- Younes : Mon problème ? C'est quoi mon problème ? Bah mon problème c'est toi t'as vu. J'suis un pédé moi, ma femme elle parle avec un gars ? Devant moi en plus ? Zehma vous vous tapez la discussion ? Tu te fous de ma gueule ? Hein ? J'suis un zemel moi ?
- : Ohh ça va calmes toi Younes. Ont a rien fait.
- Younes : Je m'en fou. J'te revois plus parler à ce pélo de ce quartier.
- : Je fais ce que je veux à ce que je sache.
- Younes : Joue pas à ça.
- : T'avais pas dis "chacun sa vie" ?
- Younes : Vrai.
- : Bah voilà !!
- Younes : Je te dis ça parce que je sais de quoi je parle.
- : Non tu sais pas, tu vois.
- Younes : W'Allah t'es conne comme gadji...
- : Ouais, bref tu peux ouvrir la porte s'il te plait ?
Il ne me répond pas et enfonce la clef dans la serrure. La porte est enfin ouverte, il porte ses affaires et moi les miennes. Les meubles étaient déjà emménagés. Je défais les valises et je me mets à ranger nos affaires.
( ... )
Après trois heures de rangement j'ai enfin terminé. Je suis crevé. Je prends les valises et les ranges dans une armoire. Je regarde "ma" maison. Elle me plait beaucoup, tout ce que j'aime. Younes s'était douché. Il m'avait aidé, il avait intérêt d'ailleurs. Il a enfin terminé, je file me doucher. Après avoir passé de l'eau chaude sur le corps. Je vais dans ma chambre m'habiller. Younes jouait à la PlayStation. Je sèche mes cheveux, passe un coup de fil aux filles et je finis par m'endormir.
( ... )
Voilà une semaine que nous habitons dans ce nouvelle appartement. Je dormais dans ma chambre, et Younes dans la sienne. C'était toujours la même chose avec Younes. Ont ne se calculaient pas vraiment. Mais vraiment. Il rentrait tard le soir et ont ne se parlaient pas. Mes journées se résumaient à aller chez mes parents et passé mes journées avec Aliyah, Aminata et Sonia. Sérieux je m'en foutais de Younes. C'était comme si je vivais seule. C'était un peu comme si je n'étais pas marié. Et franchement ça ne me dérangeait pas tant que ça. Je préfère vivre ma vie tranquille que d'avoir un mari qui me saoule à longueur de journée. Comme Younes l'avait si bien dit ont faisait "chacun sa vie" de notre côté. En vrai je m'ennuyais trop quand je restais seule à la maison. Alors j'allais chez ma belle famille, ou j'allais voir ma famille et les filles. C'était la seule solution pour ne pas m'ennuyer.
Ce matin, je me réveille comme tous les matins. Je me lève, tranquillement. J'ouvre les volets. Je vois Younes entrain de galoché une meuf. Une sorte de Haine m'absorbe. Ne me demandez pas pourquoi mais j'avais le seum. J'étais sérieusement choqué. Comment il peut faire ça ? D'accord ont ne s'aiment pas mais ce n'est pas une raison d'aller embrasser une autre femme. Je me cachais derrière les rideaux afin d'espionner sereinement. J'essayais de voir le visage de la meuf. Après plusieurs secondes, je reconnus enfin la meuf. C'était Shana. Prise de nerf, je remets les rideaux en place et je sors de la chambre. J'attendais son arrivé impatiemment. Je n'avais même plus l'envie de déjeuné. J'étais complètement écœuré par la situation. La porte d'entrée s'ouvre et laisse apparaître mon "mari". Il entre dans sa chambre et revient dans le salon. Il allume sa Play mais je l'arrête.
- : C'est qui Shana pour toi ?
Sa tête se décompose.
- Younes : Hein ?
- : Fais pas crari. Je t'es vu la galoché.
- Younes : D'où tu l'a connais même ?
- : T'inquiète pas.
- Younes : Tu rêves.
- : Je rêve ? Moi ? Je t'es vu de mes propres yeux. Me prend pas pour une conne.
- Younes : Et ça fait quoi ? Ont est marié. Ouais, mais j'm'en bat les couilles de toi ! T'es ma femme sur les papiers c'est tout.
