Forte pour vous !

By SayuriElendil

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Mon nom est Astrid. J'avais une vie merveilleuse, une famille merveilleuse et j'étais des plus heureuses. J'é... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Petit contretemps ?
Chapitre 12

Chapitre 13

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By SayuriElendil

Bonsoir !

Voici le nouveau chapitre. Comme toujours n'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé du chapitre, si vous voyez des incohérences ou des erreurs ou même si vous voulez juste réagir à certains passages, ça fait toujours plaisir de vous lire et ça m'encourage.

Encore fois, pour les personne intéressée par mes écrits et qui voudraient avoir un peu plus d'informations sur l'avancée des chapitres, ou même si vous voulez parler des histoires, voici le lien de mon discord (Pour débloquer l'accès, il suffit simplement de cliquer sur la coche verte en dessous du règlement) : https://discord.gg/FwMc8GCMQv

Sur ce, bonne lecture !

***

En me réveillant, ce matin-là, la première chose que je vis, c'était le visage d'un Ace profondément endormi. Il était détendu et avait même un léger sourire sur les lèvres. Il me tenait fermement dans ses bras, bien au chaud. Je me sentais bien dans ses bras. Je me sentais... à ma place. J'avais l'impression que rien de mauvais ne pouvait nous arriver ainsi. Je lui en voulais toujours un peu pour son comportement de ces derniers jours, mais un peu moins tout de même. Il allait tout de même devoir se rattraper et ne pas faire d'écarts trop méchants à mes yeux.

Je soufflais un peu, et me rapprochais un peu plus du corps nu de mon beau brun. J'entourais son corps de mes bras et me collais à lui. J'enfonçais mon visage dans son cou et emmêlais mes jambes aux siennes. J'avais besoin de le savoir avec moi, près de moi. J'avais besoin de savoir que je n'avais pas rêvé la nuit que nous venions de passer ensemble.

Je le sentais respirer et souffler un peu dans mon oreille, avant de venir renfermer un peu plus ses bras autour de mes hanches. Il vint embrasser mes cheveux et ses doigts jouèrent avec les mèches de mes cheveux tombant sur ses mains. Il me détendait totalement. Il n'avait pas ouvert ses yeux et restait encore parfaitement calme. J'avais même l'impression qu'il allait se rendormir.

- Hum... J'ai presque envie de te dire qu'on zappe le petit déjeuné, murmurait-il avec sa voix rauque du matin. Je suis que trop bien ici. J'ai faim, mais aucune envie de bouger.

- Tu veux que j'aille nous chercher de quoi manger et nous faire un petit déjeuné au lit ? Lui proposais-je. Même si je pense que ce serait plus un déjeuner au lit.

- Hum... non, je ne veux pas que tu bouges et je pense que j'ai pas mal de choses à me faire pardonner. JE vais nous chercher de quoi manger, toi tu restes là. Mais pas tout de suite, concluait-il en venant enfoncer sa tête dans mes cheveux.

Au final, il finit par venir capturer mes lèvres avec avidité et tendresse. J'avais vraiment l'impression qu'il tenait à moi, mais j'avais besoin de quelque chose de plus que ça. J'avais besoin de l'entendre me répéter ces mots encore et encore, comme la veille.

- Je t'aime, Ace, finis-je par dire quand nous nous séparâmes.

- Moi aussi, je t'aime.

Il m'avait susurré ces mots en collant nos fronts ensemble. C'était comme s'il me confiait son plus grand secret, son secret le mieux gardé. Je me sentais vraiment importante pour lui, à ce moment précis. Nous passâmes un certain temps à nous bécoter et se câliner. En fait, jusqu'à ce que nos deux estomacs se fassent remarquer et nous demande de les sustenter. Ace prit d'un élan de détermination, finit par se lever et chercher son short dans la pièce. Short qui se trouvait juste à côté de moi et je ne me gênais pas pour le prendre et le cacher sous les draps, juste pour continuer à profiter de la vue sur mon homme en boxer. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire.

- Astrid, ce n'est pas drôle, je ne vais tout de même pas me promener en boxer devant tout le monde, rigolait-il avec moi tout en continuant de chercher partout.

- Pourtant, tu es superbe comme ça. J'aime beaucoup la vue.

Aussitôt que j'eus dis cela, il se relevait d'en dessous de mon bureau pour me regarder avec un air suspicieux sur le visage. Il plissa des yeux en me détaillant. J'étais assise sur le lit en tenant le drap pour cacher ma poitrine et par la même occasion son bas. Je prenais un air totalement innocent devant lui.

- Toi, tu me caches quelque chose. Il est où mon short ?

- Aucune idée, papillonnais-je des yeux pour augmenter mon air innocent.

- Rends-moi mon short, riait-il en tendant la main.

- Mais je ne l'ai pas, répondis-je taquine.

