Neighbors

By winchegerton

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« On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter. » - Jean de La Fontaine. *** Il... More

CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
Couverture
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
Mise à jour

CHAPITRE 1

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By winchegerton

J'étais réveillée très tôt ce matin par la sonnerie de mon téléphone. Je poussais un léger grognement avant de me pencher sur le côté pour attraper mon téléphone.

- Quoi ? Commençais-je, agacée.

- Yo Hayley, tu sors ?

- Mike, t'abuses là ! Je dormais ! Il est 10h ! Hurlais-je.

- Hey calme, on t'attend au pub, finissait-il avant de raccrocher.

Parfois j'avais une soudaine envie de frapper mes amis.

- Ça va être une longue journée... soupirais-je.

Je bondissais en dehors de mon lit et sautais dans ma salle de bain pour me préparer rapidement. Ma routine n'était pas bien complexe étant donné que je me contentais d'un trait d'eyeliner et de mascara pour sortir. Je n'avais même pas besoin de me coiffer, mes cheveux châtains sont très raides naturellement.

J'enfilais un legging noir avec un t-shirt Nike blanc beaucoup trop grand pour moi, mes vans grises, ainsi que ma veste Adidas et ma casquette et j'étais enfin prête à partir.

Je passais par le salon pour dire au revoir à ma mère, mais évidemment il fallait que je tombe sur l'autre abruti.

- Où tu vas encore toi ? Me hurla Roy, une bouteille de bière à la main.

- Où est ma mère ? Demandais-je à mon "beau-père".

- J'viens de t'poser une question sale gamine ! S'énervait-il en se levant du canapé.

- C'est pas tes affaires ! Hurlais-je en quittant l'appartement avant qu'il se mette à me frapper.

Quel connard.

Je marchais dans le froid de janvier en traversant Londres pour rejoindre Mike et les autres au pub. C'est rare qu'il y ait si peu de monde dans la rue.

J'allumais une cigarette sur la route pour me réchauffer un peu même si j'étais bientôt arrivée à destination.

- 20 ans et toujours pas de voiture, riais-je.

Je regardais les couples défiler sous mes yeux en soupirant. Ma dernière relation remonte à tellement longtemps que je ne m'en souviens même pas, et heureusement d'ailleurs. Le jour où j'ai un copain, Mike s'en occupera personnellement !

J'étais soudain coupée dans mes pensées par quelqu'un qui me bousculait. Je relevais le regard, un garçon venait de pratiquement me couper le passage alors qu'il marchait dans mon sens, il ne s'est même pas retourné.

- Connard ! M'écriais-je, même pas sûre qu'il allait m'entendre.

Je continuais de marcher, je devais être à 200m du pub, je le voyais d'ici, mais ma course fut soudainement coupée par un autre problème.

Un mec m'attrapa par le bras et me tira en arrière comme si j'étais un jouet.

- Eh ! C'est quoi ton problème à toi ?! Hurlais-je en tentant de me défaire de sa poigne.

Evidemment, ma force ne daignait pas montrer le bout de son nez ce matin.

- File-moi ton paquet de clope princesse, et je ne te ferais aucun mal, souriait-il.

Il était écœurant.

- Va chier ! Hurlais-je en m'éloignant de lui.

Mais il me rattrapa et me jeta au sol. Je tombais sur du verre brisé ce qui me déchira le t-shirt.

- Ça tu vas me le payer con... commençais-je.

Je n'ai pas vu le premier coup arriver, mais je l'ai senti passer. J'étais pratiquement sûre qu'il m'avait brisé la mâchoire ou un truc comme ça. J'avais déjà du sang plein la bouche alors que ce n'était que le début.

- Aller lève-toi princesse ! Riait-il.

Je ne me fis pas prier. Je me dressais sur mes deux jambes et lui crachais au visage en souriant.

- Ça, c'est pour le t-shirt.

Il me lança alors un regard des plus noirs et me lança un nouveau poing au visage, mais celui-ci ne finira jamais sa course.

Je me reculais de quelques mètres. Un garçon venait de s'interposer entre mon agresseur et moi, mais le plus stupéfiant ce n'était pas ça, le pire c'était de voir à quelle vitesse mon sauveur l'avait mis au sol. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie.

Mon souffle était court, quelque chose m'empêchais de respirer correctement. Je baissais les yeux vers ma poitrine, c'est alors que je remarquais l'énorme bout de verre planté dedans. Je tombais sur mes genoux, à bout de souffle. C'est alors que le garçon s'approcha de moi en courant.

- Eh ! Regarde-moi, me demanda-t-il en attrapant mon visage entre ses deux mains.

Cette casquette... ses épaules... c'était lui qui m'avait bousculée tout à l'heure ? Il me suit ou quoi ?

Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, j'entendais l'autre se relever derrière lui. Il ne se fit pas attendre et se retourna directement vers mon agresseur.

- Espèce de gros conna... mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase que mon sauveur lui avait déjà remis un coup.

Il l'attrapa ensuite pas le col en le relevant.

- Si jamais je te recroise par ici, ou si jamais j'entends que tu as essayé de la retoucher elle ou n'importe quelle autre fille, je reviendrais pour la dernière fois, lui lança-t-il.

Mon agresseur hocha la tête et s'enfuyait en courant, mon sauveur revenait donc vers moi.

- Toi... commençais-je. Tu t'es pas excusé... tout à l'heure... bégayais-je en tentant de maintenir mes yeux ouverts.

Il se mit à rire nerveusement.

- Tu crois vraiment que c'est le moment ? Souriait-il en essayant de me relever.

- Excuse-toi, repris-je en riant.

- Je suis désolé.

Je me mis à rire. J'arrive toujours à obtenir ce que je veux ! Par contre ma tête commençait à vraiment tourner.

Je me sentais alors tomber, et c'était le trou noir.

***

Je me réveillais difficilement dans un endroit que je ne connaissais pas. La blancheur des murs me brouillait la vue, et tous ces bips...

- Mademoiselle Blake ? Me lança une voix masculine.

Je clignais lentement les yeux en tournant la tête sur le côté.

- Je... je suppose ? Repris-je.

- Bonjour, je suis le docteur Snow. Vous avez fait une petite hémorragie et vous venez de vous réveiller. C'est un jeune homme qui vous a apportée ici mais il n'a pas tenu à rester. Vous pouvez me dire qui je dois mettre au courant ?

Je soupirais.

- Personne n'a envie d'être au courant, repris-je en fixant le plafond.

- Eh bien... vous devez attendre jusqu'à demain au moins le temps que votre état se stabilise mademoiselle. On se revoit un peu plus tard, finissait-il.

Demain ? C'est hors de question. Je quitte cet endroit ce soir.

J'attendais qu'il sorte, puis je commençais à détacher toutes les choses qui me reliaient à des machines. J'enfilais ensuite mes vêtements qui étaient posés sur une chaise proche de mon lit. Je passais ensuite ma tête par la fenêtre, et dieu merci j'étais seulement au premier étage. Je mettais ma casquette à l'envers.

- Il est temps que mettre en pratique tes vieux cours de gymnastique, souriais-je en passant une première jambe par la fenêtre.

Je longeais le mur jusqu'à arriver au pilier le plus proche sur lequel je me glissais pour descendre.

- Beaucoup trop simple, riais-je.

Je sortais ensuite de l'hôpital et attrapais mon téléphone dans ma poche. Mon visage se crispa quelques instants à cause de la douleur dans ma poitrine.

Je décidais de téléphoner à Mike. Le téléphone a à peine sonné une fois qu'il répondait déjà.

- Hayley ? C'est toi ? Me demanda mon ami.

- C'est moi, Mike, souriais-je.

- Oh mon dieu où tu étais passée ? T'as jamais été aussi en retard ! Riait-il.

- J'ai eu... quelques petits soucis, mais tout est réglé. On peut se voir ?

- On est au pub, on t'attend.

Je raccrochais directement et commençais mon chemin vers le pub. Cette fois-ci, pas question de se faire surprendre par un taré.

J'arrivais finalement après quelques minutes de marche et entrais dans le meilleur bar de la ville. Mike était déjà là avec les autres. J'eus à peine le temps d'entrer qu'il m'avait déjà dans ses bras.

- Outch... tu me fais mal... soufflais-je en me décollant de son torse.

Mike me regarda, inquiet.

- Dis-moi ce qu'il s'est passé.

- Non, c'est rien, repris-je.

Il m'attrapa par le bras et me fit m'asseoir.

- J'suis sûr que c'est Roy, lança Jay.

- Moi aussi, reprit Mike.

Tant mieux s'ils croient que c'est lui, remarque.

- Alors ? S'impatienta mon meilleur ami.

- Ou-ouais... c'est lui... mentais-je.

Pendant un instant, Mike me regarda plein de doutes.

- Pourquoi il a fait ça ?

- Tu le connais, il s'est encore énervé pour rien...

Mais j'étais coupée dans mon explication par une lourde voix que je ne connaissais que trop bien.

- Ah, te voilà gamine ! Hurla Roy, toujours accompagné de ses Muppets.

- Toujours accompagné de tes chiens de compagnie, souriais-je en restant assise.

Il perdait automatiquement son sourire.

- Tu te sens grande ? T'as répondu à ton papa ? Hurla-t-il en me posant la main sur l'épaule.

