Oui, pour la vie.

By PrincesseHarissa

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« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce... More

01 - Chapitre.
02 - Chapitre.
03 - Chapitre.
04 - Chapitre.
05 - Chapitre.
06 - Chapitre.
07 - Chapitre.
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09 - Chapitre.
10 - Chapitre.
11 - Chapitre.
12 - Chapitre.
13 - Chapitre.
14 - Chapitre.
15 - Chapitre.
16 - Chapitre.
17 - Chapitre.
18 - Chapitre.
19 - Chapitre.
20 - Chapitre.
21 - Chapitre.
22 - Chapitre.
23 - Chapitre.
24 - Chapitre.
25 - Chapitre.
26 - Chapitre.
27 - Chapitre.
28 - Chapitre.
29 - Chapitre.
30 - Chapitre.
31 - Chapitre.
32 - Chapitre.
33 - Chapitre.
34 - Chapitre.
35 - Chapitre.
36 - Chapitre.
38 - Chapitre.
39 - Chapitre.
40 - Chapitre.
41 - Chapitre.
42 - Chapitre.
43 - Chapitre.
44 - Chapitre.
45 - Chapitre.
46 - Chapitre.
47 - Chapitre.
48 - Chapitre.
49 - Chapitre.
50 - Chapitre.
51 - Chapitre.
52 - Chapitre.
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56 - Chapitre.
57 - Chapitre.
58 - Chapitre.
59 - Chapitre.
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61 - Chapitre.
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66 - Chapitre.
67 - Chapitre.
68 - Chapitre.
69 - Chapitre.
70 - Chapitre.
71 - Chapitre.
72 - Chapitre.
73 - Chapitre.
74 - Chapitre.
75 - Chapitre.
76 - Chapitre.
77 - Chapitre.
LES FILLES ?
- Snap/suite
Un retour ??

37 - Chapitre.

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By PrincesseHarissa

Je m'habille lentement. Je me sèche les cheveux en prenant mon temps. Je ne voulais absolument pas me retrouver seule, avec lui. Je range un peu la salle de bain et vais dans le salon. Il était assit sur le canapé, à penser. Je n'osais pas le regarder. J'avais honte. Mais honte de quoi ? Moi même je ne saurai répondre à cette question.

- Younes : Ça me saoule.

- : De quoi tu parle ?

- Younes : Ça me saoule, de rien pouvoir faire avec toi. T'es la je sais pas. T'es qu'une coincée.

- : Coincée de quoi ? C'est vrai que je suis un peu bloqué. Mais comprends moi ! J'arrive pas, je sais pas... Peut-être que c'est parce qu'ont a été mariés de force. Je sais pas w'Allah. Mais crois moi, j'ai envie de me rapprocher de toi, de vivre comme un vrai couple. Mais y a une truc qui me pousse à tout gâcher. Je sais que tu fais des efforts pour que tout marche pour le mieux possible. Alors que moi je fais rien. Je veux faire des efforts mais j'y arrive pas.

Oups. Oh non pourquoi j'ai dit ça ? Je lui ai en quelque sorte dévoilé mes sentiments. Je baissais la tête, le silence régnait. J'avais juste envie de pleuré. J'avais envie qu'il me prenne dans ses gros bras pour me cajoler. 

- Younes : Ouais, bah j'en ai marre.

- : C'est comme ça et pas autrement.

- Younes : Un jour je vais finir par craqué Neyla.

Comment ça ?

- : T'insinues quoi la ? Zehma tu vas me tromper ? Bah vas-y fais toi plaisir.

- Younes : Ferme ta gueule.

- : Non je ferme pas ma gueule. Tu vas me frapper c'est ça ? Bah vas-y je t'en prie.

Il se lève brusquement. Mon cœur battait à la chamade. Il lance son poing très fortement sur le mur, près de moi. J'étais effrayée. Il quitte la maison en claquant la porte. C'est pas gagné, une dispute de plus.

