Book of Love

Od EnolanHope

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Joe a presque tout pour elle. Un travail de rêve, de l'argent, un appartement magnifique à New-York, et un dr... Viac

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 18(bis)
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21

Chapitre 3

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Od EnolanHope

Comme d'habitude je me lève à 6 h du matin pour mon jogging. Mais aujourd'hui quelqu'un a l'air d'insister pour m'accompagner. Un mal de tête a envahi toute la surface de mon crâne, et ma mauvaise humeur habituelle est clairement décuplée. Je prends donc le parti de partir courir un peu moins de temps qu'à l'accoutumé.

A la suite de cette course, je prends une bonne douche et prépare mes valises. J'ai finalement réussi à joindre la bécasse qui me sert d'assistante, et lui ai donné toutes les indications nécessaires à l'organisation de mon voyage. Donc si elle a réussi pour une fois à faire son boulot correctement, un taxi devrait m'attendre d'ici une heure devant mon immeuble. Je prends bien évidemment mon ordinateur portable avec moi, histoire de bosser sur quelques projets que j'ai en cours pendant ce foutu séjour.

Le portier ne devrait maintenant plus tarder à venir s'occuper de mes bagages. Et une fois celui-ci arrivé, je lui indique tout ce qu'il doit emporter.

- Et faite attention. Il y a des choses à l'intérieur que vous ne pourriez pas vous payer, même en travaillant toute une vie ici. Alors, prenez toutes les précautions nécessaires.

Il me regarde d'un œil mauvais, mais je n'y prête aucune attention. D'autant plus que c'est la stricte vérité. Je descends alors sans plus tarder, et suis agréablement surprise de voir que le taxi est déjà là à m'attendre. Je monte à l'intérieur et attends sagement que mes bagages soit installé dans le coffre. Une fois tous les détails bouclés, nous prenons enfin la direction de l'aéroport.

- Alors ma ptite dame, on pars en vacances?

Dites-moi que je rêve, il ne compte pas sérieusement avoir une discussion avec moi? Sachant qu'en temps normal j'ai du mal à communiquer avec n'importe qui, il est clair qu'avec ce mal de crane ce n'est même pas la peine de l'envisager.

- Écoutez je vais pas tourner autour du pot. Je veux bien vous payer le double de la course si vous m'épargnez le bla-bla inutile dont vous faites certainement part à tous vos clients. Je vous en serais bien sûre très reconnaissante et ne manquerai pas de vous mettre quatre étoile pour l'évaluation de ce trajet.

Cela me vaut mon deuxièmes regards mauvais de la journée, et je sens que je vais me surpasser aujourd'hui. Mais comme on dit l'argent a bien des pouvoir, et c'est pour cela qu'il ne dit plus rien tout le long du trajet.

Une fois arrivée à l'aéroport et mes bagages enregistrés, je me rends directement dans l'enceinte de la classe business. Je m'installe dans un des fauteuils les plus isolés et attends patiemment l'instant de l'embarcation. Mon vol ne semble pas être en retard et cette nouvelle me réjouit énormément. Rien de pire que d'être bloqué dans l'enceinte d'un aéroport ou la connection est des plus médiocres.

Mais malheureusement, je n'ai pas le temps de sortir mon ordinateur, qu'un homme avec une assurance hors du commun s'approche de moi avec un sourire ridicule aux lèvres. Je m'évertue donc à l'ignorer en espérant que celui-ci passe son chemin.

- Bonjours, je peux m'installer à côté de vous jolie demoiselle.

Mon air renfrogné, n'a malheureusement pas le résultat escompté.

Son sourire "email diamant" continue à m'aveugler et je me demande si ce genre d'homme arrive réellement à leur faim en essayant de charmer de la sorte. Ai-je l'air d'une midinette encore vierge qui attend son prince charmant? Je ne pense pas, et cela depuis bien longtemps.

Je hoche la tête froidement et décale mon attaché-case afin de libérer le passage.

- Merci, c'est très aimable de votre part. Je m'appelle Harold.

Il me tend la main et j'en fais de même sans grand enthousiasme. Je dois avouer qu'il est tout de même très charismatique et bien charpenté, mais en dehors de cela je ne suis pas sûre de lui trouver quoique ce soit d'autre de très intéressant.

- Moi, c'est Joe.

Il me regarde quelques instant sans rien dire et je me demande ce que ce crétin va me sortir.

- Eh bien permettez-moi de vous dire, Joe, que vous ne passez pas inappercu. Dés l'instant où je vous ai vu, j'ai ressenti l'irréprissible envie de venir m'assoir à côté de vous. Alors, me voila. Excusez moi si vous me trouvez trop direct, mais mon dicton favori est que "la vie n'attend pas".

Et c'est parti. Toujours la même rengaine. Ca commence par une tirade ridicule, où il s'attend à un petit gloussement de ma part et à un rougissement simultané de mes joues. Ensuite, il va enchaîner en me demandant des renseignements personnels sur ma vie, afin de me faire croire qu'il s'intéresse réellement à moi. Et pour finir, on s'échangera nos numéros de téléphone personnel pour organiser un petit cinq à sept entre deux rendez-vous, car bien évidement monsieur est certainement marié, et est malheureux en ménage.

