La fille au parapluie bleu [t...

بواسطة Aleyks24

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Julie. Prénom banal, elle le sait. C'est la fille au fond de la classe. Mais si, vous voyez la fille au fond... المزيد

Prologue
Chapitre -I-
Chapter -II-
Chapter -IV-
Chapter -V-
Chapter -VI-
Chapter -VII-
Chapter -VIII-
Chapter -IX-
Chapter -X- ÉPILOGUE
Remerciement

Chapter -III-

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بواسطة Aleyks24

Chapter 3

Le mardi soir suivant, j'étais assise en tailleur dans mon lit, en train de repenser aux derniers mots prononcés par Alec. « J'entends bien te revoir Julie. Tu m'intrigues. » J'enroulai une mèche de cheveux autour de mon index en soupirant. Alors comme ça, moi, Julie, une simple fille comme toutes les autres, j'intéressais cette perfection ? J'avais un peu de mal à y croire.

Pourtant, cette simple phrase, ces neuf mots m'avaient turlupinée tout le week-end. Pour la première fois, je me sentais... Importante. Je n'étais plus ce vilain petit canard, cette imperfection de fille que l'on exile dans un trou paumé. Je n'étais plus la Muette, j'étais Julie. Et j'intéressais un garçon. Cela me faisait un effet bizarre.

Allan avait fini par trouver un lit chez Julien. Assez étonnant étant donné que ce dernier ne supporte qu'Axel, mais bon. Peut-être qu'Allan se droguera comme Julien ? Enfin bref. Ce n'est pas mes affaires. Et, miracle, le stéréotype du surfeur dragueur ne m'avait pas parlé de toute la journée de lundi ! Je n'en revenais toujours pas. Penser à lui me ramenait à penser à son frère. Comment un type aussi parfait pouvait être le frère de ce crétin ? J'enfouis mon visage dans mes mains. N'étais-je pas bête de me torturer ainsi pour un type qui, avec un physique pareil, avait sûrement toutes les filles à ses pieds ? Après tout, peut-être qu'il était comme son frère, à coucher à droite à gauche sans se soucier des cœurs qu'il brisait.

Pourtant, cette douceur avec laquelle il m'avait essuyé le visage, son regard intense posé sur moi faisaient que j'avais du mal à croire qu'il soit un tombeur.

Rah, je déteste me prendre la tête, surtout pour un type qui m'a sûrement oublié à l'heure qu'il est. C'est décidé : Alec, je t'efface de ma mémoire.

...

Le mercredi se passa tranquillement. Allan ne me parlait toujours pas, et j'étais bien heureuse.

Nous avions eu club de musique, où presque tous les « populaire » y étaient. Je m'y étais inscrite en espérant pouvoir y jouer de la guitare, mais étant donné que j'avais la flemme de m'y mettre, je restais au fond de la classe et écoutais les autres. Le professeur, un homme d'âge mûr avait essayé de me faire parler au début d'année, mais avait vite renoncé.

Axel et Julien venaient d'interpréter une chanson, écrite par mon nouvel ami. D'après ce que j'avais compris, malgré mon niveau d'anglais très moyen, c'était qu'il était plus facile de courir (it's easier to run) que d'affronter ses problèmes. Ils avaient été très applaudis, et allèrent se rasseoir. Le professeur consulta sa liste, puis grogna un nom :

« - Allan Jones. »

Je vis clairement ce dernier faire un petit signe à Julien, puis il s'avança sur la scène, qui était en fait une sorte d'estrade placée au milieu de la pièce. Il tapota le micro, se mit à chanter et j'eus le souffle coupé lorsque sa voix s'éleva dans les airs :

« - Talk to me softly

There's something in your eyes

Don't hang your head in sorrow

And please don't cry »

(Parle-moi doucement

Il y a quelque chose dans tes yeux

Ne te tourmente pas

Et s'il te plaît ne pleure pas)

Il chantait juste magnifiquement bien. Sa voix prenait des intonations chaudes, et je me pris à frissonner. Je l'imaginai me dire des mots d'amour au milieu de la nuit, et secouai la tête. Non, ce n'est qu'un pervers. Malgré moi, je rougis de mes pensées, et je vis un sourire en coin sur son visage. Génial. Maintenant, il doit penser que je craque pour lui. Je soupirai, et attendis que la chanson se finisse. Malgré le fait que je m'efforçai de prendre un air impassible, je sentis mes poils se hérisser. Je détestais admirer ce type. Pour capter mon attention autre part, je me mis à examiner mon parapluie distraitement.

