𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗢𝗧...

Por Keyrza

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𝓡𝒐𝒎𝒂𝒏𝒄𝒆 𝑪𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 | (𝒯𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒆́𝒆) Suivez les pas de Sahar, une jeune femme courageus... Más

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
ÉPILOGUE

Chapitre 47

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Por Keyrza


Salut les filles!

Je suis de retour, et je tenais à vous remercier pour votre patience et vos messages qui m'ont réchauffé le cœur. Je vais beaucoup mieux et je suis plus motivée que jamais à vous retrouver pour la suite de cette histoire ! 🌸

Merci pour votre soutien , ça me touche énormément. J'ai également ajouté une photo pour que vous puissiez voir comment j'imagine  le royaume d'Al-Hazar. Qu'en pensez-vous?

À très vite pour la suite !

Bonne lecture!


Les premières lueurs de l'aube s'insinuaient timidement à travers les voiles légers des rideaux, déposant des éclats dorés sur le bois sombre et poli de la coiffeuse de Sahar. Elle s'assit lentement, les mains posées devant elle, et se contempla dans le miroir. Quelques semaines seulement avaient passé depuis le jour où elle avait été plongée dans les eaux du baptême, et pourtant, ce souvenir semblait aussi vivace que l'aube de ce jour naissant.

Son regard se perdit, flottant entre passé et présent, et elle sentait les lourds fardeaux de son passé se délier peu à peu, laissant place à une sérénité nouvelle, comme un voile de lumière venu apaiser ses tourments. Elle revoyait les visages de ses parents, se remémorait ces années passées à rechercher leur approbation, espérant un « je t'aime » qu'elle savait, au fond d'elle, ne jamais venir. Tant de luttes, tant d'efforts, tant de larmes versées en vain. . . Mais il y avait quelqu'un d'autre, quelqu'un qui l'attendait depuis toujours, les bras ouverts, prêt à l'accueillir avec un amour inconditionnel, un amour qui ne dépendait ni de ses réussites ni de ses échecs, ni même de son propre mérite.

Cet amour, celui de Jésus, dépassait tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle n'aurait jamais pu le comprendre pleinement, et cependant elle ne pouvait l'ignorer.

Il l'avait trouvée, réchauffée, comblée.

Cet amour qui la regardait avec une tendresse infinie, ce regard divin, était la réponse à toutes les questions qui hantaient son âme, aux doutes qui étreignaient son cœur. Dans son reflet, elle voyait désormais une femme libérée de ses anciens attachements, prête à offrir son cœur à l'unique amour véritable. Elle comprenait enfin que ni l'approbation de ses parents ni la reconnaissance professionnelle ne pourraient combler ce vide profond ; elle avait fait de ces poursuites des idoles, alors que seul Jésus pouvait vraiment la combler.

Un sourire timide, presque hésitant, éclaira son visage tandis qu'elle essuyait une larme douce-amère qui avait glissé le long de sa joue. Ce matin était différent. Il était rempli d'une étrange exaltation, un mélange de joie et de nervosité qui la faisait vibrer d'une excitation nouvelle.

Une invitation d'Édrei lui était parvenue la veille. Son cœur s'était mis à battre plus fort dès qu'elle avait vu le sceau royal ornant l'enveloppe. L'invitation n'avait pas précisé le motif exact de la convocation, mais elle pressentait que quelque chose d'important se tramait, quelque chose qui pourrait sceller leur relation de manière encore plus profonde et définitive.

Perdue dans ses pensées, Sahar fut ramenée à la réalité par l'arrivée de Mééra. Elle leva les yeux et découvrit son amie dans l'encadrement de la porte, les bras chargés de tissus aux couleurs chatoyantes, de bijoux scintillants et d'accessoires fins. Un sourire espiègle, presque complice, illuminait son visage, comme si elle devinait l'importance de ce jour.

— Tu t'es vraiment réveillée tôt. remarqua Sahar, sourire aux lèvres.

— Je t'avais dit que je t'aiderais à te préparer. répliqua Mééra en s'approchant avec douceur.

Mééra s'approcha de Sahar avec une délicatesse presque cérémonielle, posant ses trésors sur la coiffeuse, un par un, dans un silence respectueux. Elle s'arrêta un instant, observant Sahar à travers le miroir avec une expression empreinte de fierté et de tendresse, comme si elle s'apprêtait à préparer une reine. Elle effleura les cheveux de son amie du bout des doigts, détendant les mèches sombres et bouclées avant de les relever avec soin en un chignon sophistiqué, quelques boucles s'échappant doucement pour encadrer son visage avec une grâce naturelle.

