𝐄𝐋𝐃𝐎𝐑𝐀𝐃𝐎 - 𝐿𝑎𝑛𝑑𝑜...

By -Mordicus-

153K 9.4K 15K

Charlie Rousseau a fait une promesse. À 23 ans et des rêves plein la tête, elle est déterminée à passer la me... More

- 𝐄𝐋𝐃𝐎𝐑𝐀𝐃𝐎 -
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟐
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟑
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟒
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟓
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟔
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟕
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟖
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟗
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟎
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟐
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟑
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟒
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟓
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟔
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟕
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟖
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟗
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟎
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟐
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟑
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟒
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟓
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟔
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟕
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟖
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟗
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟑𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟑𝟐
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟑𝟑

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟑𝟎

3.8K 316 705
By -Mordicus-











— 𝐄 𝐋 𝐃 𝐎 𝐑 𝐀 𝐃 𝐎 —

𝐁𝐞𝐥𝐠𝐢𝐮𝐦 - 𝐏𝐚𝐫𝐭 𝐈𝐈











𝐅𝐀𝐂𝐓

𝐋𝐞𝐬 𝐠𝐚𝐮𝐜𝐡𝐞𝐫𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥'𝐞𝐚𝐮 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬.











𝟐𝟗 𝐉𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑

𝐒𝐩𝐚-𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨𝐫𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐬

𝐖𝐚𝐥𝐥𝐨𝐧𝐢𝐞 – 𝐁𝐞𝐥𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞



Winston Churchill a dit : « Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. »

Pas certain qu'il parlait d'enfer sexuel, cependant, mais il n'y a rien de mal à interpréter un peu.

Dans tous les cas, si on avait dit un jour à Charlie qu'elle deviendrait abstinente contre son gré, elle aurait sans doute bien ri.

Force est de constater qu'actuellement, elle ne rigole pas tellement, pas du tout même.

Il pleut depuis leur arrivée, il fait trop froid pour un mois de juillet, elle n'a que des affaires d'été et après avoir passé trois jours à traquer la plus petite attention de Lando comme une bête sauvage, elle est maintenant plus ronchon que le Lutin Grognon.

Notez comme on passe de Churchill à Dora l'exploratrice avec décontraction ? C'est le talent, c'est de l'art.

La blonde laisse échapper un soupir agacé avant de se passer de l'eau sur le visage. Elle a passé la nuit à ruminer puis une partie de la matinée à regretter d'avoir ruminée jusqu'à aussi tard en essayant de rattraper les hideuses cernes qui ont décidé d'établir leur résidence permanente sous ses yeux.

Déjà qu'elle boude, pas question qu'elle ait une sale tête par-dessus le marché. Il y a déjà bien assez de gens qui la critique pour son apparence sur les réseaux sociaux, elle ne va pas leur donner en plus du grain à moudre. S'ils sont tellement jaloux d'elle, ils n'ont qu'à venir eux-mêmes, constater les dégâts, elle leur laisse la garde de ces idiots de pilotes sans hésitation.

Avant de quitter sa chambre d'hôtel, la Normande jette un dernier coup d'œil à sa tenue du jour avant de laisser échapper un nouveau soupir d'agacement. Un sweat-shirt Ferrari numéro 16 qu'elle a emprunté/volé à Charles et sur lequel elle a ajouté au marqueur entre le L et le E un I et gribouillé le S pour écrire Charlie. C'est son pull maintenant.

Une casquette McLaren dédicacée par Lando et Oscar, un parapluie qu'elle a subtilisé chez Red Bull et un jogging Mercedes gentiment prêté par George après que Lando ait accidentellement renversé son maudit burger du sexe sur elle.

Le burger gate.

Rien que d'y penser, elle sent la colère pointer le bout de son nez et la blonde secoue la tête pour la chasser. Elle ressemble à une mauvaise pub pour du merch F1 et le plâtre orange qui recouvre toujours son bras complète son style de pouilleuse à la perfection.