( ... )

Pour me changer les idées j'avais décidé d'aller chez mes beaux parents. Je téléphone khelti Nora pour lui demander si elle était libre. Elle m'avait répondu positivement. Je m'habille simplement. Je m'attache les cheveux en chignon haut. Et je me passe un petit coup de mascara, qui mettait mes yeux bleus en valeur. Sur le chemin je m'étais arrêté dans une pâtisserie, acheter un fraisier. 

( ... )

Je sonne à la porte. C'était Khaled qui m'avait ouvert. Il me regarde de travers. Comme toujours puis il quitte aussitôt la maison.  J'avais toujours cette question dans ma tête. "Pourquoi Khaled se comporte comme ça avec moi ?"  Question, sans réponse.

Je vais au salon saluer mes beaux parents.

- khelti Nora : Pourquoi t'as ramené un gâteau ? Fallait pas benthi.

- : C'est rien.

- kheli Ahmed : La prochaine fois ne te fatigue pas benthi.

- : D'accord. Sinon lebess ?

- kheli Ahmed : El hamdûlillah ya rabbi.

- khelti Nora : El hamdûlillah ça va et toi ?

- : El hamdûlillah tout va bien.

- kheli Ahmed : Bon moi je vais aller à la mosquée. Selem aleykûm.

- : Aleykûm selem kheli.

- khelti Nora : Aleykûm selem, et dis à Khaled qui m'achète des légumes.

- kheli Ahmed : Saha.

Il ne restait plus que khelti Nora et moi. Nous discutions tranquillement en mangeant une part du gâteau que j'avais ramené.

- khelti Nora  : Benthi, je vois bien que tu vas pas bien. 

- : Ça se voit tant que ça ?

- khelti Nora : Ah oui ça se voit beaucoup. C'est mon fils ?

- : Euh... Oui enfin non pas vraiment...

- khelti Nour : Raconte moi tout !

Je lui raconte notre dispute.

- khelti Nora : Je vois, et pourquoi t'as ce blocage ma fille ?

- : Je sais pas w'Allah...

- khelti Nora : Belek c'est parce que comme vous avez été marié de force ça t'as fait un choque. Dans ta tête tu te disais "Je l'aime pas, je vais jamais l'aimer" et là vous vous rapprocher. Alors t'arrives pas à accepté la situation.

- : C'est possible.

- khelti Nora : Je vais te dire un truc, moi Younes c'est mon fils. Je le connais mieux que personne. Mon fils il a jamais aimer de fille. Mais toi je sais qu'il t'aime. L'autre fois il est venu me voir, ont a parler de toi. Ses yeux ils brillaient w'Allah. C'était trop beau à voir. 

- : C'est vrai ?

- khelti Nora : J'ai une tête à faire des blagues Neyla ?

- : Non mdrr.

Elle rit.

- : Bon khelti Nora, je dois rentré.

- khelti Nora : Restes ici, je dirais à Younes de venir te chercher.

- : Non hefeck...

- khelti Nora : Non c'est bon !

( ... )

Younes est enfin arrivé, il a passé un bonne demi-heure avec sa mère puis il a décidé de rentré.

- Younes : As-y selem la miff.

- khelti Nora : Selem aleykoum weldi.

- : Selem aleykûm.

Nous prirent les escaliers, les teneurs de murs étaient là. Younes est resté une dizaine de minutes à leur parler, alors je suis allé vers la voiture.

( ... )

Le trajet se fit en silence. Une ambiance glacial. Nous sommes enfin arrivé dans notre quartier. Je lance un petit "selem aleykûm" aux teneurs de murs et nous montons à la maison. Je m'étais changé. Je me rappelle que j'avais mit une vielle djelleba qui venait tout droit de la Tunisie. Younes était rentré dans la chambre. Je vais mangé le couscous de khelti Nora. Un vrai délice. J'en laisse pour Younes et je vais rattrapé mes prières pour enfin dormir.

( ... )

Depuis maintenant une semaine, Younes et moi sommes disputé. Je l'ignorais et lui de même. Trop de fierté, pas un pour rattraper l'autre. J'en avais clairement marre de cette situation, alors, je décide d'apeller Hymène. Elle saura me dire quoi faire. Je saisis mon téléphone entre les mains et je l'appelle.