Je me levais d'un seul coup en le poussant.

- Ne prétend jamais, JAMAIS être mon père espèce de connard ! Hurlais-je.

Il se mit à rire avec ses chiens-chiens.

Je me précipitais sur sa poche pour lui arracher ses clés de voiture, tout en tirant Mike par le bras. Roy était trop occupé à rire pour se rendre compte de quoi que ce soit, mais je n'avais que quelques secondes.

On bondissait tous les 4 dans la voiture de Roy et je démarrai le moteur.

Je commençais à faire des dizaines de dérapages devant le pub en attendant qu'il sorte pour lui mettre la rage bien comme il se doit.

Il sortait d'ailleurs en furie et je lui fis un doigt par la fenêtre en riant avec les autres. Mais on était rapidement coupés dans nos rires par le bruit des sirènes de police. Je regardais mon meilleur ami toujours en conduisant, puis je décidais d'utiliser l'ultime solution.

Je commençais à reculer à toute vitesse, la voiture de police était seulement à quelques mètres en face de nous. On riait en leur faisant des doigts et des grimaces, puis je m'engageais sur la nationale toujours en roulant à l'envers.

- Si jamais ils nous choppent, on est dans la merde, riait Mike en se tenant à la porte.

- Qu'ils aillent se faire foutre, lui répondis-je.

On continuait comme ça pendant 5 bonnes minutes, jusqu'à ce que je trouve bon de quitter la nationale pour semer les flics.

- Ils vont pas nous lâcher ! Nous lança Ethan.

Je ne lui répondais même pas, j'étais trop concentrée sur ma route.

Il faisait noir, la route était étroite et la visibilité était mauvaise, surtout en roulant en arrière.

Je commençais à paniquer en me rendant compte que je n'étais pas la seule tarée à vouloir m'amuser en roulant à reculons ce soir. Une voiture jaune se rapprochait dangereusement de nous à toute vitesse, et en arrière.

- Hayley ! Ralentis ! Me hurla Mike.

- Hors de question, c'est à lui de se décaler, je bougerais pas ! Lui répondis-je en me mordant la lèvre.

Mais c'était trop tard.

L'impact n'avait pas été trop important, mais il avait quand même secoué tout le monde.

- Mike ? Ethan ? Jay ?

Ils grognèrent tous à leur tour.

- Sortez de la voiture, repris-je.

- Pardon ? Me lança mon meilleur ami.

- J'ai dit dégagez de cette putain de voiture ! Hurlais-je.

Jay et Ethan s'était pressés à l'extérieur.

- J'vais pas te laisser toute seule ici !

- Dégage Mike, pour la dernière fois !

Il me lança un regard des plus inquiets, mais finissait par enfin s'éloigner de la voiture.

Je passais alors la première et allais directement écraser la voiture de Roy dans celle des flics. Je perdais connaissance sur le coup, peut-être que c'était l'accident de trop.

***

Je reprenais connaissance encore une fois dans une pièce que je ne connaissais pas... quoi que...

Je reconnaissais lentement les murs gris de la salle d'interrogatoire de police. Je tentais de me lever de ma chaise mais j'étais retenue par des menottes.

- Evidemment... soupirais-je.

- Tu sais vraiment pas tenir en place, me lança une voix masculine.

Je sursautais et me tournais sur ma gauche.

- T'es qui toi ?

Il posa sa main sur son torse, l'air offensé.

Je détaillais son visage pendant quelques minutes, et...

- C'était toi !

Son visage s'illumina à nouveau.

- C'est toi qui m'a bousculée l'autre jour ! Repris-je en me moquant de lui.

- J'aurais préféré que tu te souviennes de moi à cause d'autre chose mais oui, c'était moi, riait-il.

- J'te remercie pas, j'ai été envoyée à l'hôpital !

- Tu pourrais être un minimum reconnaissante au moins, je t'ai sauvé la vie princesse ! Riait-il.

- M'appelle jamais comme ça ! Grondais-je en lui donnant un coup dans l'épaule.

Pendant un instant, on s'arrêtait tous les deux de parler. Ce n'était pas un silence gênant, c'était juste... bizarre. Bien sûr que j'étais reconnaissante envers lui, mais qui était-il vraiment ? Pourquoi je ne l'avais encore jamais vu alors que je connais la plupart des jeunes de cette partie de Londres ?

- Sinon... pourquoi t'es là toi ? Soufflais-je pour briser le silence.

Il tourna son visage vers moi, visiblement étonné.

- Pour les mêmes raisons que toi, je suppose, me lança-t-il.

- Ça m'étonnerait.

- Vraiment ? Riait-il.

Je le regardais avec un regard interrogatif.