Mais c'est comme ça, c'est un jour sans et Charlie n'a pas envie de faire d'effort.

Il pleut de toute façon.

En plus, elle a mal au ventre.

Et elle est fatiguée parce qu'elle passe ses nuits à rêver d'un crétin fini.

Vie de merde, week-end de merde, Lando de merde, plâtre de merde avec lequel elle s'est cognée cette nuit, Charlie en a sa claque.

Elle fait grève.

Grève de quoi, elle ne sait pas encore, mais elle vous le fera savoir dès qu'elle aura trouvé.

Les sourcils froncés, elle traîne des pieds jusqu'au garage Ferrari dans lequel on la laisse entrer sans rien dire, il faut dire que sa tête revêche et ses yeux qui lancent des éclairs parviennent sans difficulté à éloigner toute personne souhaitant se mettre en travers de son chemin.

Sans prendre de pincettes, elle défonce la porte de la Driver Room de Charles qui sursaute violemment et plaque son haut ignifugé contre son torse.

- Je suis tout nu ! Il hurle d'une voix aiguë en cachant ses tétons derrière le tissu.

La Normande lève les yeux au ciel, avant de se laisser tomber dans le canapé et de s'y rouler en boule.

- Respire, je ne suis pas là pour ton cul, elle râle.

Le Monégasque la dévisage pendant une longue minute avant de hausser les épaules et d'enfiler le reste de sa tenue sans faire attention à elle.

- Tu sais que je suis censé être en préparation ? Il demande au bout d'un moment.

- Hm, elle grogne.

Charles lève les yeux au ciel et s'assoit à côté d'elle sur le canapé.

- Aller, raconte à tatie Charles, il passe un bras autour de ses épaules.

- Il n'y a rien à dire, elle soupire. J'ai un coup de mou, c'est tout.

- Bien sûr, il ricane. Et ma voiture roule plus vite que les Red Bull aussi.

- C'est peut-être dans leur garage que je devrais aller alors.

- Sérieusement, Charlie, crache le morceau avant que je ne te foute à la porte.

- Mais rien ! Elle s'énerve. Je suis fatigué, Lando me soûle, j'ai mal au ventre, c'est un circuit dangereux, il pleut et tout m'énerve.

- Awn, petite mère, s'amuse Charles en lui caressant la tête. Tu t'inquiètes pour nous ?

- C'est tout ce que tu as retenu ? Elle le fusil du regard.

- Bien sûr que non, il sourit. Tu veux que je demande au médecin de l'équipe de te donner quelque chose pour la douleur ?

Elle secoue la tête.

- C'est bon, j'ai déjà pris plus que ce qu'il faut.

- OK, n'hésite pas si tu en as besoin. Tu veux rester au chaud ici pendant les qualifs du Sprint ? J'ai un écran et une tablette connectés au direct.

- Je ne sais pas, j'ai le droit ?

- Si je te le dis et puis, tu as littéralement défoncé le verrou de ma Driver Room, tu ne penses pas qu'il est un peu tard pour te demander si tu as le droit ?

- Peut-être, elle admet, un fin sourire aux lèvres.

- Bien, problème numéro deux maintenant, pas besoin de t'inquiéter pour la pluie, tout va bien se passer.

- C'est toi qui me dis ça ? Elle lui fait les gros yeux.

Le sourire de Charles s'efface un peu à la mention à peine dissimulée de l'accident d'Anthoine Hubert et au bouquet de fleurs déposé par Pierre Gasly la veille, rappelant à tous la dangerosité de ce sport.

- Oui, il approuve finalement. Le risque est toujours là, pas plus que pour un autre Grand Prix. SPA a juste mauvaise réputation à cause de ce qu'il s'y est passé, mais toutes les équipes ont adapté leurs stratégies et leurs réglages en fonction de la piste et de la météo. Pour tout te dire, ça fait des semaines que l'on sait qu'il pleuvra ce week-end.

