-
Point de vue Cassidy
Enfin, ce cher monsieur Wilde s'est calmé. C'était difficile mais heureusement, il s'est rendu compte qu'il allait trop loin et que ça ne servait à rien d'agir comme ça. Je n'ai pas l'habitude de me disputer avec des gens, mise à part mes parents, et je n'aime pas ça. Je me sens automatiquement la fautive alors que j'ai conscience de ne pas être le problème. Le principal, c'est qu'il s'est excusé, avec du mal mais il l'a fait.
Ethan m'emmène dans une brasserie qu'il connait bien. C'est un peu loin mais ça me fait du bien de marcher, de prendre l'air et j'apprécie la compagnie d'Ethan. Avec lui, je me sens à l'aise et j'ai l'envie d'être moi même. Je n'ai pas ressenti ça avec Ryan, c'était tout l'inverse.
- Nous sommes arrivés madame, dit Ethan en m'ouvrant la porte du restaurant.
Un serveur nous accueille et nous instable à une table, qui elle est plutôt cachée des autres, tant mieux.
- Je reviens dans quelques instants prendre votre commande.
Pendant ce temps, je regarde la carte, y'a tellement de choix.
Quand j'étais petite nous allions souvent au restaurant avec mes parents puis, un jour, nous ne faisions plus rien ensemble.
- Prends ce que tu veux Johnson.
- Merci Ethan.
Je regarde autour de moi. J'aime beaucoup l'ambiance et la décoration.
- C'est sympa ici.
- Oui. J'y allais souvent avec mes parents quand j'étais petit.
Soudain, j'ai un pincement au cœur. Il ne parle jamais de ses parents, de sa sœur mais je vois bien qu'il est brisé.
- Je suis sûr qu'enfant tu étais insupportable, je lui dis pour détendre l'atmosphère.
- Détrompe-toi. J'ai vite compris que si je ne me comportais pas bien, je n'allais pas avoir ma grosse portion de frite.
C'est mignon.
Il avait dit ça avec le sourire, encore fier de tout ça.
Oh Ethan.
- J'étais quand même insupportable, surtout quand il s'agissait d'aller à l'école.
- Oui, ça j'en ai fais les frais ce matin, je rigole me rappelant l'enfer que ça a été de le lever du lit.
- Seule ma sœur arrivait à me lever du lit sans que je pique une crise.
Je sais que c'est un sujet sensible de parler de sa famille mais j'apprécie le fait qu'il me parle de tout ça. Bien que ça me rend émotive d'imaginer le petit Ethan, heureux d'avoir ses frites.
Cassidy ne pleure pas...pour une fois.
Je veux apprendre sa technique !
Il rigole conscient que ce matin a été une véritable galère pour moi.
Il ferme et les yeux et sourit.
- Elle me disait " Reveille-toi bébé Ethan, ton joli rêve est terminé, tu peux ouvrir tes jolis yeux".
Il avait finit sa phrase dans un souffle et je donne le meilleur de moi même pour ne pas faire couler mes larmes.
Bébé Ethan.
J'ai le cœur en miette.
- C'est adorable.
Je ne sais pas vraiment quoi dire, j'ai peur qu'il se braque.
Il regarde la carte et e l'observe.
Malgré sur ses yeux regardent la carte, son regard est vide et sans expressions.
Ethan Wilde, j'ai deviné que la vie t'avais enlevé la personne qui comptait le plus pour toi, celle qui gardait ton cœur à l'abris.
Je prends sa main pour le faire revenir à la réalité.
- Je suis désolé.
Il me sourit et garde sa main dans la mienne.
Le serveur revient prendre nos commandes et Ethan garde ma main. Je n'ai pas envie de la lâcher non plus. Je veux lui montrer que je suis là. Moi aussi je reste près de lui maintenant.
Jusqu'à la fin.
-
Plus tard, nous avions notre repas. Ethan avait prit une pizza qui m'avait l'air vraiment horrible. Tout ce qui pouvait te faire avoir une haleine monstrueuse étaient réuni dans cette pizza.
Pour ma part, j'avais également pris une pizza toute simple et une petite portion de frite.
- Bon appétit Ethan.
- Merci, toi aussi. Tu vas réussir à manger tout ça, me dit-il en regardant ma pizza et mes frites.
Je pris une petite poignet de frite et mis ça dans son assiette. Il me regarde bizarrement.
- Tient, ta portion de frite. Tu l'as bien mérité.
Il avait comprit que je faisais référence à sa petite anecdote de quand il était petit.
Je n'ai jamais été autant touché par une personne avant de le rencontrer.
Même encore à cet instant, j'ai envie de pleurer pour lui. Tout en lui fait battre mon cœur à la chamade.
Lui aussi a besoin d'être protégé.
