Je décroche, même si je n'avais pas du tout envie de lui parler.
- Sonia : Neyla ?
- : Pas envie de parler.
- Sonia : Mais laisse moi t'expliquer, écoutes moi au moins !
- : Non merci, selem.
Je raccroche aussitôt que j'avais décroché.
- Younes : C'était qui ?
- : C'était Sonia.
- Younes : C'est qui là-celle encore ?
- : Une meuf, tu connais pas.
- Younes : Ouais bref, viens dans mes bras j'étais bien moi.
- : Pas de problème.
- Younes : Avoue que t'aimes trop mes beaux bras musclés.
- : Mais n'importe quoi toi.
Je plonge dans ses bras, en lui faisant des papouilles et en lui caressant le bras. J'étais concentré à lui dorloter son bras.
- Younes : C'est quand qu'ont fait des gosses ?
- : Tu sais très bien que j'aime pas parler de ça.
- Younes : Juste réponds à ma question.
- : Je suis pas prête...
J'ai baissé la tête. J'étais vraiment intimidé. Il me la relève en me souriant. Je voulais absolument le manger, trop mignon.
- Younes : C'est si dur que ça ?
- : Je sais pas je l'ai jamais fait, mais c'est dur la première fois.
Je rougissais instantanément face à cette discussion qui avait le dont de me rendre gêné.
- Younes : J'attendrais que tu sois prête.
- : Merci. Mais je veux surtout que tu finisses avec tes histoires de bicrave.
- Younes : T'inquiètes pas, plus qu'une semaine et je vais en Espagne. Après ça sera finit.
- : Finit ?
- Younes : W'Allah que ça sera finit.
Je lui embrasse la joue.
- : Je suis fatiguée, on va dormir ?
- Younes : Y'Allah.
Nous nous levons et nous allons dans notre chambre. Je me brossais les cheveux pendant que lui était déjà allongée sur le lit. Après m'être attaché les cheveux je le rejoint et je m'endors dans ses bras.
( ... )
Aujourd'hui c'est le départ de Younes. La veille nous avions fait un repas familial. Sans mentir, j'étais dégoûtée qu'il parte. Il n'avait pas de retour précis. Mais au moins il arrêtera la bicrave. J'avais un peu peur de le laisser partir en Espagne. En plus qu'Aminata m'avait dit que les femmes là bas étaient "chaudes" et puisque les hommes ont des "besoins" ça ne faisait qu'empirer les choses. Younes était entrain de s'habiller. Je vérifiais sa valise, tout était prêt. Sa voiture était lavé et rempli d'essence, des pneus de secours, tout ça. Il avait déjeuné et c'était le moment de partir. Je voulais pleurer, j'étais vraiment blasée.
- : Tu vas resté combien de temps ?
- Younes : Je sais pas w'Allah, deux semaines normalement.
- : Tu vas me manquer.
- Younes : Toi aussi petite tête.
Une petite larme s'échappe de mes yeux.
- Younes : Pleure pas Neyla, ça me fait mal de te voir comme ça.
- : Oui, c'est bon, aller dépêche toi tu vas être en retard.
- Younes : Ouais...
- : Attends.
Je cligne des pieds et je prends son visage entre mes mains. Je lui dépose trois baiser sur ses lèvres et je finis par l'embrasser longuement, d'une douceur incroyable. Je voulais lui montré à travers ce baiser que je serais toujours là pour lui. Je posais une main sur son torse et la seconde sur sur ses cheveux. Lui positionnait sa main droit sur ma taille et la gauche qui caressait mon bas dos. Je décolle mes lèvres des siennes.
- : Tu m'appelle ok ?
- Younes : Tous les jours Neyla.
Je saute dans ses bras en pleurant je ne pouvais m'empêcher de pleurer, tandis que lui m'essuyait mes larmes, en me consolant. Il m'embrasse le front.
- Younes : Prends soin de toi ma femme.
Il me lâche un dernier sourire avant de s'en aller. J'essuie mes dernières larmes en allant me laver le visage. Je n'étais vraiment pas d'humeur.