- Vraiment ? Elle relève les yeux vers lui.

- Bien sûr et regarde-moi, est-ce que j'ai l'air stressé ? Il lui offre un grand sourire.

- Non, elle bougonne au bout d'un moment.

- Alors tu n'as aucune raison de t'en faire et puis de toute façon ton chéri cartonne sous la pluie. Lando a des chances de faire un podium.

- Ce n'est pas mon chéri.

Charles lève les yeux au ciel, il y est, il a mis le doigt sur le nœud du problème.

C'est à ses risques et périls maintenant.

- C'est quoi le problème justement, parce que je t'avoue que j'ai un peu de mal à vous suivre.

- Mais il n'y a pas de problème, elle s'agace. Enfin, je crois ? Le truc, c'est que, quand il s'agit de sentiment, je ne sais pas juste me laisser porter et attendre que les choses se fassent naturellement, il faut que j'en parle et que je sois sûre, mais Lando ne fait qu'éviter le sujet depuis la Hongrie.

Tout en parlant, elle fait de grands signes de bras pour imager ses propos, manquant de peu d'assommer le pilote avec son plâtre. Charles esquisse un rictus en notant que c'est une habitude qu'elle a copiée sur Max, une autre preuve que ces deux-là sont beaucoup plus proches que ce qu'ils ne veulent bien admettre.

D'ailleurs, Charlie essaierait probablement de le tuer s'il lui disait qu'elle ressemble à Max.

- Et puis, elle reprend, agacée. Il y a tous ces trucs auxquels je pense et qui nécessiteraient sans doute que je consulte un psychologue ou que je me fasse exorciser pour ce que j'en sais. J'ai l'impression d'être une vraie barjot !

Hilare, il passe un bras autour de ses épaules pour la réconforter.

- Mais non, je suis sûr que ce n'est pas si dramatique.

La blonde relève les yeux vers lui, blasée par l'optimisme de son acolyte.

- Tu sais que j'en suis rendue à lire des Fanfiction sur Lando pour savoir ce que ça me ferait de sortir avec lui ?

Ils se regardent droit dans les yeux pendant une longue minute, mortellement sérieux, avant que le pilote Ferrari ne retire lentement son bras des épaules de la jeune femme et ne se décale sur le canapé, mettant de la distance entre eux.

- OK, tu es peut-être une cause désespé...

- J'en ai profité pour en lire quelques-unes sur Max et toi aussi, dont une, particulièrement graphique et explicite. Je ne pensais pas que tu pouvais être aussi sou...

- Stop ! Il plaque une main sur sa bouche. Nous en avons déjà discuté Charlie, tu n'as pas le droit de parler de fanfiction à moins de 20m de moi.

Dégoûté, il retire sa main en se rendant compte qu'elle fait exprès de lui baver dessus, la Normande s'essuie la bouche, un petit sourire carnassier sur les lèvres.

- Même pas une histoire ? Rien qu'une ? Une toute petite, je te promets que tu ne le regretteras pas.

- Je t'ai déjà dit non, il secoue la tête. Mais arrête d'essayer de changer de sujet, pourquoi est-ce que tu n'as pas été en parler à Lando directement ?

Charlie croise les bras sur sa poitrine, la mine bougonne.

- Il est tout le temps occupé.

- Un pilote de Formule 1 ? Charles ricane. No shit Sherlock, quel sens de l'observation.

- Arrête de te moquer de moi, elle râle.

- Charlie, la moitié du paddock passe son temps à se foutre de ta gueule, ne fait pas comme si ça te dérangeait tout d'un coup.

La Normande pince les lèvres et détourne le regard, s'attirant un autre regard amusé de la part de Charles.

- Si vraiment tu as peur de ne pas trouver de temps pour parler à Lando, je peux toujours t'aider à le coincer dans un coin.

- Et s'il ne comprend pas, je te jure que j'ai essayé d'être le plus explicite possible, mais c'est comme s'il ne comprenait juste pas du tout ce que j'essaie de lui dire.