...

Nous étions en maths. C'était la dernière heure avant la fin, et je regardais la pendule toutes les trente secondes. Je n'étais pas très forte dans cette matière, mais je me débrouillais. J'étais assise au deuxième rang. Comme souvent, c'était Samuel le gosse richissime qui avait les réponses le premier. Cela ne m'énervait pas, parce que j'étais bien incapable de les trouver. Mais cela mettait Julien en rogne, qui ne se gênait pas pour faire des remarques tout en cherchant à vendre des clops aux camarades de la classe.

Alors que la classe était silencieuse, j'entendis Julien murmurer à Allan assez fort pour que toute la classe entende :

« - Espèce de sale lèche-cul ! »

Outrée par tant de grossièreté non-justifiée, je n'ai pas pu m'empêcher de me retourner vers le pseudo-fumeur et de lui mimer un « Chut ! ». Il m'a alors sorti son fameux regard de la-mort-qui-tue, et m'a littéralement fusillée du regard. Ah, mais si tu crois que je vais céder comme ça, tu te mets le doigt dans l'œil. J'affrontai son regard, la tête haute, et un sourire moqueur apparut sur son visage. Il chuchota quelque chose à Allan, qui approuva, et tous deux me fixèrent. Je haussai les épaules et me détournai. J'avais au moins réussi à détourner l'attention de Julien. Samuel me remercia d'un clin d'œil. Je lui souris vaguement en retour, et reportai mon attention sur le cours.

...

Il était 23 heures. J'étais affalée sur mon lit, un album photo entre les mains. Je tournais les pages avec nostalgie, me rappelant le temps où mes parents me trouvaient assez bien pour eux. Enfin, assez bien. La démonstration d'amour la plus... Voyante, était celle où ma mère me tenait dans les bras, avec un air mi- dégoûté mi- souriant. Comme si tenir un enfant était répugnant, mais qu'il fallait feindre d'être la plus heureuse du monde. Sympa.

Je soupirai, et continuai à enchaîner les photos d'un geste machinal. Je tombai sur une photographie prise de ma mère enceinte. Elle semblait radieuse, mais si l'on était attentif à chaque détail de son visage, on voyait au fond de ses yeux une lueur résignée et triste. Je m'arrêtai sur cette image, et allas chercher une loupe. Je réexaminai la photo, et m'aperçus que j'avais raison. C'était bien un reflet humide que j'avais aperçu sur sa joue. Ainsi, même lorsqu'elle était enceinte, ma mère était triste à l'idée de m'avoir. Je tournai une dernière fois une page, et tombai sur une photo de mes parents, avant qu'ils ne m'aient, et une d'eux après. Avant, ils étaient souriants, paraissaient très amoureux etc. Et après, c'était comme si quelque chose s'était brisé en eux. Je fermai l'album photo d'un geste sec et l'envoyai balader d'un geste rageur de la main.

Mais mince ! S'ils ne voulaient pas d'enfant, et ben il ne fallait en faire ! Le fixe sonna. Soupirant, je me levai et me dirigeai vers le salon. Je m'emparai du combiné et grognai :

« - Oui ?

- Julie ? Oui, ça ne peut être que toi. C'est ta mère. Nous passons te voir dans deux jours. Ton père a réussi à nous trouver un espace libre entre deux voyages professionnels. Prépare-toi, range, et surtout, abandonne cette voix ronchonne qui ne me plait guère. »

Elle raccrocha immédiatement après.

Tiens donc. Dans deux jours ? Et bien s'ils espéraient que j'allais changer quoi que ce soit dans mes habitudes, et bien ils se trompent. Je reposai rageusement le combiné à sa place.

...

