- Je suis certain que je peux me faire plus de donzelles que toi ce mois-ci lâcha un jeune homme aux cheveux fraichement bouclés
- Ça m'étonnerai répliqua l'autre aux visage parsemé de grains de beautés.
Comme à chaque fois que nous sommes ivres, lui et moi faisons toujours le même pari. Il prit un verre le leva, renversant ainsi la moitié de ce qu'il contenait et porta déjà un toast à sa propre victoire, je m'enfila mon verre cul sec bien décidé cette fois à gagner. Il gagnait toujours d'une ou deux filles en plus, les parties de jambes en l'air à plusieurs était son fort il faut dire. Il avait un faible pour les petites blondasses parlant anglais mais il n'était pas contre un autre casse croute pour autant. Je m'appelle Nishikido Ryo, acteur, chanteur et guitariste je ne passe pas inaperçu lorsque je sors de chez moi, avoir une fille dans mon lit n'est pas compliqué mais j'ai des goûts bien précis quoi que l'alcool m'aide à ouvrir mes horizons sur des filles que je ne regarderais pas habituellement. En 27 ans mon lit en a vue passé des filles, croyez moi. Mon ami à mes côtés qui se ressert justement un verre de vodka n'est autre qu'Akanishi Jin, hautement critiqué pour son choix de quitter son groupe il est aussi populaire que moi, nous passons notre temps à parler filles, musique ou sortie.
- Et le pari commence maintenant cria Jin.
Il s'extirpa du siège où il était installé pour se diriger vers une jeune fille qu'il avait remarqué depuis qu'on était arrivé au club, ils n'avaient pas arrêtés de se lancer des regards, ce soir c'est sur elle finirait dans son lit. Je me leva à mon tour et parti sur la piste à la recherche d'une proie facile, certaines criait déjà mon nom mais aucune ne me plaisait vraiment, tant pis, ce soir j'avais envie de conclure, j'attrapai la main de l'une d'entre elle et l'amena danser, elle était là, se mouvant devant moi, son corps me criant «je suis à toi», je commença à m'approcher d'elle, la collant de plus en plus à moi, ses formes ne me laissèrent pas indifférent, je lui fit assez vite comprendre que j'en voulais plus et déterminé je pris sa main l'amenant hors de la boite de nuit. Une fois dehors je fis signe au premier taxi et il nous mena chez moi. Le taxi s'arrêta, je lui lança un billet, sortit sans demander mon reste, tapa le code de la porte d'entrée et entra dans l'ascenseur. Elle me regardait, elle brulait de désir et cela se sentait, soudain elle me pousse contre le miroir de l'ascenseur et m'embrasse à pleine bouche, passant ses mains froides sous mon t-shirt, elle annonce déjà la couleur de ce soir: Sauvage.
- Vite lacha-t-elle entre deux baiser.
Enfin les portes de l'ascenseur s'ouvrir, j'attrapai ses cuisses la soulevant, avança jusqu'à ma porte d'entrée que j'ouvris et pénétra à l'intérieur de mon appartement, alors qu'elle s'appliquait à embrasser mon cou, chose qui m'excitait de plus en plus, je fermai la porte et la jeta sur le sofa... Quand j'ouvris les yeux, l'horloge du salon affichait 14h, la demoiselle au nom bien inconnu était partie et je pouvais déjà dire qu'elle était la première d'une liste qui serait longue, très longue. C'est cinq jours plus tard que je revis Jin, il était venu accompagné de sa petite liste de conquêtes.
- Je te devance de 3 filles déjà! Laisse tomber Ryo c'est perdu d'avance pour toi!
- Non je peux te rattraper, je vais gagner cette fois-ci et tu vas pleurer.
- Je t'amènerai des mouchoirs.
- Regarde moi ça, dis-je en montrant mes bras, celle d'hier soir, une vrai tigresse.
- En effet, mais je suis sur que t'as aimé de toute façon, celle de mardi était vachement bonne j'ai gardé son numéro d'ailleurs dit-il en finissant son plat.
- En parlant de numéro, ce soir j'appelle A-chan.
- Oh, ton nouveau plan cul régulier?
- Ouais, pas le temps d'aller m'en chercher une après le concert.
- T'as des milliers de fans qui viennent te voir tu sais.
- Je vais pas me taper une fan.
- Pour ça que tu perds à chaque fois dit-il en rigolant. 0
- De toute façon tu te fais de tout et n'importe quoi toi.
- Mais je gagne à chaque fois, méfie toi qu'elle ne te fasse pas la même chose qu'A-chan.
A-chan, E-chan, nous surnommons nos plans cul généralement par la première lettre de leur prénom.
- Elle n'a pas intérêt.
- Méfis-toi !
♪"Nous venons juste de nous disputer, n'est-ce pas ?
Répétant sans arrêt les mêmes choses
Le toi, que j'ai rencontré il y a longtemps était "adulte"
Tu es devenu si belle que je ne peux plus croiser ton regard" ♪
Le concert terminé, je salue une dernière fois mes fans, pars dans les loges et attrape mon portable.
