Don't Read at Night | Tome 2

Af Goryness

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Voici le deuxième tome de la trilogie Don't Read at Night. Ces trois tomes contiendront individuellement 199... Mere

Bienvenue
L'appareil photo
Le vrai Père Noël
Une cigarette
L'antimatière
Pete's Bear
Les ombres
Les premières greffes de têtes humaines
La ruse
Les écouteurs
Un coup pour moi
Tomber dans le trou
La carne
Le vrai visage des koopalings
Opérateur du 911
Le bain
Le protecteur
Le mordeur
Peter Pan
Précognition
The tree man
94%
Un rêve dangereux
Réalité augmentée
Je suis inquiet pour mon fils
Un rêve
Travers de porcs
Nature morte
Le clown
Le monde est petit
Amazing Day
Le Rituel de l'Ascenseur
Grattement
annie96 est entrain d'écrire...
Flappy Bird
L'homme du sous-sol
Seul chez soi
Ne lisez pas ceci
Meilleures amies
Le jeu de la fête
Le nouveau mobile
Sans visage
Les bracelets
En haut
Lettre à cette femme au magasin
Le meilleur chien qui n'ai jamais existé
Les os de poulet
Les nains de jardin
bonnenuit.mid
J'ai rencontré ce type sur Omegle
D
No trought road
Derrière les portes
vidéo
Éclairs
Je ne dors plus depuis
Jeff The Killer
Double personnalité
Doppelgänger
Ténèbres...
The Ending
L'atelier de poupées
La chose dans les champs
La preuve en image
Enceinte
Slenderman
Humiliation
Le démon rieur
Le knirps
Mort au 81515
Leur monde
Ms. Warren's save
L'être des ténèbres
Hum, c'est bon
Fou d'amour
Hello Kitty
Intuitions
Coincé dehors
Mon ex n'arrêtait pas de m'envoyer des sms..
Zozo
Synesthésie
La Chose
Cette chose...
Laughing Jack
Observe et absous
Moe
Avec sa bougie
Jason The Toy Maker
BlackSnake
Le singe putoi
Croque-mitaine
17, Rue de la Lune
Inspecteur Gadget
Le Korrigan
Mon frère (1/11)
Mon frère (2/11)
Mon frère (3/11)
Mon frère (4/11)
Mon frère (5/11)
Mon frère (6/11)
Mon frère (7/11)
Mon frère (8/11)
Mon frère (9/11)
Mon frère (10/11)
Mon frère (11/11)
Piste audio n°001
Folie necrophage
Confession
La peur a un nom
Ubloo
La silhouette de la forêt
Oiseau moqueur
L'homme à la perceuse...
Candy
Comme un bonbon
Ma sucrerie
Le bébé est bleu
Trafic
Les larmes par le sang
Les larmes par le sang
The PAINting
Test non-concluant
Coulrophobia
Ce grincement...
Savoir total
Tic-toc
Le mariage
Les non-humains
Alice
Vladimir Tchekevesco
SIGYGIS
La ville sans lumière
Louisiane 97
Projet Ombre
Lonely Pikachu
Vengeance d'outre-tombe
La psychopathe du 3ème
Évadez-vous
Razor Jim (2ème partie)
BOB
Eyeless Jack
Beautiful Organs
L'incident d'Ozark Câble
Les nageurs
Le jouet de Beth Parson
01101101 01110101 01100101 0111010 01110100 01100101
Taqqiq Qaumat
The sad reality
Monsieur le cochon
Le poupon
Le tueur en liberté
La peinture hantée d'Ebay
Minecraft : HIM (Herobrine)
Le rêve de la momie
Les lunettes
Elle
Ted the caver - Partie 1: 23/03/2001-30/12/2000
Ted the caver - Partie 2: 27-28/03/2001
Ted the caver - Partie 3: On caving
Ted the caver - Partie 4: 10/02/2001
Ted the caver - Partie 5: 03-04/03/2001
Ted the caver - Partie 6: 13/03/2001
Ted the caver - Partie 7: 7/04/2001
Ted the caver - Partie 8: 14/04/2001
Ted the caver - Partie 9: 28/04/2001-19/05/2001
Abandoned by Disney
Les tapis-derrière
I'm in Hell
L'homme
L'échassier
Sans expression
Les choses pâles
Absences
Réussite
Baby phone
Ubloo (Partie 2)
Rokurokubi - Les femmes aux longs cous
La craie
Le mendiant et le levantin
ShakerSpake
Don't play with your life
Il s'est passé quelque chose cette nuit là
Ma soeur
La note
Pourquoi ce rêve?
Prolifération
Il n'y a rien/La salle à manger
The Creepy Woman
Music Box
Ghoulish
L'homme aux trois doigts
Le trompeur et le drogué
Never return
Il vit en toi
Les coins sombres
Le miroir
Aneki
Le Sammy - Le fantôme de la grande guerre
Les excroissances | Dernier chapitre

Le symdrome du pantin joyeux

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Af Goryness

Il n'y avait rien de plus simple, pensions-nous. Extraire quelques chromosomes, les séparer les uns des autres, et voilà, ça fait un joli petit humain. Je me demande encore ce qui a merdé. Peut-être un mauvais calcul ? Une erreur dans le protocole ? Ou bien encore quelque chose échappant à notre contrôle ? Qui peut savoir ?

