mes diplômes en France : c'est un bon atout d'avoir un diplôme international dans ces pays sous développés.

   J'allais en parler à Bachir car demain c'est lundi et comme il se réveille toujours tard je ne pourrai pas lui parler.

   Il était couché mais ne dormait pas , après avoir mis mon pyjamas , je me couche à mon tour.

   - je vais à un entretien demain dis je en prenant un coup d'air.

   Bachir se redresse mais moi je reste coucher attendant sa réponse.

    - fait ce que tu veux comme tu ne m'écoutes jamais et ne m'en parle plus jamais , fait ce que tu veux dit-il avant de se recoucher une nouvelle fois et me tournant le dos.

    Je fais pareil .

  Comme me la dit Fatou , il ne faut plus que j'adhère aux caprices de Bachir , qui ait-il après tout .

    Je n'ai jamais tenu tête à qui que ce soit depuis ma fuite de la France mais c'est pas une raison de monter les galos avec moi.

    Demain peut-être je vais commencer à travailler et je n'aurai plus à supporter la tête de ces gens toute une journée.

   J'avais le sourire aux lèvres , m'imaginant déjà dans une salle de classe avec des enfants à qui j'aprendrais cette matière qu'ils trouvent souvent très difficile.

    Je me laisse aller dans les bras de morphee en espérant  me lever demain pour une nouvelle journée beaucoup plus intéressante que toutes celles que j'ai vécu depuis ma venue.

******************************

Tiak Tiak . Voilà mon premier chapitre , qu'en pensez-vous.

  C'est juste  le debut l'histoire mais espère quand-même que ça vous plaira.

   Bonne lecture et n'oubliez pas de voter☆★☆★ et de commenter.

Kiss sur vous

Continue Reading

You'll Also Like

382K 9.3K 47
Je suis une jeune fille de 16ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confrontée à la perte de ses parents. Ce drame...
91.3K 2K 43
Je ne pensais pas qu'un simple déménagement allé changer ma vie...
77.2K 1.6K 53
C'est l'histoire d'une fille dans la vie n'a pas était facile pour elle jusqu'à ce garçon revienne dans sa vie.... L'histoire et totalement fictifs ...
111K 1.6K 10
Ceci est une œuvre qui parle de vie conjuguale la manière dont les couples doivent se tenir pour bégueul sen conjoint ci lal bii ak yenene kheetou ba...