- A d'autres. Aller, donne-le-moi, sinon, pas de repas.

- Hum... Mais j'aime bien te voir comme ça.

- Tu veux que même les infirmières me voient comme ça ? Rentrait-il au final dans mon jeu, alors que je perdais mon sourire.

- Ouais, non, tu es à moi. Tu devrais même me cacher ces tablettes de chocolats, décrétais-je.

- Là, c'est moi qui mets mon véto, rigolait-il. J'ai bien trop chaud avec un truc sur les épaules.

- Je devrais penser à t'enfermer dans ma chambre, alors. Je commence à avoir peur qu'on vienne te voler à moi.

- L'inverse serait bien plus probable. Tu n'imagines pas combien de têtes tu fais tourner derrière toi. C'est plus à moi de t'enfermer et te garder sous bonne garde. La preuve étant, qu'on a failli t'arracher à nous et à moi hier soir.

- Je ne les aurais pas laissé faire. Je les aurais tous tué un à un, repris-je sérieusement avant de reprendre sur un ton plus à la plaisanterie. Sinon, tu es sûr de vouloir ton short ?

- Oh que oui. Je voudrais tout de même passer un minimum inaperçu en allant nous chercher de quoi manger.

Je sortis son short de sous les draps et le lui agitais sous le nez avec un sourire en coin et taquin. Il s'approcha de moi pour le récupérer, mais au moment où il allait saisir son vêtement, je ramenais mon bras en arrière, le faisant sourire d'amusement. Il recommençait à tendre le bras pour le prendre, mais à chaque fois que l'amenais un peu plus en arrière quand il allait l'attraper. A chaque fois, cela le ramenait un peu plus à moi, sans même qu'il ne s'en rende compte. Du moins, pas avant que nous ne soyons nez à nez. Il vint aussitôt m'embrasser et s'éloignait dès qu'il eut attrapé son bas.

- Je fais vite, promis.

Et... il s'éclipsa de ma chambre comme un courant d'air. Je priais intérieurement pour soit effectivement rapide. En fait, je priais surtout pour qu'il ne s'endorme pas tout à coup comme il en avait l'habitude. Ne voulant pas rester ainsi, surtout quand on connait les énergumènes habitants avec nous, je partais me doucher. Je ressortais rapidement de la douche, habillée avec un mini short noir et un t-shirt blanc très large. Je pris le temps de tirer les draps de mon lit et me rallongeais dessus. Je pris tout de même un plaid pour couvrir mes jambes. Mon sourire ne m'avait pas quitté depuis que j'étais réveillée, j'étais vraiment heureuse, très heureuse.

De son côté, Ace avait rejoint la cantine et s'approchait du bar s'éparant la cuisine de la cantine. A peine avait-il passé le pas de la porte, qu'une bonne partie de nos compagnons de flotte lui sautèrent dessus pour savoir où il était passé de toute la matinée. Il ne répondit pas, mais s'énervait en leur disant que ça ne les concernait aucunement. Il crama pas mal de vêtements, de cheveux, de barbes et de moustaches pour qu'on lui lâche la grappe. Quand il fut certain que plus personne n'allait l'importuner, il saisit trois plateaux et les remplissait généreusement de tout ce qui lui tombait sous la main, même si pour l'un d'eux, il fit bien plus attention à la présentation que les autres. C'était suspicieux aux yeux de tous. Leur compagnon leur cachait quelque chose et seules quatre personnes savaient de quoi il en retournait. Et ces quatre personnes riaient bien de leur côté.

- Izou, donne-moi mon dû, fit le cuisinier en tendant la main vers le brun aux cheveux longs.

- Fais chier, je pensais qu'elle lui aurait refait le portrait, pestait ce dernier en donnant des Berry à son ami.

- Elle est bien trop amoureuse pour ça, yoi. Je doute qu'elle le frappe de nouveau de sitôt, yoi.

- Mon fils, les femmes sont des créatures bien étranges, tu ne sauras jamais ce qui leur passe par la tête. Elles peuvent très bien t'aimer et la seconde d'après te détester, riait le capitaine de façon tonitruante.

- Je vous dirais à quel point elle en pince pour l'allumette quand on la verra, fit Thatch. Si elle regarde Ace comme elle regardait Lothart, je peux vous jurer qu'elle ne le quittera plus d'une semelle. Quand elle aime quelqu'un, elle donnera tout à cette personne.

- Tu penses que c'est une bonne chose ? S'inquiétait Izou.

- Honnêtement ? Je ne sais pas. En plus, Ace n'est pas Lothart. Je ne peux pas vous dire ce qui adviendra à l'avenir, mais le plus important, c'est leur bonheur, non ?

- Bien dis, yoi. On parie sur combien de temps ils réussiront à garder leur couple secret, yoi ?

