À L'OMBRE DES FLEURS DE CERIS...

By __meriah__

31.6K 2.5K 1.6K

Ses vacances étaient sensées être de tout repos sous le soleil Toscan en Italie, dans ce somptueux manoir je... More

Avant-Propos
PROLOGUE
01:LES FLEURS DE CERISER
02: Bienvenue en Toscane!
03: Le domaine, au loin.
04: Le monsieur qui vit là-bas.
05: La fille du manoir.
06: Le colis.
07: L'homme dans l'ombre.
08: Rendez-vous du soir.
09: Curiosité trop forte.
10: Effraction.
11: Insomnie et Visite Nocturne.
12: Zéphyr.
13: Retomber dans "tout ça"?
14: Coup de coeur artistique.
15: Pensées Nostalgiques.
16: Secrets Enfouis.
17: PARTIE 1: Commencement.
18: Folie ou Réalité?
19: Pacte.
20: Juste devant toi.
21: Réalisation?
22: Nouvelle Résolution?
23: Le goût du danger.
24: Attirance Malsaine
25: Cours de sculpture.
26: Souviens toi.
27:Confusion
28: Lyse.
29: PARTIE 2: Dénouement.
30: Inverse
31: Liés?
32: Lucy.
33: Haine envers soi.
34: Douce souffrance.
35: La réalité?
37: Confus (e)
38:"Émeraude."
39: Humeurs Changeantes.
40: Amour printanier.
41: PARTIE 3: Sombre réalité?
42: Nina Ackwood?
43: Lily..!

36: Main sur ton coeur.

440 40 32
By __meriah__


Coucou!
Préparez vous pour ce chapitre 😊
Bonne lecture!

_________________________________________

La bonté du cœur est la source du bonheur de certains, tout comme c'est la source du malheur d'autres.

Inconnu.

NINA

Tout d'un coup, un verre se brise au loin, je sursaute violemment, étant maintenant sortie de ma transe.

J'allume précipitamment la lumière pour mieux y voir et me dirige lentement vers la source du bruit.

Le bruit provenant de la cuisine, j'y jette un rapide coup d'œil avant de constater que c'est Mariam qui se tient par terre, un verre en mille morceaux exposé sur le sol.

J'accours vers elle, une once se panique s'infiltre sous ma peau quand je suis devant elle. Elle n'a pas l'air blessée mais distraite et préoccupée.

Je lui demande doucement pour ne pas la brusquer:

- Tu va bien, mon étoile?

Mariam relève ses yeux embués de larmes vers moi, deux larmes coulent simultanément sur ses joues, elle baisse ensuite les yeux.

J'attrape son visage entre mes mains, mon cœur se fend un peu plus à la vue de ses larmes.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive mon ange? Tu t'es fait mal? demandé-je, préoccupée.

Mariam fait non de la tête, ce qui est parfaitement plausible le verre est assez éloigné de sa position. Je fronce les sourcils, je croyais qu'elle était blessé, si ce n'est pas ça que lui arrive t-il.

- N-Nina, murmura t-elle entre deux reniflements.

Je l'interrogai du regard et répondit:

- Oui, qu'est-ce qu'il y a?

Mariam baisse les yeux et demande:

- Il est bientôt finit le jeu?

Je fus encore plus confuse quand elle murmura ses mots, plusieurs idées noires me vinrent à l'esprit, cette phrase avait mille possibilités, je sentis mon corps se paralyser à l'éventuelle idée que l'on puisse lui faire du mal.

- Q-quelqu'un t'as fais du mal, Mariam?demandé-je en tremblant.

- C'est toi qui me fait du mal, je n'ai pas envie de faire tout ça, je veux juste que tout redevienne comme avant, cria t-elle presque.

Une énorme confusion me pris, mais qu'est-ce qu'elle raconte? Que lui arrive t-il?

- Q-quoi? Mais qu'est-ce que tu racontes Mariam, je-

- Il est tard. Va te coucher Mariam, me coupa une sévère voix.

Je me retournai vers la source du fameux ordre, quand Mariam m'échappa en reniflant pour s'engouffrer dans le grand manoir en direction de sa chambre.

Arnold se tenait près de l'entrée de la cuisine sa grande silhouette me surplombait largement.

- J'espère que ce bazar sera rangé demain, tu sais ce qu'il te reste à faire, dit-il d'une voix sans hospitalité.

- Va crever, répondis-je avec hargne.

- Je t'emporterai avec moi, ta vie serai bien trop ennuyante sans moi, répliqua t-il au tac au tac.

- Je te trouve bien bavard pour un homme qui est plus près de la tombe qu'autre chose!

- Comme ta mère, répliqua t-il encore une fois.

- C'est fou, pour quelqu'un qui l'a déteste je trouve que tu parles beaucoup d'elle, répondis-je en souriant.

Arnold ne me répondit pas et dis simplement:

- Je n'ai pas à débattre avec toi. Range simplement les dégâts que tu as causé.

Je le regarde avec une pure haine et un pur dégoût.

