Bohémien balafré.

By PanameBoss

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Jesym, dix neuf ans victime de la société. Liberté, égalité, fraternité. En faite ta juste le droit de fermer... More

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Petit mot de la fin..

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By PanameBoss

« La vie c'est bizarre, elle te couvre de bonheur puis d'un coup elle te baffe pour te montrer qu'elle a le power. »

Partie 8.

Une naissance ça apporte de la joie et de la bonne humeur.
C'est un peu comme Kendji quand il a gagner The Voice, ça t'met bien.

30 octobre 2014.

Une date dont on se souviendra tous.
Ce jour là, Gina est née.
Eh ouais la même bouille que la madré.

Mon père et moi on a pas pu rester longtemps, ma mère ainsi que ma soeur, ça m'fait bizarre de dire ça, étaient fatiguées.

Mon père - Vient fils, je t'invite à manger entre homme. Me dit-il en mettant son bras autour de mon cou.

Une soirée rien qu'avec mon père, ça faisait longtemps que ça n'était pas arriver.
En faite je crois même que ça n'est jamais arriver.

Mon père - Mon fils, va falloir être patient avec Gina. C'est un bébé, ça pleure tout le temps. Dit-il comme pour me rassuré.

- Je sais, j'suis pas un narvalo -rire-. Dis-je sur un ton amusé.

Mon père - T'a intérêt de bien nous aider !

- Comme d'habitude, t'inquiète pas.

Ah ouais mon père je l'avais jamais vu autant stressé.
C'est l'arrivée de Gina qui l'met dans cette état ou quoi ?

La sortie des deux femmes de ma vie est arrivée.
Avec le daron on s'est mis bien, beau gosse et tout.

En faite ma petite soeur c'est une mini pouce.
La truc j'peut la mettre dans ma poche s'te plait.

- Elle est petite quand même.

Ma mère - Elle a que trois jours Jesym, c'est normal.

Dans la voiture tu peut sentir le parfum du bonheur, ouais là j'ai l'impression qu'enfin mes géniteurs ressentent ce foutu sentiment.
Moi à vrais dire j'suis bien, ma petite soeur elle est mignonne, ma mère elle est heureuse ainsi que mon père, le reste m'importe peu. Même mon bonheur j'm'en pète un rein.
Pour moi la seule chose qui m'importe c'est que mes parents vivent le plus longtemps possible dans le bonheur, maintenant ma petite soeur aussi puisqu'elle fait partie de la famille.

En faite à partir de ce jour là, 30 octobre 2014, bah j'ai l'impression que la misère à fait place au bonheur.
Chaque jour je voyais mes parents encore plus heureux que la veille.

J'avais l'impression de revivre et ça grâce à ce petit être venu au Monde le 30 octobre 2014.

Rare sont les moments où je la prend dans mes bras. J'ai peur de lui faire du mal, de lui casser quelques choses.
Elle est tellement petite et si innocente que si je lui fais du mal, je m'en voudrai à vie.

On pourrait croire qu'on a surmonter la crise, que la pauvreté est loin derrière nous.
Ça serai vous mentir si je disais que financièrement tout va bien.

Bien au contraire, c'est pire qu'avant.

Mon père - Trouve toi du travail Jesym, c'est mieux pour toi. T'arrivera à rien en continuant à travailler avec moi.

- Trouver du travail ? Avec quels compétences ? Quels diplômes ? Tu sait aussi bien que moi que je sais rien faire d'autres.

Mon père - Y a bien un truc que t'aimerai faire, je sais pas moi, quelque chose qui te donne envie.

- Nan y a rien, j'suis un bon à rien, j'sais rien faire.

Mon père - Dit pas ça, t'a beaucoup de compétences. Pourquoi tu retournerai pas à l'école ?

Un rire nerveux s'empare de moi. Retourner à l'école ? Moi Jesym Hoffmann ? Blague-moi deux secondes.

Mon père - Arrête de te foutre de ma gueule ! En haussant la voix. Je suis sérieux bordel ! Tu voit pas que c'est la crise ?! Bouge toi l'cul un peu !

Jamais, je dis bien jamais mon père ne m'avait parler comme ça. Ce fut un choc pour moi.

Mon père - Il comprend rien ce gosse, rien ! Il croit que l'argent ça tombe du ciel !

Alors là, si y a bien une personne qui a conscience de l'importance de l'argent c'est bien moi.
Je me permet pas d'acheter des trucs inutiles, non, je préfère dépenser mon argent dans quelques choses d'utiles, comme de la nourriture.

Que mon père me dise ça, ça m'choque sérieux.
Surtout la manière dont il me l'a dit, en faite je crois que c'est toute les paroles qui m'a balancer qui m'ont blesser.
Bordel qu'est ce qui lui prend ? J'ai rien fais de mal ? Si ?

J'essaye de passer outre mais c'est impossible, c'est de mon père qu'on parle là !

J'préfère bouger et m'aérer le crane.

Ma mère - Tu va où ?

- Me promener.

Ma mère - Passe à Carrefour et prend des couches pour ta petite soeur.

- Ok. Dis-je en m'éloignant.

Je prend pas ma voiture, j'ai envie de marcher.
Quitte à faire cinq kilomètres à pied.

