POV Patrick
Jeudi...
Assis dans le fauteuil à coté de son lit, je la regardais, observant ses yeux fermer ainsi qu'en espérant qu'elle les ouvrent d'un instant à un autre. Mais non, déjà environ cinq jours qu'elle est allongée dans ce lit autour de toutes ces machines qui émettent des bruits qui me font croire qu'à chaque secondes, elle peut partir. Mais intérieurement, au fond de moi, je me réveille chaque matin en espérant entendre le son de sa voix me disant " Bonjour papa !" mais chaque matin, je me réveille avec la sensation qu'elle peut me quitter et avec se sentiment de culpabilité me disant que tout est de ma faute. Je réfléchis à ce que j'ai fais ces dernières années, ce que je n'ai pas fais et de choses mauvaises me sont venus en mémoire. Particulièrement sur le fait que je n'ai pas été un bon père pour ma fille. Je sais que pendant la période de son "adolescence", elle avait besoin d'un père pour ce confier, de se demander quelles sont les choses de la vie qui sont plus difficile que d'autres mais au lieu de ça, je n'ai pensais qu'à moi et à mes moments où ses personnes voulant me nuire. Jamais je n'ai pensé à ce que pouvais vivre ma fille ou même ma femme, à ses instants où je n'étais pas là, à tous ses instants où pour eux, je n'étais qu'un étrangers.
Le plus, je pense ses de s'apercevoir de ses erreurs dans ses moments comme celui-ci. Il fallu que ma fille soit au bord de la mort pour que je me rendre compte que je n'est pas été un bon père, je m'en veux. Certes ces dernières semaines, j'ai pensé à sa sécurité en engageant un homme ou jeune homme capable de la protéger comme j'aurais pu le faire. En attendant et pendant ce temps qu'elle était en dangers, je me cachais, je me cachais de mais erreurs en entraînant avec moi ma femme et ma seule fille.
A ce moment, je pense à ce jeune homme, Ethan Wilde. Quand il m'a appelé pour me dire qu'il voulait que sa mission s'achève et la raison pour laquelle il le voulait, au fond de moi, j'avais souris. Je sais ce qu'est deux personnes amoureuse. Ma femme est la seule personne que j'ai aimé, elle m'a toujours soutenu, conseillé et elle m'a suivie dans mes erreurs. Chaque fausses notes que j'avais envers ma fille, ma famille, elle est toujours derrière moi pour me soutenir et moi je l'ai entraîner dans mes problèmes. Dans le sens contraire, ce jeune homme fait tout pour la rendre heureuse et ça a marcher, en une semaine il lui a rendu son sourire alors que moi j'essaie depuis quelques année. Je veux qu'il vienne la voir, je me demande bien pourquoi il n'est pas encore venu, cela fait cinq jours et il ne s'est pas montré. Qu'attend t-il ?
Allant dans le couloir, je partis m'asseoir à coté de ma femme, je lui pris sa main qui était gelée. Elle avait une mine fatiguée mais elle refusait de fermer ses yeux.
Moi: Ma chérie tout va bien ?
Elle ne me répondait pas, ses yeux restaient fixés sur la porte, elle avait le regard vide, je n'aimais pas la voir comme ça.
Moi: Je m'en veux tellement !
Je comprenais son silence, elle n'avait pas la force de répondre, tant de questions devaient se poser dans sa tête.
Moi: Je m'en veux de ne pas avoir vu qu'elle était malheureuse, j'aurais aimé être le père qui, quand il rentre de son travail aille prendre sa fille dans ses bras en lui disant " Comment vas-tu ? Et le lycée c'est bien passé ? ", j'aurais aimé être le père qui prend sa fille dans ses bras dans ses moments difficile pour lui faire comprendre que tout aller s'arranger parce que j'étais là, parce qu'elle avait un père qui viellait sur elle. Mais je m'en suis rendu compte trop tard comme toujours. J'aurais du lui dire plus souvent que je l'aimais. A cause de mes erreurs, nous somme là dans ce couloir, avec des arrières pensées en pensant que tout va mal.
Une larme coula sur ma joue, je l'effaçais sachant que d'autres aller couler. Comme pour me réconforter, ma femme me caressa ma main, tournant son regard vers le mien.
Elle: Elle sait que tu l'aimes, que nous l'aimons. T'en vouloir ne vas pas la ramener.
Moi: Je sais, au fond de moi, seul ce garçon peut réveiller.
Elle: C'est ce que je crois aussi.
Moi: Mais que fait-il ?
Tout d'un coup, mon téléphone vibra, c'est un message d' Héléna.
Moi: Il arrive !
Les choses allaient peut-être changer !