Je hais cet homme.

Il se retourne près à partir mais je lui lance:

- Qu'est-ce qu'il arrive à Mariam?

Il ne prends pas la peine de se retourner et marmonne pensivement:

- Qu'est-ce qu'il t'arrive, plutôt.

Je fronce les sourcils, ils essaient de me rendre tous folle ou quoi?

Arnold part sur ses mots me laissant cogiter furieusement dans la cuisine.

Mariam, Eighton, Lucy, Zéphyr, Arnold et même mon propre père savent quelque chose sur moi que je ne même pas, où est la putain de logique?

Je ne connais même pas la plupart d'entre eux, qu'est-ce qu'ils cachent tous à la fin?

Je m'abaisse pour essayer de ramasser les bouts de verre sans me blesser, avec minutie je finis par les attraper sans blessures.

Une fois cette tâche terminée, je plonge ma main dans l'arrière de mon jean et vérifie mon téléphone, je vais dans mes contacts et trouve mon père après quelques secondes.

J'appelle.

Ça sonne...

Encore...

Toujours...

Il finit par décrocher après 30 secondes d'essai, je suis d'abord réellement surprise, de un j'ai du réseau et de deux il a répondu.

- Coucou Papa, commencé-je.

- Coucou Nina, je suis un peu débordé, qu'est-ce qu'il y a?

Ah, sympa l'appel.

- C'est à propos de Mariam elle est un peu étrange, Papa, répondis-je sans préambule.

Un court silence s'ensuit, j'entendis des bruits de pas agités dans le fond.

- Ah oui? Elle est malade?

- Non, elle m'a dit un truc du genre " c'est toi qui me fais du mal, j'aimerais que tout redevienne comme avant", mais je ne sais pas ce qu'elle veut dire par là, c'était vraiment bizzare, je te promet.

Cette fois-ci, un long silence s'ensuit derrière le téléphone à tel point que je lâche un:

- Papa?

Toujours rien. Je vérifie alors le téléphone pour voir si l'appel est toujours en cours et il l'est. Que se passe t-il alors?

Je comprends vite la situation. Il m'a mise en muet, c'est sur et certain car plus aucun bruit ne me parvient.

Il est avec quelqu'un.

Comprenant qu'il partage un secret avec Mariam que je ne possède pas je raccroche furieusement.

Qu'ils aillent tous se faire foutre.

___________________________________________

Le lendemain.

Le soleil caresse doucement ma peau pendant que j'enfile ma longue robe rouge ample à volants. Celle-ci est l'une de les préférées, elle est magnifique et me va plutôt bien.

Mon afro est soyeux et bien mené, comme je l'aime. Je décide de le laisser naturellement comme ça, je ne compte pas sortir de toute façon.

Je prends une grande inspiration pour faire face à mon ventre assez proéminent qui ressort de la robe ceintré. Une grimace apparaît sur mon visage.

Je n'ai même pas encore mangé.

Peut-être que je ne le ferai pas aujourd'hui.

J'espère ne pas oublier.

Je rentre mon ventre, et décide de me diriger directement vers la chambre de Mariam, j'ai besoin de discuter avec elle.

Une fois devant la porte de sa chambre je toque doucement en l'appelant, sa petite voix répond un joyeux "entre".

C'est ce que je fais alors, je pénétre sa chambre rose bonbon et la trouve assise en tailleur au milieu de son lit, elle est en train de dessiner un paysage passivement.

Je l'observe alors faire, avant que je ne me dirige vers elle, je lui lance un timide:

- Tu vas mieux?

Mariam relève ses yeux pétillants vers moi, elle semble nerveuse quand elle me répond:

- Oh, oublie ça! J'étais un peu fatiguée!

Je fronce les sourcils incertaine et lui demande:

- Tu es sûre-

- Aujourd'hui papy organise un barbecue avec les voisins, ça va être trop bien j'ai hâte, me coupe t-elle en hurlant presque.

Je suis d'abord surprise, et ensuite l'étonnement me parvient, Mariam ne change jamais de sujet, et Arnold n'organise jamais de fête.

Je reste interdite pendant quelques secondes avant de lâcher un passif: oui, bien-sûr.

Je l'embrasse et lui dis:

- Tu sais que tu peux tout me dire, mon étoile?

- Oui oui! me répond t-elle rayonnante.

Je hoche pensivement la tête et m'éloigne, elle me cache quelque chose.

Je passe le pas de sa porte et cours presque pour m'enfermer dans ma chambre, j'ai besoin de réfléchir.

___________________________________________

La nuit est vite tombée, Arnold à convié tellement de gens, que le jardin est noir de monde. C'est inhabituel, mais je descends parfois pour prendre à boire et pour saluer le monde.

L'odeur du barbecue remonte doucement à mes narines, malgré la chaleur torride je ferme rapidement mon balcon.

Je ne veux pas manger, pas maintenant.

Au fil de la soirée je descends plusieurs fois, et je prends plusieurs verres d'alcool. Mariam étant trop occupée avec les jeunes filles du quartier, et Arnold m'ignorant royalement, je bois sans modération.

