- mère : YEHH TU M'A FAIT PEUR KHENZA ! OU T'ETAIS ?
- Nesrine : J'étais avec Neyla.
J'entre enfin dans le salon.
- mère : Ahh willi tu fais quoi ici bagra ? Viens faire bisous !!
Je lui embrasse la joues plusieurs fois.
- : Bahh je suis venu vous voir.
- mère : C'est tout ?
- : Oui je vais resté un peu de temps avec vous.
- mère : T'es sûre qu'il ne c'est rien passé chez toi ?
- : Non.
- mère : Humm...
La fin d'après-midi s'était parfaitement passé. J'ai retrouvé ma petite sœur. J'avais aidé la madré à faire à manger, comme avant. Ont a bien rigolé dans le salon. J'ai beaucoup discuté avec mon père. Ahlala... Qu'est-ce que ça m'avait manqué.
La porte d'entré s'ouvre et laisse apparaître Youssou. Je me lève et l'enlace dans mes bras.
- Youssef : Ohh la grosse !
- : Comment tu vas le plus beau frère ?
- Youssef : Bien, t'as vu le beau gosse que je suis.
- : Mddr à ce qu'il parait je te manques.
- Youssef : Qui t'as dis ça ?
- : Haha...
- Nesrine : C'EST MOI !
- Youssef : Tu peux pas fermer ta bouche ?
- Nesrine : Non.
- Youssef : Bref, c'est pas vrai hein... Elle a pas d'amies Nes'.
- : C'est bon You' je sais que tu m'aime arrêtes !
- Youssef : Mddrr moi j'aime que elle.
EIle embrasse le front de ma mère.
- père : LÂCHE MA FEMME WELD EL HRAM !
- Youssef : Mddr y a quoi ? C'est ma femme.
- mère : YA NARII !! LÂCHEZ MOI JE DOIS ALLER VOIR LA CHORBA !!!
Nesrine et moi étions morte de rire. J'ai une famille de fou ! La yemma s'est levé comme une folle et elle s'en est allé dans sa cuisine. L'padré il frappait Youssou pour rigolé avec son journal. J'étais plié de rire. Mon baba avait rejoins mama dans la cuisine.
- : Ohh Youssef il est ou Billy ?
- Youssef : Chkoun heda ?
- : Bah Billy !
- Youssef : Fermes ta gueule.
- Nesrine : Billy c'est Bilel yah un hagouna j'ai juré !!
- Youssef : Bah on dirait j'le connais Billy.
- Nesrine : BAH BILLY C'EST BILEL HMAR !
- Youssef : Non je connais pas de Billy désolé.
- : Mddr heureusement ont est intelligentes hein Nes' ?
- Nesrine : Mais grave, tchèque ça !
Nesrine et moi faisons un tchèque.
- Youssef : Deux connasses j'ai juré !
- : Ohh ça va hein... Bon quoi de jdid Youssou ?
- Youssef : C'est quoi ce nom de zemel weshh ? M'appelle plus comme ça.
- : Mais c'est beau hein...
- Youssef : Grosse folle !
La soirée s'était passé dans cette bonne humeur. Bilel était rentré un peu plus tard, quand il nous a vu il nous a défoncé. Nesrine et moi, ont étaient morte de rire mais de douleur aussi. Cette ambiance familiale m'avait énormément manqué. J'aimerais tant passé le reste de mes jours chez mes parents, avec mes frères et ma sœur.
( ... )
Plus je passais mes journées chez mes parents. Plus j'avais envie de retourner chez moi. Je n'avais toujours pas digéré la galoche avec Shana. Younes en vrai c'est un hagoune... Puis Younes et moi. Comment dire ? Ont ne s'aimaient pas, ont avaient rien à faire ensemble sérieux. Ahh mais oui j'avais oublié ! Nos parents nous ont marié sans notre accord. Quelle triste vie.
Ça fait maintenant une semaine et demi je suis chez mes parents. Je me réveille, Nesrine n'est pas dans la chambre, elle s'est sûrement réveillé. Je mon téléphone qui indique huit heures cinquante deux. J'aperçois un message de Sonia. "Arrête ont peut pas, j'peux pas w'Allah. Je culpabilise trop sah." Qu'est-ce qu'il voulait dire ce message ? Je lui réponds aussitôt : "Quoi ? J'comprends rien So." Je me lève prendre ma douche. Après avoir passé un bon bain, je fais ma prière. J'en profite pour faire des du'as. J'invoque le tout puissant pour qu'il me facilite ma vie de mariée. J'invoque Allah pour que Younes arrête de faire des choses, comme galocher d'autres filles. Et je n'oublie pas mes parents et mes frères et ma sœur dans mes du'as. Après une demi heures d'invocations je me lève et déjeune dans la salle à manger. Nesrine regardait ses dessin-animés. Ma mère me sert un café chaud.