- Ou quand ils l'annonceront, ajoutait Barbe Blanche, en rentrant dans leur jeu. Je dirais, deux jours, s'ils continuent comme ils agissent.

- Moi, je ne leur donne même pas la journée, fit Thatch.

- Une semaine, yoi.

Tous le regardèrent avec des yeux ronds et éberlués. Marco pensait réellement que nous allions réussir à passer sous les radars durant toute une semaine, s'étonnèrent les trois autres personnes. Ils se demandaient vraiment s'il avait bien saisi de qui il parlait !

- Quoi, yoi ? Réfléchissez-y ! Tout le monde sait que ces deux-là sont très proches, yoi. Qu'ils agissent un peu plus comme un couple ou non, ça ne surprendra personne. En plus, ils ont bien réussi à nous rouler dans la farine quand ils avaient pillé le garde-manger ensemble, yoi. Je sais qu'ils sauront très bien noyer le poisson s'ils ne veulent pas que ça se sache, yoi.

- Sauf que ta sœur est très directe, elle est bien capable d'annoncer leur couple dans la journée, intervenait l'homme le plus fort du monde. La preuve étant, qu'elle n'a pas hésité une seconde à déclarer son attirance pour Ace devant moi.

- Sauf qu'on parle d'Ace, yoi. Il ne voudra pas que ça se sache trop vite, pas encore. Il va avoir besoin de trouver des marques avant, yoi.

- Tu marques un point. Je peux changer mon pari ? Demandait le cuisinier.

- Non, répondirent-ils tous d'une même voix.

Thatch plaignait en avance son portemonnaie qui allait réduire de taille. De son côté, mon beau brun avait fini de remplir ses plateaux et était repartit comme une flèche. Personne n'avait compris quelle mouche l'avait piqué dans les non-sachants. Personne ne s'en préoccupa plus que cela, et tous retournèrent à leurs activités précédentes. Le brun allait bien refaire surface tôt ou tard.

De mon côté, j'avais fini par me rallonger et caressais le plumage de mon ami, qui avait fini par me rejoindre pour avoir ses graines. Oro était très indépendant, mais ça lui arrivait d'avoir flemme de trouver sa nourriture et de vouloir aussi de la compagnie. C'était actuellement le cas. Il était couché à côté de ma tête à picorer dans son bol de graines.

Quand Ace revint enfin à mes côtés, il était tout rouge et semblait totalement gêné. Il était vraiment trop chou ainsi. Je me levais pour l'aider en récupérant un de ses plateaux repas et le posais sur le lit et il en fit de même avec les deux autres. Nous nous installâmes autour des plateaux sur mon lit et commençâmes notre repas tranquillement. Je lui tendais un peu de nourriture et inversement et à ma grande surprise, il venait m'embrasser de façon rapide et aérienne avant de virer rouge cramoisi. Il n'était pas à l'aise avec ces marques de tendresses, mais cela me faisait réellement plaisir de voir qu'il prenait sur lui et faisait l'effort de me donner ces petites marques. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire comme une idiote. J'étais retombée en adolescence.

- Astrid, est-ce... est-ce qu'on peut... ne pas annoncer notre couple tout de suite ? Finit-il par me demander, mal à l'aise et en redoutant ma réaction.

- Je comprends, Ace. On peut ne pas le dire et éviter de trop s'étaler devant les autres, mais à une condition.

- Tout ce que tu voudras ! Me répondit-il aussitôt.

- Je ne veux pas non plus qu'on vive complètement caché. Je veux pouvoir venir te voir quand je veux et inversement. Ne faisons pas d'annonce, je suis d'accord. Mais ne me demande pas de prendre des distances juste parce que les autres sont dans le coin.

- Merci, Astrid.

- Par contre, Astrid, c'est juste entre nous deux, d'accord ? Mettais-je les points sur les i en tiquant à force d'entendre mon prénom encore et encore dans sa bouche.

Je n'allais pas lui interdire de m'appeler par mon prénom. Après tout, nous étions en couple et je devais bien avouer que cela me faisait plaisir qu'il m'appelle ainsi. Mais c'était bien le seul qui aurait le droit de m'appeler ainsi.

- Evidemment. Juste, si je trouve qu'on s'approche trop de toi, j'ai le droit de les cramer ?

- C'est toi qui vois, c'est toi qui demandes à ce que ça ne se sache pas trop. En plus, tu es maintenant le commandant de la deuxième flotte.

- Hein ?! Mais depuis quand ? Je n'ai pas accepté ! S'offusquait-il.

- Ace, qui dit être commandant, dit chambre personnelle. Cela dit également qu'en tant que seconde du commandant, j'ai une bonne excuse pour rester avec lui et cela n'importe quand. Ce qui veut aussi dire, ne pas avoir les autres sur le dos, le manipulais-je avec un sourire en coin.