Nous étions en cours d'espagnol, le lendemain de l'appel de ma mère. Je n'arrêtais pas de repenser aux photos que j'avais trouvées, et à l'appel de ma génitrice. J'étais assise à côté d'Emi, place choisie par le professeur. Alors que je ruminais de sombres pensées, la jeune timide me fila un léger coup de coude, et je relevais vivement la tête. L'adulte semblait me fixer depuis un moment, et ne se gêna pas pour me dire :

« - Julie ! Je comprends que vous ne pouviez pas participer, mais je vous demande au moins d'être attentive ! »

Je hochai la tête en m'efforçant de prendre un air désolé. Le professeur me fixa encore quelques instants, puis se détourna et reprit son cours. Je soufflai, et jetai un coup d'œil à Emi. Cette dernière me fit un sourire timide, que je lui rendis avec difficulté. Depuis que j'avais vu ces photos, je n'avais plus la tête à rien. Je me détournai d'elle, et résistai à l'envie de plonger mon visage dans mes bras.

Par hasard, je croisai le regard d'Axel, qui fronça les sourcils, inquiet. N'ayant pas la force de supporter son inquiétude, je détournai de nouveau la tête en soupirant. Allan, qui était assis devant moi, se retourna. Il fronça les sourcils et fouilla mon visage des yeux. Je lui lançai un regard noir, et il eut un petit sourire en coin. Puis, il se tourna et me laissa tranquille.

...

A la récréation, je me rendis dans les toilettes et me passai de l'eau froide sur le visage. Je croisai ensuite mon regard dans la glace suspendue au-dessus du lavabo. Mon Dieu, mais quelle sale tête j'ai... On dirait que je n'ai pas dormi depuis trois jours. Je soupirai, et me refis ma queue de cheval. Dans mon dos, j'entendis la porte s'ouvrir, et je vis dans le miroir Nina arriver. Cette dernière était radieuse, comme si elle n'avait jamais rencontré aucun souci. Parfois, et ce moment en faisait partie, je l'enviais. J'enviais sa beauté, sa décontraction, sa sociabilité, sa joie de vivre. Elle parut surprise en me voyant, puis s'approcha de moi et me demanda :

« - Julie ? Tu vas bien ? »

Je haussai les épaules, pris mon sac et sortis des toilettes. Elle me courut après, m'attrapa par le bras et s'exclama :

« - Attends ! Je veux dire... Tu es vraiment sûre que tout va bien ? »

Non. Rien ne va bien. J'ai la confirmation que je n'étais pas désirée par mes parents, qui arrivent demain afin de me critiquer sans cesse et de remettre en cause jusqu'à ma propre existence. Alors non, je ne vais vraiment pas bien du tout.

Mais je n'en laissai rien paraître et hochai la tête. Elle me fixa longuement, et je sentis les larmes me monter aux yeux. Je me détournai brusquement et m'enfuis en direction du parc. Heureusement, il ne pleuvait pas. De toute manière je n'aurais pas pris la peine d'ouvrir mon parapluie, pour une fois.

Là-bas, je m'écroulai dans l'herbe et pris mon visage dans mes mains. Je sentis une présence, et une personne releva doucement mon visage.

Axel essuya doucement les larmes qui avaient coulé sur mon visage, et me demanda doucement :

« Qu'est-ce qui t'arrives ?

- Je... Rien. Ce n'est pas grave. »

Il jeta un coup d'œil aux alentours, et murmura :

« - Si. Si tu pleures, c'est bien que quelque chose ne va pas.

- C'est... Trop personnel... Je... Non, je ne peux pas le dire.

- Je comprends. Mais si un jour tu cherches quelqu'un à qui te confier, n'oublie surtout pas que je suis là.

- Axel... Merci. »

Il m'embrassa avec délicatesse sur le front, et se releva, puis s'en alla, en me laissant seule. Comment un garçon comme lui peut-il exister ? Je ne comprends pas pourquoi les filles ne lui courent pas après et qu'il reste avec ce drogué de Julien.

...

A part lui et Nina, personne ne semblait avoir remarqué mon mal-être. Ce qui es bizarre, pour une populaire. Je passais le reste de la journée dans une sorte de brouillard.

