- : J'ai appelé Shana à ce que je sache.
- ... : Ah ouais je vois. Bon c'est plus son numéro donc supprime le. Sur ceux ciao.
Je n'ai même pas eu le temps de lui répondre qu'il a aussitôt raccroché. Euh, quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il vient de se passer ? Farah me regardait avec un air interrogateur.
- Farah : Euuh Shana elle a une voix de gars quand même hein...
- : C'était pas elle, c'était un gadjo qui a répondu.
- Farah : Ah ouais bah au calme c'est sûrement son pelo.
- : Non hors sujet bref vas-y je lui dirais un autre jour in sha Allah.
- Farah : Et ouais restes manger à la maison non ?
- : Non hcheum j'veux pas vous dérangez.
- Farah : Pff... t'es sah là ? Si j'te demande c'est que tu déranges pas hagouna.
- : Non.
- Farah : W'Allah si ! Et t'invites ton mec là, je l'ai pas vu ça se fait pas.
- : Mdr je sais même pas si il va venir ce con.
- Farah : Bah il a intérêt si il veut pas que je vienne le chercher par les trou du nez plein de khnouna !
- : Mddr waaah t'es dégueulasse starf'Allah je restes pas avec toi moi.
- Farah : Oh oh tu veux que je te montre ma khnouna tu verras si elle est dégueulasse tchip.
- : Mddr ahaha non manges ta khanouna j'veux pas la voir beurk.
- Farah : Mdrr j'suis capable.
Cette fille alors.
- Farah : Mais je rigole.
- : Heureusement sinon je le dis à ton mari mdr.
- Farah : Pfff traître moi je le dis pas quand ont étaient au quartier et que tu faisais des concerts solo de sexion d'assaut et même que tu chantais tellement mal que Youssef il t'avais giflé.
Ont explosent de rire.
- : Ptdrr vas-y c'est bon c'était quand ont avaient onze ans, je dis plus rien.
Nous discutions encore un peu puis je quitte sa maison. Elle voulait absolument que Younes et moi mangeons chez elle. Alors, j'ai accepté. Ont devait y être à vingt heures. Je descends les escaliers et j'arrive enfin devant ma porte. Je prends mes clefs pour les introduire dans la serrure avant d'entré. Je vais charger mon téléphone qui s'était complètement éteint. L'écran affichait deux appels manqué de Bilel, et un message vocale venant également de lui :"Wesh t'es partis dire quoi à Sonia là ? W'Allah je délire pas avec toi fais pas la folle et fais pas belheni ton tel est éteint. As-y rappelle moi." Choqué, j'étais choqué. Je le rappelle aussitôt. C'est au bout du deuxième appel qu'il me répond.
- : C'est quoi ça ? J'ai fais quoi encore ?
- Bilel : Sonia elle m'a dit des trucs louches sur toi. Ah ouais t'appelles que maintenant je suis au foot là.
- : Bah parles quand même.
- Bilel : Ok je te rappelle tard plus as-y selem.
- : Ok, selem.
Je raccroche assez agacé par la situation. Je me demande ce que Sonia avait put dire sur moi à Bilel.
( ... )
La porte de l'entrée s'ouvre et laisse apparaître Younes légèrement plus bronzé que ce matin, tout souriant.
- Younes : Wesh wesh.
- : Ouais.
- Younes : Ah c'était trop bien, il manquait plus que toi.
Un sourire moqueur était dessiné sur son visage. Pff, traître.
- : Cool, moi je me suis pas du tout ennuyer tu vois ?
- Younes : Waah ça se voit, tes yeux te trahissent.
- : N'importe quoi, arrêtes.
- Younes : Dans tes yeux je vois marquer "j'ai galéré sa mère".
Il riait.
- : Mdrr n'importe quoi bref, tant mieux pour toi tu veux une médaille ?
- Younes : Ouais aller pourquoi pas ?
- : Mddr la médaille dans tes rêves !