- C'est un mec, tu sais, on n'est pas les meilleurs quand il s'agit de réfléchir, il hausse les sourcils dans une mimique comique.

- Quand même, elle souffle.

Charles lui donne une petite tape d'encouragement tout en réfléchissant au meilleur moyen d'aider Charlie aka l'animal totem de la grille 2023 à avoir le cul de Lando Norris.

- OK, il reprend au bout d'un moment. Ce que je peux te proposer, c'est d'abréger au maximum la réunion des pilotes ce soir pour permettre à Lando de rentrer plus tôt à l'hôtel. Ensuite, je me débrouille pour baby-sitter Oscar de manière à ce que vous ayez tout l'étage pour avoir une discussion sans être dérangés.

Le Monégasque ajoute de gros guillemets au mot « discussion ».

- Tu ferais ça pour moi ? Elle s'émeut en relevant les yeux vers lui.

- Bien sûr, il lui sourit avec bienveillance.

Évidemment, Charles ne lui avouera jamais qu'en tant que membre du très sélect et très secret groupe « Charlando 4Ever <3 » il a juré sur son honneur d'homme de faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre à ses deux idiots d'être ensemble.

Trente chapitres à attendre, c'est bon quoi, il est burn burn le slow burn là, même lui il en a marre.

Aussi, parce qu'il a parié avec Max qu'aucun des deux n'oserait faire le premier pas avant la fin du Grand Prix et que Charles n'aime pas perdre, encore moins quand il s'agit de Max.

Surtout quand le fantôme d'une Charlie hurlant « LESTAPPEEEEEEEEEEN » le poursuit chaque nuit dans ses rêves depuis Silverstone.

Rien que d'y penser, il en a des frissons d'horreur.

- Tu peux compter sur moi, il réitère avec encore plus de volonté.

Pour convaincre qui, il ne sait pas trop, mais l'auteur écrit déjà un Lestappen et il ne compte pas lui laisser l'occasion d'en écrire un deuxième.

Méfiante, mais un poil désespéré, Charlie finit par hocher la tête. De toute façon, elle est à court de plan et toute cette situation commence à devenir un peu trop pathétique pour durer plus longtemps.

À la place, elle se roule de nouveau en boule autour de son ventre douloureux et Charles, homme capable qu'il est, reprend sa place à côté d'elle sur le canapé pour permettre à Charlie de poser sa tête sur ses genoux tout en lui caressant doucement les cheveux.

- Charles ? Elle demande au bout de quelques minutes.

- Hm ? Il répond vaguement, son attention est portée sur son téléphone.

- Si j'écrivais une fanfiction Lestappen, est-ce que tu la lirais ?

- Je préférerais encore signer un contrat avec Alpine que de faire ça.

Aie.

Désolé pour la balle perdue Alpine.

Observons une minute de silence.

- Charles ? Elle tente de nouveau.

- Quoi ? Il soupire, préparé à entendre une nouvelle connerie.

- Je crois que j'ai trouvé quelque chose qui me remonterait le moral.

Le Monégasque hausse les sourcils.

- Dis toujours.

- Si tu pouvais retirer ton t-shirt, je crois que je me sentirais vraiment mieux.

Charlie finit par dormir dans le canapé durant toute la durée des qualifications du Sprint. Elle ouvre les yeux avec l'impression d'avoir dormi une année complète, la trace du coussin imprimé sur la joue et un filet de bave au coin des lèvres.

La tête dans le cul, elle entreprend d'aller prendre l'air dans le Paddock avant le début du Sprint qu'elle a prévu de suivre depuis le garage McLaren, Poppy l'ayant prévenue qu'une place à son nom l'attend bien sagement.

Lando, qui lui a partagé son agenda du week-end, n'est cependant pas disponible avant le soir après la course alors elle n'a aucune raison de s'y précipiter.

