FEVER OF SUMMER

By ApocalypticKisses

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Après l'humiliation qu'elle a subi, Nadiani ne veut plus entendre parler de sa famille et des hommes en génér... More

AVANT-PROPOS
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 5
let's talk🍒
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
REMERCIEMENTS

CHAPITRE 4

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By ApocalypticKisses

With love

NDA : j'ai modifié le lieu où Nadiani allait se rendre, donc j'ai dû changer certains passages du chapitre 3 pour ne pas avoir d'incohérences. Je ne suis jamais sortie de mon pays donc les informations concernant l'aéroport peuvent être erronée. Merci de m'informer si c'est le cas.
















NADIA, hurle une voix qui m'est loin d'être inconnue

Je souffle de soulagement en l'apercevant perdue au milieu de ce beau monde, j'avais un peu peur qu'elle soit en retard ou pire qu'elle m'ait oublié. Vêtue d'un short en jean et d'un petit crop top rose, Madina s'agite pour que je la remarque.

Elle fait une petite danse lorsqu'elle me voit arriver vers elle munie d'une de mes valises, je récupérerai l'autre plus tard. À son niveau, elle me saute dessus et accroche fermement ses jambes autour de ma taille. Madina fait ça avec tous ses proches, encore une de ses habitudes bizarres. Vous verrez à quel point la liste est longue.

— Tu m'as tellement manqué, dit-elle en descendant

Physiquement parlant elle a bien changé, ses fesses qui étaient déjà grosses auparavant paraissent énormes a présent. Je ne m'attendais pas à ce que l'aéroport Felix Houphouet Boigny soit aussi bondé à cette heure, généralement les gens préfèrent voyager de nuits. Je me suis visiblement trompée et la file qu'il y avait pour récupérer leurs affaires m'a donné mal a la tête. J'aperçois enfin mon énorme colis, je sollicite l'aide d'un homme pour m'aider à le descendre.

— Je suis persuadée qu'elle ne contient que tes robes, se moque Madina

— N'exagère pas non plus, je n'ai pas autant de robes que ça

— On va déballer non ? Tout va sortir

— Allons c'est bon

Le soleil d'Abidjan brille comme s'il n'allait plus jamais avoir l'occasion de le faire. La chaleur est insupportable, je comprends mieux l'accoutrement de mon amie. À peine sorti de l'aéroport, je cherche déjà un coin où m'abriter au plus vite pour ne pas fondre. Elle me tire jusqu'à sa Mercedes blanche qui possède un toit ouvrant. Alléluia. Nous rangeons mes affaires à l'arrière car le coffre est bien trop étroit pour que mes valises puissent entrer.

— On sera bientôt arrivé, pour l'instant je vis à Cocody dans l'une des maisons de mon père.

— Pourquoi ?

— Ma maison est en construction ! S'excite-t-elle, je voulais un truc grandiose pour mon premier chez moi.

— Je m'attendais plus à un truc du genre, j'ai fait exploser ma maison. Ce serait moins étonnant venant de toi.

— Je te hais Nadia

— Je t'aime mon cœur

Je garde le silence afin de profiter de cette vague de vent dûe à la vitesse avec laquelle elle roule.  Après à peine une heure de route, elle s'arrête devant une maison toute blanche. Le vigile ouvre le portail du garage afin qu'elle puisse garer, lorsqu'elle descend, elle dit au vigile :

— David, dit à ton frère de faire monter les valises

Sur ses pas, je la laisse me guider a travers sa maison. Les escaliers que nous empruntons pour quitter le garage nous mènent au jardin. Une piscine en forme de haricot domine l'espace, l'eau est colorée de différentes nuances de vert et bleu qui rendent le tout incroyable. La pelouse est bien entretenue mais le jardin dans son ensemble manque cruellement de fleurs.

Elle ouvre la baie-vitrée pour que nous puissions entrer dans le salon. Il est aussi sobre que le jardin, la plupart des meubles sont en blancs, monsieur Touré a toujours aimé la simplicité mais là c'est un autre niveau. Madina jette son sac et ses clés sur la petite table en verre avant de se jeter dans le fauteuil.

— Je suis fatiguée Nadia, murmure-t-elle

— Peut-être que si tu dormais la nuit, tu serais en forme.

— On a la mort pour dormir ma sœur

— Donc ne te plains pas, allez bouge-moi tes grosses fesses et viens me montrer où je dors.

Elle souffle et me lance des éclairs avec ses yeux.

— Continue comme ça, je vais te faire dormir au salon

— Tu penses sincèrement que j'ai besoin de ta permission pour résider ici ? Tu t'amuses, je bloque ta chambre.

— Sorcière va, vu le mal que je me suis donné, tu as intérêt à aimer

Nous montons les marches jusqu'à l'étage, elle touche un interrupteur lorsque nous arrivons au début du couloir pour mettre un peu de lumière. Elle ouvre la dernière porte au fond du couloir et m'invite à y entrer.

