La fille au parapluie bleu [t...

By Aleyks24

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Julie. Prénom banal, elle le sait. C'est la fille au fond de la classe. Mais si, vous voyez la fille au fond... More

Prologue
Chapitre -I-
Chapter -II-
Chapter -III-
Chapter -IV-
Chapter -V-
Chapter -VII-
Chapter -VIII-
Chapter -IX-
Chapter -X- ÉPILOGUE
Remerciement

Chapter -VI-

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By Aleyks24

Chapter 6

Je le sentis se raidir contre moi. J'eus soudain peur qu'il ne m'abandonne là, seule et brisée. Je me cramponnai à ton tee-shirt, et le suppliai :

« - Ne me laisse pas ! »

Son étreinte se resserra, et il me rassura d'un murmure :

« - Non. »

Soulagée, je me collai davantage contre lui. J'avais ma tête contre son torse musclé, et ses bras, entourés autour de moi, semblaient me protéger. Je pleurai pendant de longues minutes.

Puis, quand je cessai de sangloter, il releva mon visage vers le sien, et essuya mes larmes. Presque avec tendresse. Il me demanda doucement :

« - C'est Alec n'est-ce pas ? »

A l'entente de ce nom, je sentis les larmes me monter de nouveau aux yeux. Je me contentai de hocher lentement la tête. Je l'entendis soupirer :

« - J'en étais sûr. Je suis désolé. Pour ce qu'il t'a fait.

- Ce n'est pas ta faute.

- Si ! J'aurais dû faire autre chose, j'aurais dû faire plus que te prévenir ! »

Je haussais les épaules :

« - Ça n'aurait servi à rien. J'aurais pensé que tu étais... jaloux. »

Je le vis arborer un sourire entendu. Il marmonna :

« - C'est sans doute vrai. »

Mais je ne pus déterminer s'il parlait de lui ou de ce que j'aurais pu croire. J'entendis alors :

« - Julie ? Tu es là ? »

Immédiatement, je resserrai ma prise sur le tee-shirt de Allan, en retenant un cri apeuré :

« - Alec ! »

Il regarda autour de lui, puis me détacha de son torse, me prit par la main et m'entraîna dans un coin reculé du parc. Dans cette partie, il y avait uniquement de grands arbres. Il me fit signe de me coller contre le tronc d'un vieux chêne, et, mettant ses mains de chaque côté de mon visage, il se colla à moi, comme pour me cacher. Son visage à lui était au-dessus du mien. Je sentis son souffle dans mes cheveux quand il me marmonna :

« - Tu l'as appris comment ? »

Je sentis mon cœur se serrer tandis que je répondais :

« - Je... Il m'avait donné rendez-vous au centre-ville aujourd'hui... Je suis arrivée en avance, et je l'ai vu parler avec... Deborah. Je ne sais même pas ce que je lui ai fait...

- Ah. »

Ce fut son seul mot. Mais je sentais la colère dans sa voix, et je m'empressai de lui murmurer :

« - Ne fais rien.

- Facile à dire. »

J'avais vraiment l'impression de discuter avec un ami d'enfance qui tenait à moi. Tout ce que Allan n'était pas. Alors pourquoi il réagit comme ça ?! Mais je n'osais pas lui poser la question, parce que j'avais peur qu'il s'en aille. Je sentis alors mon portable vibrer dans ma poche. Je le sortais, mais ne vis pas qu'il avait baissé la tête afin de lire le message :

Julie, c'est Alec. J'ai eu ton numéro de téléphone en cherchant dans l'annuaire. Je voulais savoir si tout allait bien, vu que tu n'es pas venue au rendez-vous. Si quelque chose ne va pas, n'hésite pas à m'en parler, je serais là pour toi. Voilà, j'attends ta réponse.

« - Jamais ! »

Ce cri m'avait échappé. Je plaquais la main qui ne tenait pas le téléphone sur ma bouche, et j'entendis le frère d'Alec rire doucement. Je levai la tête, mais tombai face à son visage. Son nez n'était qu'à quelques centimètres du mien. Je baissai immédiatement les yeux, et m'apprêtais à effacer ce message quand Allan m'arrête d'un geste. Il verrouilla mon portable, et me demanda :

« - Tu n'as pas envie de te venger ? Après qu'il aie joué avec toi ? »

Je réfléchis. Me venger n'était pas dans ma nature, mais après ce qu'il m'avait fait, je pouvais bien devenir rancunière. Je hochai vigoureusement la tête. Je le vis sourire, et il me marmonna :

« - Il faut trouver comment... »

J'approuvai, et réfléchis. Lui aussi, et nous restâmes silencieux. Puis, Allan me murmura :

« - On ferait peut-être mieux de rentrer.

