Je me sens vide
comme si je n'étais rien d'autre qu'une coquille
j'essaye de me répéter : tu n'est pas responsable de ce qu'ils ont fait et engendré mais je me punis quand même pour leurs horribles actes
Coupable de ne pas avoir réussi à dire non,
Coupable de ne pas avoir su les repousser
Coupable de ne pas avoir réussi à en parler,
Coupable d'avoir été leur complice,
Coupable d'avoir détruit la famille.....
Découragée, apeurée, sans espoir, C'est ainsi que je me sentais, j'avais l'impression que ma vie n'etait qu'une suite sans fin d'échecs et de violences.....
Quand les idées noires ont envahi ma vie,
Quand j'ai compris que j'allais encore toucher le fond,
J'ai eu peur...
Cette fois,
Je n'avais pas peur des autres,
Mais de moi-même.....
aujourd'hui je ne suis rien d'autre qu'une épave avec un reste du passé, je n'arriverais surement jamais à me remettre de ce qu'il m'est arrivé, même aujourd'hui c'est encore douloureux, quand je vois cette petite moi se faire abuser, je me demande pourquoielle est pas une autre, avais je fais quelque chose qui a engendré ça, ai je déclencher cette situation?je ne sais comment décrire ces moments de toture, ou je rêvais que d'une chose que quelqu'un vienne me sauver de ce calvaire sans fin.... Malheureusement personne n'est venue...ces mains qui se sont posées une première fois sur moi puis encore et encore...ces mains ont laissé une empreinte indélébile sur ma peau à jamais.... Je les sens encore.
Je ne vais ni bien ni mal,
Je ne ressens rien,
C'est apaisant de ne plus penser,
De ne plus s'inquiéter,
De ne plus rien ressentir
Qu'est ce être normal?
Est ce ce fondre dans la masse,Ou simplement etre comme tout le monde.Est ce une normalité de souffir?Si oui alors je suis normale
Avoir envie de mourir,
Mais vouloir voir de quoi demain est fait.
plus les mois passent plus mon coeur cicatrise,
plus les mois passent plus j'ai envie qu'une nouvelle main réchauffe mon coeur devenu si froid
j'espere trouver cette personne qui m'aimera pour tous mes défauts
c'est dans les virages que tu vois les vrais visages
qu'ai je fait pour meriter ca,
je ne le saurais probablement jamais,
je ne sais pas si c'est de ma faute
mais en tout cas ça me fait mal
durant ces années de maltraitance, je n'ai versé aucune larmes, crier aucune fois mon malheur, la douleur etait si puissante que mon esprit s'est perdu dans le plus profond des abysses, j'ai perdu le phare dans ma nuit....
je suis la
sans être la
je suis devenue spectatrice
de ma propre existence
cette flamme qui se rapproche de mon bras,
je ressens seulement une douleur infime mais suffisante,
suffisante pour en rester la
Mon esprit s'enfuit vers des coins obscures ,
pour me rappeler chaque jours ce qui m'est arrivé
chaque matin,
me réveiller avec la nausée me demandant si
c'est l'anxiété ou si je suis juste malade
il ne faut pas perdre espoir,
il y a l'arc en ciel apres la pluie,
comme il y a le bonheur apres le chagrin
pourquoi fais-je du mal à ceux qui m'aide à me relever
alors qu'ils souhaitent le meilleur pour moi
j'ai connu la violence des mots,
des gestes
et celle du regard,
celle qui fait peur et qu'on n'oublie pas
l'impression d'être perdue,
de m'être trompé de chemin
et de ne plus savoir où aller,
à trop vouloir avancer
ne te sens jamais coupable d'exister
je suis née dans ce corps,
ce corps que je n'ai pas choisi,
ce corps qui me dégoute jour après jour,
si je pouvais tout changer sur moi je le ferais,
mais je ne peux pas