Ah ouais ? Il veut joué avec moi ? Et bien nous allons joué. Il a peut être gagné une bataille mais pas la guerre.
- : Bah moi aussi je vais embrassé Naoufel tu verras !
Je ne sais même pas pourquoi j'avaissortit son nom. C'était la colère qui me faisait dire n'importe quoi. Younes se lève et se met face à moi. Son regard noir perçant se dépose sur le mien. Je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux. C'était impossible, je ne pouvais pas. J'avais remarqué une veine sur son front et sa mâchoire se contracté de plus en plus. Il se mit à crié comme un fou. Il devenait complètement hystérique.
- Younes : FERMES TA GUEULE NEYLA T'AS CRU C'ÉTAIT LA FÊTE A TON DARON ? MOI MA MRA ELLE EMBRASSE UN AUTRE KEUM ALORS QU'ELLE LA PAS FAIT AVEC MOI ? JE SUIS UN TAHANE MOI ? C'EST CA ? T'AS CRU J'ETAIS QUOI MOI ? UN PÉDÉ ? UN ZEMEL ?
Il est sérieux celui là ?
- : Pourquoi tu cris déjà ? Calmes toi pour commencer. Et fais pas le mec parce que toi tu fais pire.
- Younes : J'M'EN BAT LES COUILLES J'SUIS PAS UN TAHANE POUR QUE MA MRA VA EMBRASSER UN AUTRE GADJO. METS TOI CA DANS LA TETE ! T'AS ENVIE DE FAIRE LA PUTE ? FAIS LE MAIS PAS ICI !
C'était la goûte de trop. Je l'ai poussé, j'me suis habillé rapidement. J'ai pris un sac, j'y ai mis le strict nécessaire et j'ai quitter la maison en lâchant un gros :
- : VAS TE FAIRE FOUTRE GROS CONNARD !
J'me suis barré en courant. J'ai dévalé les escaliers comme une affolée. Dans le bloc il y avait Naoufel, mais je ne le calcule pas.
- Naoufel : Oh ?? Neyla ?
- : Ouais ?
- Naoufel : Qu'est-ce que tu fais ici ?
- : Bah j'habite un peu ici enfaîte...
- Naoufel : Non mais j'veux dire, pourquoi tu cours ?
- : Longue histoire.
- Naoufel : Tu veux que je t'accompagne quelque part ?
- : Non ça va, merci.
- Naoufel : Tranquille wesh.
Je marchais rapidement pour me rendre chez mes parents. Je fais demi-tour en courant vers Naoufel.
- : Finalement je veux bien. Fin si tu veux toujours hein ?
- Naoufel : As-y go !
Il m'indique sa voiture, je dépose mon sac à l'arrière de la voiture et je monte. Naoufel roulait en regardant droit devant lui. Un silence s'installe. C'était agréable.
- Naoufel : Tu t'es disputé avec ton gars ?
- : C'est pas mon gars, c'est mon mari.
- Naoufel : Ouais c'est la même. Bref, tu veux aller ou ?
- : Ramène moi à ****** s'il te plaît.
- Naoufel : Bah ça va c'est pas trop loin.
- : Oui.
- Naoufel : Sinon tu fais quoi dans la vie ?
- : Rien, nada et toi ?
- Naoufel : Bah rien de spécial.
Je savais bien ce qu'il faisait. Il faisait un peu comme tout les autres banlieusard d'ailleurs. Je ne comprendrais jamais pourquoi il font tous ça. Bon d'accord, avoir de l'argent facilement et surtout rapidement c'est bien. Mais c'est hram. Et ça ils l'ignorent tous.
- : Hum... Dis plutôt que tu bicraves. Ca va plus vite.
Il ne me répond pas et le trajet se fit en silence. Après une dizaines de minutes nous arrivons enfin à destination.
- : Merci pour tout, selem aleykûm.
- Naoufel : C'est rien, aleykûm selem Neyla.
Je prend mon sac et ferme la portière doucement. Dans le hall je lance un "selem" qui me le rendent avec politesse. Je monte les escaliers, puisque l'ascenseur ne marche plus. Je toque à la porte et c'est Nesrine qui m'ouvre le sourire au lèvres.