- Hum... J'accepte !

Manipulation parfaitement réalisée ! Enfin mon idiot de brun acceptait de reprendre le commandement, ce n'était pas trop tôt ! En fait, il lui fallait une motivation supplémentaire pour le faire, tout simplement. Un peu comme un âne et sa carotte. Il était l'âne et moi la carotte.

Il fallait maintenant que je me prépare mentalement pour la fête qui allait venir avec la prise de position de la part de mon petit ami. Il était certain qu'une fête allait être organisée, après tout, tout était un prétexte pour faire la fête et boire un coup tous ensemble dans la joie et la bonne humeur. Nous allions tous être de vraies loques le lendemain, surtout tous les membres de la deuxième flotte. Nous allions fêter la nomination de notre nouveau commandant bien plus que tous les autres !

Quand le petit déjeuné fut engloutit, nous mîmes les plateaux sur mon bureau pour qu'ils ne nous gênent pas et finîmes enlacés dans les bras l'un de l'autre, allongés sur mon lit. Il prenait soin de moi, nous ne parlions pas, nous n'en avions pas besoin. Nous étions bien, ainsi l'un contre l'autre. Hélas, nous savions bien que notre absence, surtout celle d'Ace, allait éveiller les soupçons et qu'il allait falloir pour nous sortir d'ici et d'aller faire nos corvées. Je devais aller voir père ainsi que les autres commandants pour leurs annoncer la nouvelle, avant de prévenir ceux de notre flotte et faire une annonce générale pour tous les autres. J'avais une journée bien chargée en perspective. J'allais aussi devoir apprendre à Ace à gérer ces idiots, du moins en partie.

Nous restâmes encore une petite heure ainsi avant de prendre sur nous et de nous lever définitivement. Nous passâmes poser les plateaux vides à cantine avant d'aller sur le pont. Quand nous passâmes la porte, beaucoup de regards se posèrent sur nous, mais nous fîmes mine de rien.

- Ace, fais tes corvées, comme d'habitude, il faut que je prévienne père et fasse les préparatifs pour ta prise de poste. Pour le moment, tu n'es encore qu'un simple pirate de la deuxième flotte. Ce ne sera officiel, uniquement quand tout le monde sera au courant, le prévins-je.

- Ça marche.

Nous nous séparâmes ici. Lui, partait en direction du mini Moby Dick de la deuxième division. Il devait aller laver le pont et vérifier l'état du navire. Nous n'allions pas tarder à repartir de l'île, ce n'était qu'une question de quelques jours. Nous n'allions pas rester encore bien longtemps sur terre. Personnellement, je pris la direction du fauteuil de père pour aller voir ce dernier. En me voyant approché, le vieil homme souriait de toutes ses dents et m'ouvrit ses bras en grand. Je n'hésitais pas et vins directement sur ses genoux en faisant attention à ne pas toucher aux fils qu'il le reliait à ses médicaments.

- Bonjour, père ! Le saluais-je avec entrain et bonne humeur.

- Bonjour, ma fille. Je vois que tu es aux anges. Dois-je en conclure que tout se passe bien avec une certaine allumette ? Me demandait-il.

- Effectivement, mais pas que. J'ai un nouveau commandant pour la flotte. Ace a enfin accepté le poste. C'est d'accord ?

- Bien sûr que oui ! Depuis le temps qu'on attendait cela ! Riait-il de façon tonitruante. Que les commandants de flottes viennent me voir ! Criait-il à nos frères qui vinrent rapidement nous rejoindre.

- Ah ! Enfin la princesse est debout ! S'exclamait Thatch en venant nous rejoindre. Alors, pas trop fatigué ? Demandait-il avec un regard salace.

- Thatch ! M'offusquais-je en riant. Ce n'est pas pour ça que père vous a dit de venir !

- Ah... Il t'a déjà mise en cl...

- Tais-toi, yoi, soupirait Marco en frappant Thatch à l'arrière de sa tête. Que voulez-vous nous dire, yoi ?

Je remerciais Marco du regard, ainsi qu'Izou qui couvrait la bouche de la banane pour qu'il me laisse en placer une, sans qu'il ne vienne m'interrompre.

- La deuxième flotte a un nouveau commandant, Ace, annonçais-je fièrement à tous.

- Tu as enfin réussi à le convaincre, félicitation ! S'enjouait Izou.

- Ce n'est pas trop tôt, mais je ne sais pas si je dois être rassuré ou non, yoi.

- Tu l'as convaincu avant ou après lui avoir parlé de la chambre individuelle et aussi avant ou après de votre partie de...

Et une banane à la mer, une. Décidément, il fallait qu'il apprenne à se taire des fois, ce crétin. Je l'adorais, vraiment, mais là... Je ne voulais que l'envoyer dans l'eau, au moins dans l'eau, il ne pouvait pas parler.