- : Ne te fatigue pas mama, je peux me servir seule.
- mère : Oui je sais benthi. D'ailleurs c'est quand que tu rentres chez toi ?
- : Dis que je vous ai gavé, ça va plus vite.
- mère : Mais non hmara ! T'as un mari, il a besoin de toi ma fille.
- : Ohh non je n'ai pas envie de le voir.
- mère : Khlass ça fait assez longtemps je pense.
- : Non faut qu'il attend un an minimum.
- mère : T'es folle !
Finalement ma mère m'a convaincu ou plutôt obligé pour rentré chez moi. Si j'y allais c'était pour ma mère et sûrement pas pour Younes. J'aide Nesrine et ma mère à faire le ménage. Je m'habille, Nesrine m'avait bouclé les cheveux. Je me mets du parfum, je prends mon sac. J'étais enfin prête. Youssef m'avait accompagné en voiture.
- : Merci Youssef, fais belek à toi mon frère.
- Youssef : Mddr depuis quand tu me dis ça toi ? T'inquiète ûkhty fais attention à toi. Si y a heja tu m'appelle hein !
- : Oui oui...
- Youssef : Hleuf !
- : W'Allah ! Je t'aime.
Il ne me répond pas. Sa fierté là elle m'énerve.
- : J'attends ma réponse.
- Youssef : Ouais tu la connais...
- : Mddr mama t'es un cas toi !
- Youssef : Ta gueule, bon sors de ma gova bagra !
- : Tsss je retiens Youssou, je retiens.
Je sors de la voiture rapidement avant de me prendre un coup. Dans le hall des teneurs de murs bordaient les murs dont Naoufel. Je lance un "selem" qui me rendent par politesse. Ce que j'aime chez les teneurs de murs c'est leurs solidarité. Ils sont toujours entres eux, leurs mutualité. Ils forment un corps. C'est ça qui me plait chez eux. On va leurs dire bonjour, il vont nous répondre gentillement. Des nouveaux voisins débarquent, les teneurs de murs ne vont pas hésité à les aider.
Arrivé devant la porte, j'avais une légère boule au ventre. Je ne voulais pas revoir mon "mari". Je souffle un bon coup, franchit la porte. Et là... La catastrophe ! C'était la dahwa total. Il y avait des canettes vides par terre, des vêtements, la télé allumé, du ketchup sur la table. On aurait dit que la troisième guerre mondiale avait lieu chez moi. Il n'y avait pas de mot pour qualifié l'état de ma maison. C'était tout sauf, propre. Ma tête s'est métamorphosé, j'étais blasée. Je vais dans ma chambre, avec l'intention de poser mes affaires. Elle était vide. Je vais dans la deuxième chambre, elle était intacte, il n'y avait rien. Je vais alors dans la dernière chambre, qui normalement appartenait à Younes et moi. Il était là, endormie. En étoile de mer, les cheveux décoiffés. En short et il n'avait pas de T-shirt. Je m'assois près de lui et je l'observe. Mes joues deviennent instantanémentrosées. J'étais intimidé, il a un beau corps. Il était vraiment mignon, on aurait dit un bébé. Je pense qu'il avait remarqué ma présence, il ouvre un œil en levant un sourcil. Je rougis encore plus.
- Younes : Neyla ?
- : Quoi ?
- Younes : Tu fais quoi ici ?
- : Bah c'est ma maison aussi non ?
- Younes : Si, mais je suis qué-cho de te voir un peu !
Je ne lui répond pas. Je me lève et je commence à ranger le zoo qui se tenait dans mon salon.
( ... )
J'ai enfin terminé, je regarde le salon. C'est propre. Le sol brille, les vitres sont éclatantes, les canapés sont propres, le tapis en place, les décorations bien mises, la télé nettoyée, c'était parfait. Je me regarde à travers le miroir. Je peux vous dire que j'ai eu peur. Des milliers de mèches rebelles, mes cheveux étaient dans un état. Horrible. Les boucles que Nesrine m'avait faite ont disparu. Je transpirais, j'étais taché de javel. J'avais l'air d'une sorcière. Je file me doucher. Je me déshabille et je plonge dans le bain chaud que j'avais préparé à l'avance. J'allume l'eau et je la laisse coulé le long de mon corps. Je détache mes cheveux qui descendent en cascade. C'était apaisant. Je ferme les yeux et me laisse bercé par cette chaleur envoûtante.