Mais malgré cela, une idée germe en moi depuis qu'il a commencé sa parade et je me dis qu'il n'a peut-être pas tord aprés tout "one life". Alors sans détour je lui balance le fond de ma pensée.

- Ecoutez, il me reste seulement 1h avant d'embarquer donc épargnons-nous tout le processus de drague habituel et passons directement à la seule chose, qui je dois l'avouer après ces derniers jours, me ferait le plus grand bien. Je vais donc me lever et aller vous attendre d'ici 5 minutes dans les toilettes. Ne trainez pas trop, je ne peux pas me permettre de rater mon vol.

Il est tout d'abord choqué par ma grande finesse, mais un sourire vicieux vient très vite remplacer sa stupéfaction. Je ne suis pas le genre de femme qui pense qu'avoir des atomes crochus soit primordial pour coucher avec quelqu'un. Non pour moi l'invention des applications géolocalisé pour un plan sans lendemain et certainement la plus belle des réussites de ces vingt derniéres années. Mais là, c'est encore mieux que de choisir uniquement sur photo, il est plutôt à mon goût et si je ne me trompe pas, il a l'air plutôt à l'aise avec le gente féminine. Ce qui présage une jolie expérience.
Donc malgré tout le glamour que je m'évertue à véhiculer, je me dirige vers les toilettes de la classe business et ferme les yeux sur le pitoyable décor qui m'entoure. Il ne tarde pas à arriver et verrouille au passage la porte derrière lui. Il me tâte du regard, certainement pour que je lui donne mon approbation silencieuse. Et en réponse ma robe glisse le long de mon corps, faisant apparaître mes dessous Aubade fraichement acheté. Je suis une grande disciple de la lingerie fine, si bien que rare sont les occasions où je n'en porte pas. Son regard devient fievreu et son envie de me rejoindre devient plus qu'évident.

- Cela ne peut être que mon jour de chance.

Je l'attire alors vers moi et plaque immédiatement mes lèvres sur les siennes afin de l'empêcher de tout gâcher avec des paroles inutiles. Il est très beau mais, malheureusement, cela n'a pas l'air de s'accorder avec son intelligence. En bref soit beau et tait toi.

Il devient très rapidement méticuleux et sa dextérité me laisse penser qu'il n'est pas à son coup d'essai. En ce qui me concerne je ne suis pas farouche et lui arrache quelques cris gutturals qui font monter mon égo en flèche. Nous bâclons les préliminaires, avion oblige, et passons rapidement à l'essentiel. C'est à dire, lui en moi, et comment dire, je crois qu'il n'y a pas que Harold qui est en veine aujourd'hui. Mon appolons a ce qu'il faut là ou il faut, je l'ai pensé tout d'abord arrogant quand il a sorti un preservatif de taille XL mais désormais je croise les doigts pour que celui-ci n'éclate pas. Bon ça arrive pas souvent, mais pour le coup j'ai misé sur le bon cheval. Chaque aller-retour d'Harold est simplement un plaisir divin, et au vu de son sourire, lui aussi doit penser que nos corps s'emboitent plutôt bien. Nous continuons dans une cadence animale, voir sauvage, je m'aggrippe à lui avec une tel force que mes empreintes seront relevables pendant plusieurs jours sur son corps. Les minutes passent et je boue littéralement tant cet homme me fait de l'effet. Je ne sais pas si cela vient du fait que le temps n'est pas avec nous ou que la situation est inédite, mais je sens déja mon corps pret à m'abandonné tout entier. Harold doit en etre au même stade car son regard suppliant et les paroles à venir confirme que lui aussi n'en est plus trés loin.

- Jouis maintenant Joe.

Sa voix est saccadée, due à l'effort physique de ce moment si intense.Et comme si mon corps n'attendait plus que ses délicates paroles, mon cerveau déconnecte et j'explose enfin sous les parfaits soubresauts de ma jouissance. La sueur perle sur son front et il ne tarde pas à me rejoindre dans un râle de plaisir des plus sexy.Il ne me quitte pas des yeux un seul instant, comme s'il savourait chaque seconde du plaisir qu'il venait de m'offrir. Je lui souris alors en signe de reconnaissance pour ce rapide et parfait moment d'égarement que nous avons partagé. Il se retire ensuite délicatement, et je prends quelques instants pour me rendre convenable. Je lui lance un dernier regard et sans un mot, je quitte la pièce sans aucun regret.

Une fois à l'extérieur de celle-ci, je presse le pas afin de m'éloigner le plus vite possible de lui, ne voulant pas avoir a affronter une discussion sur les possibilités de se revoir. Je ne le souhaite pas et surtout je ne le désire pas. C'était un très agréable moment, mais ça sera le seul que nous aurons. Par chance, l'embarquement va bientôt commencer, ce qui m'évitera cet instant gênant où je devrais lui expliquer que ce n'était que purement sexuel. Bien que je pense qu'il l'a compris de lui-même.

Une fois devant l'hôtesse pour lui tendre mon billet, je suis rassuré de le voir au loin en train de me chercher du regard sans parvenir à me trouver. Je m'engouffre alors dans l'appareil et le seul fait de franchir les portes d'embarquement me fait instantanément oublier ce qu'il vient de se produire. Le plaisir que j'ai pu ressentir c'est entièrement dissipé et je peux d'ores et déjà revenir à la réalité et à ce qui m'attend dans les prochaines journées.

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