En rentrant chez moi, le soir, je me rendis compte que la porte qui ouvrait mon appartement n'était pas fermée à clé. Surmontant l'envie de faire demi-tour et de fuir à toutes jambes, j'inspirai un bon coup et l'ouvris d'un coup sec.

Deux valises étaient dans l'entrée. J'avançai et entrai dans le salon. Mes parents était assis sur le canapé, bien droits. Ma mère était blonde, et ses cheveux étaient rassemblés en un chignon impeccable sur le sommet de sa tête. Ses yeux bleus m'examinaient avec froideur. Elle était vêtue d'un tailleur bleu assorti à ses yeux, et arborais un maquillage discret. Elle était l'essence même de la perfection. Mon père avait les cheveux noirs, comme les miens, et les yeux gris clairs. Il portait un costume impeccable. Lui aussi me détaillait avec froidure.

Ma mère se racla la gorge, et prononça avec un dégoût évident :

« - Julie... Que t'avais-je demandé ?

- Vous n'étiez censés venir que demain.

- Je t'ai envoyé un message pour te prévenir de notre arrivée. s'exclama-t-elle avec ennui. »

Je fouillai dans ma poche, attrapai mon portable, et vis qu'en effet, j'avais un message.

Elle inspira profondément, et échangea un regard avec mon père. Ok, le moment des reproches en cascades se rapproche à grands pas.

« - Julie. Tu te laisses aller. Regarde-toi. »

Elle se leva et se rapprocha de moi, me tournant autour tout en inspectant mes défauts :

« - Tu n'as pas un physique parfait. Tu es trop grande, trop ronde. Tu dois avoir au moins cinq kilos en trop. Tu dois les perdre en vitesse. Tes cheveux... Ils sont trop ternes, trop rêches. Fais-toi des masques. Ton visage... Hum, tu es trop blanche. Tâche de bronzer. La forme de tes yeux est bien. »

Mais comme un compliment est toujours suivi d'un reproche :

« - Mais ils sont trop vert clairs. Cela rend affreusement bizarre. Tu devrais porter des lentilles. Et fais disparaître les quelques boutons qui apparaissent sur ton front, c'est assez disgracieux. Pose ce parapluie enfin, il ne va pas s'échapper ! Et bon Dieu, mais tiens-toi droite ! »

Merci maman. Vraiment, merci de m'avoir à ce point critiqué, de m'avoir fait comprendre que je n'étais rien, et que je ne valais rien.

Je retins les répliques cinglantes qui me venaient à l'esprit, posant calment mon parapluie, et jetai un coup d'oeil à mon père. Ce dernier semblait s'ennuyer fortement. Quand il vit que je l'observais, il soupira :

« - Tu sais très bien que tu dois nous faire honneur, or, tu fais tout le contraire. Comment peux-tu sortir vêtue d'un jean et d'un minable tee-shirt ? Allons Julie, nous ne te demandons pas grand-chose, juste de te comporter comme notre digne fille. »

Malgré moi, je ne pus m'empêcher de répliquer d'un ton sarcastique :

« - Votre fille ? Laissez-moi en douter. »

Sur ce, je tournai les talons et sortis de l'appartement en claquant la porte.

...

Je me retrouvai encore dans le parc, à genoux devant la fontaine, et accoudée sur son rebord. Je passai mes doigts à la surface de l'eau, observant les reflets du ciel se brouiller, puis reprendre leur netteté initiale. Je soupirai. Comment mes parents pouvaient-ils me dire tout cela, me critiquer comme ils l'avaient fait sans se rendre compte qu'ils me blessaient ? Quelques larmes se mêlèrent à l'eau pure du bassin. Mon portable sonna, me faisant sursauter. Je vis que c'était ma mère qui m'appelait, et raccrochai immédiatement. Une voix s'éleva :

« - Pour raccrocher tout de suite, ça doit être un copain qui t'a déçue qui appelle. »

Génial. Allan... Je rentrai les épaules, et il s'assit à côté de moi. Il m'observa pendant de longues minutes, puis finit par dire :

