Le point de vue de Lauren
Après l'incendie, ma compagnie d'assurance avait réussi à payer toutes mes problèmes en lien avec ma santé, mais m'avait laissé totalement en plan quand il s'agissait de trouver un nouvel appartement. On m'avait donné un peu d'argent pour me rembourser tout mes objets désormais brûlés, mais ce n'était certainement pas suffisant pour l'achat d'un nouvel endroit où je pourrais vivre, et je ne pouvais absolument rien y faire.
Mon intérêt pour le métier d'architecte commençait réellement à se dissiper et ce n'était pas un travail que je me voyais faire jusqu'à la fin de ma vie, pourtant j'étais payer correctement grace à lui. Puis...Qui sait sur quel genre de personne je pouvais encore tomber ... Mon dernier client m'avait presque tué, ainsi qu'une grande partie des habitants de l'immeuble, et Camila
Chaque fois que j'étais dans une situation vulnérable, j'essayais toujours de m'en sortir, mais dans ce cas, ma meilleure option était de demander de l'aide à mes amis. Normani n'en faisait plus partie, je l'avais complètement rayer de ma vie, elle avait tout de même causé un accident presque meurtrier pour une modique somme d'argent...
Dinah, en revanche, semblait trop occupée par son travail. Elle avait récemment été promue et avait probablement dû s'occuper de patients supplémentaires. Cela me faisait vraiment plaisir de voir qu'elle avait réussit dans la vie...
Camila, elle, n'était en aucun cas une option. Les choses paraissaient réellement gênantes entre nous à cause de l'autre soir, et je lui cachais les infidélités de son mari. Il ne restait plus qu'une personne de plus en qui je savais que je pouvais avoir confiance.
Ally Brooke Hernandez.
Je n'avais pas vu la jeune mère depuis quelques temps, et c'était peut-être un signe pour moi de me rapprocher à nouveau de mon amie. Le premier endroit où j'ai finis par le rendre après avoir été libéré ce week-end était donc son appartement familier.
En m'approchant de la porte, tout mon corps s'est tendu d'une manière étrange et nerveuse alors que je tentais de frapper contre la porte en bois. Pourquoi étais-je si nerveux ? C'était mon amie, non ?
Il m'a fallu cinq bonnes minutes pour me calmer avec quelques exercices de respiration que Dinah m'avait appris lorsqu'elle a été désignée lorsqu'elle remplaçait mon thérapeute lors de mon hospitalisation. Avant que je ne m'en rende compte, mes articulations rebondissaient légèrement sur la surface close et il ne fallut que quelques secondes pour observer la porte s'ouvrir.
Je me suis retrouvée face à face avec un homme plus âgé dont le teint ressemblait parfaitement à celui de Trevor. Ils pourraient presque passer pour des jumeaux bien que leur taille ou des poils supplémentaires sur le visage les différencier fortement.
Il bâillait et froissait sa main dans ses cheveux en bataille, signe qu'il venait seulement de se réveiller. Il claqua ses lèvres l'une contre l'autre à plusieurs reprise et ses yeux s'élargirent, surpris de me voir sur le pas de sa porte.
"Lauren ? Lauren Jauregui ? Qu'est-ce que tu fais ici ?" Lâcha t-il joyeusement, les lèvres s'étirant dans un large sourire : "Je ne t'ai pas vu depuis une éternité ! Comment vas-tu ? Ally m'a parlé de ton problème cardiaque, tu sais, le super long mot... Oui, bon je divague déjà, comment puis-je t'aider ?
"Salut Troy! Je me demandais si Ally était là", demandai-je, l'esprit un peu plus à l'aise en sachant que cet homme que je connais depuis un moment m'avait reconnu.
"Ouais, je crois qu'elle est dans la chambre de Trevor", déclara t-il allègrement, prenant un long souffle pour reprendre la parole : "Tu peux entrer !"