J'essaye de délivrer mon corps de toute cette culpabilité en m'infligeant de la douleur mais ça ne dure jamais bien longtemps avant qu'elle revienne. Je les sens me toucher, je revis chaque moment.....les moments où quand j'étais petite je m'imaginais que quelqu'un allé apparaître et me libérer de tout ça.....c'est moment où j'attendais juste de mourir..... Le moment où Je me suis faite de nouveau violer, ce moment où je ressenti tout ce que j'ai pu ressentir étant petite.....ce moment où j'ai senti que j'étais de nouveau prise au piège
Je rêve d'attraper une maladie incurable comme ça je ne serais pas responsable de ma mort, comme ça personne ne pourra m'en vouloir
Avoir été violée enfant m'a appris ce qu'était le « sexe » a à peine 6 ans, alors qu'à cette âge nous ne devrions pas connaître ça, avoir détruit mon image d'une relation saine, avoir été sali à un point inimaginable, avoir été meurtrie, maltraitée, abusé, devenir adulte à cause de cet acte, et ressentir une honte inimaginable
Il y a des blancs complets dans ma vie, je n'ai presque plus aucun souvenir de moi enfant comme si j'étais née adulte, il ne me reste plus que les traumatismes, si je dois cité des souvenirs de moi petite, je n'y parviendrais pas
J'ai souffert, j'ai pris des choses à cœur, j'ai aimé j'ai eu du mal à oublier, j'ai fait confiance je me suis faite trahir, j'ai donné je n'ai rien reçu en retour. J'ai pardonné et ça à recommencer. Aujourd'hui j'oublie tout ce qui m'a fait mal ce qui m'a fait aimer et je vais de l'avant. Vous n'avez pas été là quand tout allait mal alors ne soyez pas là quand tout ira bien.
je me pose quelques questions cet après-midi,Nest ce qu'ils ont besoin de moi?comment réagiraient ils si je partais ?sont ils heureux avec moi? le seraient ils plus sans moi ?j'ai l'impression d'être un point noir dans la vie des autres, je me sens terriblement mal dans ma peau
Ça me fait peur d'avoir autant de colère en moi, d'avoir autant de rancune, de haine et de mauvais sentiments . Ça m'a fait peur de tout garder, de ne pas réussir à tout laisser partir et d'être cette bombe à retardement.
Je me dissocie, de peur de ressentir des sentiments, comme un mécanisme de défense, c'est le seul moyen que j'ai trouvé durant les abus. Je me sens comme une coquille vide, il y a une coquille, les gens lui parlent, mais il ne me parle pas à moi, car je suis enfouie dans ce trou béant
Le viol est quelque chose qui va faire disparaître une partie de toi mais qui ne va pas t'achever
Je tressaille quand quelqu'un me touche, de peur que ce soit eux
Des parties de mon corps continuent d'éprouver une souffrance des fois où elles ont été touché pour la première fois
Après m'avoir touché, tu m'as réduit à rien, tu as fait de moi une moins que rien
J'essaye de ne pas te faire payer l'erreur qu'ils ont fait, et qu'ils ont répété. Ils ont fini par faire de toi une moins que rien, et ont créer à l'intérieur de toi un trou béant
Peut être que je souffre à cause des erreurs que je ne me souviens plus avoir commise
Des fois je me demande pourquoi ce monde est si injuste,
Pour certaine personne la vie est douce,
Tandis que pour d'autre elle est plus rugueuse,
Elle ne les épargne pas,
Mais après personne n'est vraiment satisfait de sa situation,
Peu de personne se contente de ceux qu'ils ont,
J'aimerais avoir une vie douce,
Ou je n'ai à me soucier de peu de choses,
Que le bonheur soit là et personne qui lui fasse de l'ombre,
Une vie paisible.....
