MIRABILIS

tymlor

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Lors de l'exécution de la dernière enchanteresse des royaumes, celle-ci laisse en son souvenir une malédictio... Еще

La carte des royaumes
Mirabilis - A propos
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22

Chapitre 16

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Mirabilis



    Arrivée à l'orée des bois de Nychta, le remord m'assaille. Ai-je bien compris de quoi il retournait ? Le prince est-il vraiment ce même homme, celui qui m'a laissé la vie sauve cette nuit-là ?

    Quand bien même il s'agit d'une seule et unique personne, cela n'aurait pas dû suffire à me convaincre. Il pourrait tout à fait me tendre une embuscade, profiter de l'absence d'escorte et faire de moi sa prisonnière et monnaie d'échange afin d'obtenir la capitulation d'Ilios. Il ne l'obtiendra pas, mais il ignore cela. J'ai agi comme une enfant trop gâtée, curieuse de l'autre malgré les risques évidents et les conséquences qui en découlent. Agacée par le comportement de père, je suis allée à l'encontre de ses mises en garde et, pire encore, lui aie menti.

    A cette heure-ci, quelques minutes avant l'éblouissement de minuit, le conseil bat son plein. Les hommes discutent, haussent la voix et entrent en désaccord, tous plus orgueilleux les uns que les autres. Je n'étais pas conviée – mon sexe d'homme n'a jamais poussé entre mes jambes. Cette injustice ajoutée à toutes les autres m'a poussée à commettre l'irréparable, à savoir me rendre seule à la rencontre de la bête d'Afthonia sans mettre quiconque dans la confidence. Sofia dira que je suis allée rendre visite à Freud tandis que père ne s'inquiètera pas davantage de mon absence, gardant l'espoir secret que j'entretiens une liaison discrète avec un homme de bonne famille. S'il savait quel homme m'attend dans les bois, il ne s'en remettrait certainement jamais.

    Je coince la torche entre le pommeau et le garrot de Knight, attrape mon arc et prépare une flèche suffisamment aiguisée pour traverser autant que possible une armure de qualité moyenne. Je garde mon arme dans ma main gauche et récupère la torche et les rênes, guidant Knight vers l'antre lugubre de tous les possibles où seuls les coyotes savent quelles bêtes monstrueuses s'y cachent. Parmi elles, la pire de toutes – la bête d'Afthonia.

    Ni le froid ni les branches qui me chatouillent le visage ne sont coupables de mes frissons. Plus les troncs se font denses, plus mes mains deviennent moites et mes doutes présents. Je ne me souviens plus avec exactitude de l'endroit de notre rencontre non-officielle dans ces bois, mais quand j'entends des bruissements et le son régulier des sabots d'un cheval sur le feuillage sec, mon cœur s'arrête de battre.

    Je prends soin d'éteindre la torche avant de la glisser entre deux branches et me saisis correctement de mon arc que j'arme en direction du nouveau venu. L'empennage caresse ma joue, prêt à suivre la flèche et se planter dans le corps de la bête en cas de besoin.

    Soudain, une tête allongée fait son apparition. Un chanfrein coiffé d'une fine liste blanche qui courre de ses oreilles à ses naseaux. Son cavalier sort de l'ombre la seconde d'après, sa torche toujours allumée, l'épée sagement rangée dans son fourreau. Il tire sur les rênes, s'arrête à quelques mètres, et me dévisage sans vergogne, analysant la situation avec prudence. D'abord mon arc, puis les alentours.

— Je suis venue seule, je confirme.

    Cette information n'était pas la plus intelligente à donner en premier lieu, mais imaginer qu'il mette en doute ma bonne foi avant toute chose me rend irresponsable.

— Alors vous êtes stupide.

    Je ravale ma fierté. Il a raison.

— Ne l'êtes-vous pas ? je m'enquis, curieuse.

— Stupide ?

— Seul.

— Je le suis, mais je suis un homme, à la différence de vous, princesse, siffle-t-il, donnant à cette marque de respect un côté ironique qui me dérange.

— Une escorte de vingt soldats vous aurait donné tort. Ils vous auraient tué sans vergogne.

— Pardonnez-moi, répond-t-il du tac-o-tac, d'une voix rieuse, je me suis mal exprimé. Je ne suis pas un homme, je suis une bête.

    Par une conscience exacerbée de sa supériorité virile, monsieur prône la suprématie du mâle. Je me renfrogne, gardant ma grimace dans le secret de l'obscurité qui est la mienne.

— Faire preuve de modestie vous est inconnu ?

— A quoi bon ? Je tuerai vingt soldats sans difficulté et gagnerai seulement quelques gouttes de sueur. Voulez-vous que je tremble ? Que je feigne la panique ? Ne me demandez pas cela princesse, je ne saurai comment exprimer un sentiment qui m'est inconnu.