En attendant, son ventre gargouille et avec tous ces vêtements offerts par des pilotes différents, Charlie est un elfe libre d'aller où bon lui semble qui a entendu dire que la cantine est particulièrement bonne chez Red Bull.

Une sombre histoire de budget CAP ou un truc du genre.

Casquette sur la tête, capuche rabattue et parapluie au-dessus de la tête, elle traverse le paddock en direction de l'hospitalité Red Bull comme une âme en peine quand une chose étonnante se produit.

- Charlie ! Charlie Rousseau !

Surprise, la blonde lève la tête à la recherche des voix qui crient son prénom pour tenter de capter son attention. Au bout d'une brève seconde, elle repère un groupe d'adolescents un peu plus jeunes qu'elle agglutinés derrière les barrières de sécurité.

Curieuse, elle se pointe du doigt.

- Moi ? Elle demande.

- Oui ! Ils lui font tous signe d'approcher.

Intriguée, elle trottine jusqu'au petit groupe de jeunes Belges qui la regardent arriver vers eux en sautillant littéralement sur place.

- Bonjour ? Elle hésite.

- On peut prendre une photo ensemble ? Supplie presque une petite brune.

La Normande hausse les sourcils très hauts et s'arrête un peu avant la barrière.

- Avec moi ? Elle s'interroge. Mais je ne suis pas célèbre.

- Mais si, madame ! S'exclame un jeune garçon. Vous êtes le Bop de la saison 2023, une vraie frappe !

Sur la joue de Charlie, coule une larme silencieuse.

Ce petit crétin vient de l'appeler madame, elle n'a que vingt-trois ans bordel.

En plus, elle n'a pas compris la moitié de ce qu'il vient de dire.

- Si vous voulez, elle abandonne. Mais ce n'est clairement pas mon meilleur outfit.

Saisissant le téléphone de l'un des ados, elle se retourne pour prendre la pose avec eux sans pouvoir se départir de son sentiment de malaise.

- Vous êtes sûr que vous ne voulez vraiment que ça ? Elle s'inquiète. Il y a plein de gens plus cools dans les parages que je peux aller chercher.

L'une des jeunes filles, une blonde avec un fort accent belge saisit l'une de ses mains, l'attirant plus proche d'elles.

- Non vraiment ! Elle lui sourit de toutes ses dents. Vous vivez notre rêve à tous, être sur les paddocks à chaque Grand Prix et être amie avec les pilotes, c'est juste incroyable !

Amie hahaha.

C'est tout le problème.

- On adore suivre vos aventures sur les réseaux, c'est mieux qu'une série !

- Mes aventures ? Sur les réseaux ?

Charlie ne comprend pas, la dernière fois qu'elle a uploadé son compte Instagram, c'était un peu après le Canada.

- Bien sûr, tous les fans qui vous connaissent vous film quand ils vous voient, vous avez des comptes fans et il y a même des gens qui paris pour savoir avec quel pilote vous allez sortir, moi, je suis certain que c'est avec Max !

- Mais non ! Rétorque une autre fille. C'est avec Oscar qu'elle sort, ils ont été vus en train de manger ensemble dans restaurant en Angleterre et il lui a tenu la main pendant tout le trajet jusqu'à l'hôpital ! C'était trop mignon d'ailleurs, je vous ship de ouf !

- Tu rigoles ?! Max et Charlie étaient en train de boire un verre ensemble à Oxford et puis il a clairement officialisé leur relation en direct sur Sky Sports, prouve l'autre.

- Moi, je pense qu'elle est avec Charles depuis le début, intervient une brune. Depuis qu'ils ont été aperçus en train de rentrer ensemble à l'hôtel à Bahreïn et puis quelqu'un de l'hôtel a confirmé qu'ils avaient dormi dans la même chambre à Silverstone.

- Taisez-vous un peu ! C'est avec Alonso qu'elle sort, Taylor Swift a même écrit une chanson là-dessus.