Quand je me regarde dans le miroir je me dis,
Comment est ce possible d'être aussi moche,
J'aimerais ressembler à ces filles,
Minces et belles,
Mais moi quand je me regarde,
je me noie dans la grosseur de mon corps,
Je me noie dans cette vision horrifique,
Avec ce corps rempli de brûlures ,
Qui marqueront toute ma vie mon histoire
J'espère rencontrer quelqu'un qui mettra un peu de lumière dans mon obscurité, qui comblera ce vide en moi par de l'amour
Peut être que tu penses que demain ne viendra jamais et qu'aujourd'hui sera la journée la plus difficile à traverser mais la douleur passera avec le temps
Petit à petit je me reconstruit
Mes démons ont rongé la belle personne que j'aurais pu être
J'ai voulu mourir tellement de fois,
Tellement de fois j'ai pleuré seule le soir,
Et ça arrivera encore
Je crains que mes plus belles années soient derrière moi,
Et que la vie ne me réserve rien de mieux
J'espère un jour pouvoir me dire que je suis
Dans cette vie à ma place
Au lieu de regretter de ne pas avoir mis fin à mes jours
Je me suis fixée dans le miroir et je me suis dit
Que ma mort serait probablement la meilleur
Chose qu'il puisse arriver
Mes pensées s'entrechoquent dans ma tête,
je n'arrive pas à les laisser passer sans m'arrêter sur chacune d'elle
Ce que tu ne dis pas,
S 'accumulent au fond de toi
Le tristesse,
La douleur,
La colère
Ce que tu ne dis pas ne meurt pas
Mais il te tue à petit feu
Il y a une voix dans ma tête qui parle plus fort que les autres,
Mais cette voix ne me souhaite pas le meilleur
Et je ne sais pas comment la faire taire
Ce n'est pas parce qu'on s'en remet
Qu'on oublie
Et me revoilà au milieu de la nuit, fixant le plafond, me demandant où
j'en suis dans cette vie.
Pardon si je ne m'exprime pas beaucoup,Mais c'est assez bruyant dans ma tête
Je suis méfiante, j'ai du mal à m'ouvrir aux autres, je fais difficilement confiance. Parce que c'est ce qui arrive à force d'être blessée. On se renferme sur soi-même. On se met à détester tout le monde, mais au fond, la personne qu'on déteste le plus, c'est soi-même.
Angoissée par tout et par rien.
Avec la peur de perdre tout et de ne rien devenir.
Comment aimer ce corps qui a perdu toute sa beauté, qui est maintenant ravagé
par tant de blessures
Je veux exister
Je veux rêver
Et ne plus être dans l'ombre de mes angoisses
Je suis un petit nuage rempli de pluie entouré de soleil
D'où vient ce manque de confiance
Qui te pousse à te dévaloriser et te détester
En moi,
un feu que même toutes mes larmes ne peuvent éteindre
On me dit de m'aimer mais quand les autres ne font que te faire sentir différente, leurs regards deviennent plus importants que ton propre avis
L'angoisse est comme un nuage noir dont je ne peux me détacher, elle s'insinue dans mes os comme le froid en plein hiver
⚡️🔥Leurs regards tels des éclaires me brulant la peau⚡️🔥
Il pleut dehors
Tandis que le soleil revient
Mon âme pleure toujours
Je suis une écorchée, une abîmée , une blessée de la vie
Je ressens tout: les âmes, la tristesse, et le poids des mots
Tout me touche, m'atteint et m'émeut, me submerge
J'ai mal pour moi et pour les autres
J'ai donné sans jamais rien recevoir en retour
Pourquoi es-tu si cruelle envers toi-même?
Peut être parce que la vie l'a été envers moi
Les larmes ne veulent pas venir
M'entendez vous crier?