    A la suite de sa tirade qui en dit long sur l'estime qu'il a de sa personne, le prince saute de son cheval et soupire avant de replacer son masque correctement sur son visage.

— Soyez rassurée, ce n'est pas un piège, me confie-t-il. Je ne compte pas vous égorger, tuer ou capturer.

    Tenant les rênes de sa monture et la torche dans une seule main, il fait quelques pas timides dans ma direction et tend une main que je ne saurais saisir tant les miennes sont crispées sur mon arc.

— Pas ce soir du moins, ajoute-t-il en riant presque, comme s'il s'amusait d'une blague qu'il est le seul à comprendre.

— Reculez, j'ordonne.

— Je voulais juste vous aider.

— Je n'ai pas besoin d'aide.

    Je le regarde rebrousser chemin, déçue de ne pouvoir connaître chaque expression de son visage. Son masque en cuir dissimule tant de peau que seuls sa bouche et son menton sont découverts. Pour le reste, je suis assez satisfaite de constater qu'il a pour habitude de s'habiller correctement – contrairement à sa démonstration de nudité ridicule de notre première rencontre officielle. En y réfléchissant bien, il n'y a pas plus ironique pour un homme que de cacher son visage pour dévoiler la quasi-intégralité de son corps. C'est rabaissant, quelque peu racoleur et inélégant. Est-ce surprenant pour un royaume qui n'est qu'excès ?

— Vous n'êtes pas à l'aise avec le corps à corps, n'est-ce pas ? me demande-t-il, sortant cette question de nulle part.

    Mes yeux baissés vers son corps retrouvent le chemin de son visage.

— Pardon ?

— Le combat au corps à corps. Vous maîtrisez l'art des archers, mais n'avez sans doute jamais tenu une épée dans vos mains, explique-t-il en pointant sa torche vers moi.

— Je ne suis pas un soldat.

— Cela ne m'empêchera pas de me méfier comme vous le faites, bien que j'aie au moins la décence de ne pas me montrer aussi désagréable que vous l'êtes. Après tout, vous êtes venue.

    Je suis venue. J'avais envie de venir, inutile de prétendre le contraire. Pourtant, devant lui, je ne trouve pas d'intérêt à cette rencontre. Il ne m'apprendra rien, nous ne pourrons tenir aucune négociation sans connaître l'état de nos réserves respectives et n'avons de toute évidence aucun point commun à part peut-être le fait d'être deux héritiers. L'excitation de mon escapade se dissipant, je réalise que je n'ai aucune raison de me retrouver seule au milieu des bois de Nychta avec une bête aussi imbue de sa personne qu'elle est misogyne.

— Je craignais que vous ne saisissiez pas le sens caché de ma lettre... pour tout vous dire, je pensais que vous étiez stupide. A moins que ce soit votre père qui ait décodé le message et qu'il se trouve quelque part dans cette forêt, prêt à bondir à la moindre occasion pour me couper la tête.

— Bien que l'idée me séduise, je n'ai pas pour habitude de mentir.

    Je diminue la tension dans mes poignets, laissant la pointe de la flèche viser une souche, quelques pas à droite du prince. Prenant mon geste pour une capitulation de ma défense, il esquisse un sourire à peine visible et noue les rênes de son cheval au-dessus de son encolure.

— Vous devez sans doute vous demander pourquoi je vous ai invité à venir à ma rencontre ?

— L'endroit est incongru.

— Ma façon de vous transmettre le message me limitait quelque peu dans la longueur de mes phrases.

    Son cheval souffle, tapant le sabot nerveusement contre le sol. Il fait un pas, puis deux, forçant son cavalier à le retenir en tirant sur sa crinière.

— Le vôtre est plus docile que le mien, se plaint-il tout en tapotant sur le poitrail de son cheval afin qu'il recule. Je vous présente Nox, six-cents kilos de caprices de et contradiction, le tout sous un poil aussi soyeux que les plus belles toilettes de ces dames.

— Laissez-le s'avancer s'il le souhaite, cette bête-là ne me dérange pas, je siffle, sarcastique.

    Comme si ma remarque pouvait le blesser, le prince hausse les épaules et lâche son cheval pour aller prendre appui contre un arbre à côté. Nox s'ébroue, exprimant la joie de sa liberté, puis vient à la rencontre de Knight avec une délicatesse qui ne lui vient certainement pas de son maître.

— Ne deviez-vous pas m'expliquer la raison de ma présence ici ? j'insiste, attendant du prince qu'il s'exprime enfin à ce sujet.