( ... )
Je regardais une série en pensant à Younes quand on toque à la porte. Je vais ouvrir et j'aperçois Aymen. J'étais vraiment surprise de le voir, mais je le laisse entré.
- Aymen : Tu vas bien ?
- : El hamdûlillah et toi ?
- Aymen : Tranquille. Le départ de Younes, pas trop dur ?
- : Comment tu sais ?
- Aymen : Ah ouais ? Younes t'as pas dit ? Bah figure toi que Younes et moi ont est des meilleurs potes, des frères.
- : Ah si je le savait qu'il avait un meilleur pote qui s'apellait Aymen. Mais je m'attendais pas à que ce soit toi.
- Aymen : Et ouais...
- : Avec Kenza, ça avance ? Elle m'en a parlé.
- Aymen : On fait connaissance. Je l'apprécie vraiment cette fille.
- : C'est pour du sérieux j'espère ?
- Aymen : Bah bien sûr, moi les meufs c'est pas mon truc t'as vu. Mais elle c'est différent, je veux du sérieux avec elle c'est sûr.
- : Tu serais prêt à te marié avec elle ?
- Aymen : A ton avis pourquoi on fait connaissance ?
- : Ah ouais, hella w'Allah. J'espère que ça marchera alors.
- Aymen : In sha Allah.
- : In sha Allah, tu veux boire ou manger quelque chose ?
- Aymen : Ouais s'il te plait j'ai la dalle.
- : Je te ramène ça.
Je vais dans la cuisine lui garnir un grand plateau de nourriture et je lui ramène.
- Aymen : Ah merci tu gères. Younes il avait raison.
- : De ?
- Aymen : Que tu cuisinais tarpin bien.
- : Merci c'est gentille.
( ... )
Depuis maintenant trois heures Aymen me tenait compagnie je commençais vraiment à l'apprécier cet homme. Il était vraiment gentille et hnine.
- Aymen : Sinon mariage forcé tout ça, comment tu le vis ?
- : Bah franchement au début c'était no calculage, "chacun fait sa vie" comme il le disait si bien Younes. Mais petit à petit on a appris à vivre ensemble, à se connaitre. On va dire qu'on s'est rapproché. Mais le rapprochement il s'est fait petit à petit. On a pas précipité les choses. Et voilà, pour moi maintenant c'est comme ci j'étais pas marié de force quoi. Au final Younes c'est un mec bien.
- Aymen : El hamdûlillah alors, t'as de la chance d'être tombé sur Younes.
- : Ouais...
La sonnette retentit je vais voir qui ça pouvait bien être. C'était Sonia. Une partie de mon corps me disait de ne pas lui ouvrir et l'autre me disait le contraire, mais finalement j'ai décidé de lui ouvrir.
- Sonia : Selem aleykûm.
- : Aleykûm selem.
- Aymen : Bon Neyla je vais bougé moi. Si t'as besoins de heja t'as mon numéro t'façon.
- : Oui, merci Aymen, passe quand tu veux.
Il enfile sa veste et il quitte la maison en me tchéquant et en lançant un "selem aleykûm" à Sonia.
- : Pourquoi t'es venu ?
- Sonia : Pour qu'on parle, je peux entré ?
- : Oui.
Je la fais rentré. Je l'installe au salon, et là je me mis à la regarder. Elle ne parlait pas, moi non plus. Je voulais la prendre dans mes bras mais également la fracasser. Ma tête me disait de la tuer, et mon cœur me disait de la pardonner. Sonia me regardait toujours, elle souffla un bon coup puis elle déclara :
- Sonia : Écoutes, ont se connait depuis la naissance et tout, c'est dommage de gâcher ça pour rien, ont se parlent plus pour tchi.
- : Pour tchi ? C'est pas toi qui a dis à Younes qu'Adama est venu me frapper Shana et moi ? C'est pas toi qui est en couple avec Bilel ?