- Younes : Toz.
- : Hassoul, ce soir ont est invité chez ma shab t'as vu donc t'es à la maison avant vingt heures.
- Younes : Déjà je viens pas, comme ça c'est claire et net.
- : Euuh comment ça t'as cru c'est toi qui décide lol.
Je faisais trop la patronne.
- Younes : As-y ferme ta gueule. Je suis un zemel moi, tu me parle comme ça ? Je la connais même pas ta pote j'vais faire quoi avec deux meufs moi ?
- : Je rigolais c'est bon. Mais y aura son mari aussi t'inquiète pas tu va pas t'ennuyer.
- Younes : Ouais c'est ça mais c'est ou même ?
- : C'est...
La sonnerie de mon téléphone me coupa. Mon écran annonçait un numéro inconnu, mais je réponds quand même. On ne sait jamais.
- : ALLO ?
- ... : Cris pas ! C'est Shana.
- : Waah t'as disparu toi c'est quoi l'histoire avec ton téléphone là ?
- Shana : Ouais laisse tomber ont ma bédave tout. C'est Adama il m'a ramener des bonhommes et je suis parti porté plainte ils m'ont dit que tant qu'il ma pas touché je peux rien faire j'ai le seum w'Allah.
-: Ah c'est chaud même les keufs il servent à rien zehi.
- Shana : Grave, j'en ai marre ! Je vais bouger de Marseille je peux pas vivre comme ça là.
- : Non quand même pas...
- Shana : Oui je te jure. J'en peux plus.
- : Hum sinon j'ai une shab qui était comme toi avant elle voudrait te rencontré zehma.
- Shana : Elle s'appelle comment ? Ouai vas-y ça va me changer les idées.
- : Elle s'apelle Farah, je te passe son numéro.
- Shana : D'accord, aufaîte enregistre ce numéro c'est le mien.
- : Ok bon 0658******.
- Shana : Choukran, je vais lui jacter un peu. Je te laisse bisous.
- : Selem, tu me tiens au jus.
- Shana : Oui d'accord selem.
Je raccroche, Younes s'était douché. Je vais dans ma chambre. J'ouvre l'armoire en cherchant une tenue pour ce soir. Je tourne ma tête et aperçoit Younes qui entrait dans la chambre torse nu et seulement pour habit, une serviette entourant sa taille. Il cherchait des vêtements. J'ai rougi, j'étais mal à l'aise face à lui.
- : T'as pas honte d'être comme ça ? Tchiip.
- Younes : Au calme c'est entre nous.
- : Oui mais la prochaine fois mets un short au moins.
- Younes : As-y fais pas la meuf choqué. Je sais que je suis trop beau comme ça, rien que tu rougis.
- : Euhh... Lol je veux pas te vexer Younes.
- Younes : Mddrr waah ta gueule c'est bon.
- : Mddr hassoul moi j'vais m'habillé la bas parce que...
Il me coupe.
- Younes : Non reste là.
- : Tu veux quoi ?
- Younes : Restes, habilles toi ici au calme.
- : Je m'habillerais quand tu partiras alors.
- Younes : Je regarde pas wesh.
- : Attends mais t'essaye de faire quoi là ? Vas-y bouge, bouge je compte jusqu'à trois sinon je t'envoie la claquette.
- Younes : Tu veux des coups toi ?
Il riait.
- : Non en sah je connais ce vice, tu vas regarder d'un œil gueh.
- Younes : Non même pas je cherchais mes habits là tu vois ?
- : Hendeck à tes yeux.
Je m'éloigne un peu plus puis j'enlève mon T-shirt, j'enlève ensuite mon bas au moment ou je l'enlevais au niveau des pieds. Je relève les yeux vers Younes. Lui, me regardait en souriant bêtement. Putain. Quel con ce Younes. Pourquoi je lui ai fait confiance ?
- : Ohhh regarde pas, putain je rigole pas regarde pas !!