- ... Oui. »

Il se décolla de moi, et commença à s'en aller. Je ramassai mon sac rapidement et courus à sa suite. Je fus étonnée de son changement d'attitude. En effet, maintenant, il avait le visage fermé et le regard sévère. Timidement, je glissai ma main dans la sienne. Pourquoi ? Bonne question. Peut-être parce que j'avais l'impression qu'il était la seule personne qui pouvait comprendre de quoi était capable son frère, et parce qu'il m'avait écouté, et que je ne voulais pas qu'il devienne distant. Ma tentative de contact porta ses fruits car il serra ma main avec force, mais sans me la broyer. Alors que nous marchions pour rentrer dans notre immeuble, je lui marmonnai :

« - Merci.

- De quoi ?

- De m'avoir consolé, de ne pas être parti quand je t'ai parlé, de... Merde, d'avoir été là quoi ! »

Il fut surpris de mon dernier cri (en même temps, je n'avais jamais parlé devant lui avant), et me répondit doucement :

« - De rien. C'est normal. Je suis le frère d'Alec, j'aurais dû éviter ça.

- Je t'ai déjà dit que tu n'y pouvais rien. »

Il haussa les épaules, pas convaincu. Entre temps, nous étions arrivés devant l'immeuble. Je lâchai la main d'Allan pour ouvrir la porte. Nous montâmes en silence jusqu'à nos appartements respectifs. Arrivés devant les portes, je restai silencieuse, ne sachant que dire. Je finis par articuler lentement, d'un ton hésitant :

« - Bon... Merci. Si jamais Alec vient là... Comment je...

- Ignore le d'accord ? »

Je hochai la tête, et rentrai chez moi. A travers le trou de la porte, je vis qu'Allan avait appuyé son front sur celle-ci. Puis, après quelques instants, il se releva et rentra chez lui. Je me laissai glisser le long du bois, et fermai les yeux. Durant cette journée, j'avais appris qu'Alec n'était qu'un salopard qui se servait de moi, que son frère était en fait gentil, et lui savait que je parlais. Je décidai d'aller me doucher. Je voulais effacer toute trace d'Alec qui pouvait encore subsister sur mon corps. Je fis couler l'eau, me déshabillai et entrai dans la douche.

Alors que j'étais en train de me rincer, j'entendis toquer à ma porte. Qui c'est ? Mes parents ? Alec ? Allan ? Tout en râlant, je sortis, m'enveloppai dans une serviette et allai sur la pointe des pieds regarder qui me dérangeait. Je me figeai en reconnaissant un visage parfait. Alec retoqua encore une fois, puis demanda :

« - Julie ? »

J'arrêtai de respirer afin de ne pas faire de bruit. Après un instant d'attente, il s'en alla. Je soupirai de soulagement, et allai m'habiller.

...

Je passai tout le reste de l'après-midi campée sur le canapé, à sursauter au moindre bruit. Je n'avais pas mangé le midi, car j'avais la peur panique qu'Alec soit en fait planqué derrière ma porte, et qu'au moindre bruit, il sonne. J'avais bien été regarder plusieurs fois à travers le trou de ma porte, et je n'avais rien vu, mais c'était plus fort que moi. Fichu type. Pour me distraire, j'allumais la télé, et fus surprise en voyant qu'il était déjà 19h16. Je mourrais de faim. Voyons Julie. Tu n'es pas le genre de fille à trembler devant un sale petit crétin. Alors bouge-toi. Fort de cette résolution, je me levai et me dirigeai vers la cuisine. Mais c'est en soupirant que je me rendais compte que j'avais oublié de racheter de la nourriture. Super... Il n'y a plus qu'une seule solution.

Je sortis de chez moi, verrouillai ma porte et allai toquer à la porte d'Allan. Il m'ouvrit presque immédiatement, et paraissait inquiet. Je m'empressai de le rassurer :

« - Non, je n'ai rien, c'est juste... Que je n'ai plus rien à manger chez moi, et...

- Ok.

- Pour quoi ?

- Tu ne venais pas me demander de manger chez moi ?

- Ah... Ben dans ce cas, je veux bien merci. »

En fait, je venais juste lui demander de me donner un truc à manger, mais puisqu'il me proposait. Je vais enfin voir à quoi ça ressemble chez lui... Il se décala pour me laisser passer. En entrant dans son appartement, je fus surprise. Je ne m'attendais pas à quelque chose de bien précis, mais... Son intérieur était à tomber. Chez moi, c'était mes parents qui avait choisi la décoration. Alors que chez Allan, tout respirait l'adolescence. Tout était confortable, coloré etc. Son salon était vaste, comme le mien, mais on avait envie de s'allonger partout. Un tapis moelleux était au centre. Un canapé embourré était dans un coin, avec à côté deux fauteuils recouverts d'une sorte de peau poilue super douce. Une table basse en verre était en face du divan. Il n'y avait pas de grande table comme chez moi. Le reste de la pièce était occupé par des planches de surf, des petits poufs, une bibliothèque et une commode. Je restai bouche bée. Cela le fit rire, et il m'entraîna dans sa cuisine. Cette pièce était comme la mienne. Il me demanda tout en farfouillant dans des placards et son frigo :

« - Tu veux manger quoi ?