Pourtant, je ne suis pas du tout une grande buveuse d'alcool mais cette nuit je veux m'endormir sans cauchemar.

La nuit à maintenant bien pris du terrain, la seule source de lumière sont les lampes incrustées au sol du jardin.

Les discussions entremêlées des voisins créent un bazar abominable dans mon crâne, je m'accroche à la rambarde des escaliers et les montent lentement.

Je suis encore un peu lucide, je dois avoir bu 2 à 5 ou peut-être 8 verres? Je ne sais plus!

J'arrive devant ce que j'imagine être la porte de ma chambre et la pousse difficilement.

Une fois arrivée dans ma chambre que je reconnais à l'odeur de mon parfum qui est omniprésent dans l'air, je m'approche du balcon pour prendre l'air malgré l'odeur résistante de la nourriture.

Une des lanières en cuir de ma sandale est détachée, je trébuche alors, sans m'en rendre compte.

Tout d'un coup de puissants bras me rattrapent je pousse un léger cri de surprise, je n'avais même pas remarqué qu'il y avait quelqu'un...

Je relève la tête en plissant les yeux, le clair de lune reflète un corps massif que je devine rapidement être celui de Zéphyr.

Je souris comme une débile avant de me jeter sur lui pour entourer sa dure taille de mes bras.

- Tu m'as manqué ma beauté! Énoncé-je sans réfléchir.

Un court instant de silence se prolongé avant que je n'entende l'ombre d'un rire vibrer dans la pièce.

- Tu as bu? me demande t-il de sa voix rauque qui sonne si bien à mes oreilles.

Au lieu de me repousser, il entoure aussi ma taille de l'un de ses bras avant de poser l'autre à l'arrière de ma tête.

- Juste un peu! lui répondis-je un faisant un petit écart avec mon pouce et mon index.

Une rangée de dents blanches apparaît devant mes yeux quand je mime ce geste.

Tiens, il est de bonne humeur aujourd'hui...constaté‐je.

Il détacha doucement mes bras autour de sa taille et se pencha pour me faire un léger bisou sur le front.

Cette habitude devient très quotidienne à mon goût...

— Tu n'as pas l'habitude de boire autant? Qu'est-ce qu'il t'arrive, me demanda t-il, son haleine mentholée piqua légèrement mes narines.

Je pris le temps de réfléchir à sa question, pourquoi est-ce que j'ai autant bu.

— Je ne sais pas, je suis majeure après tout, répliquai-je en mentant ouvertement.

Il attrapa ma taille d'une main et mon menton de l'autre et me susurra doucement:

— Pourquoi est-ce que tu essaies encore de me mentir, moy tsvetok?

La proximité entre nous étant bien trop forte, j'essaie de me détacher légèrement de son emprise, en vain, il me retient fermement contre son torse.

C'est étrange, cette situation me rappelle que ma poitrine est littéralement avachie sur ses pectoraux.

Mais au moins demain, je pourrais faire semblant d'avoir tout oublié, non?

Un nouveau sourire apparaît sur son visage, je ne comprends pas vraiment la signification de celui-ci peut-être est-ce mon air hagard et hébété qui le fait sourire autant?

Sans que je ne le contrôle, mes yeux se posent inconsciemment sur ses lèvres roses, celles-ci ont l'air si douces qui me demande quel goût elles auraient face aux miennes.

— Tu me sembles plus téméraire ce soir, constata t-il en regardant à son tour mes lèvres sans essayer de le dissimuler comme je l'ai fait.

Son odeur entêtante, ses cheveux et surtout ses yeux, son regard me semble fatigué mais attentif tout comme ce garçon qui joue dans une serie sur Netflix...

Je ne sais plus. Mes sens semblent décuplés, peut-être est-ce l'alcool, ou peut-être est-ce juste moi qui profite de cette excuse pour me rapprocher de lui.

Sans que je ne comprenne pourquoi, nos corps se rapprochent, comme aimantés l'un à l'autre.

La température s'emplifie dans l'air de ma chambre.

Il s'apprête à me toucher quand la porte s'ouvre en fracas...

__________________________________________

À SUIVRE!

ig: meriahhb
tiktok: meriahhb














Continue Reading

You'll Also Like

31.6K 2.5K 45
Ses vacances étaient sensées être de tout repos sous le soleil Toscan en Italie, dans ce somptueux manoir je devais passer un été loin de la technolo...
2.5K 420 21
Après l'humiliation qu'elle a subi, Nadiani ne veut plus entendre parler de sa famille et des hommes en général. Pour changer d'air, elle décide de...
105K 2.7K 43
viens voir, le crush est payton . L'HISTOIRE NE PARLE PAS D'UNE MÈRE CÉLIBATAIRE
11.8K 392 48
Pendant toute sa vie, elle a pensé être orpheline, sans savoir qu'elle a une sœur jumelle qui est une criminelle redoutable. Un jour, elle recrute un...