Crier dans mon silence
Contrôler cette flamme,
La douleur
Puis enfin la satisfaction
Cette sensation incomparable
Qui me fait enfin me sentir vivante
Et qui assouvie ma culpabilité
Une douleur qui soulage
Aujourd'hui est une journée où les souvenirs du passé m'enlacent tandis que les angoisses me chuchotent que le monde serait mieux sans moi
Les gens me regardent comme si je n'étais personne comme si je ne ressentais pas leurs regards sur moi
Quand on me demande ce qui ne va pas, les mots me manquent , car des fois il n'y en a aucun pour définir ce que je ressens
J'aimerais qu'on voit en moi plus que mes blessures, qu'on apprenne à me connaître, sans penser que je ne suis que des blessures, un être qui est malgré ce qui m'est arrivé rempli d'émotions et surtout une personne qui mérite qu'on apprenne à la connaître
Je ne suis pas un être dénué de sentiments c'est pour cela que votre regard insistant sur moi me transperce la peau
Voir le bon en tout le monde puis redescendre sur terre, la chute est souvent rude
Des fois j'aimerais tout oublié,
Me dire qu'il ne m'est rien arrivé,
Que toutes mes pensées sont fausses
Je ne ressens rien
Le néant
Je n'ai qu'une envie
Que ce vide me quitte
Des fois j'aimerais ne plus rien ressentir,
Ne plus ressentir ce poids dans ma poitrine,
Ne plus me sentir submerger à la moindre émotion
Ne plus ressentir ce poids sur mes épaules
Ne plus ressentir cette culpabilité qui me ronge
J'ai peur,
Peur de ne jamais me relever de cet enfer
Je me noie dans mes propres larmes
Mon cœur endommagé par mon chemin de vie se répare petit à petit
Ce n'est pas mon vrai sourire c'est seulement un masque que je porte pour ne pas avoir à expliquer ce que je ressens
Entendre ces pensées tourner en boucle dans ma tête
L'injustice,
Voilà ce que je ressens
Pendant qu'ils ont la belle vie
La mienne s'est arrêtée au moment où ils m'ont détruite
Ma vie est comme arrêtée dans le temps
Mon esprit s'est arrêté à mes 16 ans
Brusquement et en même temps j'ai grandi
Depuis petite avec comme seule souhait que plus personne ne me touche ou ne m'agresse
Avec une vision de l'environnement familial bancale
J'aimerais ne plus penser à tout ça,
mes avec tous ces flashs, la réalité
refait toujours surface
Une rose avec des épines entre les mains
de personnes qui au lieu de l'aider à s'épanouir
lui arrache ses pétales
Encore une phase où la vie n'a aucune saveur
où la moindre chose me demande un effort surhumain,
où le moindre incident se transforme en profonde catastrophe,
où mon seul souhait est de rester au fond de mon lit
ou de mettre fin à mes jours
Cette flamme, seule émotion qui se démarque,
punition d'une vie à jamais,
arriverais -je un jour à m'en sortir
J'aimerais réussir à m'accepter comme je suis,
mais avec les médecins qui me parle de perte de poids,
c'est quasiment impossible
et avec un regarde que je pose sur moi qui n'est pas bienveillant
Épuisée,
Comme démoralisée,
Avec une envie de se blesser,
Qui ne cesse d'augmenter
Une envie de se punir,
Vouloir réunir,
Réunir ces pensées,
Qui ne veulent cesser,
Qui font écho,
Dans mon cerveau,
Une part de vérité,
Une réalité,
Ou seulement mes pensées,
Suffisent à me faire douter
Un triste passé,
Qui me fait douter,
De ma part de culpabilité
Je suis perdue,
Une vie interrompue
Avec un passé,
Qui m'a traumatisé,
Et un avenir,
Sans perspective de devenir,
Devenir quelqu'un,
De bien
Essayer de se réparer,
Et seulement soigner,
Qu'un seul de mes problèmes,
Ne permettra pas d'en sortir indemne
Le regard des autres, leurs critiques, qui me touche comme des actes ,comme des paroles
Je porte jour après jour une immense culpabilité sur mes épaules
Accorder sa confiance
Emprisonnée, bloquée , triste
Ne plus pouvoir avancer,
Être bloquée,
Dans un passé,
Qui ne fait que se répéter
Vouloir m'échapper,
Ne plus lutter,