-
Pendant le repas, Ethan me racontait des histoires de ce qu'il avait vécu en tant qu'agent et ce gars c'est un malade. Il a déjà faillit mourir plus d'une fois mais rien de l'arrête, au contraire. Moi, à côté de lui, je suis qu'une mauviette. Y'a une abeille qui vole trop près de moi je cris lui il a un flingue sur la temps, il rigole. C'est pas possible, on vit pas dans le même monde, nous sommes complétement différents. Cependant, je suis fasciné par cet homme qui se trouve en face de moi. Je ne connais pas quelqu'un de plus courageux et vaillant que lui.
- Tu en as du courage mais tu es aussi un grand malade.
- Le courage n'a rien avoir avec tout ça. Je sais pourquoi je fais ça alors j'essaie de le faire bien.
- C'est dommage que le monde ne sache pas qui est réellement Ethan Wilde.
- Ce n'est pas nécessaire. Mes collègues le savant, Camille le sait et maintenant.
- Je suis contente de faire partie de ton petit cercle alors.
- Tu me trouve badasse ?
- Ne va pas dire ce que je n'ai pas dis Wilde.
- Mais tu le pense.
- Arrête de vouloir parler pour moi.
- Je prends ça pour un oui.
- Pourquoi y'a toujours un moment où t'es chiant ?
- Mais t'aime bien ?
Je mets mas tête dans le creux de mes bras.
- T'es pas possible. Bon, je t'abandonne deux secondes.
- Tu vas pisser ? me demande t-il en mangeant ses frites.
- Faut vraiment que tu apprennes à avoir plus de tact avec les gens.
- Bonne chance.
Je secoue la tête.
Faut avoir du courage pour supporter ce mec en vrai.
Toute rouge, je me dirige vers les toilettes.
Après mettre lavée les mains, je reçu un message.
"Ne refais plus jamais ça" et " Je te vois encore".
Je commençais à trembler. Mais de quoi parle t-il ?
Je me regarde dans le miroir.
Cassidy, ce n'est n le lieu, ni le moment de paniquer.
Respire. Inspire. Respire. Inspire.
Cette technique ne marche pas, j'ai chaud, j'étouffe.
Je sors vite des toilettes et marche rapidement vers Ethan. Il se lève dès qu'il me vit. Il a tout de suite vu que quelque chose n'allait pas.
- Qu'est ce qui se passe ?
Incapable de parler, je lui montre mon téléphone.
Voyant mon angoisse, il décide de rester silencieux et je le remercie pour toi.
Je sens des larmes montaient. Il faut vite que l'on sorte de là.
- Je veux rentrer Ethan. Je veux rentrer.
- Cassidy écoute moi bien. Regarde moi.
Je relève ma tête vers lui et il me prend la main.
- Tu es plus forte que ça, bien plus forte. Tu m'entends ?
Il caresse mes mains et je commence à me calmer.
- Tant que je serais là, il ne t'arrivera rien. Il faut que tu me crois.
- D'accord !
- Dit le Cassidy.
J'inspirais un bon coup.
- Il ne m'arrivera rien tant que tu seras près de moi.
- Parfait.
-
Une fois rentrés, je suis allée directement dans ma chambre, dans le calme, dans le noir.
Je pense à mes parents. J'aimerai tellement qu'ils soient là, avec moi. Qu'ils viennent me prendre dans leurs bras me répétant que tout ira bien. Ils me manquent tellement.
Une fois calmée, je décide d'aller voir Ethan dans sa chambre. Je veux rester encore avec lui, être près de lui, là où je me sens le plus en sécurité.
Je toque et rentre.
-Je savais que tu finirais pas venir.
- Je te dérange pas ?
- Bien sûr que non.
Je m'allonge à côté de lui.
- Tu sais ce qu'ils me veulent ?
- C'est confidentiel !
- J'ai le droit de savoir, j'ai signé ce contrat.
- Oui le contrat dit que tu dois être protégée. Pas que tu dois me soutirer des informations.
- Tu as toujours réponse à tout.
- Oui. C'est comme ça.
Je ferme mes yeux et je n'entends que la respiration d'Ethan.
- Tu me dis quand tu veux que j'éteigne la lumière Johnson.
- Laisse-la encore un peu.
Je tourne ma tête vers lui et revoit se cadre déposé sur sa table de chevet.
- Ethan ?
- Hum.
- J'ai une question mais tu ne seras pas obligé de me répondre.
- Dis-moi.
- Qui est sur la photo ?
Il se lève, je n'avais même pas fait attention mais il n'a pas de tee-shirt.
Cassidy, ce n'est pas le moment.
Il prend le cadre dans ses mains.
Il a le même regard triste que tout à l'heure. Je pense avoir deviner la réponse.
- C'est ma sœur. Louisiane.
Il s'assoie dos à moi.
- C'est Loulou.
Oh Ethan.
- On peut éteindre la lumière maintenant Cassidy ? S'il te plait.
- Bien sûr.
Alors c'est donc elle qui a prit soin de lui, jusqu'à ce qu'elle parte.
Elle a prit soin de lui.
Du bébé Ethan.
NeverSNever,