- Oh... N'importe.

- J'ai une pizza. »

Je sentis un grand sourire m'étirer les lèvres. Il le vit, et sortit du réfrigérateur une pizza au fromage. Il alluma le four, et me fit signe de le suivre dans le salon. Je m'assis, enfin, me vautrai dans un fauteuil, tandis qu'il s'asseyait en tailleur en face de moi, par terre. Gênée par son regard inquisiteur, j'examinai encore une fois l'intérieur. Puis, pour le détourner de moi, je marmonnai :

« - Alec est venu.

- Et qu'as-tu fait ?

- Rien. »

Il approuva, et le silence se réinstalla. Puis, timidement, je lui fis part d'une question qui trottait depuis le matin dans ma tête :

« - Allan ? Pourquoi n'as-tu pas été si surpris que ça quand... Je t'ai parlé ?

- Parce que je t'ai entendue chanter. »

A ces mots, je le regardai en ouvrant de grands yeux. Je fouillai dans ma mémoire pour tenter de me rappeler si je l'avais déjà vu dans le bar, mais n'y parvenait pas. Je ne parvins qu'à articuler :

« - Mais... Quand ?

- Un soir. J'ai entendu des gens dans la rue parler d'une fille avec une magnifique voix qui chantait dans un bar. Curieux, je suis allé voir. Et c'était toi.

- Ah...

- Et je peux t'affirmer que tu as une très belle voix. »

Donc en fin de compte, il savait que je n'étais pas muette depuis un moment ? Mais... Pourquoi il n'a rien dit ? Mais ce qu'il venait de m'annoncer me rappela une phrase qu'avait prononcée Deborah. J'en fis part à Allan d'un ton affolé :

« - J'ai entendu Deborah dire qu'elle irait tout dire à Pauline !

- Dire que tu n'es pas muette ? ... Pourquoi ne pas contrer son plan ?

- Mais comment ?!

- Y a-t-il une autre personne que moi qui est au courant que tu parles ?

- ... Axel. »

S'il fut étonné, le frère d'Alec n'en laissa rien paraître. Il réfléchit, puis s'exclama :

« - Dès la rentrée, tu n'as qu'à aller le voir devant tout le monde, et lui demander comment se sont passées ses vacances. Comme ça, tout le monde sera prévenu avant avoir lu le journal de Pauline, et Deborah pourra rager...

- D'ailleurs... Comment Alec a-t-il connu Deborah ?

- Oh, c'est une de ses anciennes petites amies. Ils passent des nuits ensembles de temps en temps, même s'ils ne sont pas en couple.

- Ah. »

... Beurk !! Passer une nuit avec Deborah ?! Mais démaquillée, cette fille doit faire peur ! Je devais avoir l'air horrifié, car il renchérit :

« - Je pense la même chose que toi. »

Je fronçai les sourcils tout en le regardant avec attention. Je me rendis alors compte qu'il était quand même vachement beau. Je me levai brutalement en marmonnant :

« - J'ai soif. »

Il m'accompagna jusque dans la cuisine, et m'indiqua le placard où se trouvaient les verres. Je bus plusieurs gorgées d'eau, puis soupirai. Le four sonna, signifiant qu'il était temps pour nous de manger. Allan me dit d'un ton autoritaire :

« - Va dans le salon, j'apporte tout. »

J'obéis en haussant les épaules et allai m'asseoir sur le canapé. Il ne tarda pas à arriver avec deux plateaux empilés dans les mains, sur lesquels il y avait deux assiettes contenant chacune une moitié de la pizza, des verres d'eau, des couverts et des serviettes. Il posa les plateaux sur la table basse, s'assit à côté de moi, et sépara le tout en deux. Il me souhaita un bon appétit, et commença à manger.

...

Le repas s'effectua en silence. Allan était assez distant. Après manger, je l'aidai à débarrasser, et, sans un mot, rentrai chez moi. C'était en soupirant que je décidai d'aller me coucher. Je mis mon pyjama, et me glissai sous les draps. Je m'endormis rapidement, malgré le fait que le moindre bruit me faisait trembler.