POV Ethan
Cela fait au moins deux heures que je suis dans mon lit, le regard au plafond. J'attends, j'attends que le temps passe mais pourtant, je sais que le temps que je laisse écouler est du temps perdu. Fermant mes yeux, mains derrière la tête, je la revois par terre, le sang coulant sur elle, elle tremblant dans mes bras, le souffle court. Peu importe ce qui se passera, cette image restera à jamais graver dans ma mémoire. C'est plus fort que moi, je n'arrête pas d'imaginer ce qui aurait pu se passer si elle n'avait pas couru devant moi. J'aurais voulu que cela soit moi qui cours dans ses bras pour la protéger de ce danger, cela aurait du être moi.
J'aurais sacrifier ma vie pour la sienne, cela est aussi le signification de mon tatouage, le sacrifice. J'aurais tout fais pour la ramener saine et sauf et de me dire que je réussis, de me dire que j'ai sauvé une personne que j'aimais. Mais pourtant, j'ai encore une chance de la sauver, son destin ne doit pas se terminer de cette façon, son destin doit se terminer avec moi peut importe les danger, à deux nous pouvons tout vaincre et surtout, je ne veux pas que son destin se termine de la même façon que ma sœur. Mais je sais que si c'est moi qui aurait était touché, elle serait sûrement dans le même état que moi, à attendre que je me réveille. Mais elle, elle serait venu me voir dès le premier jour, elle n'aurait pas fuis comme j'ai pu le faire, elle est tellement courageuse et avec un grand cœur.
J'ouvris les yeux, remarquant que quelqu'un venait d'entrer dans ma chambre. Je sentais la personne s'asseoir sur mon lit.
Camille: Je me suis permise de rentrer.
Moi: Si tu veux !
Camille: Alors quoi de beau ?
Moi: Rien !
Camille: Tu arrives à dormir ?
Moi: Non, dès que je ferme les yeux, c'est l'horreur, je fais des cauchemars.
Camille: Quels genre de cauchemars ?
Moi: Je revis la scène mais elle ne se réveille pas.
Camille: Je fais les même et j'en ai peur.
Moi: Mo aussi...moi aussi.
Camille: Mais toi, tu vas bien ?
Moi: J'aurais aimé te dire que je vais bien, que je suis fort mais non...je n'y arrive pas, c'est le vide. Non, je ne vais pas bien, je vis dans la culpabilité qu'elle ne se réveille pas, de plus voir son visage, son sourire. Quand j'imagine ma vie sans elle, je tremble, j'ai du mal à respirer et tous ça...tous ça...ça fait mal.
Camille: Il ne faut pas que tu t'imagine le pire.
Moi: Je ne peux pas !
Camille: Pourquoi ?
Moi: J'ai déjà perdu une personne qui m'étais cher et je suis tombé et je me suis relevé mais là, si elle me quitte, je retomberais et ne me relèverais pas. Je n'en aurais pas la force et ni l'envie.
Camille: Mais elle ne tombera pas parce que tu es là, et tu ne tombera pas parce qu'elle est là. Et si vous tombez tout les deux, alors vous vous relèverez ensemble.
Moi: Est ce que tu crois qu'elle va se réveiller ?
Camille: Je continue d'y croire et j'y croirais jusqu'au bout.
Moi: C'est se que je souhaite le plus au monde !
Camille: Alors vas-y ! C'est ce que tu souhaite ? Alors fais en sorte que ton veux se réalise.
Moi: Je sais et...
Camille: Cinq jours qu'elle est dans le coma et tu n'es pas aller la voir !
Moi: Je suis trop con !
Camille: Non, tu as juste peur. J'avais peur aussi mais finalement j'ai réussis à lui parler.
Moi: Qu'est ce que tu lui as dit ?
Camille: Tout et rien ! Mais je lui ai demandée de revenir...pour toi.
Moi: Camille, je vais bien enfin...
Tout d'un coup, elle se leva, elle était en colère, elle commençait à pleurer.
Camille: NON, TU NE VAS PAS BIEN !
Je me redressais sur mon lit, étonné du son de sa voix qui était...brisée.
Camille: Tu reste dans ta chambre journée en journée à broyer du noir, sans manger, sans parler et tu ose me dire que tu vas bien !
Moi: Camille je...
Camille: Je suis déjà passé parler Ethan, tout ce que tu es entrain de vivre, je l'ai vécu. Mais j'ai su remonter à la surface grâce à toi, tu m'as sauvé alors c'est à mon tour de le faire. J'en ai marre de te voir te détruire à petit feu alors qu'il y a encore de l'espoir. Il faut juste que tu aille la voir, elle a besoin de toi. S'il te plait, ne la laisse pas partir ! Toi seul peut la ramener, j'en suis sûr !
Moi: Tu as raison Camille, j'ai étais nu de rester là, mais j'ai peur !