J'acceptai l'invitation avec hésitation et j'entrai dans le large appartement dans lequel je n'étais pas entrer depuis quelques semaines déjà. Le mari d'Ally ferma la porte derrière moi alors que je commençais à faire la conversation:
"Ne me dit pas que tu as dormi aussi longtemps, Troy. Il est déjà midi." Plaisantai-je, en me retournant vers l'homme, qui commença à préparer du café.
"Trevor a la grippe ou un étrange problème d'estomac, je sais pas trop", expliqua doucement l'homme, secouant la tête face à la taquinerie de son ancienne amie "nous sommes restés debout toute la nuit à cause de ses pleurs et de ses vomissements... veux-tu quelque chose à boire ?"
"Je vais bien", affirmai-je, déclinant son invitation et me suis installée sur le canapé du salon.
Troy a dû remarquer mon langage corporel étrange et ma jambe rebondissante car il a immédiatement décidé d'aller chercher Ally. Puis, quelques instants plus tard, après la disparition de l'homme imposant, sa présence a été remplacée par une femme plus petite, également connue sous le nom d'Ally Brooke.
"Lauren ! Oh mon Dieu, qu'est-ce que tu fais ici ?" Elle a haleté à ma vue et s'est précipitée vers le coin salon, s'affalant dans un fauteuil qui était en face de moi : "Je ne t'ai pas vu depuis des lustres ! Comment te sens-tu ? Normani m'a dit que tu as été réadmis à l'hôpital après un incident dans ton immeuble. Que s'est-il passé ?
"Je ne veux p...pas vraiment approfondir le sujet, mais disons que-...que j'ai utilisé ma chambre d'hôpital comme maison temporaire", soupirai-je, les bégaiements fréquents tapissant mon discours au hasard.
Ally n'a pas répondu pendant un certain temps et lorsque j'ai senti les mains de la fille plus âgée se tendre vers l'avant pour saisir les miennes de manière réconfortante, je ne pu m'empêcher d'être surprise.
"Es-tu ici pour me demander si tu peux rester ici avec Troy et moi ?" S'enquit immédiatement la jeune femme, les yeux plissaient, sans doute rongée par la fatigue.
"J'allais en fait demander si ce complexe avait des appartements disponibles", la corrigeai-je nerveusement, mordant l'intérieur de la joue. "Des appartements bon marché". Son visage se figea pendant quelques secondes, signe qu'elle réfléchissait profondément avant de secouer la tête dans le doute
"J'ai bien peur que non", confirma Ally en pressant doucement mes mains, "mais tu peux certainement rester avec nous".
"Je ne veux pas m'immiscer, Ally. Tu as déjà un enfant et tu n'as pas besoin que quelqu'un d'autre fasse le tour de cette maison", plaisantai-je sérieusement, mais la femme fasse à moi ne sembla pas prendre mes paroles de cette même manière.
"Troy et moi avons toujours du mal à amener Trevor à l'école et à lui faire faire ses devoirs. Si tu restes avec nous, tu pourras l'amener ! Je te paierai même, Laur- ça pourrait être un travail de baby-sitting à temps partiel."
Sa force de persuasion me laissais sans voix. Ce ne serait pas pour plus d'un an, n'est-ce pas ? C'était un arrêt temporaire avant de reprendre une vie normale ? Puis...Je ne serais pas seule...
"D'accord, d'accord, mais je ne veux pas que tu me payes" Déclarai-je, ne voulant pas profiter de la bonté de le jeune femme. "Mais je dois retourner à l'hôpital et remplir un tas de formulaires de sortie. Je dois aussi tout emballer et déménager ici", ajoutai-je, mes lèvres s'étirant dans un sourire, ravie d'avoir trouvé un toi sous lequel je pourrais vivre. Je me levai alors, me dirigeant vers la porte.
"Je viens avec toi. J'en ai marre de voir Trevor vomir toutes les dix secondes" Avoua Ally, me suivant de près, son visage se tendant à chaque pas. "Est-ce que ça fait de moi une mauvaise mère d'avoir dit ça ?
"J'aurais fuis également", avouai-je en regardant mon amie se diriger vers un porte-manteau qui se trouvait dans un coin de la pièce. Elle a pris une fine veste noire et commença à l'enfiler:
"Troy l'emmène chez le médecin plus tard dans la soirée. Cela doit être quelque chose qui traîne."