- Nesrine : AHH NEYLA !!
Elle m'enlace dans ses bras.
- : Nes' calmes toi mddr il t'arrives quoi ?
- Nesrine : Comme tu manques ma sœur !
- : Ahh vous aussi tu sais même pas.
- Nesrine : Vas-y rentres hbiba.
J'entre dans le salon, il n'y avait personne.
- Nesrine : Ohh je t'es pas dit mddrr !
- : Non mddr dis moi.
- Nesrine : Papa il voulait...
Elle explose de rire, je me met à rire avec elle. Qu'est-ce qu'elle est belle ma petite sœur.
- Nesrine : Baba il voulait marié Youssef. Il a fugué chez Samir deux jours !
- : Pttddrr sah ?
- Nesrine : W'Allah.
- : Ohh putain c'est un fou !
- Nesrine : Sinon "la vie de couple" ça se passe ?
- : Ouais, ouais. Et j"te préviens toi hendek tu fais la folle dehors. Même si tu me vois pas bah moi je te vois partout.
- Nesrine : Mddr t'inquiète je me souviens de ta technique. Quand un mec vient me parler je lui pète à la gueule.
- : Bien vu !
- Nesrine : Pourquoi t'as un sac ?
- : Je vais resté quelque temps ici...
- Nesrine : Ah ouais ?
- : Ouais.
- Nesrine : Je te demande même pas pourquoi. Je m'e fou enfaîte. Tu m'a trop manqué sah !!
- : Toi aussi princesse.
- Nesrine : J'veux vivre avec toi toute ma life.
- : Mddr tu vas me téj' quand tu vas rencontré ton Roméo.
- Nesrine : Non déjà c'est Abdel-Kader !! Guetlek "Roméo" !
- : Si tu veux mddr... Je dépose mon sac dans la chambre j'arrive.
- Nesrine : D'accord, d'accord.
Je dépose mon sac dans mon ancienne chambre. Je rejoins Nesrine dans le salon et nous nous installons tranquillement.
- : Tu faisais quoi sinon ?
- Nesrine : Galère, galère...
- Ahh ouais bah habilles toi ont va manger dehors.
- Nesrine : D'accord par contre tu me payes parce que j'ai pas de flouz là. C'est la hess ma sœur.
- : Tranquille bagra !
Une vingtaines de minutes plus tard elle est enfin prête. Nous prenons le bus direction Macdo. Nous avons commander et nous allons dans un parc. Nous avons mangé comme des grosses. Ont s'étaient tapé des délires comme à l'ancienne. Vers quinze heures nous prirent la route inverse, pour rentré. Sur le chemin nous avons croisé Bilel en scooter. Nesrine et moi, courons vers lui en lui sautant dans les bras.
- : BILOU !!!
- Bilel : Wesh Neyloush vous étaient ou la ?
- : Macdo.
- Bilel : AHH T'ES SAH LA ? MÊME PAS CA M'INVITE ? MOI TON SANG ? TON BILOU ? MOI QUI AI VU LA KHNOUNA COULER DE TON NEZ ?
- : C'est bon calmes toi salle fou ! Ont t'as ramené des trucs.
- Bilel : Ahh ouais ?
- : Mddr non !
Je coure vers Nesrine.
- : GARDE LA PÊCHE ET BOIS DE L'EAU FRAÎCHE KHOYA !!!
Comment j'avais fait ma gamine. Ca faisait du bien, ça me rappelait mon enfance. Avec Nesrine ont embêtaient toujours Bilou.
( ... )
Nous sommes arrivé à la Tess. Nous étions essoufflées. Nesrine étaient morte de rire, tandis que moi. J'étais rouge à force de rire et de courir. J'avais comme une impression d'avoir le ventre étirée, c'était atroce.
Nous arrivons enfin devant la porte de chez mes parents. Nesrine cours vers ma mère. Elle ne m'avait pas encore vu.
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Selem aleykûm mes Harisettes ! Vous allez bien ?
J'espère que ce chapitre vous a plut ! Donnez-moi vos avis sur ce chapitre. Je n'ai rien à dire mddr !!
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Bisous de moi !!