Nous nous intéressions, mes collègues psychologues et moi, aux émotions humaines. La colère, le désespoir, la joie. Était-il possible de concentrer un esprit humain sur une seule de ces émotions? Pouvions-nous brider l'esprit de façon à ce que ni la colère ni la peine n'affecte la psyché du sujet? Ceci était théoriquement possible.
Je ne vais pas vous expliquer le protocole expérimental. Tout d'abord parce que je ne veux pas que tout ceci se reproduise, ensuite parce que j'ai peur de devenir cinglé si je dois me les rappeler. Ces choses horribles qu'on a faites. Nous étions jeunes et ambitieux, rien ne pouvait nous arrêter et personne n'était dans nos pattes pour nous dire que nous faisions fausse route. Tout ce que je peux dire c'est que nous avons prélevé quelques cellules souches, nous les avons incubées jusqu'à leur stade embryonnaire, puis nous les avons soumises à de minimes modifications génétiques. L'expérience fut appelée "le projet de l'homme-ange". Son but consistait à créer un être qui ne ressentirait que la joie. Mais quelque chose a merdé. Terriblement merdé.

La moitié des sujets est morte inexplicablement, sans symptômes avant-coureurs,  sans cause apparente. La seconde moitié a été, pour la plupart, victime de malformations. Seuls trois d'entre eux ont été considérés comme viables. Nous les pensions parfaits. Un nouvel être aux capacités mentales hors du commun grâce à cet état d'euphorie permanente.

Leur croissance a été tout ce qu'il y a de plus normal, jusqu'au huitième mois. C'est à ce moment là que les premiers symptômes sont apparus. Perte d'équilibre, troubles du sommeil et de l'alimentation, mauvaises réponses aux stimuli. Bien évidemment, nous étions paniqués, mais nous ne laissions rien transparaître et nous avons continué le projet. Nous aurions dû nous en arrêter là. Nous aurions dû prendre ces foutus sujets, les euthanasier, les cramer et fermer le labo. Mais on a quand même continué.

La situation a empiré. Les mouvement des sujetsn'ont bientôt plus été qu'occasionnels,  et ils ne prononçaient toujours pas le moindre mot, même s'ils étaient capables de rire et qu'ils y passaient le plus clair de leur temps. Beaucoup trop de temps. Pas des rires de joie mais plutôt des rires discrets, presque nerveux, et quasiment sans s'arrêter. Peu importait l'intensité de la douleur à laquelle le sujet était soumis, il vous fixait tout en continuant à se marrer, comme s'il se moquait de vous, comme s'il considérait comme inutile toute tentative de le blesser.

Nous espérions des sujets une capacité d'apprentissage accrue. C'est tout l'inverse qui s'est produit. Leur développement mental était extrêmement en retard. Ils ne pouvaient maintenir leur attention qu'une poignée de minutes avant de retomber dans leur état d'hilarité. Nous avons toutefois poursuivi l'expérience, espérant que ces symptômes allaient s'atténuer avec le temps. Nous avons donné un nom à ces symptômes : "le syndrome du pantin joyeux", car leurs mouvements incohérents, mécaniques, ressemblaient à s'y méprendre à ceux d'une marionnette dirigée par des fils.

Au bout de cinq ans, on s'est rendu compte qu'il n'y avait aucun espoir. Les rires incessants des enfants nous devenaient intolérables, comme s'ils savaient quelque chose que nous, nous ignorions, comme s'ils se fichaient de nous. Être confronté à un enfant pris de convulsions et de bouffées d'hilarité est une chose qui vous hante à vie. Deux de mes collègues, ne supportant plus cette situation, ont abandonné le projet. Je n'ai plus jamais eu de leur nouvelles. Ils sont probablement morts.

Les enfants n'avaient pas parlé pendant cinq ans. Ils se contentaient de rire - ce putain de rire. Nous leur avons apporté leur petit déjeuner alors que leurs grands yeux nous fixaient, ils gigotaient tels des pantins, ils gloussaient mais ne disaient rien. Nous avons laissé la nourriture à leurs pieds, puis nous avons quitté la pièce. Cette nourriture contenait une toxine qui devait les tuer à petit feu et sans douleur. C'était une épreuve douloureuse pour nous mais nous devions le faire. Tout ceci n'a toutefois pas été aussi simple que cela.