- Hymène : Selem aleykûm Neyla.

- : Aleykûm selem tu vas bien ?

- Hymène : Très bien el hamdûlillah et toi ?

- : J'en ai marre.

- Hymène : Il se passe quoi ?

- : C'est Younes. J'en peux plus w'Allah.

- Hymène : Je comprends pas, raconte moi ma puce.

Je me mets à lui raconter notre dispute.

- Hymène : Ouhh ça pique.

- : Je sais, je fais quoi maintenant ?

- Hymène : D'après ce que tu m'a raconté, je te conseille d'aller le parler. Il a fait beaucoup d'efforts pour toi. Et connaissant mon frère il ne viendra sûrement pas te parler avec sa fierté de marocain.

- : Tu crois ?

- Hymène : Bien sûr. Je sais que la première fois, ça nous fait toutes peur. C'est normal, moi aussi avant j'étais la première à avoir peur de le faire. Mais une fois que tu l'a fait avec ton mari, tu verras que vous passerez une soirée riche en émotions, certes ça fera mal mais ce sera agréable parce que vous allez le faire avec amour et volonté. Si t'es pas prête ne te presse surtout pas. Mais ne prends un un non plus. Les hommes ne sont pas si patients que ça. Je te conseille d'aller parler avec lui, expliquez vous. Dans un couple il faut qu'il y aie un dialogue, sinon ça ne passera pas. 

- : T'as raison mais j'ai trop de fierté.

- Hymène : Tu sais la fierté ça peut détruire des couples. Va le parler Neyla.

- : Ouais je vais lui parler.

- Hymène : T'es sûre ?

- : Certaine.

- Hymène : J'espère pour toi. Bon bah je te laisse lui parler alors.

- : Oui, et désolé de t'avoir déranger pour mes histoires de cœurs.

- Hymène : T'inquiètes pas, j'ai l'habitude.

- : Rohh abuse pas non plus.

- Hymène : Je rigole mddr. Tu sais très bien que si t'as besoin de conseil je suis là ma chérie.

- : Merci pour tout Hymène, passe le selem à Oussama.

- Hymène : Ce sera fait, bisous.

- : Bisous hbiba.

Je raccroche et je pose mon téléphone sur la table de nuit. Je me regarde à travers le miroir j'arrange mes cheveux et vais rejoindre Younes dans le salon. J'angoissais vraiment, mais il fallait que nous aillons une discussion.

- : On peut parler ?

- Younes : Non.

Aussi sec, tu meurs.

- : Younes, fait pas le gamin.

- Younes : Vas-y parle vite.

- : Bon bah, j'en ai marre qu'ont se fassent la gueule pour nada. C'est con t'as vu.

- Younes : T'as finit ?

En temps normal je me serais énervé. Mais j'ai pensé à Hymène, à ce qu'elle m'avait dit.

- : Je suis désolé Younes, je voulais pas. Je voulais pas faire ça, mais je...

Je n'avais malheureusement plus de force, pas assez de force pour lui dire que je n'étais toujours pas prête pour passer à l'acte.

- Younes : Tu voulais parler non ? Bah parle maintenant.

- : Smehli.

- Younes : Hum...

Je n'arrivai plus à faire mine de ne pas m'énervé.

- : T'es sérieux dans ta vie toi ? Moi je m'excuse et toi tu me remballe.

Je quitte le salon et vais dans la chambre déçue. J'aurais préféré qu'il soit un peu moins froid. Ou bien qu'il accepte mes excuses. 

Dans la peau de Younes.

Quand je l'avait vu sortir de sa douche j'avais qu'une seule envie, l'embrasser, pas plus. Mais quand je l'ai embrassé, elle me procurait un effet, de malade. J'en voulais plus. Mais elle s'est stoppé, net. Je vais pas vous mentir, j'étais dégoutté, énervé. Neyla c'est ma femme mais on aurait pas dit. Je veux qu'elle devienne réellement mienne. Je sais que pour les femmes c'est dur, tout ça. Mais j'avais pas réfléchi avant d'agir. Maintenant même plus je tente un truc. Je veux que ça se fasse naturellement. Je veux que des deux cotés on le veut.