Ne plus se battre,
Ne plus être
Je ne sais pas,
Ce qui déclenche ça,
Ces moments,
Où tout devient lent,
Où les minutes sont des heures,
Où chaque mouvement est en lenteur,
Chaque mouvement est un effort,
Et tout demande d'être fort,
Pour lutter,
Pour ne pas couler
Je ne sais pas si je dois lutter,
Ou tout laisser tomber
Le corps démoli,
Qui rend la vie,
Tellement raide,
Avec tellement de jugements et si peu d'aide
Des mains sur ma peau,
Qui reste indélébiles sans repos,
Comme si elles étaient encore la,
Et que jamais ne partiraient
Une petite voix à l'intérieur,
Qui est de plus en plus présente dans ma tête,
Et qui me répète,
Que ma culpabilité est égale à la leur
La lecture comme échappatoire,
Pour ne pas sombrer dans le désespoir
Une rose,
Qu'on pose,
Pour l'admirer,
Et qu'on finit par jeter
Plus de respiration,
Une mort en suspension,
Des tremblements,
Qui secouent brutalement,
Les larmes aux yeux,
Et une envie que tout s'arrête,
Incessamment sous peu,
Pour ne plus penser dans ma tête
En apnée,
Comme étranglée,
Ne plus pouvoir respirer,
Comme si je mourrais
Déconnectée,
Plus de réalité,
Plus d'identité
Je me sens vide,
Avide,
Je cherche à me remplir,
Mais rien pour assouvir,
Assouvir ce vide
Une personne peut être bonne,
Puis une déception qui étonne,
Elle peut devenir méchante,
Puis redevenir aidante
Je me sens seule et mal aimée ,
Alors que je suis entourée
Une envie de manger,
Encore et encore manger,
Sans pouvoir s'arreter,
Jusqu'à être bondée
Manger en peu de temps,
Une quantité importante de nourriture,
Ne plus pouvoir s'arreter,
De manger,
Comme pour remplir un trou,
Qui est de plus en plus grand
Être en colère contre ces proches,
Sans avoir de reproches,
A leur faire,
A leur dire
L'énervement m'emporte,
Sans raison apparente
Comment reprogrammer ce cerveau
Comment reprogrammer ce sentiment
Ce sentiment de culpabilité qui m'a accompagné depuis petite
Et qui fait de moi qui je suis aujourd'hui
Ce sentiment de culpabilité qui m'a toujours accompagnée
Comme ci la fautive dans l'histoire était moi
Comme ci j'étais la seule responsable de ce qui m'est arrivé
Comment faire disparaître ce sentiment
Qui est présent
Quasi constamment
Je suis l'unique fautive,
Je suis le centre du problème
Car je suis la seule à ressentir cette culpabilité
Comme si mon passé est dû à quelque chose que j'aurais fait
Comme ci j'avais engendrer ces abus
Cette voix
Qui me répète sans cesse que la seule responsable c'est moi
Cette voix
Qui est la plus bruyante dans ma tête
Cette voix
Qui est toujours la
La culpabilité est une verité
Une culpabilité
Que les autres trouvent absurde
Mais je sais que je suis coupable
Et que c'est ma vérité
Et malgré toutes mes explications
Tout le monde trouve ça absurde
La boulimie me ronge
Vouloir me remplir
Pour après culpabiliser
Et finir par prendre quelque chose pour éviter de trop grossir
Malgré ça grossir de jour en jour
Avec des pulsions toujours plus puissantes
Manger encore et encore
Sans pouvoir s'arrêter
Et culpabiliser encore et toujours
Quand je me pèse,
Je vois un nombre
Mais quand je me regarde ce nombre ne me parait pas cohérent
Comme ci je ne me voyais pas comme je suis réellement
Ma présence est comme fantomatique
Je passe mais personne ne me voit,
Personne ne me remarque
Je suis comme invisible
Quelqu'un d'inexistant, d'insignifiant
Subir,
Sans jamais réussir,
À agir
Je
Fais
De
Mon
Mieux
Mes propres émotions m'effraient,
Car je ne sais pas les contrôler
Dois je me rappeler à vie que je suis une moins que rien,
Et que mon avis ne vaut rien,
Et que des actes ont faits,
De moi une femme emprisonnée,
À jamais
J'ai du leurs envoyer des signes,
Pour qu'ils agissent ainsi
Ma vie n'a aucun sens
Et n'en aura probablement jamais,
Je ne construirais peut être rien,
Je n'accomplirais rien non plus,
Ma vie a-t-elle un sens à être vécu?