- Promettez-moi de le renvoyer nager avec les monstres marins s'il recommence avec ses sous-entendus, sinon je lui refais le portrait... Bref, je vais si personne n'est contre, je vais regrouper la deuxième flotte pour leur annoncer la nouvelle.

- Tu peux aller chercher tes frères. Tout le monde est d'accord pour qu'Ace soit le nouveau commandant, dit père en m'autorisant à y aller.

- J'y vais tout de suite, je vous préviens tout de suite, ces idiots ne se calmeront pas de sitôt et une énorme fête est à prévoir !

Et je partais en sautillant avec un énorme sourire sur le visage. J'étais comme une petite fille. Mon comportement ne passait pas inaperçu aux yeux des autres membres de l'équipage et étrangement, ils me regardaient bizarrement. Encore plus quand je sautais sur le dos des membres de ma flotte en leur demandant de me retrouver sur notre navire et que toute la deuxième flotte était convoquée.

- A tous les coups, on va pouvoir aller se battre ! S'enjouaient certains membres.

- Enfin un peu d'action ! Si elle est comme ça, c'est forcément une mission intéressante !

Si seulement ils savaient... Je me demandais s'ils allaient être déçu ou non. D'un côté, ils allaient être déçu de ne pas se battre, mais d'un autre... Ils allaient pouvoir boire de l'alcool et faire la fête ! On allait bien s'amuser !

Quand nous fûmes tous rassemblés sur notre mini Moby Dick. Tous étaient des plus bruyants et ils étaient impatients à l'idée de partir pour une mission. Ces gros bagarreurs n'attendaient qu'une chose : l'autorisation de se battre. Ils ne tenaient pas en place et attendaient qu'on parte.

- Bon, silence bande d'idiots, ordonnais-je.

Mais comme la deuxième flotte était la deuxième flotte, ils ne m'écoutaient pas le moins du monde... Une veine apparue rapidement sur mon front. Elle pulsa d'autant plus, que ce crétin de Félix se foutait ouvertement de ma gueule. Je relevais mon poing droit devant moi, hors de moi. Il allait prendre cher et ces idiots avec, foi d'Astra ! Je l'attrapais par les chevilles et le fis tournoyer, en me servant de lui pour frapper et balancer les membres de la flotte au loin dans l'eau, non sans oublier d'hurler à pleins poumons.

- C'est bon ?! Je peux en placer une maintenant ?! Demandais-je passablement énervée.

- On ne t'en empêchait pas, vice-commandante ! Intervenait un des membres et surtout l'un des plus bruyants d'entre eux.

Une nouvelle veine fit son apparition sur mon front. Je lui offris la possibilité d'admirer le parquet du pont plus en détail et aussi de plus près. Je fixais ensuite chacun d'entre eux en les fusillant du regard un à un. Tous déglutissaient au passage de mon regard. J'avais ENFIN toute leur attention ! Ce n'était pas trop tôt.

- Bien, maintenant que j'ai bien votre attention, j'ai une annonce importante à vous faire à tous, commençais-je.

- Astra, si tu nous dis que la petite Sigrid est ta fille cachée que tu as eu avec Marco, nous le savons déjà tous, coupait l'un des pirates de la flotte.

Je fulminais. N'allaient-ils jamais arrêter de dire de tels inepties juste pour rire ? Alors que j'allais le balancer à la flotte, le poing ardent d'Ace le fit à ma place, à mon grand étonnement. En le regardant, je vis dans ses yeux qu'il était en colère et surtout très agacé et... Cette lueur dans son regard... J'allais devoir faire attention à la jalousie maladive du beau brun qui me servait de petit ami. Je sentais bien que ce côté de sa personnalité allait me poser des problèmes dans le futur.

- Merci, Ace, ou devrais-je dire commandant de la deuxième flotte de Barbe Blanche, annonçais-je l'air de rien. Je vais pouvoir me détendre et surtout j'aurais moins de responsabilités comme ça ! Bonne chance, Ace !

Ce fut sous les cris d'étonnement et de joie de toute la flotte, ou presque, que je m'étirais. J'espérais mes journées bien plus calmes pour l'avenir avec Ace aux commandes. Mais comme toujours, le seul à ne pas sauter de joie et surtout le seul que je ne pouvais pas cerner, c'était Teach. Il était un peu à l'écart et regardait de loin. J'avais l'impression que la nomination d'Ace lui était égal et surtout qu'il avait plus important à penser que le bien de l'équipage et de la flotte... Il avait toujours et encore ce regard qui me dérangeait et qui m'empêchais de lui faire confiance.