- Je suis sûr que c'est un trouple avec George Russell et Alex Albon, c'est pour ça qu'ils ont tous les deux quitté leurs copines avant le début de la saison.

- Non, mais vous êtes tous aveugles ? Vous avez vu la manière dont Jenson Button la regarde ?

Hein ?

Les yeux écarquillés comme des soucoupes, Charlie regarde le groupe d'adolescents sur le point d'en venir aux mains devant elle.

Il semblerait qu'elle ait manqué la partie de sa vie où elle se tape la moitié du paddock.

Non, disons plutôt tout le paddock à l'exception de Lando visiblement.

Oui, j'ai décidé que le monde était aveugle.

Il va vraiment falloir qu'elle jette un œil à ce qui se dit sur les réseaux sociaux.

Pas qu'elle le prenne mal, au contraire, c'est même plutôt flatteur, mais plus de la moitié de ces pilotes est en couple ou marié.

Alors, oui, comme l'a dit un grand homme : C'est pas parce qu'il y a un gardien qu'on ne peut pas marquer de but.

Ou encore : Tant qu'il y a pelouse, il y a match !

Que Charlie doit aller essayer toutes les monoplaces du quartier.

Une seule lui suffirait pour tout vous dire, encore faudrait-il que Lando se décide à passer la seconde.

Perdue dans ses pensées, la Normande ne voit pas les regards de tous les jeunes qui se tournent vers elle comme des piranhas sur leur prochaine proie.

Surprise par le silence assourdissant, elle relève les yeux et capte tout de suite le danger qui la guette.

- Pardon ? Elle demande, un frisson de peur dans la voix.

- Dites-nous, madame Charlie, avec lequel est-ce que vous sortez ?

- Oscar Piastri ?

- Max Verstappen ?

- Charles Leclerc ?

- Fernando Alonso ?

- George Russell et Alex Albon ?

- Jenson Button ?

- Ou alors Zak Brown ?

Elle va vomir.

Prise de panique, Charlie fait la seule chose qu'elle sache faire lorsqu'elle panique à savoir : Dire des conneries encore plus grosses.

- Regardez là-bas ! Elle pointe du doigt. C'est Fred Vasseur qui essaie de recruter Lewis Hamilton !

Jouant sur la confusion collective et de tous les regards qui se tournent vers l'endroit qu'elle indique, la Normande en profite pour prendre ses jambes à son cou et fuir jusqu'à la cachette la plus proche, le garage Red Bull dans lequel elle se jette tête la première, manquant au passage de pousser Kelly Piquet dans une jardinière.

Oups, elle s'excusera plus tard.

Elle prend tout de même le temps de sourire aux mécaniciens qui la saluent au passage, habitués à la présence de la jeune femme tous comme les mécaniciens de chez Ferrari.

Peut-être que les fans ont raison, Charlie est suspicieusement à l'aise dans tous les garages où elle passe.

Never beating the harem allegations.

À bout de souffle, elle enfonce la porte de la Driver Room de Max d'un coup d'épaule, sachant pertinemment qu'elle a toutes les chances d'y trouver le pilote introverti.

Elle claque la porte derrière elle et, respirant comme une vache, relève les yeux vers le Néerlandais qui la regarde, pas surpris pour deux sous.

- Qu'est-ce que tu as faits encore ? Il demande, blasé par avance.

- Les gens pensent que l'on est en couple, elle chuchote avec horreur.

Et Max Verstappen vomit.

Enfin pas littéralement, disons plutôt qu'il recrache fort peu gracieusement le contenu de sa bouche, répandant une petite pluie de fibres, de protéines et de féculents autour de lui.

Car il mangeait un repas équilibré, riche en apports nutritionnels et adapté à ses besoins d'athlète de haut niveau.

Soyez comme Max, mangez cinq fruits et légumes par jour.

- Marthe ! Marthe au secours ! Il hurle en roulant à terre.