Camille: Peur de quoi ?
Moi: Je sais que dès que je vais poser mon regard sur elle, je craquerais. La voir dans cet état me fera perdre mes moyens et j'ai peur de pleurer et de...et de...ET DE JAMAIS M'ARRÊTER !
Camille: Parfois cela fais du bien de pleurer ! Ethan, fais-toi confiance, va juste la voir, peut-être sans lui parler mais montre-lui que tu as là, que tu ne l'abandonneras pas.
Puis elle partit de la chambre. J'inspirais un bon coup, je m'asseyais sur le rebord de mon lit tête baisser. Mes poings serrés, je relevais ma tête.
Moi: Cassidy j'arrive !
Quand je fus préparer, je descendis à la recherche d'Héléna. Supposant qu'elle était dans la cuisine, je me dirigeais directement dans celle-ci. Je tapais à la porte, elle se retourna vers moi, un sourire se forma sur son visage.
Héléna: Ethan...tu vas bien ?
Moi: Je veux aller la voir !
Elle mit une main sur sa bouche, elle prit ses clés de voiture sans dire un mots. Nous nous dirigions vers la porte d'entrée quand Camille couru dans me bras me soufflant "Merci", mais c'est grâce à elle que j'y vais. Peu de temps après nous étions dans la voiture, en route pour l'hôpital. J'appréhendais le moment où j'allais la voir, le sentiment que je vais avoir quand je la verrais. Quelque minutes plus tard, nous étions arrivés devant l'hôpital. Mettant ma main sur la poignet je m'apprêtais à partir quand je sentis une main se poser sur mon épaule.
Héléna: Ethan, attend !
Moi: Que ce passe t-il ?
Héléna: Tant de fois tu as du te demandé pourquoi elle a fais ça ?
Moi: Tu..Tu le sais ?
Héléna: Elle me l'avait dit !
Moi: De quoi ? Qu'est ce qu'elle t'avait dit ?
Héléna: Qu'elle te protégerais !
Je ne comprenais pas, tout était flou dans ma tête. Voyant mon malaise, elle continua.
Héléna: Le soir, quand vous avez signés ce contrat, elle sentait au fond elle qu'elle te devait quelque chose.
Moi: Mais pourquoi ?
Héléna: Pour elle tu l'avais sauvé à cette soirée masqué, tu l'avais sauvais alors que tu n'étais pas obligé.
Moi: J'étais en mission !
Héléna: Non, tu n'avais pas signé, elle a toujours vu les choses de cette manière.
Moi: J'étais son protecteur et elle ma protégée !
Héléna: Epargne-moi tes mots, cela fais bien longtemps que vous avez dépassés le stade de Protecteur/Protégée. Entre vous, cela a toujours été plus que ça.
Moi: Mais je continuerais à la protéger !
Héléna: Le contrat entre vous deux n'est pas terminé, tu ne l'a pas encore sauvé.
Moi: Jamais d'échec !
Héléna: Prouve-le !
Moi: Merci Héléna d'être toujours là pour moi...pour nous.
Héléna: Vas-y avant que je ne verse ma larme !
Ouvrant ma porte, je me dirigeais vers l'entrée de cet hôpital. De suite, j'arrivais à l'accueil demandant la chambre de Cassidy. Allant vers l'ascenseur, je stressais. Je n'aime pas l'ambiance qu'il y a dans cet endroit. Le bruit de l'ascenseur me fit revenir à moi, demandant à un infirmière la chambre, je vis au bout du couloir ses parents. D'un pas rapide, je me dirigeais vers eux, sa mère dès qu'elle me vit, elle me fit un sourire. Mais son père me regardait du mauvais œil.
Lui: C'est maintenant que vous venez !
Moi: Désolé !
Lui: Ecoutez mon garçon, je sais que je n'ai pas été un bon père. Après toutes ces années, je n'ai pas réussis à rendre ma fille heureuse mais vous en espace de quelques semaine vous avez réussis à lui rendre son sourie que j'essayais d'illuminer ces dernières années. Tout ça pour vous dire que vous l'avez fait revivre une fois, je suis sûr que vous pouvez recommencer une deuxième fois.
J'étais incapable de dire quoique ce soit, il ouvrit la porte de la chambre me laissant entrer. Puis il partit, j'étais seul avec elle. Me retournant vers elle, je la vis. Je mordais ma lèvre commençant à trembler. M'asseyant à coté d'elle, je lui pris sa main.
Moi: Bonjour mon cœur !
J'inspirais prêt à lui dire tout ce que j'avais sur le cœur.
Coucou tout le monde :)
Désolé de vous laissez sur une fin comme cela mais un peu de patience :)
Quand pensez-vous ?
NeverSayNever,