Sahar, le cœur légèrement fébrile, se laissa faire en silence, profitant de ce moment de calme. Sous les mains expertes de Mééra, elle sentait chaque geste comme une bénédiction, une prière muette pour la journée qui l'attendait. Mééra appliqua un maquillage délicat, juste assez pour illuminer le teint de Sahar et faire ressortir l'intensité de ses yeux hazel captivants. Un léger voile d'ombre dorée sur ses paupières, une touche de rose sur ses joues, un soupçon de brillance sur ses lèvres .

Une fois la coiffure et le maquillage terminés, Mééra se tourna vers la robe de Sahar, un somptueux tissu rouge bordeaux qui paraissait vibrer sous les reflets du soleil levant. Le tissu, épais et riche, dégageait une chaleur qui tranchait avec l'air frais de la chambre. En aidant Sahar à enfiler la robe, Mééra veilla à ajuster chaque pli, chaque courbe, comme si elle ajustait les contours d'une œuvre d'art.

Mééra se saisit ensuite des bijoux dorés qui attendaient sur la coiffeuse : un collier fin aux délicates arabesques, qui se posait sur la peau de Sahar comme un fil de lumière, et des bracelets assortis, dont le doux cliquetis ajoutait une touche mélodieuse à chaque mouvement. Elle glissa une paire de boucles d'oreilles en forme de gouttes scintillantes.

Mééra ajusta une dernière mèche rebelle et s'écarta d'un pas, contemplant Sahar avec un sourire de fierté.

— Cette couleur te va à merveille , murmura-t-elle en attachant le dernier bouton, un sourire satisfait illuminant son visage. Édrei ne pourra plus détacher son regard de toi.

Sahar, qui observait son reflet avec un mélange d'étonnement et de nervosité, rougit légèrement.

— Tu crois vraiment ? demanda-t-elle en effleurant la soie bordeaux de sa robe du bout des doigts.

— Croire ? C'est une certitude ! Mééra rit doucement. Depuis le premier jour, il n'a jamais caché à quel point il te trouve fascinante. Et aujourd'hui . . . aujourd'hui, tu es radieuse, presque comme une reine.

— Un sourire incertain étira les lèvres de Sahar. Elle baissa les yeux, se perdant un instant dans ses pensées. Je ne sais pas, Mééra. . . une partie de moi se sent prête . Mais une autre partie. . .

Mééra s'assit sur le bord de la coiffeuse et posa sa main sur celle de Sahar.

— Qu'est-ce qui t'inquiète ?

Sahar hésita, puis soupira.

— C'est étrange, mais parfois, j'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'Édrei pourrait attendre de moi. Il est roi, et moi. . . je suis encore en train de guérir, de reconstruire ma vie. Il connaît mes faiblesses, mes doutes, et pourtant il continue de s'approcher.

Mééra hocha doucement la tête.

— Tu sais, Sahar, c'est précisément parce qu'il te connaît que son amour pour toi est sincère. Ce n'est pas la perfection qu'il cherche, mais toi, avec tout ce que tu es. Si Édrei voulait quelqu'un d'autre, il aurait déjà épousé l'une des nombreuses femmes qui lui ont été proposées. Mais c'est toi qu'il veut, et ça, ça en dit long.

Sahar releva les yeux vers son amie, touchée par ses paroles.

Elle serra sa main et murmura :

— Merci, Mééra. C'est étrange, mais depuis que j'ai rencontré Jésus, depuis que j'ai découvert cet amour inconditionnel. . . c'est comme si je voyais le monde différemment. Même l'amour d'Édrei. . . c'est un amour qui semble me libérer de moi-même, comme si je pouvais enfin accepter d'être moi, sans me cacher.

— Parfois, il suffit de se laisser aimer pour devenir plus forte.

Sahar inspira profondément, absorbant les paroles de son amie. Elle effleura le collier doré qui reposait sur sa poitrine et ferma les yeux un instant.

— Oui . . . tu as raison.

Mééra observa Sahar en silence avant de briser la tranquillité.

— Et puis, il faut avouer que j'attends de voir la tête d'Édrei quand il te verra.

Sahar éclata de rire.

— Mééra ! Tu es terrible !

Un éclat de rire cristallin échappa à Mééra.

— C'est vrai, mais ne fais pas celle qui n'a pas hâte de le voir non plus !