— Qui ? Moi ? Pardonnez-moi, je croyais que vous préfériez en discuter avec mon cheval.

    Je soupire, lassée de son humour déplorable et de sa façon de tourner autour du pot comme si nous étions deux vieux amis alors que nous sommes de parfaits ennemis. Nullement touchée par mon agacement, la bête se laisse choir au pied de l'arbre, ramenant son épée entre ses jambes afin d'éviter qu'elle lui coupe une fesse dans la manœuvre malgré la protection de son fourreau.

— Je voulais savoir si je ne m'étais pas trompé, me dit-il sur le ton de la confidence. Quand je vous ai vu avec ce carquois... j'ai cru vous reconnaître, mais je n'en étais pas sûr. Que cette femme soit une princesse me semblait impossible. Je ne savais pas comment m'en assurer, vous poser la question était peut-être un peu cavalier. Votre père sait-il que vous chassez la nuit ?

— Il le sait.

    L'interrogatoire du prince n'est pas ce qui me dérange, bien qu'il le devrait. Je suis curieuse de son visage. J'aimerai découvrir ses traits, regarder sa bouche se mouvoir quand il s'adresse à moi. En face de lui, j'ai l'impression de m'adresser à l'obscurité elle-même. Son masque est comme scellé à sa peau. Il laisse deviner la forme de son nez, son ombre se dessinant sur le cuir – grand, droit. Il semble avoir les pommettes hautes, mais peut-être le cuir est-il inégal à certains endroits. Cacher un visage comme le sien n'est pas légitime, du moins à première vue. C'est ce mystère, au-delà de la beauté agaçante de cet homme, qui me donne envie de découvrir l'homme derrière la bête.

— N'êtes-vous pas précieuse à ses yeux ? N'importe lequel de mes hommes vous aurait égorgée sur le champ, reprend-t-il en mettant en doute la santé mentale de père.

    Je décide d'ignorer sa question pour garder la conversation utile à ma compréhension :

— Le fait que je sois cette femme devant cette biche change-t-il quelque chose ?

    Il pose la main sur son masque, réfléchissant silencieusement à un sujet que j'aimerais qu'il traite à voix haute, tandis que je prie les coyotes de voir le cuir quitter sa peau. Mais le prince retire sa main et non le masque, puis me répond :

— Je voulais juste vérifier, mais maintenant que vous êtes-là... Inutile de vous mentir. Vous êtes la princesse d'Ilios et je suis le prince d'Afthonia. Un jour nous dirigerons notre royaume respectif et seront amenés à échanger régulièrement, pourquoi ne pas commencer avant notre sacre ? Après tout, nos père échouent constamment à conserver une bonne entente.

    Ma contemplation prend fin quand je prends conscience que ce rendez-vous interdit n'est pas inutile qu'il en a l'air. Le prince d'Afthonia a raison autant qu'il a tort.

— Vous savez très bien qu'une reine ne mène pas les négociations et que mon sacre s'accompagnera d'un mariage. Je ne serai pas votre interlocutrice, le roi à mes côtés s'en chargera.

    C'est une règle insupportable, mais je ne suis pas assez bête pour croire que mon règne fera exception. Et si un homme sacrer roi épouse une femme qui devient reine consort, cela ne fonctionne pas de la même manière à l'inverse. La reine ne bénéficie jamais des mêmes pouvoirs qu'un roi, le sang royal n'y change rien.

— Les choses pourraient changer, propose le prince. Après tout, les femmes sont extrêmement douées pour la politique.

— Permettez-moi de vous contredire. Le conseil se tient à l'heure où nous parlons et je n'y suis pas conviée.

    La bête cesse de triturer son épée, comme pris d'intérêt par mon aveu.

— Vous n'y participez pas ? s'enquit-il, étonné. Cela me semble bien ridicule.

— Il concerne le roi et les quelques hommes de haut rang qui composent sa garde. Une femme n'y a pas sa place.

    Le prince ne se permet aucune raillerie. Il s'appuie sur son coude et se lève, s'approchant de moi sans prendre en compte mes nombreuses mises en garde. Je le vise de ma flèche tandis qu'il soulève sa torche, effrayant nos deux chevaux par la même occasion.

— Votre torche, se contente-t-il de dire. Je n'apprécie pas de parler à la nuit. Surtout quand elle dit des bêtises de la sorte. Une femme à sa place partout, surtout de votre rang.

    Je souris. Il me reproche d'être l'obscurité, là où j'avais la sensation de converser avec elle.

— Êtes-vous en train de me reprocher de cacher mon visage ? j'ironise dans une tentative ridicule de répondre à ma curieuse obsession.

