Kung Fu Panda : Une Nouvelle...

By Miss_Multiunivers

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Jia fille de Shen, Baï fils de Tai Lung, Huan fils de Kai et Mei-Lee fille de La Caméléonne sont amis depuis... More

Introduction
Présentation de mes personnages (mes OCs)
Chapitre 1 : Une journée de congé
Chapitre 2 : Jia, la fille de Shen
Chapitre 3 : Baï, le fils de Tai Lung
Chapitre 5 : Mei-Lee, la fille de La Caméléonne
Chapitre 6 : Le plan de Shen
Chapitre 7 : Le commencement d'un voyage et la fin d'une journée de repos
Chapitre 8 : L'arrivée dans la Vallée de la Paix
Chapitre 9 : Un petit diner chez Ping et Li Shan
Chapitre 10 : Les portes-ouvertes du Palais de Jade
Chapitre 11 : Un ennui mortel et un soupçon de regret
Chapitre 12 : Ouverture des portes du palais
Chapitre 13 : Une adversaire de taille (Partie 1)
Chapitre 14 : Une adversaire de taille (Partie 2)
Chapitre 15 : Une potentielle touche ?

Chapitre 4 : Huan, le fils de Kai

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By Miss_Multiunivers

Au bord d'un lac dont l'eau semblait plus ou moins propre, des combats de rue se déroulaient dans un vacarme assourdissant. Une foule entourait un ring ou deux animaux se livraient des combats assez sanglants, tandis que les spectateurs s'échangeaient de l'argent, pariant en buvant des litres d'alcool sur celui qui ressortiraient vainqueur (et pas trop amoché) de ce combat.

Alors qu'un nouveau round allait commencer, d'un côté se trouvait un jeune yak âgé de 23 ans seulement, à la fourrure grise et à la longue crinière noir méchée de brun, tressé dans son dos. Il était habillé de vêtement sombre assez abimé et ses yeux vert émeraude scintillaient d'une étrange lueur surnaturelle dans ses orbites, dans sa main droite il tenait un immense marteau en fer forgée et le bout semblait fait d'émeraudes scintillantes, de la même lueur étrange et surnaturelle que les yeux de son propriétaire (exactement pareille que les deux couteaux qu'avait Kai dans Kung Fu Panda 3). Autour de son cou, il portait un collier avec un étrange pendentif, il s'agissait d'un Chi...

Face au yak, un crocodile couvert de cicatrice et à la rage au corps se tenait prêt à le combattre, armé d'une lance dont la lame était assez pointue sur le bout et couverte de sang, surement celui de son précédent adversaire. Il observait le jeune Yak avec fureur, grognant telle une bête véritablement enragée, signe qu'il comptait bel et bien en découdre avec son jeune adversaire.

-Laisse tomber petit reptile inutile, se moquait le yak, tu n'es pas de taille à me vaincre !

-A ta place je rirai moins gros plein de soupe ! Répondit le crocodile.

Un coq monta à son tour sur le ring et vint se placer entre les deux opposants, levant bien haut ses ailes pour réclamer le silence à la foule :

-Attention tout le monde, dans ce nouveau combat nous avons d'un côté le crocodile de la terreur, celui qui est le Saint Patron de tout l'alcool de cette ville ! Applaudissez-le !

Le crocodile en question se présenta à la foule en agitant ses pattes dans tout les sens, acclamé par une foule d'animaux qui commençaient déjà à lancer les paries.

-Et de l'autre côté, reprit le coq, nous avons Huan le fils du légendaire Général Kai, autrefois l'ami et le bras-droit de Maitre Oogway ! Il est jusqu'à présent le gagnant de nombreux combats de rue, personne n'a jamais réussi à le battre !

Huan se présenta à son tour à la foule, il exécuta une sorte de danse de la victoire – comme s'il savait déjà à l'avance qu'il allait gagner – pour provoquer son adversaire, agitant sa longue crinière au passage.

-J'vais encore gagner c'combat les gars ! Hurla-t-il à la foule. Tout comme j'ai déjà gagné les cinq autres depuis le début de la journée !

La foule était littéralement en délire, plusieurs femmes s'y trouvant criaient des « je t'aime Huan, épouse-moi ! » à tout vent. Une quantité astronomique d'argent s'échangea entres les hommes, convaincu par la victoire du jeune yak.

-Messieurs, êtes-vous prêt ? Demanda le coq.

Huan et le crocodile se préparèrent à combattre, l'un avec son marteau et l'autre avec sa lance. Lequel des deux allaient gagner ? Telle était la question...