Alors qu'un de mes amis posait sa gamelle aux pied d'un des garçon, les rires se sont arrêtés. Le garçon a fixé mon ami, ses yeux devenant soudainement sombres, son attitude sérieuse, son rire éteint.

Ils ont continué à le fixer encore un moment, le corps parcouru de spasmes. Mon ami était en état de choc et ne pouvait plus bouger. Nous nous sommes alors levés, mes collègues et moi, sortant stylos et carnets de notes afin d'y consigner nos observations. Soudainement, mon ami est tombé à genoux, la tête entre les mains et hurlant comme un fou. Il avait l'air de souffrir le martyre. Mes collègues et moi étions totalement pris au dépourvu, nous ne pouvions rien faire d'autre que nous assoir et regarder. Mon ami s'est effondré sur le sol, hurlant des insultes. Il a convulsé à plusieurs reprises puis il s'est immobilisé.

J'ai réussi, contrairement à quelques-uns de mes collègues, à me retenir de vomir. Quelque chose n'était pas normal. Une présence sombre semblait s'élever au-dessus de nous. Nous avons immédiatement scellé la porte. Le garçon s'est alors arrêté pour regarder au travers de la porte, et il s'est mis à rire. Il est tombé à terre, son corps roulant et se convulsant dans un grand rire malsain. Les deux autres sujets ont fait de même. Quelques minutes plus tard, leur crise est passée, et ils se sont relevés, toujours en gloussant, toujours parcourus de spasmes.

Les lumières se sont éteintes. J'ai alors entendu un fracas, un bruit de verre qui se brise, des cris. La chose qui m'a le plus terrifié reste ces murmures obsédants qui se mêlaient aux rires étouffés. Quand la lumière est revenue, les sujets n'étaient plus là. Deux de mes collègues gisaient à mes pieds, inconscients, leurs corps tordus dans des positions peu naturelles. Du sang s'égouttant de leurs bouches déformées. Tout indiquait qu'ils étaient morts. Aucun signe vital n'était visible. Mais, alors que je me penchais vers eux, j'ai pu les entendre rire très faiblement. Je suis alors parti examiner mon ami. Pas de pouls, pas de respiration, mais il continuait à rire doucement.

Même si les sujets avaient disparu, je me sentais comme épié. Quelque chose de tapi dans les recoins de mon champ de vision mais que je ne pouvais saisir du regard.

Accompagné d'un collègue ayant survécu, nous avons immédiatement fermé à clef tout ce qui pouvait l'être. Avant de nous en aller, nous avons détruit nos recherches et barricadé le labo. J'ai alors perdu tout contact avec mes collègues. J'imagine qu'ils sont morts.

Je continue de me sentir observé. Je continue d'entendre les rires, les murmures dans mes rêves et quelquefois même lorsque je suis éveillé. Lorsque cela m'arrive, je cours. J'abandonne tout et je m'enfuis. Et ceci où que je sois. Je me sens incapable, à présent, de rester plus de quelques jours au même endroit à cause de ça.

Ça s'est répandu. On a constaté des symptômes similaires chez d'autres enfants. Je n'ai aucune idée de comment ça s'est propagé, ça ne devrait pourtant pas être possible. Quelqu'un, quelque part a dû modifier le quinzième chromosome plongeant par la même occasion les gens dans la joie et les ténèbres. La maladie fut baptisée "syndrome de l'homme ange". Pour l'instant, cette nouvelle progéniture n'est pas dangereuse. Mais je sais que les sujets originaux continuent de rôder quelque part.

Je sais qu'ils viennent me chercher. Je sais qu'ils me retrouveront. J'ai accepté ce fait. C'est ce que je récolte pour avoir essayé de dompter la nature. Je laisse cette lettre en guise d'avertissement. Ils viennent pour vous aussi. Ils viennent pour nous tous. Si jamais vous entendez des murmures et des rires si bas qu'ils semblent inaudibles, alors courez. Si jamais vous avez la sensation que quelque chose se tient à la limite de votre champ de vision mais que vous ne parvenez pas à voir, alors courez.

Je vous préviens également. 1 : n'essayez pas de dompter ce que vous ne pouvez pas maîtriser. 2 : Même un ange peut cacher un démon. 3 : Ne cherchez pas à me retrouver. C'en est fini de moi.

*****

Ce manuscrit a été retrouvé dans un laboratoire secret laissé à l'abandon, découvert au cœur d'une forêt d'Alaska. Le laboratoire était composé d'une salle d'observation et d'une salle de confinement. La salle de confinement était barricadée et fermée. L'ensemble du labo semblait avoir été victime d'un incendie. Des traces de sang furent trouvées dans la salle de confinement, ainsi qu'une fenêtre brisée. Nous ignorons encore de quel organisme dépendait l'installation.

Fortsæt med at læse

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