Je le fixais quelques secondes avant de détourner le regard et de prendre une grande respiration. Exceptionnellement, j'allais l'ignorer. Après tout, Ace l'appréciait bien et surtout ce n'était pas le moment pour le suspecter de quelque chose. L'heure était à la fête et il était hors de question que je joue les rabats-joies. J'allais prendre sur moi quelques heures avant de nouveau garder un œil sur lui. Je le faisais que pour Ace, mais rien que pour lui.

Bien, je compte sur vous pour aider à préparer la fête qui aura lieu après notre départ de l'île, soit dans quelques heures maintenant. N'oubliez pas, elle représentera l'honneur de la deuxième flotte et surtout la prise de poste d'Ace. Je compte sur vous pour que ce soit la meilleure de toute l'histoire du Moby Dick ! Ce qui veut dire, prenez un max de vivres et de boissons, aidez à décorer et surtout que tous ceux qui peuvent et arrivent à cuisiner aillent donner un coup de main en cuisine. Bien entendu, ce dernier point ne te concerne pas Félix. Je ne compte pas faire un festin qui nous conduira tout droit en enfer.

Tous se mirent à rire et à chambrer notre ami qui riait aussi de bon cœur à ma boutade. Il m'assura qu'il allait rester loin de la cuisine et allait se charger d'aider aux décorations.

Et le point le plus important de tous ! Ne foutez pas Marco en rogne, je ne compte pas vous repécher. Je n'ai pas envie de prendre un bain au sel de mer ce soir, mais bien faire la fête. Bon, sur cela, je vous laisse. Je vais dire au revoir à Sigrid. Vous, je compte sur vous pour bien vous tenir, chacun d'entre vous !

Je les désignais un à un du doigt tout en les fixant durement du regard. Je me demandais même si je ne faisais pas mieux d'aller chercher mon marteau de combat pour les menacer, afin d'être bien plus convaincante sur les conséquences qu'ils allaient encourir s'ils faisaient de la merde. J'espérais sincèrement que je n'allais pas devoir en venir à ces extrêmes pour qu'ils se tiennent à carreau.

- Ah et Ace, vas te promener en ville, il est hors de question que tu mettes la main à la patte pour une fête qui t'es directement destinée.

Je leur tournais le dos et descendais du bateau après mon petit speech. Ils allaient tout de même pouvoir bien se tenir le temps de quelques heures sans moi, n'est-ce pas ? Je pouvais compter sur eux pour ne pas causer trop de dégâts en mon absence ? Ils allaient tout de même pouvoir organiser une fête avec les autres sans faire n'importe quoi, n'est-ce pas ?

Alors que je m'apprêtais à toquer à la porte de la nouvelle habitation de ma petite protégée, j'interrompis mon geste pour regarder en direction du port. Je fus prise d'un gros doute sur les capacités des membres de la deuxième flotte à ne pas faire de vagues. Je n'allais pas éterniser les au revoir avec Sigrid. On parlait tout de même de la deuxième flotte de Barbe Blanche, celle qui regroupait les plus gros tarés irréfléchis de tout l'équipage...

Avais-je simplement bien fait de les laisser seul ? Je me pinçais les lèvres en réfléchissant au pire des scénario possible. Le seul qui me vint en tête était qu'ils arrivent à faire couler ou faire brûler le Moby Dick, mais il fallait tout de même une sacrée dose de connerie pour en arriver là. Aucune personne normalement constituée ne coulerait le navire sur lequel elle vit et surtout sur lequel elle est.

J'haussais des épaules en me disant que le pire des scénarios n'était pas près de se réaliser. Les membres de ma flotte n'étaient certes pas très futés, mais tout de même. Je toquais à la porte d'entrée et décidais que ce qui allait arriver n'était plus de mon ressort. J'avais une petite fille bien trop adorable pour son propre bien à voir une dernière fois avant un long, très long moment. Je n'allais pas gâcher ce moment à cause de pirates irresponsables !

Je restais bien deux bonnes grosses heures avec elle à jouer et me faire des derniers souvenirs que je chérirais, avant de devoir partir. J'eus même l'agréable surprise de voir que c'était Ace qui était venu me chercher pour le départ ! Son geste et sa présence me rendit très heureuse. D'autant plus que la séparation restait très douloureuse avec Sigrid. L'avoir avec moi m'aider à surmonter l'obstacle et la douleur de mon cœur.

- Je suis venu te chercher, me souriait-il de toutes ses dents alors que je sortais de la maison. Je me suis dit que tu arriverais plus à repartir si je venais te chercher. Et aussi que tu serais un peu moins triste de la laisser.

- Merci, Ace.

Il m'ouvrit grand les bras pour un câlin chaleureux et doux. Cela me fit un bien fou. Je perdais Sigrid, mais j'avais toujours Ace avec moi et cela n'était pas près de changer. Je ne comptais pas laisser Ace me filer entre les doigts, ni même le perdre ! Il me mettait du baume au cœur dans cette période difficile. Grâce à lui, la douleur de la séparation se fit un peu moins forte.