- Sonia : Si j'ai dis à Younes mais c'était pour vous protégez, t'aurais fait pareille ! Et pour Bilel c'est plus fort que moi, je l'aime w'Allah...
- : T'as fini ?
- Sonia : De toute façon dès que je viens m'excuser c'est toujours pareille.
- : Ok.
- Sonia : J'y vais, pense à ce que je t'es dis hbiba.
- : Hum...
Elle s'en alla. Vous me direz peut-être que j'abuse ou autre. Mais ça m'avait vraiment touché w'Allah. Sonia c'est ma sœur mais c'est difficile de pardonner aussi vite, même si ça faisait longtemps qu'ont s'était disputé. C'est la fierté. L'erreur est humaine dit-on. Mais je n'arrivais pas à oublié.
( ... )
Ce soir, j'ai dîné seule. Je regardais la télévision seule. Je vivais seule. Younes me manquait déjà. Je voulais qu'il soit au près de moi pour me prendre dans ces gros bras. Je regardais les Princes de l'Amour en replay, quand je reçois un appel inconnu, mais je décroche quand même.
- : C'est qui ?
- ... : C'est moi.
Sa voix rauque, c'était la voix de Younes.
- : Ohh Younes !! T'es bien arrivé ?
- Younes : El hamdûlillah. Je t'es manqué à ce que je vois.
- : Qui t'as dit ça même ?
- Younes : C'est Aymen.
- : Ahh oui il était venu ce matin, on a passé la matinée ensemble.
- Younes : Je sais c'est moi qui lui a dit de veiller sur toi.
- : Monsieur est protecteur.
- Younes : T'inquiètes.
moi: Zehma je t'es pas manqué moi ?
- Younes : Un peu.
- : Même pas t'assume.
- Younes : Ouais ouais.
- : Y a pas des meufs dans votre villa ?
- Younes : Si, c'est tous des putes.
- : Hum... Hendeck.
- Younes : T'inquiète y a que toi. Téma je fais le canard pour ta gueule d'arabe.
- : C'est mignon.
J'ai passé la soirée avec lui, au téléphone. Son coup de fil m'avait énormément fait plaisir. J'étais hyper heureuse de pouvoir parlé avec lui. J'avais passé une excellente soirée en sa compagnie. Même si j'aurais préféré qu'il soit au près de moi. Mais bon je ne vais pas me plaindre. Dans la vie il faut toujours dire el hamdûlillah. Il y a toujours pire que soit.
( ... )
Ce matin j'avais fait le ménage totale en compagnie de Kenza. Je lui avait raconté qu'Aymen voulait du sérieux avec elle. Elle était hyper contente. Je l'étais également pour elle. Je vais prié et je vais m'habillé pour aller chez mes parents. Ça faisait longtemps. J'enfile une longue robe large, je me détache les cheveux, je passe un petit coup de mascara et de rouge à lèvres et je quitte la maison.
Sur le chemin je croise Nesrine avec un garçon. Ils étaient de dos, mais je l'avais reconnu. Je cours vers elle furieuse.
- : Nesrine ? Tu fais quoi avec lui encore ?
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Selem aleykûm mes Harisettes. Vous allez bien ?
J'ai galéré à publié ce chapitre. J'ai dut le réécrire deux fois. La connexion n'est pas top, et je ne suis pas chez moi. Du coup je trouve que le chapitre est un peu nul mais bon je voulais pas vous laisser sans suite. Je n'ai pas put me relire à cause de cette connexion et par peur que tout ce re efface à nouveau. J'espère quand même que ça vous a plut.
Je vous conseille d'aller lire le RantBook de ma chérie Al-Bandit intitulé : My World [RB] . J'espère que vous allez lire son RantBook. Allez-y en masse.
A votre avis qui pouvait bien être le garçon qui était avec Nesrine ? Younes se comportera t-il correctement en Espagne ? Est-ce que la relation Aymen/Kenza fonctionnera t-elle ? Neyla finira t-elle par pardonner Sonia ?
N'oubliez pas de votez. Laissez vos impressions.
Gros bisous.