- Younes : Mddrr c'est trop tard j'ai vu !!
- : Bon Younes je compte jusqu'à trois. Un... Deux...
- Younes : Trois.
Je lui lance mes chaussures, mais elles atterrissent malheureusement à coté de lui. Il était mort de rire, il s'était même assis sur la chaise de ma coiffeuse. Il souriait comme un pauvre fou. Moi ? J'étais vraiment gêné, mal. Je saisis mon haut entre les mains avec l'attention qu'il attérrise sur la figure de Younes. Mais malheureusement tout n'est pas possible dans la vie. Mon T-shirt atterrit devant mes pieds. Oh my gad ! J'étais rouge, de honte.
Je cours vers lui, il s'était enfuit. Ont couraient comme des gamins dans toute la maison. Je tombais à chaque virages. Il courait beaucoup trop vite. Je saute sur son dos, je lui mettais pleins de cocos sur la tête. Tandis que lui me mordait les mains. Il essayait de me donner des coups de pieds dans le vents, mais rien n'y fait j'étais pendue sur lui. Des vrais gamins, nous étions. Puis au bout d'un moment je suis tombé, tel une merde étalée au sol. Je m'enfuit vers la chambre pour m'habiller.
- Younes : Je savais pas que t'avais un aussi beau fessier Neyla.
- : Pfff... Connard, bâtard, pervers, salop !
( ... )
J'ai finalement opté pour une une robe blanche hyper classe. J'y ajoute un collier noir et des talons hauts noirs. Comme Farah et Moussa habite juste un étage plus haut je ne prends pas de sac à main. Je dépose une légère couche de mascara sur mes cils, un petit coup de blush à peine voyant. Je finis par déposer un rouge à lèvres sur mes lèvres. Je me regarde à travers le miroir, assez satisfaite du résultat je me parfume enfin.
( ... )
Younes était enfin prêt, il était juste magnifique. Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder. Je faisais mine de bouder alors qu'au fond j'étais encore un peu gêner. Je pouvais sentir son parfum à des kilomètres. Lui me regardait en riant à gorge déployée.
- Younes : Elle est gêné ma femme ?
- : Ta femme que quand ça t'arrange hein ?
- Younes : Pas du tout.
Il s'approche de moi pour m'embrasser la joue délicatement. Moi, je rougissais encore plus. Tandis que lui me souriait encore et encore. Je ne sais ce qu'il m'était prit, mais d'un geste rapide, je me blottit dans ses bras. Après avoir réalisé mon acte. J'étais choquée. Choquée de moi. Je crois que son sourire m'a fait effet.
Dans la peau de Younes.
- : Je savais pas que t'avais un aussi beau fessier Neyla.
- Neyla : Pfff... Connard, bâtard, pervers, salop !
Elle s'enfuit comme une voleuse dans la chambre. Moi je souriais seul, sans aucune raison. Elle me rendait complètement fou. Ma femme c'est une bombe, ses yeux bleus ils me rendent malade. Sa beauté elle fait chamboulé la tête d'un millier d'homme. Sauf qu'elle est à moi, rien qu'à moi. Et ouais poto touche là et tu peux être sûr que je te bute. De la jalousie ? Peut-être bien. C'est pas que je l'aime Neyla, mais on va dire que je m'étais attaché à elle, puis elle me plait quoi. As-y j'arrête de parler comme Roméo, ça me va pas.
( ... )
Je suis enfin prêt je me parfume et je rejoins Neyla dans la chambre. Elle était là, trop belle w'Allah. Je la voyait elle était gêner. Je rigolais face à son comportement gamin. En vrai Neyla c'est comme un bébé. Elle boude pour rien, elle rit pour rien, et elle a besoin qu'on prenne soins d'elle. Je me mordillais les lèvres, inconsciemment. Ça, ça veut dire que je suis entrain de craquer.
- : Elle est gêné ma femme ?