— Ma chambre n'était pas censée être en face de la tienne ?

— Après mûre réflexion, j'ai trouvé que ce serait une mauvaise idée.

Pas besoin de me faire un dessin pour que je comprenne, je porte alors un regard sur la pièce et me met à rire.

— J'étais obligée pardon, plaisante-t-elle

Le lit est recouvert de draps roses avec Justin Bieber dessus en souvenir de notre adolescence passée a fantasmer sur lui. La pièce n'est ni trop grande ni trop petite, elle est décorée dans des tons roses et blancs pour ne pas changer. Madina adore cette couleur, elle porte le rose sous toutes ses nuances. La salle de bain attenante, de même superficie que la chambre, contient une baignoire et une douche italienne. Je sais déjà où je vais passer les soirées ou Madina ne me fera pas sortir.

— Viens !

Elle me tire jusqu'au début du couloir et ouvre la pièce que je suppose être sa chambre. Elle a les mêmes draps que moi sauf qu'au lieu de Justin, elle a Chris Brown.

— Tu es normale ?

— Oui oui

— Tu es sûre que tout va bien dans ta tête ?

— Encore une fois oui. Interdiction de changer les draps avant la fin de la semaine. Prends ça comme ton cadeau de Bienvenue !

Je l'abandonne dans sa chambre et retourne dans la mienne. Les valises ont déjà été montées alors je décide de profiter de ma salle de bain. Une trentaine de minutes plus tard, je retrouve Madina dans la cuisine, elle découpe des bananes pour faire de l'alloco.

— Arrête ça, je vais finir par te demander en mariage.

— C'est le but

Je me sers un verre d'eau et m'accoude au plan de travail

— Alors nouvelles ?

— Mon père va se marier

Je recrache immédiatement mon eau.

— Sérieusement ?

— Oui, il a rencontré une femme de son âge et ils sont tombés amoureux.

— C'est super pour lui, il était tellement dévasté a la mort de ta mère

— J'ai l'impression qu'il revit en quelque sorte, il ne pensait qu'au travail il y a quelques mois et maintenant il m'étouffe d'amour. C'est presqu'insupportable

Madina et son père son venu s'installer en Côte d'Ivoire après la mort de sa mère. Elle a tout abandonné là bas pour le suivre, il était si triste qu'elle avait peur qu'il se fasse du mal. Ça me soulage un peu de savoir qu'il a retrouvé goût à la vie. Elle me paraît tendu lorsqu'elle parle, il y'a surement un truc qui ne va pas.

— Madina, qu'est-ce qui ne va ? Ça te pose problème que ton père se marie

Elle abandonne le couteau sur le plan de travail et se tourne vers moi.

— Non loin de là, souffle-t-elle

— Alors qu'est-ce qui ne va pas ?

— Tu vois lorsqu'on discutait et que je t'avais dit que c'était compliqué…

Je sens une couille monstrueuse apparaître. Madina se fout toujours dans la merde.

— Son fils et moi, bah

— Bah ??? Continue-je en sachant déjà le reste de sa phrase

— Tu veux que je te fasse un dessin, crache-t-elle en se cachant le visage

— Vous vous connaissez depuis longtemps ?

— Quelques mois oui et avant que tu ne parles, non je savais pas qu'il allait être mon beau frère

— Du coup, vous vivez une sorte de relation secrète et tout

— On s'amuse juste, rien de sérieux, dit-elle bien trop sèchement pour qu'il n'y ait pas de sentiments entre eux.

Madina vit probablement dans le déni, elle a besoin d'un coup de pouce pour ouvrir les yeux. En fait, je crois qu'en disant ça, elle essaie de se convaincre elle-même.

— Je vois et si ça devient sérieux, vous faites comment ? Demandais-je pour voir si elle avait déjà réfléchi a cette éventualité

— N'en parles pas, ça n'arrivera pas

— Excuse-moi oh, pardon faut mettre mon alloco au feu, j'ai faim

Elle coupe la dernière banane et met le tout au feu dans l'huile qui était déjà chaude.

— D'ailleurs, mon père veut trop te voir, tu sais qu'il te voit comme sa fille. Alors il nous a invité à dîner ce samedi, tu pourras rencontrer ma magnifique belle-mère

— Pourquoi pas ? Répondis-je en croquant dans une pomme pour faire passer ma faim.

________________

Coucou, j'espère que vous allez bien 🌸

Ce n'est pas définitivement pas le meilleur chapitre mais voilà, c'était pour vous préparer à la suite. Il est lisible c'est déjà ça. Originellement, l'histoire aurait dû se passer en Californie mais je me suis dit pourquoi ne pas aller en Afrique un peu ?

Donc voilà ✨💃🏾
Au fait, merci pour les 200 vues, ça monte si vite, n'hésitez a me joindre sur Instagram pour qu'on puisse discuter.

Kisses by your favorite 🍒

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