"Il vaut mieux que ce ne soit pas contagieux", lui dis-je en souriant, "sinon je vais repenser toute cette idée de déménagement".
"Oh la ferme", se moqua t-elle en remontant la fermeture éclair de son manteau, "tu as passé la moitié de ta vie dans un hôpital, c'est probablement toi qui es contagieuse".
"Touché, Allyson. Touché".
*
Ally et moi avons passé le reste de la journée à l'hôpital. En effet, comme je quittais officiellement le bâtiment devenu familier, il y avait beaucoup de papier à signer, des promesses et des accords qui expliquaient que je devais revenir une fois par semaine pour un rendez vous quotidien avec mon orthophoniste.
Mon amie devait également signer des papiers, prouvant que nous étions désormais colocataires, et que je n'étais donc pas seule pour les semaines à venir. J'étais peut-être adulte, mais je devais me faire garder par quelqu'un, au cas où, avaient-ils dit.
Nous n'avons croisé Dinah quelques minutes auparavant. Elle avait dit qu'elle devait s'occuper d'une urgence mais comme elle avait retiré sa blouse et portait son sac à main sur son épaule, j'en avais rapidement conclu que ce n'était pas un patient malade, mais plus une urgence familiale.
Ally et moi nous sommes finalement dirigées vers un garde meuble, où avait été stocké les affaires miraculeusement épargnées de l'incendie. Nous avions discuté du fait que je logerais dans sa chambre d'amis gratuitement et que s'il y avait des visiteurs supplémentaires, ils pourraient dormir dans le salon, hors de la chambre.
Il ne restait que quelques vêtements, des photos et des livres, donc le déménagement avait finalement pas prit plus de temps que cela.
"Enfin libéré de cet enfant jacassant", Déclara Ally en chantant, tirant le bouchon d'une nouvelle bouteille de vin, en nous versant à chacun un verre d'alcool rouge.
"Oh, j'essaie de ne plus boire, de l'eau ira très bien, mais tu devrais avoir un verre, je ne veux pas gâcher ta soirée."
"Comme tu veux ", rétorqua t-elle, fermant la bouteille de vin avant d'attraper son verre de vain, laissant l'autre, remplis, pour plus tard. La femme mariée s'approcha du canapé sur lequel j'étais assise, et se laissa brusquement tomber dessus : "Alors, t'as couché avec quelqu'un ses dernières semaines ?"
"Euh...T'es toujours sobre ?" M'enquis-je, riant de sa question et de la façon dont elle l'avait posée sans ménagement.
"Complètement. J'ai juste pensé que peut-être tu serais ....avec une certaine personne", a-t-elle déclaré, agitant les sourcils de façon suggestive.
"J'aurais dû savoir que tu essayais de me caser avec Camila dès le jour où je l'ai vue à l'école de Trevor.
"Elle t'a rendu heureuse et tu l'as rendue heureuse, c'était tellement évident", affirma Ally en roulant des yeux, puis, elle bu une longue gorgée de son vin rouge. "Austin est essentiellement une couverture pour ses réels sentiments".
"Elle est mariée !"
"Oui, à un sac à ordures", répondit la fille d'habitude gentille, insultant l'homme sans aucun regret.
"Tu penses que je ne suis pas d'accord avec toi ? C'est un tel connard, et je ne dis pas ça seulement parce qu'il m'a frappé à la tête il y a cinq ans. Ce gorille est également infidèle à Camila et elle mérite tellement..."
"Infidèle ? Putain, c'est quoi ce bordel !" S'exclama Ally en haletant, plaçant ses jambes sous elle dans une position plus confortable. Je fis un signe de tête prudent en réponse, ancrant mes prunelles dans les siennes.
"Ne dis rien à Camila, s'il te plaît." La suppliai-je sérieusement, me retournant un peu plus vers elle.
"Attends... tu plaisantes là, Lauren ? Bien sûr, nous devons dire quelque chose à Camila ! Son mari la trompe, putain !" S'exclama Ally, la rage évidente sortant de ses yeux.