    La bête reste immobile, attendant que je réponde à son invitation par la positive. Lui décocher une flèche serait un jeu d'enfant. Viser le thorax a une distance si faible n'est pas bien compliqué et personne ne viendrait me le reprocher. Il me suffirait de lâcher la tension dans mon arc. Une seconde, juste une – pour donner la mort. Contre toute attente, je ne saisis pas l'occasion. Trop belle ou trop facile, elle n'est pas celle qui me donnera satisfaction. Alors j'attrape ma torche encore coincée entre les branches et la tends vers le prince, la regardant s'embraser au contact de la flamme de sa jumelle.

— Princesse, puis-je vous poser une question ?

    Il s'éloigne en prenant soin de garder un contact visuel.

— Dites toujours.

— Quelle heure avez-vous ?

    Refusant de ranger mon arme pour répondre à sa requête un peu spéciale, je coince ma torche entre mon bras et mon buste avant de sortir ma montre gousset de mon corset. J'aurais voulu réussir à conserver un air détaché, mais les aiguilles qui dansent sur le cadran ne peuvent me laisser indifférente.

— Minuit-trente.

    L'horloger aurait-il commis une erreur ?

— Ma montre affiche la même heure.

    Je lève la tête vers le ciel obstrué par toutes les branches à moitié nues des grands arbres. Même en plein milieu de la forêt, il est impossible de manquer l'éblouissement – que cela soit celui de midi ou de minuit. Il n'a pas eu lieu. Il est minuit trente et le soleil s'est oublié. Les aiguilles font le tour du cadran, prises dans leur course folle, rattrapant même la nature qui se traine. En six ans, jamais une telle chose ne s'est produite. Les éblouissements sont ce qui rythment notre vie. Ils sont le matin, le repos des travailleurs, l'heure du bain, de la guerre et des sommeils sans rêve. S'ils venaient à ne plus avoir lieu, chaque Homme deviendrait fou en ce monde.

— N'est-ce pas ironique, princesse ?

    Je reporte mon attention sur le prince qui a récupéré les rênes de son cheval. Sur le départ, je me surprends à attendre de lui une plus longue conversation, une explication et surtout, un masque qui tombe. Le temps se rappelle à nous en manquant son rendez-vous, se jouant de notre désobéissance en donnant l'alerte d'un désordre à venir.

— De quelle ironie parlez-vous ?

— L'ironie du temps qui passe, mais qui semble s'arrêter quand je suis avec vous.

    Ses mots me surprennent et me font réfléchir. A-t-il raison ? Peut-il y avoir un lien de cause à effet ? De toute évidence, cela est impossible. Et si le soleil se permettait quelques caprices, ce ne serait que pour nous avertir de notre manquement à nos obligations réciproques. Rentrez chez vous, dirait-il. Puis il dirigerait ses rayons vers les royaumes et nous nous endormirions jusqu'au lendemain.

— Promettez-moi que nous vérifierons cette hypothèse, reprend le prince tout en se mettant en selle. Nous nous verrons au septième jour pour traiter des conditions de notre accord, alors je vous ferai parvenir une lettre dès le lendemain. Vous la lirez comme bon vous semble, et si lire entre les lignes ne vous convient pas, alors nous nous contenterons des échanges cordiaux, entourés de notre escorte et de quelques oreilles à la langue pendue.

— Je croyais que vous désiriez me rencontrer pour fonder une alliance dans le dos des rois ? Avez-vous changé d'avis ?

— Je n'ai pas changé d'avis, princesse. Seulement j'attends de vous que vous preniez la place qui vous revient. Je ne discuterai avec personne d'autre que vous, garde ou mari, que sais-je. Quand vous serez prête, il vous suffira de lire entre les lignes et nous nous reverrons.

    Je m'apprête à réfuter ses sous-entendus tout juste voilés, mais il ne m'en laisse pas le temps et rebrousse chemin en disparaissant entre les branches.

— Vous plaisantez ? je crie, offusquée qu'il puisse déjà s'en aller alors que notre rencontre a été si brève.

    En quelques secondes à peine, sa torche n'est plus qu'un point lumineux qui devient flou puis disparaît. Je rougis de colère, me sentant bête d'être venue à sa rencontre et plus encore, de souhaiter qu'elle s'éternise. Je n'attendrai pas sa lettre. Je la brûlerai dès que père l'aura lu. Que les coyotes me pardonnent, je ne saurais sans doute jamais si le soleil se fait absent en notre présence.

    Comme pour m'avertir, l'éblouissement survient. Brutal. Aveuglant. Le soleil dirige ses rayons vers les royaumes et me somme de m'endormir jusqu'au lendemain.

    Rentre chez toi, semble-t-il me dire.

    Pourtant j'entends ; prends la place qui te revient.

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