( ... )
J'enroule une longue serviette de bain autours de ma poitrine et je traverse le couloir. J'entre dans la chambre de Younes et donc la mienne. J'analyse les armoires à la recherche de mes vêtements. Je les trouve enfin. J'enfile une djellaba encore neuve, je détache mes cheveux encore mouillés. Et vais dans la cuisine, de quoi me mettre quelque chose sous les dents. Younes mangeait un kebab.
- Younes : T'en veux ?
- : Non.
- Younes : Mais t'étais ou pendant une semaine ?
- : Est-ce que ça te regarde ? Non.
- Younes : Bah si ça me regarde puisque t'es ma femme.
- : Tu veux vraiment savoir ?
- Younes : Ouais.
- : J'étais chez mon gars.
Je me mit à sourire comme une dingue. Younes s'était étouffé en buvant sa boisson fraîche.
- Younes : T'as dis quoi là ?
- : J'étais chez mes parents, réfléchis un peu.
- Younes : Parle bien trimarde.
- : Et toi Narvalo !
- Younes : Bref, ta gueule.
( ... )
- Younes : Soir-ce tu veux venir jouer au foot ?
- : Sah ?
- Younes : Bah ouais.
- : Ahh t'es chelou toi !
- Younes : J'veux me faire pardonner j'ai pas le droit ?
- : Pttddrr arrêtes de faire le loveur arrêtes !
- Younes : T'es jamais contente, j'ai juré !
- : Mais je rigole ! En plus j'aime trop le foot !
- Younes : J'sais, t'as des sappes de foot ?
- : Non, j'mets mes air max moi.
- Younef : Ouais, mais c'est mieux de porter des chaussures de foot.
- : C'est la même.
- Younes : Et j'te préviens d'avance. Pas de short oula de débardeur ok ?
- : Oui.
Je me dirige dans ma chambre. A la recherche d'une tenue adapté pour jouer au football. Je ne trouvais rien, je ne savais pas quoi mettre.
- : YOUNES !
- Younes : Chno ?
- : Viens, hefeck.
- Younes : As-y j'arrive.
Il arrive enfin cinq minutes après l'avoir appelé.
- Younes : Y a quoi ?
- : Je sais pas quoi mettre.
Il me montre un haut blanc.
- Younes : Essaye le.
- : Bah sort s'il te plaît.
Il sort de la chambre, je mets le haut blanc et l'appelle aussitôt.
- : Alors ?
- Younes : T'es sah là ? Non non non tes seins ils sont trop en valeur là ! Changes toi.
- : Hcheum Younes ! Puis c'est toi qui m'a proposé de mettre ça hein...
Il rigole, j'avais sur moi un body blanc assez serré et un bas de jogging. Finalement j'ai opté pour un survêtement et des air max. Je sèche mes cheveux et les attache en queue de cheval sous le regard attentif de Younes. J'me sentais mal à l'aise. Son regard était insistant.
- Younes : C'est bon ?
- : C'est bon.
- Younes : Vas prendre le ballon dans la terrasse s'il te plait.
Je prends le ballon. J'étais ope pour jouer au foot. Nous descendons les escaliers. Les teneurs de murs étaient toujours là, fidèles à leurs postes. Je lance un petit "selem", Younes discutent un peu avec eux.
( ... )
Après une vingtaines de minutes de marches nous sommes enfin arrivé au stade de foot. Il y avait beaucoup de gars. Au début j'étais grave gêné sah. Les mecs ils me regardaient avec un air qui signifiait "Elle veut du kobz ou quoi ?" J'aperçois Shana, mon sourire est vite tombé. Elle avait pour seul vêtements une brassière très décolletée, et un un bout de tissu transparent qui lui servait de short. Ou plutôt mini short, on aurait dit une culotte. Elle faisait genre de faire du sport. Mais tout le monde avait remarqué qu'elle marchait le long du stade et qu'elle faisait des cabrioles. Quand elle passait des mecs lui criait dessus. Elle se sentait trop fraîche ça se voyait. Y avait aussi Naoufel, il me fit un big smile que je lui rend. J'étais contente de le voir, Naoufel c'est un bon gars.
C'était le moment de l'entrainement, je ne savais pas quoi faire alors je courais le long du stade avec Naoufel. Ont se tapaient des sprint oula ont faisaient des courses en dansant et en criant. Sous le regard menaçant de Younes.
Les équipes étaient formées. J'étais ni dans celle de Younes, ni dans celle de Naoufel. Le match avait enfin commencé. C'était hella mais je n'avais toujours pas marqué de but. Sur les gradins y avait des pélos ils gueulaient des trucs bizarres du genre : "WAZAA" ou bien "OHH CELUI QUI GAGNE JE LUI PASSE DEUX EUROS" ou encore "OEOEOEOE". Et puis il y avait Shana qui criait : "ALLER YOUNES, ALLER YOUNES, ALLER MON CHOUCHOU".