Le coq se recula et donna le « top ! », Huan chargea le premier et frappa le crocodile en plein dans ses pattes arrière avec son marteau, l'envoyant direct au tapis alors que le combat avait à peine commencé.

-Et voilà, j'ai encore gagné, fanfaronna Huan.

Très fort dans le domaine du combat au corps à corps (tout comme ses trois meilleurs amis Jia, Mei-Lee et Baï), Huan ne venait pas du monde des vivants, il était né et avait grandi dans le Royaume des Esprits aux côtés de son père Kai, l'ancien général de guerre de Maitre Oogway et de sa mère Feï, une femelle yak qui faisait partie des plus grands maitres du Kung Fu de toute la Chine.

Décédée suite à une crise cardiaque, Feï avait rencontré Kai dans le Royaume des Esprits et était tombé éperdument amoureuse de lui et c'est ainsi que Huan vint au monde, mais son père finit par voler le Chi de sa propre épouse, dans sa quête de puissance pour vaincre le Guerrier Dragon et faire son grand retour dans le monde des vivants, afin de détruire tout ce que Maitre Oogway avait battit de son vivant (voir le film Kung Fu Panda 3).

Huan était donc arrivé dans le monde des vivants en tant qu'être immortel, aux côtés de son père, avec le Chi de sa mère autour de son cou comme seul source de puissance pour rester dans ce monde. Sans le Chi de sa mère (extrêmement puissant par ailleurs, tout comme celui de Maitre Oogway), Huan ne pouvait pas rester sur Terre et en tant qu'être immortel, il devrait retourner au Royaume des Esprits, c'est pourquoi son collier ne devait JAMAIS quitter son cou, sous aucun prétexte.

Mais Huan se plaisait chez les vivants, il aimait le vol, faire peur aux autres en exubérant son marteau de l'au-delà, ses kilos en trop et sa force remarquable. Il avait très vite trouvé refuge dans la Cité Interdite après avoir effrayé quelques habitants de plusieurs villages et détroussé quelques pauvres paysans et s'était vite lié d'amitié avec Jia, Baï et Mei-Lee. Tous les quatre formaient un quatuor de meilleurs amis inséparables, on ne voyait jamais l'un sans les trois autres, ils se faisaient appeler « Les Quatre Ravageurs » et étaient très craint par beaucoup au sein de la ville.

Le crocodile n'avait pas dit son dernier mot, il se releva, l'air encore plus énervé que jamais et chargea à son tour son ennemi, sa lance prête à répandre des litres de sang.

-TU VAS VOIR C'QUE TU VAS VOIR GROS PLEIN DE SOUPE !!! Vociféra le reptile.

Il frappa le jeune yak en plein dans le ventre, l'égratignant au passage et le frappa ensuite à la tête avec le manche de sa lance. Quelque peu sonné, Huan se recula de quelques pas et passa sa main sur son ventre – à l'endroit ou la lance l'avait frappé – et lorsqu'il constata qu'il saignait, il reprit son marteau et chargea à son tour.

-Tu cherches les ennuis toi !

Huan voulut frapper le crocodile en plein dans le ventre avec son marteau, mais ce dernier esquiva le coup en se jetant à terre en rouler-bouler et l'attaqua par derrière. Il le frappa dans le dos, l'envoyant percuter les rambardes du ring avec violence, mais le jeune yak se releva rapidement et attaqua de nouveau, il se jeta littéralement au sens propre du terme sur le crocodile et l'écrasa de tout son poids.

-Dégage de mon dos gros balourd ! Hurla le crocodile. Tu m'écrases !

-Ah on fait moins le malin maintenant ?!

Il l'attrapa par sa longue queue de croco et le jeta contre la rambarde avec violence. Ce dernier, un peu sonné, en perdit sa lance qui tomba parmi la foule, un gorille la brandit en l'air et s'écria :

-JE L'AI !!!

Les autres spectateurs applaudirent le gorille qui avait rattrapé la lance, tandis que certains se maudissaient intérieurement de ne pas avoir réussi à l'attraper avant lui.

Sur le ring, le combat entre Huan et son rival se poursuivait, chacun se donnant des coups de pieds et de poings pour se sonner mutuellement. Mais pendant qu'il se battait, Huan aperçut soudain parmi la foule ses deux amis. Jia et Baï arrivèrent à l'endroit où se déroulaient les combats de rues dont leur ami Huan était très friand. Devant une telle agitation de la part de la foule, la fille de Shen leva les yeux au ciel en signe d'exaspération :

-Non mais regarde-moi tous ces crétins venus ici juste pour voir de la castagne, c'est bien les hommes ça...