« - Ca ne va pas ? »

Je me retins de justesse de ne pas exploser. Je lui lançai un regard noir et détournai la tête alors que ça bouillait à l'intérieur de moi. Il eut un léger rire, et murmura :

« - C'est marrant toutes les expressions faciales et corporelles qui montrent que tu me détestes ! »

Oui, je te déteste. Au moins, tu le sais. Je haussai les épaules, et il demanda :

« - Alors ? C'était un copain ? »

Je secouai la tête. Non, c'était juste mes parents. Il fronça les sourcils, mais ne dit rien pendant un moment. Je continuai de jouer avec la surface de l'eau, et Allan m'observait avec attention. Même si je détestais ce type, j'appréciais sa présence, car j'avais l'impression d'avoir quelqu'un pour me soutenir.

Alors que je plongeai une énième fois mes doigts dans l'eau, il s'empara de ma main, et la retins emprisonnée dans la sienne. J'essayai de me dégager, mais il m'en empêcha :

« - Arrête. Je suis peut-être un coureur de jupons, mais je sais lorsqu'une personne a besoin d'aide. Et tu en as besoin. Alors je sais que tu ne peux rien raconter, mais tu devrais pleurer. Ça évitera que tu gardes tout cela en toi. »

Non Julie. Ne pleure SURTOUT pas ! Mais mon corps me désobéit, et des larmes coulèrent sur mes joues, et brouillèrent ma vue. Je m'effondrai dans les bras d'Allan. Ce dernier me serra contre lui avec douceur et me caressa les cheveux tout en marmonnant :

« - Voilà... Voilà, ça va aller... »

Je ne sais combien de temps je restais contre lui, à déverser toutes les larmes que je retenais en moi depuis une éternité. Il n'essaya pas une seule fois de m'arrêter, et attendit patiemment que je finisse de pleurer.

Mais ressaisis-toi voyons ! J'eus un hoquet mouillé de larmes, et m'écartai de lui. Je m'essuyai les joues et n'osai croiser son regard. Il me releva doucement le visage, et me murmura :

« - Je ne parlerais de ça à personne. »

J'osai un timide sourire, et me relevai. Il suivit le mouvement, me frotta la tête, et me quitta sur ses paroles :

« - Mais ne te laisses pas faire par la personne qui te fait pleurer. Défends-toi. »

Et il disparut dans la nuit.

...

Quand je rentrai chez moi, mes parents étaient de nouveau assis sur le canapé. Dès qu'ils me virent, ils se levèrent, et ma mère s'exclama :

« - Mais bon sang, quel âge as-tu pour t'enfuir comme ça ?! Et comment oses-tu insinuer que tu n'es pas notre fille ?!

- Il suffit de voir les photos prises lorsque tu étais enceinte de moi. Tu as l'air tellement joyeuse que tu en chiale de tristesse !

- Julie, tais-toi ! Tu n'as pas le droit de me parler comme ça ! Ecoute-moi bien, tu...

- Non ! C'est vous qui allez m'écouter ! Depuis que je suis toute petite, vous ne me faîtes que des reproches ! Jamais je n'ai eu une seule marque d'affection ! Alors maintenant, vous prenez vos valises et vous sortez de chez moi ! J'en ai marre d'être critiquée à tout bout de champ, marre de ne pas être à votre hauteur, marre d'être votre fille ! Enfin, à supposer que je le sois vraiment ! »

Je m'arrêtai de hurler, tremblante de rage. Ma mère avait les larmes aux yeux, et mon père semblait secoué. Je ne leur laissai pas le temps de répliquer, et ouvris la porte d'entrée en grand. Ensuite, je poussai leurs valises dehors, et les forçai à suivre le mouvement. Ils étaient tellement troublés que je n'eus aucun mal à leur fermer la porte au nez. Je me laissai glisser le long du bois, et soupirai. Finalement, Allan n'est peut-être pas aussi crétin qu'il le paraît...

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Hello ! Si vous ne savez pas quoi dire vous pouvez toujours me dire si vous préférez Axel, Allan, Alec ou même Julien en commentaire !

En espérant que mon histoire vous plaise

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