- Cabinet Hashinomoto j'écoute.
- C'est moi.
- Ryo, je t'ai dit de ne pas m'appeler au boulot.
- J'ai perdu ton numéro.
Faux, je l'ai supprimé par erreur en faisant le tri dans mon dossier «plan cul».
- Encore?! Ce que t'es étourdi, c'est mignon.
- T'es libre ce soir?
- Quelle heure?
- Comme l'autre jour.
- J'y serais.
Je raccroche et pars à la douche, une fois propre et habillé chaudement, je rejoins ma voiture et roule jusqu'à mon appartement, une fois arrivé et garé je jette un coup d'oeil à l'entrée de l'immeuble pour voir si A-chan est là, en effet, m'attendant la, contre la porte vêtu d'un trench beige monté sur une paire de talon immenses, heureusement pour moi, elle est petite. Je lui ouvre la porte et la fait monter, à peine mes chaussures enlevées elle me susurre un «surprise» à l'oreille, je me retourne et la retrouve toujours montée sur ses échasses en sous-vêtement vraiment aguicheurs.
- Ça te dérange pas ces chaussures?
- Ce qui me dérange ce sont tes habits, me répondit-elle sensuellement
Tout en passant ses mains manucurées bien à la mode de chez nous sous mon tshirt qui partit vite rejoindre le tapis. Je la pris par les hanches avant de la coller non sans douceur contre le mur. Automatiquement, elle enroula ses jambes autour de mes hanches avant de m'embrasser. Ce baiser dura quelques secondes mais WOUAH quelle chaleur! Elle en veut mon plan cul régulier! Bien, je vais lui en donner! Je la taquine avec mes mains et lui enlève ses sous vêtements qui lui vont bien mais qui me dérange! Elle s'applique a me retirer ma ceinture puis fais descendre mon pantalon à mes chevilles que j'empresse de jeter au loin. Je la reprend dans les bras avant de la basculer sur la table de la cuisine et de la surplomber. Je n'attend pas plus longtemps et la pénètre, après tout ça sert pas à ça un PCR? (plan cul régulier). Une fois tout mes désirs assouvis, j'attrape mon paquet de clopes en prend une en bouche et l'allume. Aah~ la meilleure des cigarettes est bien celle d'après les parties de jambes en l'air, je recouvre le corps de ma partenaire d'un drap et une fois mon petit plaisir fini j'écrase ma cigarette dans le cendrier, me faufile sous les draps et m'endors presque aussi vite.
- Ryo-chan~ le petit déjeuner est prêt ~♥
Quel est ce son strident venant agresser mes tympans de bon matin?
- Kawaii~ il ressemble à un chat~♥
J'ouvre mes yeux et tombe nez à nez avec une «chose» démaquillée qui ne peut être que A-chan. Je grogne un «lâche moi» avant de me lever et de partir à la douche, j'espère qu'elle aura compris le message et qu'elle sera partie lorsque je serais sorti de ma douche. Apparemment, non. Elle m'attrape par le bras et me tire à table me présentant les petits plats qu'elle venait de me confectionner avec «amour». Avant même d'avoir le temps de prendre mes baguettes elle me tend les siennes devant la bouche voulant me donner la becté.
- Goûte~
J'ouvre la bouche et prend la bouché, étonnamment, c'est bon. Toute cette nourriture ce serait bête de la jeter, je commence alors à prendre un bon petit déjeuner sous les gazouillis de celle qui l'a concocté. Deux heures plus tard, je prétexte une réunion au bureau ne sachant plus comment me défaire de cette nouvelle sangsue et ne voulant pas trop la froissé sous peine de ne plus l'avoir dans mon lit.
J'arrive dans le petit restaurant de Ramen dans lequel moi et Jin nous nous retrouvons souvent.
- C'est quoi cette tête que tu tire Jin!? Dis-je me moquant un peu de lui.
- Je suis dans la merde Ryo.
- Raconte, t'as eu une panne ?
- Kuroki est enceinte.
- Eh?! Kuroki? Meisa Kuroki? Celle avec qui tu as gagné le dernier pari!?
- Oui...
- En effet, t'es dans la merde.
- De deux mois.
- Elle va en faire quoi ?
- Le garder.
- Et toi?
- Je lui ai dit que je prendrais mes responsabilités.
- Tu vas lui verser une pension?
- Je vais me marier.
Je manque de m'étouffer avec le bouillon et reprend mon calme.
- Le mariage? Tu compte devenir monogame?
- Ryo, je ne plaisante pas c'est sérieux ce qui m'arrive.
- Baka, t'aurai pu penser au plastique! T'en a parler à Johnny-san?
- Pas vraiment ...
- Je vois ... c'est pour quand le mariage ?
- Sans doute très bientôt, nous avons déjà rempli les papiers.
- Déjà ...
- Ouais .
- «Félicitations» c'est ce qu'on dit non dans ces moments là.
- Hm, merci.