J'marche tel un clochard, capuche sur la tête, mains dans les poches.
On pourrai penser de moi que je suis un voyou, certes j'en suis un ouais, j'assume y a pas de soucis mais beaucoup de gens oublient que derrière ces « voyous » comme ils disent, se cache une personne blesser par la vie.
Pas à un seul moment ils se disent que si on agit mal c'est soit parce qu'on a grandit avec ça, la délinquance. Ou bien peut être parce que seulement on a était blesser.
C'est mon cas.
J'ai pas eu la belle vie, des vacances sous les cocotiers, une belle caisse, des copains sur qui compter et tout, mais j'ai eu et j'ai toujours, heureusement, des parents aimant et sur qui je sais que j'peut compter.
Les seuls personnes dans cette vie en qui j'ai confiance, c'est bien eux.

J'achète les couches pour Gina et retourne à mon point de départ : chez moi.

Depuis l'espèce de dispute avec mon padré, j'suis mal. J'essaye de réfléchir de ce que j'ai pu dire pour qu'il me parle comme ça mais je trouve pas. 'fin j'ai rien dis de mal quoi.

Heureusement avec le temps ça c'est arrangé.
Il est venu s'excuser.
Si il m'a secouer comme ça, c'est parce qu'il s'inquiète pour mon avenir.
Je le comprend, mais faut que lui aussi comprenne que je suis pas le fils de Francois Hollande mais seulement d'Angelo Hoffmann.

Ma petite Gina a atteint ses un mois. C'est toujours une petite crevette, quelques fois elle bafouille des mots, 'fin des mots, du charabia plutôt !

J'aime l'observer, elle est si petite, si innocente que j'aimerai qu'elle ne grandisse jamais.
Ce monde là il est pas pour elle. Trop de mauvaises personnes s'y trouvent.

Un matin d'automne. Alors que mon père était partit travailler, j'accompagne ma mère chez le kiné pour Gina.

Pendant qu'elles sont toutes les deux avec le kiné, moi je ère les rues. Avec les feuilles d'arbres qui volent partout.
Je me pose sur un banc pas loin de chez le kiné.

Je n'ai même pas eu le temps de penser à quoique se soit qu'au loin j'aperçois déjà ma mère sortir avec Gina dans ses bras.
Je les rejoins.

- Vous êtes déjà là ?

Ma mère - Il a pas pu nous recevoir, il a une urgence.

- Et donc ma petite soeur c'est pas une urgence ?

Ma mère - Commence pas Jesym, s'il te plait. Dit-elle en entrant dans la voiture.

Après ça on se dirige au supermarché.

La chef de famille, ma mère, fait ses courses tandis que moi je porte Gina.
Cette grosse elle commence à prendre du poids, c'est plus la petite plume d'avant.

Ses courses finit, on se dirige tous vers la voiture.

Ma mère - Allez à la voiture, je reviens. Dit-elle en s'éloignant.

- Tu va où ?

Ma mère - Au tabac, je vais acheter mon magasine.

J'installe Gina dans son siège et me place côté conducteur.
La radio en fond me fait patienter le temps que ma mère arrive.
Je m'enjaille sur le rythme de la musique quand des bruits de klaxonne et de crissements de pneus me font sortir de mes pensées.

Je tourne la tête vers les bruits. À la vue de cette scène, mon cerveau n'a fait qu'un tour.
Sur le moment j'ai même pas réfléchis, j'ai couru aussi vite que je pouvais vers le corps de ma reine presque sans vie.
Bordel, ce putain de conducteur n'a pas vu que c'était une zone 30 ?!

Je m'approche de ma mère, son corps saigne.

- Maman, maman, oh ça va ?! Maman ! Crié-je en la secouant.

.. - Appelez les secours ! Dit le conducteur qui la renverser.

- Maman, s'te plait, dit quelques choses ! En tenant fermement sa main.

Elle me regarde, ses petits yeux bordés de rides.
Elle bafouille quelques choses, je n'ai pas compris, une chose qui me met encore plus les nerfs.

- C'est de ta faute ça ! Espèce d'enculé ! J'vais t'saigner ! En m'approchant du responsable de cette scène.

J'entend les secours arrivés. Je sens quelqu'un me retenir, il a eu de la chance mais je jure sur ce que j'ai de plus cher qu'il ne s'en sortira pas comme ça !

Les secours embarquent ma mère et c'est seulement au moment de remonter dans ma voiture que je me souviens que Gina était dans la voiture.
Je lui jette vite fait un coup d'oeil, elle s'est endormis.

Je roule en direction de l'hôpital où ma mère a était emmener.
Pendant le trajet, mes larmes en ont profiter pour couler.

Je les essuie vite avant d'entrer dans l'hôpital.

Je demande des nouvelles de ma mère, on me dit qu'elle a était emmener au bloc.

- C'est grave ce qu'elle a ?

La secrétaire - Je sais pas monsieur, désolé.

Je m'assois sur une chaise en attendant des nouvelles avec Gina sur mes genoux.

J'ai tout mes membres qui tremblent, j'ai peur de ce que les médecins peuvent m'annoncer, et si jamais ... Non arrête Jesym, te fait pas encore des films.

J'profite de l'attente pour prévenir mon père. Rien qu'à sa voix, j'ai directement remarquer qu'il était aussi stresser que moi.

C'est de la femme de notre vie qu'on parle là.

Il arrive, son visage est pale, ses yeux sont rouges.
Et ouais pour cette femme on est prêt à en verser des larmes.
S'il le faut j'suis capable de tout, du meilleur comme du pire.
Cette femme c'est ma mère bordel ! Celle qui m'a porter neuf long mois dans ses entrailles, celle qui m'a mise au monde, qui m'a élever, qui m'a apprit à respecter les femmes.
Bordel je supporterai pas qu'il lui arrive malheur.
Et je crois même que ni moi ni le padré, on supporterai..

Bohémien balafré.

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