C'est la question que je me pose chaque jours
Quand je regarde une photo de moi enfant,
Je vois bien qu'il y avait quelque chose qui clochait a ce moment la,
Je ne reconnais pas cette expression sur mon visage,
Ce pseudo sourire
Des fois j'ai des pensées de moi petite,
Que j'avais lors des abus,
Des pensées comme quoi j'espérais que quelqu'un,
Un prince charmant vienne me sortir de cet enfer,
Aussi comme quoi j'aimerais que tout s'arrête,
Même ma vie.....
Je ressens à quel point la petite Emma est brisée
Des fois je me dis que la petite Emma devait se sentir terriblement seule face a cette situation,
Qu'elle devait s'accrochait au moindre moments de joie,
Pour ne pas sombrer
Des souvenirs enfouient,
Qui ressurgissent,
Qui m'envahissent
Je n'ai aucune envies,
Et mille soucis
Des images,
Comme si je me voyais de haut,
Comme si j'étais quelqu'un d'extérieur a la scene
Je vois cette petite Emma qui subit
Qui n'ai plus qu'un objet
Qui n'a aucune expression sur le visage
Qui c'est comme inerte,
Comme si elle n'étais plus dans notre corps
Un corps qui n'est plus le notre,
Qui leurs appartiennent,
Je ne sais pas si un jour il redeviendra mien
Angoissé
Comme dépassé
Par toutes ces pensées
Des fois il y a des parties de moi qui sont resté coincé
Dans l'enfance
Tandis que d'autres on grandis
Une partie dors avec un doudou et une veilleuse
Et l'autre pense comme une grande
Du coup au début la partie enfant se manifeste
C'est comme ci je n'assumait pas cet partie
J'ai honte des fois
Je ne comprend pas,
Pourquoi,
Tout celà,
Ne passe pas
L'angoisse m'envahit
Me paralyse
Et en meme temps provoque une attention dupliquer
Comme ci tout devient source de danger
Comme si tout pouvait arriver
L'angoisse:
Cette sensation de brûlure dans ma poitrine, qui se déploie dans toute ma cage thoracique, me paralysant, me coupant le souffle, comme ci j'étais en apnée... accompagné de pensées, souvent mal attentionné, denigrante, qui me plongent dans un état de dissociation, comme ci je n'étais plus la, plus dans mon corps....
Une envie d'en finir
Pour ne plus nuire
A leur vie
Une envie de mettre fin,
A ma vie,
Une envie,
Qui se réalisera peut être enfin
Ne plus rien ressentir,
Un vide immense,
A l'intérieur,
Puis les émotions reviennent,
Et je suis dépassée,
Je n'arrive plus à les gérer,
Alors je me mets dans mon coin,
Jusqu'à ne plus être présente,
Ou je me brûle pour aller mieux
Je ne sais pas les gérer autrement
Une brûlure,
Encore une,
Un corps encore plus détruits,
Mes comment faire autrement,
Quand c'est la seule solution,
Pour apaiser mon esprit
Quand ces pensées s'imposent,
Quand des insultes pleuvent,
Quand elles te définissent,
Et que tu n'arrives plus a les contredire,
Car c'est ce que tu penses de toi,
La seule solution est la brûlure
Je me sens vide,
Je n'arrive pas a faire disparaître cette sensation,
Qui est de plus en plus désagréable
Ma vie est comme une mauvaise blague,
Comment tout ça a pu m'arriver,
Ai je engendrer cette situation,
Ou je n'ai juste pas eu de chance
Mettre en porte a faut moi petite,
Comme si elle était l'unique responsable,
La condamné a avoir ce poids sur les épaules,
La renier,
Alors qu'elle n'est qu'une victime
Un sentiment de désespoir,
Aucun espoir,
De s'en sortir,
Et vouloir en finir
Faire un choix,
Se préoccuper plus de moi,
Moins des autres,
Mais je n'en vaut pas la peine,
Je ne suis rien,
Alors le choix est fait
Ce corps,
Responsable de tout,
De tout ce qui m'est arrivé,
Mais maintenant,
Ce qui est sûr,
C'est qu'il n'attirera plus personne
Punir mon corps,
Pour ce qui c'est passé,
Pour moi il est le responsable,
Plus que les agresseurs,
J'ai donc une grande part de responsabilité
Une angoisse en entraîne une autre,
Jusqu'à atteindre l'apogée des angoisses,
Jusqu'à oublier comment respirer,
A bout de souffle,
Qui provoque une angoisse supplémentaire
C'est comme un cercle infernale,
Qui ne cesse de se répéter
Me laver est devenue un calvaire,
Toucher ce corps qui me dégoûte tant,
Ce corps qui ne m'appartiens plus,
Ce corps détruis par les brûlure
Une envie de manger,
Qui ne cesse d'augmenter,
Comment ne pas céder,
Et ce laisser appé,
Par une envie si prononcer
Un silence....