Sahar rougit et sourit, son visage illuminé par cette complicité qui la détendait peu à peu. Elle se leva, ajustant les plis de sa robe, ses doigts glissant sur le tissu bordeaux, sentant la chaleur rassurante de ce vêtement qui la rendait à la fois vulnérable et forte.

— Je suis si heureuse de t'avoir pour amie Mééra, dit-elle en posant une main sur la sienne. Nous avions été séparées durant un court instant pour mieux nous retrouver au final, lui dit-elle émue.

Mééra lui adressa un sourire tendre, ses yeux vert brillant d'une émotion partagée. Elle pressa la main de Sahar dans la sienne et répondit doucement :

— Nous sommes liées, Sahar, bien plus que tu ne le penses. Cette séparation a simplement forgé notre amitié pour qu'elle soit indestructible.

Sahar sentit une vague de gratitude monter en elle. Les épreuves, les séparations, même les doutes. Tout cela avait sculpté une amitié rare et précieuse, et elle en comprenait l'importance plus que jamais.

Les deux amies restèrent ainsi, dans un silence habité, à contempler le reflet de Sahar paré de toute cette élégance. Puis, comme pour briser la solennité de l'instant, Mééra lança avec espièglerie :

— Mais allez, ma belle, pas de larmes maintenant, sinon je vais devoir tout recommencer !

Sahar éclata d'un rire qui fit écho aux murmures matinaux du vent glissant entre les voilages. Elle se redressa, inspirant profondément, se sentant prête à affronter cette journée.

Le silence de la chambre fut alors rompu par un léger coup frappé à la porte. La voiture était déjà là.

Sahar échangea un dernier regard complice avec Mééra, son amie lui adressant un clin d'œil plein de fierté et d'encouragement. Elle se sentait apaisée, rassurée, comme enveloppée par une douce certitude. Tandis qu'elle s'apprêtait à quitter la pièce, Mééra posa une main légère sur son épaule.

— Souviens-toi, Sahar, tu n'as rien à prouver. Ce qui t'attend, c'est simplement la suite de tout ce que tu as déjà construit avec lui ces derniers jours. Édrei t'aime pour ce que tu es, et non pour ce que tu penses devoir être.

Sahar acquiesça, le cœur gonflé de reconnaissance, et s'avança vers la porte, ses pas résonnant doucement sur le parquet. L'air du matin l'accueillit avec une fraîcheur bienfaisante lorsqu'elle descendit les escaliers menant à la cour, où une berline noire attendait déjà dans la cour pavée, brillante sous les premiers rayons du soleil. La carrosserie lisse et élégante, ornée du blason royal d'Al-Hazar, semblait projeter une aura de respect et de solennité.

Alors qu'elle avançait vers la berline, Sahar remarqua le chauffeur se diriger vers elle avec respect et une légère inclinaison de la tête. Il était impeccablement vêtu d'un uniforme noir, sobre et élégant, et portait le blason royal brodé sur sa veste. Ses gestes étaient mesurés, empreints d'une attention toute particulière.

Avec délicatesse, il ouvrit la portière de la voiture et se redressa, lui adressant un sourire réservé.

— Mademoiselle Jain, dit-il d'une voix posée, Sa majesté vous attend avec impatience au palais. Permettez-moi de vous conduire.

Un peu intimidée par le protocole, mais touchée par son ton respectueux, Sahar lui rendit son sourire et s'inclina légèrement en réponse.

— Merci beaucoup. C'est très aimable à vous.

Elle prit place à l'intérieur, se glissant sur le siège en cuir avec une grâce discrète, et il referma la portière avec douceur, s'assurant que tout soit en ordre avant de retourner à son poste. Puis, avant de démarrer, il jeta un regard par le rétroviseur, comme pour s'assurer de son confort.

Sahar aperçut à travers la vitre, Mééra, qui lui adressait un dernier signe d'encouragement, les yeux remplis de fierté.

La voiture démarra en silence, glissant sur les pavés de la cour puis dans les rues d'Al-Hazar, encore calmes en cette heure matinale. Sahar regardait défiler les bâtiments familiers, ses pensées flottant entre anticipation et sérénité. Les tours modernes s'élevaient au loin, et les vieilles rues en contrebas semblaient résonner de l'histoire de la ville, mêlant la grandeur du passé à la sophistication du présent.

Lorsqu'elle aperçut le palais au loin, son cœur battit plus fort, un mélange d'appréhension et d'excitation la traversant.

Elle savait qu'en franchissant ces portes, elle entrerait dans une nouvelle étape de sa vie, marquée par cet amour, par cette foi et par ce royaume où Édrei l'attendait, prêt à la recevoir.

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