Il me prit par la main et nous commençâmes à prendre le chemin du retour vers le Moby Dick. A un moment, dans un coin discret, il nous fit nous arrêter. Il regarda tout autour de nous et il vint prendre mon visage en coupe et m'embrasser tendrement et passionnément.

- Désolé, mais tu m'as trop manqué. J'avais bien trop envie de le faire depuis qu'on est sorti de ta chambre. Je n'ai rien pu faire d'autre que de penser à toi durant ces deux dernières heures !

- Alors, tu devrais en profiter avant que l'on soit sur le Moby Dick. Parce qu'une qu'on y sera, on ne pourra pas être seuls tous les deux avant que la fête soit finie, soit quand nos amis seront tous endormi ou trop torché pour la continuer. Ça va vraiment prendre beaucoup de temps et le mis à l'honneur n'aura aucune chance d'avoir un seul moment de répit, l'avertis-je en me collant un peu plus à lui et en me faisant un peu aguicheuse.

- Je vais devoir, donc, suivre ton conseil sans plus tarder et profiter de toi avant que je ne puisse plus. Même si c'est sûr que ce ne sera pas assez. L'attente jusqu'à ce soir, ou cette nuit va vraiment être trèèèès longue et interminable.

Il me collait encore plus à lui en m'attrapant par les hanches, passa un de ses bras dans le creux de celles-ci et vint de nouveau capturer mes lèvres. Cette fois ce fut avec bien plus d'avidité qu'il m'embrassait. Le baiser fut vraiment torride, bien plus torride. Nous nous embrassâmes encore et encore sans trouver le courage de nous séparer avant un bon moment. Nous nous séparâmes à contre cœur et parce que nous n'avions pas vraiment d'autres choix que de le faire. Il nous fallait nous remettre en route si on ne voulait pas être plus en retard et attirer de trop l'attention sur nous.

Ace me prit une nouvelle fois par la main pour faire le chemin retour et à mon grand étonnement, il ne me la lâcha pas quand nous fûmes aux abords du Moby Dick, ni même à son bord. Et il disait qu'il voulait qu'on reste discret sur notre relation... Bah, je n'allais pas m'en plaindre et en profiter au maximum.

Quand nous fûmes à bord du navire à la tête de baleine, nos frères présents ne manquèrent pas de nous charrier, surtout Ace.

- Alors, Ace, on nous pique la seule femme pirate de l'équipage ? Le taquinait un des membres de la première flotte.

- Pas trop le choix. Je n'avais rien à faire avant le départ. Du coup, je me suis dit que j'allais accompagner Astra pour rentrer et j'ai bien fait ! J'ai dû la tirer pour rentrer ! Un peu plus et elle rebroussait chemin pour kidnapper Sigrid et la ramener à bord. Bref, j'avais le choix entre lui prendre la main ou qu'on doive partir en catastrophe parce qu'elle aurait kidnapper la gosse. Vous préfériez quoi ?

- Tu as b-

- ASTRA ! Hurlèrent Thatch et Izou en déboulant sur le pont en catastrophe.

Ils sortaient tous les deux de l'intérieur du bateau et pas à petite allure ! Ils couraient vers moi à pleine vitesse et ils se mirent à me parler en même temps tout en me secouant par les épaules. Il me prenait pour un cocotier ou quoi ?!

Une veine apparue sur mon front et les deux finirent avec une bosse sur le haut du crâne et ils furent bien plus calmes. Je pus maintenant les regarder un peu plus en détail et constatais qu'ils étaient dans un piteux état. Ils étaient crades et débraillés. La banane de Thatch ne ressemblait plus à rien du tout, son habit blanc était maintenant marron et avait aussi des tâches rouges. À l'odeur, je reconnus sans mal du chocolat et de la confiture de fruits rouges. Il en avait partout. Il dégageait aussi une odeur de fumée et de cramé, tout comme Izou.

En parlant du pauvre Izou, ses cheveux aussi avaient pris cher. Sa coiffure parfaite avait laissé place à une énorme choucroute à la Sengoku... Il était aussi plein de suie et si je ne me trompais pas, son beau kimono avait de nombreux trous causés par... Avait-il prit feu ?

J'avais peur de comprendre la situation, vraiment très peur... Ouais, j'allais entendre parler du pays et pas qu'un peu... Je commençais à comprendre le pourquoi du comment j'avais perdu de l'audition et aussi pourquoi ils étaient aussi remontés. Qu'est-ce qu'ils avaient encore fait cette bande de crétins ?!

- Bon, je vous écoute et cette fois, un par un. Thatch, tu commences. Qu'est-ce qu'ils ont encore fait ces imbéciles ? Lui demandais-je dépitée par avance.