La vie est parfois dure avec certains,
Elle nous met plus bas que terre,
Des fois en tombant on emporte quelques proches,
Et après te laisse seule pour te relever,
Sans te donner de faveur
La vie est des fois plus facile pour certains,
Mais tout le monde peut ce retrouvé dans la difficulté,
Certains la rencontre plus jeune que d'autres
Un sentiment de culpabilité,
Pour garder une forme de contrôle,
Sur un événement où il n'y en a aucune
Une culpabilité,
Souvent questionné,
Mais qui ne peux etre controlé
Manger devient une source d'angoisse,
Chaque fois que je mange quelque chose,
Je me demande si ça va me faire grossir,
Au lieu de profiter de ce que je mange,
Je ne mange plus le midi et le matin je déjeune léger,
Il n'y a que le soir où j'ai un vrai repas,
Je pense qu'il faut que j'arrête de manger pour éviter de trop grossir,
Même en mangeant peu,
je grossi
Prendre soin de mon corps m'est impossible,
Pour moi,
Il ne le mérite pas
Mourir,
Ou vivre
Manger,
Je suis résigné,
A arrêter
Un sommeil rempli de cauchemars,
Avec aucune échappatoires
Maigrir,
Tellement compliqué,
Avec des traitements qui font grossir,
De jours en jours
La nourriture,
Un ennemie a ma perte de poids,
Culpabiliser,
Des que j'ingurgite le moindre aliments,
Ce double menton toujours aussi présent,
Et cette bedaine énorme,
Immonde
Ma confiance en moi,
Balayer,
D'un coup de pied,
Comme ci elle n'avait jamais existé,
Comme ci chaque pensée,
N'était que la verité
Tout le monde juge mon poids,
Ou c'est moi,
Ou mon apparence,
C'est ce que je pense
Ils me regardent mal,
Ou c'est moi qui pense mal
Le moindre regard,
Et voila que mon esprit part,
Dans des pensée,
Qui me font flambé,
Et penser,
Que je lui le centre d'intérêt,
Ou tout le monde à côté,
Et là pour ce moquer
Être violé,
N'est pas une fatalité,
Des milliers de femmes sont concerné,
Mais la finalité,
C'est ce qu'on en fait,
Créer,
Imaginer,
Pour ne pas se saboter,
Se laisser sombrer
Accepter,
N'est pas chose aisé,
Moi même je n'y suis pas encore arrivé,
Je vis dans le déni,
De ce qu'ils ont commis
Une envie de mourir,
Mais devoir rester,
Pour ne pas laisser,
Mes proche chagriner,
De mon décès,
De les abandonner,
Après avoir tant lutter,
Donc décidé de vivre,
Et continuer,
De ce battre,
Et de combattre,
Toute les difficultés
Avoir vécu ça petit,
Fait qu'on ai encore plus démuni,
Car n'ayant pas grandit,
Dans des condition familiales,
Ou tout le monde a une place normale,
Les repères sont donc bancales,
Et pas normalement construit