- Tout ça, c'est ta faute ! Accuse la blonde. Oh mon Dieu, qu'est-ce que je vais dire à ma mère ?

- Comment ça ma faute ? Il faut être deux dans un couple, je te rappelle, il hurle.

- Arrête de dire le mot couple ! Je ne te toucherais même pas avec un bout de bois.

- Parce que tu crois que je te toucherais tout court ? Tu n'es même pas une femme à mes yeux !

Des bruits de course raisonnent dans le couloir, les obligeant à s'arrêter une seconde pour voir débarquer en catastrophe une Marthe à bout de souffle, échevelée et probablement à deux doigts du Burn Out.

- Quoi ? Elle panique. Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que vous avez fait ?

- Je ne veux pas que les gens croient que je sors avec ça ! Il la pointe du doigt.

- Hé !

- Dis-leur, il attrape sa tête dans ses mains et réfléchit activement à une solution. Dis-leur que je suis gay !

Un silence glacial s'abat sur la petite pièce tandis que les deux femmes échangent un regard lourd de sous-entendus.

- Hm, Marthe accuse le coup. On ne va peut-être pas...

- Je le savais, Charlie chuchote pour elle-même.

Comprenant le sous-entendu de ses paroles, Max devient rouge vif puis blanc puis rouge à nouveau.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire ! Il hurle d'une voix aiguë.

- Trop tard, la Normande ricane.

Max lui lance un regard noir, il se retient clairement de lui jeter sa chaussure à la figure.

- Pitié, Marthe, fait quelque chose, il supplie en attrapant les épaules de la pauvre stagiaire.

Si après ça, elle ne demande pas une augmentation, franchement.

Heureusement pour eux, il semblerait qu'elle ait rapidement saisi les enjeux de la situation.

Dieu, merci, enfin un adulte responsable dans la pièce.

- Ce que je veux dire, elle avale difficilement sa salive. C'est qu'il suffirait que Charlie et Lando officialisent leur relation pour faire disparaître les rumeurs.

Charlie retire ce qu'elle vient de penser, traîtresse.

Le regard fou de Max se braque sur elle alors qu'il relâche doucement les épaules de la stagiaire pour se tourner complètement vers elle.

- Charlie, il murmure.

Elle recule d'un pas.

- Charlie, Charlie, Charlie, ma petite Charlie, il fredonne en s'approchant.

Oh, elle ne la sent pas celle-là.

Avec douceur, mais fermeté, les deux mains du triple champion du monde se posent sur ses épaules, l'empêchant de se défiler une nouvelle fois.

- C'est l'heure Charlie, plus d'excuses possible cette fois, il ricane étrangement.

- De quoi est-ce que tu...

- Tu dois pécho Lando et tu dois le faire ce soir !

- Hein ?!

Assise sur le lit de sa chambre d'hôtel, Charlie a retourné le problème dans tous les sens. Il faut qu'elle se fasse une raison, c'est à elle de prendre les devants.

Cette constatation ne rend pas les choses plus faciles pour autant, c'est même totalement l'inverse à vrai dire.

Charles lui a envoyé un message pour la prévenir de la fin de la conférence entre les pilotes de la direction de course, il y a un peu plus d'une demi-heure et depuis, disons que la blonde panique.

Elle s'est lavée, rasée, a fait un masque à ses cheveux, maquillé légèrement pour se donner une bonne mine, brossée les dents (deux fois) et enfilé sa culotte la plus sexy et son pyjama le plus joli, révélateur sans l'être trop, mais pas un vieux t-shirt non plus.

Concrètement, elle est prête à partir en guerre, prête à faire face à toutes les possibilités et elle sait que l'équilibre de la F1 repose sur ses épaules, Max le lui a suffisamment répété.

C'est à elle de rétablir l'équilibre dans la force et non la condamner à la nuit.

Elle est l'élue de la prophétie.

Une élue carrément paniquée, mais une élue quand même.