Tchip.
J'étais au milieu du stade, complètement essoufflée. Tous les mecs me gueulaient dessus pour que je tire.
- Younes : NEYLA MARQUE !!!!
Je le regarde, il me fit un clin d'œil. Le ballon arrive vers moi, je tire dessus. J'y avait mit toutes mes forces. Et là. Le plus beau but de toute ma carrière. Je faisais le moonwalk sur la pelouse. On aurait dit une mehboula w'Allah. Je m'étale sur l'herbe en étoile de mer. J'aime beaucoup cette position, je suis à l'aise. Je regardais les nuages en respirant fort. Quelques minutes plus tard. Soudainement, je sens quelqu'un s'asseoir sur mon ventre avec ses grosses fesses. C'était Younes. Ça me faisait rire, mais en même temps ça me faisait mal. La situation était vraiment gênante... Vraiment.
- : AHH LÈVES... MDDR... LÈVES TOI...
- Younes : Mddrr j'suis léger arrêtes de faire tes tmenikes.
- : AHHH MDDRR...
J'essayais de le pousser avec mes mains. Mais en vain, c'était impossible. Younes prit mes bras et il me les croisait. Puis les mettaient sur mon visage. Il s'est enfin levé et il s'est mit à coté de moi. Pour rigolé, je l'avait frappé. Au final il m'a porté en sac à patate et ça. Je déteste. Je n'arrivais même plus à parlé. Je disais n'importe quoi... Younes courait, ça faisait vraiment peur. Lui, était mort de rire !
J'ai enfin réussis à m'évader. J'aperçois Shana entrain d'apeller Younes. Elle commence sérieusement à m'énerver celle-là. J'étais donc seule. Naoufel est venu me voir. Il jouait au ballon avec moi, c'était drôle. Ont faisaient des jongles. Younes se dirige vers nous l'air furieux.
- Younes : Vas- rentres Neyla c'est finit le foot.
- : T'es sérieux déjà ?
- Younes : Ouais donc casses toi maintenant !
Naoufel lui lance un regard que je ne saurais pas vous décrire. Il tourne sa tête vers moi et me lance le ballon.
- Naoufel : SI SI T'A LEUR NEYLA ELLE A MARQUE UN BUT MDDR !
- : Mddr on aurait dit que j'étais Cristiano Ronaldo.
Pas vrai.
- Naoufel : MDDR C'EST PARCE QUE C'EST MOI QUI T'AS TOUT APPRIT !!
- : Mddrr ah je...
Younes me coupe la parole violemment.
- Younes : DÉGAGE ZEUBI !
Je lui lance un regard funeste. Je prends mon sac et j'me casse. J'étais vraiment énervé. Comment il me parle celui-là ? Devant tout le monde en plus. Imbécile.
( ... )
Je manipule les clefs sur la serrure et j'entre chez moi. Pour la troisième fois de la journée je me douche. J'étais vraiment énervé. Il m'énerve l'autre bouffon. Après m'être douché, je prie. Je regarde un peu la télé et je commence à préparé le dîner.
Je regarde mon téléphone, Sonia m'avait répondu : "Ahh smeh mddr j'me suis trompé omri." Je lui réponds : "Tranquille grosse."
La porte d'entrée s'ouvre laissant apparaitre mon cher époux.
- Younes : Enfaîte toi !
Il veut quoi l'autre bouffon ? Je lui avait répondu de manière sec.
- : Quoi ?
- Younes : Sah, tu le kiffe Naoufel ?
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Selem aleykûm la famax, comment ça va aujourd'hui ?
Ahlala... J'suis trop gentille moi. En plus de publier des chapitres tout les jours celui là est grave long. Non sah mddrr j'espère que ça vous a plut. La rentrée approche à grand pas. C'est lundi. Actuellement nous sommes jeudi. Donc il me reste, vendredi, samedi et dimanche. Donc trois jours de vacance. A partir de lundi je ne pourrais plus publié de chapitres tous les jours comme dans toutes les vacances. Donc je ferais le maximum pour publié un max de chapitres. Mais je préfère me consacré à mes études. C'est très important. En plus je compte progressé par rapport au premier trimestre... Ça ne veut pas dire que je ne publierais plus de chapitres du tout. Non, loin de là, j'en publierais mais pas tous les jours, moins souvent.Voilà donc merci de votre compréhension les filles.
Que signifie le message de Sonia ?A votre avis pourquoi Younes s'est énervé ? A votre avis que va répondre Neyla ? Tout ça dans le prochain chapitre !
Bisous les filles je vous loves ♥