"C'est mieux qu'elle soit au courant de rien, Ally. La vie à été merdique ces derniers temps et ça va la détruire encore plus ", avouai-je en secouant faiblement la tête.
"Elle n'est pas la seule, Laur", marmonna Ally, parlant clairement de Normani et de ses problèmes. "Il y a d'autres personnes dans ce monde qui ont autant besoin d'aide qu'elle, mais cela ne veut pas dire que nous leur cachons tout ce qui est important."
"Je ne sais pas..."
"Si tu découvrais que Troy me trompait, tu me le dirais ou tu le garderais secret et tu attendrais que je le découvre par moi-même ? Parce que je pense que la seconde option est pire que la première..." Déclara Ally, prenant une autre gorgée de vin. Je réfléchis finalement à ses dires pendant quelques secondes, me rendant rapidement compte qu'elle avait raison.
"Je suppose que je te le dirais".
"Alors, la prochaine fois que tu verras Camila, que feras-tu ?" Demanda la petit blonde en haussant un sourcil, posant son verre de vin face à elle, sur la petite table.
"Lui dire que son mari est un connard égocentrique et qui la trompe?"
"Eeeeet.." Lâcha Ally, souriant diaboliquement à ma réponse.
"Et quoi ? Il n'y a rien d'autre à dire ou ..."
"Qui a dis que tu devais lui parler ?" Me coupa mon ancienne collègue, se repositionnant confortablement dans le canapé. "Enfonces lui ta langue dans sa bouche juste devant lui !"
"Ferme-la", déclarai-je sérieusement, essayant de garder mes rires pour moi même, chose impossible quand de telles paroles sortaient de la bouche de la femme face à moi.
"Ne dis pas ça à moi mais à Camila. Je pense que ses gémissements sont un peu trop forts, mais ce n'est pas à moi d'en décider, juge Lauren". Ajouta Ally, me faisant rouler des yeux.
Je posais rapidement ma tasse sur la table et m'apprêtais à lancer un oreiller dans la tête de mon amie lorsque des cris forts furent émis dans le couloir, traversant facilement les murs face ç leur intensité.
"Qui est-ce ?", Demandai-je, le ton de la voix empreint de curiosité.
"Je ne sais pas. Tout le monde ici dort ou se trouve en boite de nuit à cette heure ", répondit Ally en fronçant les sourcils. Les voix sont devenues progressivement plus fortes et plus violentes au fil des secondes, jusqu'à ce qu'un bruit fut émit. "Tu penses que je devrais appeler la sécurité, la police ou quelque chose comme ça ?"
"Je vais aller voir", ai-je répondu en sautant de mon siège, alignant rapidement mes pas vers la porte.
"Laur", tenta mon amie afin de me retenir, mais je ne me retournai pas, continuant ma route vers les couloirs du bâtiment "Lauren !"
J'ouvris brusquement la porte, me tordant le cou dans plusieurs direction pour mieux voir d'où venaient les cris. Ma mâchoire tomba finalement vers le bas et ma bouche s'entrouvrit sous le choc à la vue qui s'offrait à moi.
Un homme criait au visage d'une femme, lui tapant le doigt de manière violente et impoli contre la poitrine, la tenant fermement contre le mur. Je n'entendais plus rien à ce même moment. Je n'entendais plus les cris de l'homme, ou même les appels d'Ally, tandis que je fixais le couple bruyant.
En l'espace de quelques secondes, je m'étais retrouvée à l'heure côté, ayant poussé l'homme de toute mes forces loin de la femme, le faisant reculer de quelques mètres, tombant finalement contre le sol.
"Essaie de la blesser encore une fois pour voir...", Déclarai-je sérieusement, un elan de courage parcourant désormais mon corps et mes veines lorsque j'ai perçu Austin Mahone blesser physiquement Camila Cabello.
La femme qui faisait battre mon coeur se laissa tomber contre le mur du couloir, essayant d'étouffer ses pleurs avec sa main, alors que l'homme se releva, remontant les manches de son costumes afin de montrer sa colère évidente.