Baï lui tendit un verre d'alcool et lui dit :

-Tu bois un coup avec moi, ma Jiji ?

-Je t'ai déjà dit cent fois qu'il n'y avait que mon père qui avait le droit de me surnommer ma « Jiji » et non je n'ai pas envie de boire de l'alcool avec toi, j'aimerai bien garder les idées claires contrairement à toi !

-Rhô là là, t'es pas marrante, râla Baï en descendant les deux verres cul-sec.

Au même moment, Jia et Baï croisèrent le regard de leur ami, mais distrait, le crocodile fit un croche-pied à Huan et l'envoya valdinguer hors du ring. Le jeune yak tomba tête la première dans l'eau du lac, avant d'afficher très clairement sa victoire fulgurante à la foule.

-Et étonnement, le vainqueur de ce combat est le crocodile de la terreur !!! Annonça le coq arbitre à la foule.

Un tonnerre d'applaudissements retentit au sein de la foule, mais aussi quelques jurons de la part de ceux qui avaient perdu leur parie sur Huan. Le jeune yak, pour sa part, ressortit la tête de l'eau du lac malpropre et s'écria à l'attention de l'arbitre et de son adversaire :

-C'EST DE LA TRICHE !!!! JE DEMANDE UN NOUVEAU COMBAT !!!!

Le crocodile se tourna vers Huan et lui répondit, d'un air goguenard :

-Tu as perdu espèce de gros tas, accepte ta défaite, c'est tout !

-MISERABLE... ! Commença Huan.

Trop tard, le crocodile ne l'écoutait déjà plus, il s'éloigna en compagnie de quelques femmes et de l'ensemble de la foule, tous se moquant de Huan et de sa défaite plus qu'honteuse, ils allaient certainement fêter cet événement dans un bar ou l'alcool coulerait à flot.

Huan peina à sortir du lac, s'agrippant à quelques racines qui trainaient au bord pour monter sur la berge, maugréant toujours après le crocodile :

-Saleté de reptile débile, marmonna-t-il.

Deux mains se présentèrent à lui afin de l'aider, il leva les yeux vers les propriétaires et reconnut avec joie Jia et Baï, les deux seuls amis qu'il avait dans toute cette ville, avec Mei-Lee, qui n'était pas encore présente.

-Oooooh, par la barbichette de mon paternel, dit-il, Jia ! Baï ! Comment ça va les gars ?

-Mieux que toi on dirait, répondit le léopard en attrapant la main de son ami.

Huan s'agrippa aux mains tendues de ses amis et sortit du lac, sa crinière et ses vêtements dégoulinant d'eau sale, il s'ébroua un peu, aspergeant d'eau sale ses deux amis.

-J'ai perdu comme un débutant.

-Beau combat quand même, lui dit Jia pour le consoler, après s'être essuyé le visage de l'eau. Tiens, je crois que ceci est à toi.

Elle lui tendit son marteau trempé par l'eau du lac, qu'elle avait ramassée sur la berge, coincé entre deux buissons de roseaux. Huan le reprit et remercia Jia de l'avoir récupéré.

-Alors les amis, que me vaut le plaisir de votre petite visite dans mes combats de rue habituels ? Je croyais que ça ne vous intéressait pas à la base...

-Oh mais c'est le cas, répondit Jia en agitant ses beaux yeux maquillés, mon père veut nous parler, c'est pour ça qu'on vient te chercher.

Huan tira des yeux ronds comme des billes à la suite des paroles de son amie. Shen voulait leur parler ? Hou là là, cela n'augurait rien de bon...

-Euh... sans façon Jia, ne le prends pas mal mais ton père me fiche la trouille même handicapé. J'aimerai rester en vie si cela ne te dérange pas.

-Idiot, répondit la jeune fille, tu es immortel et je ne pense pas que mon père veuille nous faire la peau – pas à moi en tout cas. Nous verrons bien ce qu'il nous veut après tout.

-Je suis pas trop motivé pour y aller quand même, marmonna Huan.

-Moi non plus, ajouta Baï.

En les écoutant, Jia ne put se retenir de rire, voir ses deux amis morts de trouille rien qu'à l'idée de voir son père l'amusé au plus au point. Et dire qu'ils étaient censés être des hommes... Elle les attrapa chacun par un bras et les entraina en direction d'une nouvelle rue, quartier des reptiles de la ville, avec entrain.

-Allez venez les gars, on va chercher Mei-Lee et après on file voir mon père ! Je vous promet que vous ressortirez de chez moi en un seul morceau.

Néanmoins très peu convaincu, Baï et Huan s'échangèrent un regard, avant de consentir à suivre la jeune paonne.

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