- J'ai volé la voiture de mon beau-père pour traverser la ville en marche arrière avec les flics qui me collaient, et je me suis encastrée dans une autre voiture dans laquelle il devait y avoir d'autres abrutis, souriais-je. Alors oui, ça m'étonnerait que tu sois là pour les mêmes raisons que moi, finissais-je.

Il se mit à rire.

- Eh bien miss-je-suis-la-seule-à-savoir-m'amuser, sache que c'était mes amis et moi les 'autres abrutis' dans la voiture dans laquelle tu es rentrée, me lança-t-il avec un petit sourire.

J'allais ouvrir la bouche mais je fus immédiatement coupée par une porte qui s'ouvrait. Un homme d'une quarantaine d'année s'approcha vers nous et prit place sur la chaise d'en face.

- Bon... commençait-il. Vous vous êtes tous les deux mit dans une merde noire, nous lança-il en posant ses coudes sur la table.

Je soupirais. Le garçon à côté de moi ne dirait rien, je le voyais même presque sourire. Il était définitivement bizarre.

- Vous n'avez vraiment rien à dire ?

Je baissais la tête.

- Je connais la loi, on a tous les deux le droit à un coup de fil, reprit mon sauveur.

- Bien sûr, je vous laisse passer votre coup de fil alors, en espérant que ça sera à vos mères pour leur dire que vous aurez 18 mois de retard pour le dîner, s'énerva l'homme en face de nous avant de quitter la petite salle.

Le garçon me regarda en souriant puis attrapa le téléphone sur la table. Il sortait ensuite une sorte d'amulette de son t-shirt ou un numéro était inscrit dessus.

- Oui, hum... commençait-il. Ma mère m'a dit d'appeler à ce numéro si jamais j'avais un problème...

J'écoutais attentivement chacun de ses mots.

- Non, non ! Attendez... des Oxfords, pas des Brogues..? Souffla-t-il.

Qu'est-ce que ça voulait dire ?

J'en savais rien, mais la tête qu'il tirait à ce moment précis m'en disait long.

- Ça va pas ? Lui demandais-je en déposant ma main sur son épaule.

- J'en sais rien.

Je ne poussais pas mon interrogatoire plus loin et me mettais à fixer le mur gris en face de moi. Cette fois-ci le silence était extrêmement gênant. Je ne savais pas quoi dire. D'abord j'avais envie de le remercier pour la dernière fois, sauf que je ne savais pas du tout comment m'y prendre. Habituellement j'arrivais à cerner n'importe qui rien qu'en le regardant, mais son silence à lui était si puissant que je perdais totalement mes moyens. Il était entouré d'une aura de mystère pratiquement impassible. Je détestais ça.

- Tu téléphones à personne ? Me demanda-t-il.

- J'ai personne à qui téléphoner, souriais-je sachant très bien que c'était la vérité.

- Je refuse d'y croire.

Je tournais alors mon visage vers le sien quelques secondes, puis me remettais à fixer le mur.

- Qu'est-ce que tu peux en savoir de toute façon... repris-je.

Je sentais une nouvelle fois son regard sur moi, mais je n'y prêtais pas attention.

Je soupirais.

- Merci, soufflais-je toujours en fixant le mur devant moi.

Je pense qu'il devait être surprit. Je sentais son regard me brûler la joue, mais il ne parlait pas. On aurait dit qu'il essayait de lire en moi, c'était troublant.

- J'ai un truc sur le visage ? Lui demandais-je en me tournant vers lui, agacée. Un de rien serait trop te demander ?

Il continuait de me fixer, j'en profitais alors pour détailler tout son visage. Ses yeux gris paraissaient tellement innocents par rapport à ses airs de bad boy. Je pouvais remarquer ses cheveux châtains malgré sa casquette, mais le plus impressionnant était sa mâchoire très marquée.

Je secouais la tête en ayant peur d'avoir bavé.

- De rien, soufflait-il en souriant.

Je souriais, j'espère que je ne me suis pas mise à rougir.

Soudain, la porte s'ouvrit en grand.

- Monsieur Egerton ? Nous lança un agent de police.

Je jetais un dernier regard à mon sauveur avant qu'il ne quitte la pièce sans même se retourner. Rude.

On aurait dit qu'il avait de multiples personnalités. Un coup il peut être très gentil et combattre les méchants pour moi, et la seconde d'après il peut se transformer en vrai connard. Peu importe, de toute façon je pense que je ne le reverrai plus jamais...

***

J'espère que ce premier chapitre vous aura plu ! Le trailer de mon nouveau livre arrivera au chapitre 2 :)

N'hésitez pas à déjà me poser des questions en commentaire ou en privé, je vous répondrai avec plaisir !

Méline xx

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