Akanishi se marie. Lui qui n'arrêtait pas de me dire qu'il se caserait à trente ans et pas avant, voilà qu'il va même devenir père, l'après midi du deux février, je fus convié au mariage des deux futurs parents, cérémonie plus que simple avec juste leurs amis très proches et leurs familles. Je me retrouve donc assis à côté de Yamashita Tomohisa sous le «choc» de voir son ami se marier.
- J'ai toujours pensé que tu serais le premier à te marier
- Pourquoi? Me demanda-t-il
- Je sais pas.
Pi était sans doute celui qui avait les plus longues relations avec des filles, il ne se lassait pas aussi vite que nous c'est pour ça qu'on pensait qu'un jour il viendrait nous annoncer qu'il allait se marier, au lieu de ça, Jin se marie. Une fois le mariage fini, j'attrape mon portable et appelle A-chan, ce mariage m'a légèrement blasé, allez savoir pourquoi, comme d'habitude je la rejoins en bas de mon immeuble et la fait monter.
- Qu'est-ce qui ne va pas Ryo-chan?
- Rien.
- Tu peux me parler tu sais.
- J'ai rien à dire.
- Tu veux que je te fasse un bon plat? Oh! Je te fais couler un bain peux être?
- Arrête de te prendre pour ma femme.
- .. Je fais ça parce-que tu as l'air triste.
Triste? Pourquoi aurais-je l'air triste? N'importe quoi, je suis juste fatigué.
- Alors? Je te fais un ramen?
Je l'attrape par le bras et l'amène dans la chambre.
- Si je t'appelle c'est juste pour te sauter pas pour que tu me fasse à manger j'ai plus trois ans je sais encore m'occuper de moi-même.
Elle me regarde limite l'air effrayé et me gifle.
- Espèce de salaud, tu finiras seul et sans amis qui eux auront compris qu'il était temps pour eux de se caser.
J'attrape mon paquet de cigarettes et en porte une à ma bouche.
- J'espère que cette merde te feras crever!
Elle attrape ma cigarette, la jette au sol et la broie puis pars en courant n'oubliant pas de claquer la porte. Je chope une autre clope, l'allume et m'assoit sur le lit.
- Une de perdue, dix de retrouvées.
Il ne me reste plus qu'à en trouver une autre. Je prend mon portable et compose le seul numéro que je connais par cœur.
- Allo?
- Lena ?
- Hm ?
- C'est Ryo.
- Qu'est-ce que tu veux?
- T'es libre? J'ai faim.
- Je suis à Narita, viens me chercher.
- J'arrive.
C'est son habitude, me faire déplacer si loin juste pour manger. J'ai essayé, avec elle d'être «sérieux», mais les tentations étaient trop nombreuses malgré le fait qu'elle me plaisait énormément. Elle a fini par me jeter et partir avec un autre, mais nous sommes restés «amis». Une heure et demie après, j'arrive face à l'aéroport, elle me regarde, ouvre la portière côté passager et monte, je descend prend ses valises et les range.
- J'ai envie de manger des Takoyaki me lance-t-elle.
- On y va alors.
Une fois le ventre plein de Takoyaki, nous marchons rejoindre ma voiture.
- Lena ?
- Non.
- Eh?
- Je refuse ton invitation à venir dormir chez toi.
- ...
- Qu'est-ce que tu crois? J'ai fini par te connaître.
- Ouais.
- Ramène moi chez moi.
- Non.
- Hein?
- Non c'est ce que je dis aux gonzesses qui me refuse, tu vois tu ne me connais pas.
- Arrête de plaisanter il fait froid.
- Les trains sont chauffés.
- ...
- Les bus aussi.
- ...
- Et le métro aussi.
- Tu te venges?
- Je rigole, monte.
Je pense que je ne pourrai jamais lui dire non. Quelques semaines plus tard, alors que j'avais enfin le droit à un jour de repos, une personne sonne à ma porte, Jin qui vient se plaindre de sa «femme»?, j'ouvre, A-chan.
- Qu'est-ce que tu fais ici?
- Je voulais te voir.
- Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas d'une pseudo femme.
- Je ne peux me résigner à ne plus te voir...
- Dégage.
- Je suis ici pour baiser.
- Ne me fais pas répéter.
- Je ne plaisante pas.
- Tu parles.
- Tu n'as plus envie de moi ?
- Rien à voir.
- C'est vrai tu te ferais n'importe quoi, alors je devrais suffire non ?
- Tu m'énerves.
Je l'attrape par le bras et la tire jusque dans la chambre pour la jeter sur le lit.
«Juste pour cette nuit, je suis le matador de l'amour, viens à moi, laisse toi t'attirer, bien que l'on s'étreigne, il n'y a pas d'amour, aide moi à soulager la douleur»
Je l'entend ramasser ses affaires tout en pleurnichant, je fais semblant de dormir pour la laisser partir, une fois seul, j'empoigne mon portable et lui écris un mail «ne reviens plus jamais, je ne veux plus te voir» sur ces mots, je me lève et pars à la douche.