Elle s'est excusé, ok, ça fait plaisir. Mais ça va pas arranger grand chose. Mais moi, je l'ai remballer et ça, ça va empirer les choses. 

C'est bon je suis plus un gamin. Je prends sur moi et je vais la voir. 

Dans la peau de Neyla.

Je regardais la télévision sans même la regarder. J'étais plongée dans mes pensés quand je sens une présence sur moi.

- : Dégage !

- Younes : Tu me boude ?

Bah oui, connard.

- Younes : T'es sûre ?

Ouais, fin pas vraiment.

- Younes : Tu l'aura voulu.

Il commence à me chatouiller. Oh non tout sauf ça.

- : AAAAAHHHH YOUNES MDDDRRR STOP !

- Younes : Tu fais plus la belle là ?

- : SAFI !!

Il continuait à me chatouiller pendant une dizaines de minutes. Et il s'arrête quelques secondes. Il s'apprêter à me chatouiller une seconde fois. Et sans savoir pourquoi, je pose mes lèvres sur les siennes pulpeuses. Je pose une main sur ses cheveux et la seconde sur son torse, comme toutes les fois ou il m'embrasse. Tandis que lui avait ses deux main autours de ma fine taille. A travers ce baiser je pouvais sentir son odeur. J'en raffolerai toute ma vie. Cette odeur virile qui nous fait toutes perdre la tête. Je fermais les yeux. Ma main qui lui caressait ses cheveux se baladait vers sa nuque en faisant de vagues gestes. Je menais la dance, pour une fois. Après de longues secondes nos lèvres se décolle doucement.

J'étais ébahie, je n'en croyais pas mes yeux. Je l'avais embrassé, moi. J'avais toujours l'habitude que ce soit lui qui m'embrasse. Je lève mes yeux vers lui, il me regardait avec un large sourire encré sur ses belles lèvres.

- Younes : Je savais pas que t'embrassais aussi bien.

Je ne lui répond pas, beaucoup trop occupé à rougir de honte.

- Younes : Aller viens !

Il m'ouvre ses gros bras musclés et je le prend dans mes bras. J'étais si bien. Dans ces bras, je me sens en sécurité, j'ai l'impression de voler. J'enfouie ma tête dans son cou en fermant les yeux et en humant son doux parfum. Il me caressait le dos légèrement, ce qui me procura un immense plaisir et de vagues frissons. Nous étions aux anges dans les bas de l'autre, mais mon téléphone nous avait impromptu en sonnant. Je me détache doucement de lui et vais voir mon téléphone. Mon écran affichait son nom. Je ne voulais pas lui répondre, alors je raccroche mais le téléphone se remit à sonner. Je souffle un bon coup, en prenant sur moi pour lui répondre.

__________

Selem aleykûm mes Harisettes. Comment ça va lioum ?

J'espère que ce chapitre vous a plut. En ce moment je publie de long chapitres. Je suis trop gentille sérieux. Sinon à part ça, n'oubliez pas de votez, de commentez et de partagez la chronique afin de me booster à écrire la suite. D'ailleurs je ne pense pas que samedi et dimanche il y aura de suite parce que je ne serais pas chez moi, mais je suis pas encore sûre. Je ferais le tout possible pour essayer de publier une suite, mais ça va être compliqué. Au pire c'est pas si grave que ça. C'est seulement deux jours hein.

En attendant la suite je vous invite à lire ma deuxième histoire. Ce n'est pas une chronique mais un livre intitulé : "Vie obscure" j'ai vraiment besoin d'avis. L'histoire sera courte (10 chapitres) dont le prologue et l'épilogue pour la fin. Cette histoire me tient à cœur. Je veux vraiment que vous aillez la lire, vous n'allez pas regretté. Cette histoire là, est une histoire forte en émotion. Je sais TRÈS BIEN que la plupart d'entre vous vont ignorer ce que je viens de dire, mas je peux vous dire que vous allez raté une histoire de DINGUE.

Gros bisous piquant sur vos joues rouges.





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