Et je fis un horrible cauchemar. Dans ce dernier, Alec me poursuivait dans toute la ville. J'arrivais à me réfugier dans le lycée, mais je tombais nez à nez avec Deborah, qui s'arrangeait pour me faire hurler. Puis, tous les élèves sortaient de leurs cachettes, et me pointaient du doigt tout en me critiquant, en m'injuriant. J'apercevais Allan, et j'essayais d'aller vers lui pour qu'il me console, mais il me repoussait violemment.

Je me réveillai en sursaut, et m'aperçus que mes joues étaient mouillées de larmes. Je les essuyai avec le drap, et m'aperçus que j'avais également transpiré abondamment, de peur. Je me levai, pris appui sur mes jambes tremblotantes, et allai ouvrir ma fenêtre. Mais peu d'air frais entra, et je décidai d'aller me passer de l'eau fraîche sur mon visage. Je regardai également mon portable, et vis que j'avais six messages d'Alec. Je lançai mon portable sur une pile de vêtements, me recouchai, et essayai de dormir.

Mais après une heure d'attente à me tourner dans tous les sens, je pris une décision. Je me levai, pris ma couverture avec moi, mes clés, et allai toquer chez Allan. J'entendis grogner, et la porte s'ouvrit un peu après. Je retins un rire en voyant la tête de mon voisin, et m'excusai :

« - Désolée, c'est juste que... J'ai fait un cauchemar et... J'arrive pas à me rendormir... Et je veux pas dormir toute seule ! »

Je venais de m'en rendre compte : maintenant, j'avais peur de la solitude. Il hocha la tête, et me murmura :

« - Ne t'inquiète pas. »

Il se décala pour me laisser entrer, et referma la porte derrière moi. Je lui demandai :

« - Je dors où ?

- Ça te va le canapé ? Ou tu veux que je te laisse mon lit ?

- Non c'est bon. Va pour le canapé. »

Je me dirigeai vers celui-ci, arrangeai quelques coussins pour faire un oreiller et m'allongeai. Je l'entendis me souhaiter :

« - Bonne nuit.

- Merci. Toi aussi. Désolée du dérangement.

- T'inquiète, c'est rien. »

Je hochai la tête, et il éteignit les lumières. J'étendis la couette sur moi, et fermai les yeux. Mais un bruit sourd me fit sursauter, et je me redressai en sursautant. Ça venait de dehors, et l'on aurait dit que quelque chose ou quelqu'un était tombé. Ce bruit fut suivi de rires bruyants de personnes ayant bu, et de cris. Je me recroquevillai et enfouis mon visage sous la couette. Comble de malheur, les personnes qui m'empêchaient de dormir semblaient s'être arrêtées sous le balcon d'Allan. En grommelant, je me levai, emportai avec moi ma couverture, et me dirigeai vers le couloir de l'appartement de celui qui m'hébergeait. J'ouvris une première porte, et constatai qu'il s'agissait de la salle de bain. Je la refermai doucement, puis ouvris la suivante. C'était une chambre. Il faisait trop sombre pour que je vois à quoi elle ressemblait, je ne distinguais que le contour des meubles. Je n'entendais pas le moindre bruit à l'intérieur. Je mémorisai l'emplacement du lit, entrai dans la pièce, fermai la porte, et m'avançai à tâtons. Je me cognai le pied sur le bord du lit et retins un gémissement de douleur. Je m'abattis sur le lit avec un soupir de soulagement, me mis sous la couette, et m'endormis dans le silence le plus total.

...

Le lendemain, en ouvrant les yeux, je sentis quelque chose de dur sous ma joue. Et un bras m'entourait la taille. Je me levai en sursaut, et, sans faire exprès, je donnai un coup de tête à Allan qui devait me regarder dormir depuis un moment. Il se prit le front entre les mains et je reculai. Je me rendais compte qu'en fait, je m'étais endormie dans sa chambre, dans son lit. Oh génial... Maintenant il va me prendre pour une de ses groupies !

J'avais dû bouger pendant mon sommeil, et je m'étais retrouvée sur son torse, ses bras autour de moi. Il se massa le haut du visage, puis me demanda, exaspéré :

« - Je peux savoir ce qui t'as pris de m'envoyer un coup de tête ?

- Mais... C'est toi ! Tu... Tu m'as fait peur !

- Je te signale que c'est toi qui est venue dans mon lit au beau milieu de la nuit !

- Mais... Ce n'est pas ma faute, y'avait du bruit dans le salon !

- Peut-être, mais ce n'est pas ma faute !

- Merde ! »

J'enlevais avec rage des couvertures, me levai et m'apprêtai à partir en claquant la porte quand il m'attrapa le poignet avec violence, me plaqua contre la porte close, et plaqua avec brutalité ses lèvres contre les miennes.

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