17 - « Tu es mon Number One, mon coeur je te le donne. »
WASSILA.
Ce soir Djaêl m'emmène manger dehors. Il a besoin de me parler.
J'espère qu'il va s'excuser pour l'autre fois sinon il se démerde, il rentrera à pied !
Ça sonne, je suppose que c'est lui.
- « Salam Aleykûm »
Djaêl - « Aleykûm Salam, euh est-ce que Jaïna peut dormir ici ce soir ? Parce que Saêl est toujours pas rentrer »
- « euh bah oui »
On laisse Jaïna avec Yemma et Wassim.
Bien sur c'est moi qui conduis, Djaêl avec ses jambes il peut pas.
- « on va où ? »
Djaêl - « à *** »
C'est un petit resto tranquille, avant nos parents (à Djaêl&Moi) allaient souvent là bas.
- « j'connais pas la route aussi »
Djaêl - « tranquille je vais te guider »
Donc on arrive au petit resto, notre table était réservée.
Depuis le début je n'avais pas remarquer que Djaêl s'était apprêter.
Il avait un jean clair et un tee-shirt noir ainsi que ses fameuses air max noir.
D'habitude il est tout le temps en jogging soit disant parce que c'est plus simple à mettre.
Avant Djaêl quand il était en mesure de tenir debout il faisait de la boxe, son rêve c'était de devenir boxeur professionnel ou même d'avoir sa propre salle de boxe, d'entrainer les gens.
Tout les jours j'le voyais en bas en train d'entrainer les petits.
Djaêl c'était le seul gars qui était plein d'ambition avec des rêves pleins la tête.
Mais depuis l'accident c'est plus le même.. WAllah ça m'fait mal de le voir comme sa, j'essaye de l'aider mais avec lui c'est difficile.
On s'installe, on commande, on mange tout ça dans la bonne humeur.
Moi j'attendais mes excuses mais toujours rien.
Le repas finit on se remet en route direction le quartier.
Arriver à mi-chemin Djaêl me fait changer de direction.
Djaêl - « hefek va au banc devant notre ancien lycée »
Je m'y rend sans lui poser de questions même si j'en mourais d'envie.
On arrive à destination.
- « on descend ? »
Djaêl - « ouais »
Je l'aide à descendre et je me pose sur le banc.
Le silence régner depuis cinq bonnes minutes, je commençais à m'impatienter.
Je l'entendais chuchoter puis d'un coup il murmure : « Bismillah ».
Djaêl - « moi Djaêl Benhaoud j'vais faire une action de fou »
Je le regarde choquée, sur le moment je pensée qu'il devenait fou.
Djaêl - « tu sait pourquoi je t'ai amené ici ?
Je fais non de la tête.
Djaêl - « tu te rappelle quand on allait au lycée tout les trois ; Wassil, toi et moi ? On s'retrouvé tous ici après la fin des cours.
Un jour Wassil n'est pas venu parce qu'il était malade, ce jour là on s'est retrouvait que tout les deux. C'est ce jour même que je t'ai avoué que j'te kiffé, obliger tu te rappelle -rire-
Quand je l'ai dis à Wassil j'croyais qu'il allait me défoncer mais non, il était avec moi, il était pour notre "couple".
Si je t'ai amené ici c'est pour une bonne raison -il s'arrête- »
Je le regarde, l'admire geh. J'suis sur que j'ai les yeux qui brillent en le regardant.
J'pensais qu'il avait oublier ce jour là mais non.
Djaêl - « j'vais agir comme un homme, comme Baba et Mama l'aurait voulu.
Wassila je t'aime depuis qu'on est bébé, wAllah dans ma tête y a que toi, à l'époque déjà tu m'rendait fou. J'suis pas ce genre de gars qui va t'faire des actions de fou zehma j'te love mais on a une relation dans le hram, nan moi j'veut faire les choses bien. J'pensais qu'avec mon accident tu ne voudrait plus de moi mais on m'a fait comprendre que tu t'arrêtait pas à ça »
Il cherche quelque chose dans sa poche.
Il sort une petite boite argenté, à ce moment là j'ai cru rêver.
Djaêl - « j'me serais bien mis à genoux mais là c'est pas possible -rire- Wassila tu veut bien devenir ma femme et donc devenir Wassila Benhaoud ? -en ouvrant la boîte- »
Les larmes glissent le long de mon visage, c'est avec le sourire aux lèvres que je lui dis « oui ».
C'est pas une demande tah les princesses mais c'est une demande sincère et c'est ce qui compte.
Il me met la bague au doigt.
Djaêl - « je t'aime, wAllah que je t'aime Wass' »
- « moi aussi Djaêl »
Il m'embrasse le front. C'est la première fois depuis qu'on se connait que Djaêl m'embrasse le front.
Son contact contre ma peau me donne des frissons.
Djaêl - « t'a froid ? »
- « non »
Djaêl - « c'est moi qui te fait frissonné comme ça ? »
- « j'ai pas frissonnée »
Djaêl - « -rire- nan à peine »
Beaucoup de jeunes de la cité ont la voix cassée à cause de la fumette mais pas Djaêl.
Djaêl c'est la voix de la sagesse de toute la tess.
Djaêl malgré l'endroit où il a grandit il a su rester droit et ne pas tomber dans les flammes de l'enfer.
Je l'admire.
Djaêl - « tu pense que tes parents vont accepter ? »
- « j'sais pas, faut voir »
Djaêl - « toute façon j'viens samedi avec mon oncle et ma tante te khtob »
- « quoi ? Déjà ?! »
Djaêl - « bah oui, j'vais pas attendre trois ans, y a un problème ? »
- « non mais faut que j'en parle à mes parents et Wassil»
Djaêl - « tranquille Wassil c'est déjà fait »
Nous sommes rester encore quelques heures à parler du futur, de Notre Futur.
J'suis heureuse comme jamais je l'ai étais, j'attendais ce jour avec impatience et enfin il est arrivé.
Finalement j'ai pas eu d'excuses mais mieux que ça, une demande en mariage de la part de Djaêl.
Le soir j'suis rentré avec pleins d'étoiles dans la tête.
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La veille j'me suis endormis avec le sourire aux lèvres.
J'ai penser toute la nuit à la déclaration de Djaêl.
Faut que j'en parle à ma mère.
Elle est dans le salon avec Wassim et Jaïna.
- « Yemma ? »
Mama - « oui benthi ? »
- « je peut te parler hefek ? »
On se met à l'écart.
Mama - « je t'écoute »
Le stress monte. C'est la première fois que je vais parler d'un garçon à ma Mama.
- « Yemma quelqu'un va venir demander ma main samedi Incha'Allah »
Mama - « saha »
Saha ? C'est tout ? Pas d'autres réactions ? Obliger elle va me frapper avec son torchon.
- « Yemma tu va m'taper ? »
Mama - « non c'est juste que je le savais déjà, Wassil m'en a parler hier soir. On a déjà prévenu ton père, il rentre demain Incha'Allah »
Hein ? Tout l'monde était au courant à part moi ? Olalala la honte.
Voilà j'espère que sa vous a plut, j'ai fais du mieux que j'pouvais 💋
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