"Toi", ricana t-il, alignant ses pas vers moi. "Eh bien quoi ? Tu as peur ? Viens te battre!"
"Je ne me bats pas contre les salauds", ai-je simplement répondu en essuyant la paume de mes mains sur la paire de jeans que je portais. "Mais je vais faire une exception pour toi parce que tu as de la chance".
"Jésus Christ", couina Ally derrière moi, se jetant pratiquement dans la récitation d'une prière en ma faveur et celle de Camila. Pendant un moment, j'ai penché mon attention vers elle et j'ai remarqué à quel point elle était devenue pâle, sa vue évidemment concentrée sur Camila, mais elle s'est immédiatement retournée vers moi et ses yeux se sont agrandis. "Laur-"
Mon nom a été coupé lorsqu'une surface raide m'a brutalement frappé l'épaule. Ce n'était pas suffisant pour me faire tomber, mais c'était certainement quelque chose qui me fit vaciller et presque perdre l'équilibre. J'ignorai la petite douleur dans l'épaule, ayant déjà enduré bien pire et leva mon regard dans le sien, ricanant de son comportement stupide.
"C'est ça ton métier ? D'abord, tu te bats pour des filles. Ensuite, tu les manipules pour qu'elles fassent tout ce que tu leur demandes. Et enfin, tu flirtes avec toutes celles que tu croises ?" L'homme se mit étonnamment à rougir face à mes parles, le sourire s'effaçant de son visage alors que la vérité sortait de ma bouche, enfin..
"Mais de ...de quoi tu parles ?" S'enquit l'homme, essayant de retourner son attention loin d'elle, posant ses yeux sur Camila, qui le regardait avec un dégoût profond.
"Tu sais q-que je t'ai vu à l'hôpital ....", commençai-je sérieusement, attirant ses yeux choqués dans les miens, "Tu par- parlais avec cette fille, et ne commence pas à dire q-que ce n'était qu'une simple conversation parce que ça semblait être quelque chose d...de bien plus que ça. Surtout ce pe..petit, voir même grand sourire q..que tu avais avec elle avant de rendre visite à t...ta femme blessée !"
"C'est la meilleure connerie que j'aie jamais entendue", Déclara t-il, croisant ses bras sur sa poitrine. "Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu bégayes sans cesse ? Vas-tu tomber raide mort ?Parce qu'il est grand temps".
"Je mo...mourrai quand tu apprendras à dire le nom de ta femme correctement."
"Grosse merde sans valeur", grogna Austin avant de me lancer des regards noirs, comme il l'avait fait plus tôt à Camila, se dirigeant rapidement vers moi avant de me pousser violemment. J'avais cette nette impression de revivre une scène qui s'était déroulée des années auparavant. C'était ironique n'est ce pas ? Ma vie était une grosse blague incessante...
Mon dos atterrit finalement sur le sol, plus fort que prévu, faisant rebondir ma tête sur le tapis du couloir alors que l'homme se jetait sur moi. Il enroula ses grandes mains autour de mes poignets sans hésitation, resserrant sa prise chaque fois que j'essayais de me libérer. Tout semblait se dérouler au ralenti pour moi ; il y avait aussi un bourdonnement odieux qui résonnait dans mes tympans, remplaçant tous les autres bruits, et peut-être que c'était une bonne chose.
Pour la première fois, je sortis un cris douloureux de ma gorge. Austin n'allait pas lâcher et je n'avais certainement pas la force de continuer toute cette mascarade. J'ai donc décidé d'arrêter de me battre - d'arrêter toute cette folie.
Je ferais alors mes yeux, prenant par la même une longue respiration, et le laissa m'emmener vers un endroit meilleur, un endroit plus calme...
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Hey!
Bon la fin de celui-ci est encore pire que celui d'hier xD Donc votre frustration sera sans doute pire également xD Bon, encore du drame, tellement de drame que ça en devient casse pieds finalement xD Mais bon, Lauren ira bien :D Plus que quatre chapitres il me semble et ça sera enfin terminé :p
Bonne journée à vous !!