- Neyla : Ta femme que quand ça t'arrange hein ?
- : Pas du tout.
Je m'approche d'elle pour lui embrasser la joue. Je la mettait mal à l'aise, et j'aimais ça. J'aimais trop la rendre folle, la mettre mal à l'aise, ça m'amusait. Je souriais comme un con, parce que ouais je suis con. J'ai l'impression que je deviens bizarre, je ressens des trucs bizarre pour elle. On m'a dit que c'était de l'amour. Moi ? Amour ? C'est pas possible non. Rapidement elle se jetait dans mes bras. J'étais un peu choqué venant d'elle. C'était la première fois je crois.
Elle se détache doucement de moi.
- Neyla: Bon on y va.
- : As-y chérie.
- Neyla : Évites ça avec moi !
- : Mdrrr qu'est-ce que t'as ? Tu boude encore ? Oh là là j'imagine même pas le jour ou je vais te voir à poil.
- Neyla : Putain arrêtes, je le redoute ce jour moi.
- Younes : T'inquiètes t'inquiètes ça va arriver, je vais te faire ta soirée à la bien.
- Neyla : Mais as-y là me parle pas de ça putain ! La hechma, surtout en parler avec toi.
- : Mdrr dahka as-y j'dis rien.
- Neyla : Hum... Bon oublie pas les clefs.
Dans la peau de Neyla.
Il prend les clefs quand son téléphone se mit à sonné, il décroche.
- Younes : Ouais kho.
- ... : ...
- Younes : Je bouge avec Neyla là.
- ... : ...
- Younes : Ouais je t'appelle après.
- ... : ...
- Younes : As-y à tard plus.
Il raccroche.
- : C'était qui ?
- Younes : C'était Khaled.
- : D'accord.
- Younes : Et mais c'est ou ? Ont va être en retard non pour vingt heures ?
- : Non jure ? Elle habite juste en haut !
- Younes : Mdrr sah ?
- : Oui mdrr.
- Younes : Mdrr putain j'e croyais c'était loin j'ai pris les clefs de la vago et tout.
- : Bah ouais gogole.
- Younes : As-y traces.
Il dépose les clefs de sa voiture, comme il ne savait pas quelle étage Farah et Moussa habitaient je monte sans l'attendre, pour l'embêtait. Miskine, il cherchait. Je prends une petite voix, annonçant :
- : Youw... Youw... Youwness...
Il ne répond pas.
- : Youwwness c'est le fantôme de Brigitte qui te parle...
Le silence régnait, mais Younes avait explosé de rire.
- Younes : ARRÊTES NEYLA MDDDDRRRRRRR !
J'étais juste pliée de rire, on pouvait entendre nos rires résonné dans les escaliers, et ça faisait encore plus rire.
Après m'être un peu calmé, je descends voir Younes.
- : Vas-y marche pas comme une tortue toi aussi.
- Younes : J'ai mal au pieds ta race.
- : Faudrait commencer à mettre des tongs peut-être.
- Younes: As-y tu crois j'suis un pédé ou quoi ?
- : Mddr au calme c'est pour toutes les espèces.
- Younes : Bah c'est pas pour moi.
- : C'est bon ont est arrivé !
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Selem aleykûm mes Harisettes comment ça va ?
J'espère que ce chapitre vous a plut. Votez, partagez la chronique, et commentez hein. Ça fait énormément plaisir d'avoir des avis. Lâchez-vous, je vais pas vous mordre, enfin peut-être pas. Non je rigole voyons. Pas de suspens pour aujourd'hui, je suis trop gentille là. Je suis même un peu trop gentille parce que je vous ai fait un petit moment love.
Voilà, voilà le Dans la peau de Younes. a été fait comme vous le voulait tant. J'espère que vous avez aimer. Vous en voulez encore ?
Gros bisous et bon dimanche sous la protection d'Allah Azzajel mes Harisettes ♥