- Tes gars, ils ont trouvé drôle et intelligent de piéger les gâteaux qu'ils faisaient. Sauf que, la deuxième flotte restant la deuxième flotte, ils ont collé des EXPLOSIFS dedans et non des PETARDS ! Et comme ils battent des records de conneries, ils les ont collés dedans AVANT cuisson. Je te laisse imaginer ce qu'il s'est passé ! S'exaspérait-il.

- Ne me dis pas que...

Je me décomposais sur place et une goutte de sueur froide coula le long de mon dos.

- Eh bien si ! Le four a allumé les mèches et BOOM ! J'ai deux fours en moins ! On a plus qu'à les remplacer et ça va retarder notre départ ! S'égosillait-il.

- Je vais les coller de corvées en cuisi-

- NON ! SURTOUT PAS ! Il est hors de question qu'ils y remettent les pieds ! Même pas en rêves !

- Compris. Ils seront de corvées de chiottes pour au moins deux mois. Ils les récureront à la brosse à dent ! Désolée, vraiment. Et je vais t'acheter de nouveaux tissus pour que tu puisses te faire de nouveaux kimonos, Izou.

- Sauf que pour ce qu'il m'ait arrivé, c'est de la faute de Félix ! Il s'est pris pour un apprenti sorcier !

- Hein ? Ce n'est pas l'explosion des fours qui a fait ça ?! Mais ils ont fait combien de conneries en mon absence ?! Je me suis absentée que deux heures !

- Il a décidé qu'il allait s'occuper des boissons et s'est mis en tête de faire des mélanges pour créer le mélange du siècle ! Il a sorti le réchaud pour la cuisine extérieur et a pris une grosse marmite pour faire son mélange. Va savoir comment il s'y est pris, mais ça a fini par EXPLOSER !

- Mais... C'est quoi leur problème avec les explosions ?! Bon, dîtes-moi les conséquences de leurs conneries à part ce que vous m'avez déjà dit et ce qu'il se trouve devant moi, me désespérais-je d'avance.

- Félix a foutu le feu au pont. Namur a pu éteindre les flammes rapidement, les dégâts sont mineurs, dit Izou.

- C'est pareil pour ma pauvre cuisine, pleurait doucement Thatch, mais j'ai des heures de nettoyages...

- Et tout ça ce n'est qu'une petite partie de leurs "exploits" de la journée ! Pour te donner une liste non exhaustive, la cuisine qui a explosé, le pont qui crame, les nombreuses blessures à causes de coups de planches ou encore parce qu'ils avaient envie de tester des activités AVANT la fête de ce soir et...

Izou et Thatch me dressèrent la liste de tout ce qu'ils avaient fait en deux heures. Plus ils parlèrent plus je me décomposais et bouillonnais intérieurement. Mon air neutre se changeait rapidement en un rictus énervé et un rire jaune quitta la barrière de mes lèvres.

- Je vais me les faire... Je leur avais pourtant demandé de rester tranquille et de juste filer un coup de pouce... Ace, vas me chercher mon marteau, s'il te plait. S'ils ne veulent pas comprendre quand je suis gentille, alors je vais leur enfoncer ça de force dans le crâne !

Je levais mon poing droit de colère devant mon visage.

- J'y vas tout de suite !

Ace ne protestait pas du tout et partit en vitesse dans ma cabine pour me ramener ce dont j'avais besoin. Mon brun avait bien compris que j'étais hors de moi. Je fulminais. J'étais partie deux heures, seulement deux petites heures et je retrouvais quoi à mon retour ?! Ils ne pouvaient même pas préparer une fête sans faire de catastrophes ?!

Quand Ace revint. Il me tendit mon arme, que je pris sans attendre. Je le serrais si fort que mes phalanges virèrent au blanc.

- QUE TOUS LES MEMBRES DE LA DEUXIEME AILLENT SUR LA PLAGE, ET PLUS VITE QUE CA ! Beuglais-je de toutes mes forces. Je les avais pourtant prévenus de se tenir à carreau avant de partir ! Je vous jure qu'ils ne vont pas l'emporter au Valhalla ! Ace, observe et apprends comment on doit faire avec cette bande de gros crétins congénitaux !

Tous purent entendre des cris de douleurs de la part de chaque pirate de la deuxième flotte et cela jusqu'au départ de l'équipage de l'île. Plus aucun des membres de ma flotte ne ressembla à quoi que ce soit, à l'exception d'Ace. De toute façon, c'était bien le seul qui n'avait fait aucune connerie de la journée !

Je ne les laissais pas pour autant se reposer sur leurs lauriers quand nous fûmes en mer et les obligeais à TOUT laver et à la BROSSE A DENT. Je ne voulais plus voir une seule saleté entre aucune des planches qui constituaient ce navire. 

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