Stressée, elle fait les cent pas dans la chambre, cherchant la meilleure façon d'exprimer ses sentiments au garçon de ses rêves et Dieu sait à quel point c'est compliqué d'ouvrir son cœur et de sauter dans l'inconnu.

Même moi, je suis stressée et pourtant, je connais la fin de l'histoire, c'est dire.

À la recherche du moindre détail à perfectionner, Charlie s'arrête devant le grand miroir de sa suite, attache ses cheveux en un chignon, hésite, les détache et les laisse retomber sur ses épaules.

Elle vérifie une nouvelle fois qu'aucun aliment n'est resté coincé entre ses dents, repasse un petit coup de baume à lèvres aromatisé à la cerise, replace son haut de pyjama et recule pour vérifier l'ensemble une nouvelle fois.

Elle n'a jamais été stressée de toute sa vie.

Et pourtant, elle s'est pointée au bac de math sans avoir révisé.

Quand de brefs coups résonnent contre sa porte, elle sursaute violemment avant de prendre une grande inspiration et de se reprendre en mains.

Courage, Charlie, le monde compte sur toi.

Les lecteurs sont à bout.

Le plus naturellement possible, elle entrouvre la porte pour découvrir un Lando souriant, appuyé contre l'encadrement. Son cœur rate un battement quand il la dévisage des pieds à la tête avec un sourire appréciateur.

- Salut, il souffle, charmeur.

- Tu savais qu'il existe plus de mille-cinq-cents bières différentes en Belgique ?

Merde Charlie, pas encore.

Elle hésite entre claquer la porte pour aller pleurer dans son lit ou alors claquer sa tête dans le mur le plus proche.

Le visage du pilote prend un air surpris et légèrement perdu, même s'il ne perd pas son sourire.

C'est qu'il commence à bien la connaître, sa blonde.

- Hm, non ?

- Moi non plus, elle panique. C'est Julien Fébreau qui l'a dit pendant le Sprint.

- Oh ? Il croise les bras sur sa poitrine. Quel est le plan alors, toutes les essayer avant la fin du week-end ? J'ai toujours su que tu étais une vraie aventurière Charlie.

Elle comprend parfaitement qu'il se moque d'elle, mais la conversation est en train de dériver à des années-lumière du sujet qu'elle souhaite aborder.

- Tu as passé une bonne journée ? Elle demande à la place.

Il hausse les épaules avec indifférence.

- Épuisante, il souffle. Mais trois points valent mieux que rien.

- Tu es très fatigué ? Elle grimace.

Il hoche la tête, la mine défaite.

Fait chier.

- Je ne rêve que de mon lit, il confirme. Mais je dois encore manger un morceau et prendre une douche. Je passais juste te dire bonne nuit.

- Oh, elle souffle, déçue. Je comprends.

Même s'il est aveugle la plupart du temps ces derniers jours, Lando semble au moins capter la déception de la jeune femme puisqu'il esquisse une grimace de culpabilité avant de saisir délicatement sa main.

- Désolé, il s'excuse. Je sais que l'on ne passe pas beaucoup de temps ensemble ces derniers temps, mais je te promets de me rattraper pendant la pause estivale, c'est promis.

Charlie n'a pas du tout envie d'attendre jusqu'à la pause estivale.

- Ne t'inquiète pas, elle rassure. Je comprends parfaitement.

Doucement, la main de Lando presse la sienne avant de venir caresser sa joue avec tendresse.

- Tu es vraiment trop bien pour moi, il souffle.

- Ne dis pas de bêtise, elle lève les yeux au ciel.

Hé ! Pourquoi est-ce qu'il est celui des deux qui a l'air le plus déçu alors qu'il vient encore de lui mettre un stop ?

- Je te vois demain matin au petit-déjeuner ? Il propose.

- Fidèle au poste, elle grimace un sourire.

- Bonne nuit Charlie, il se penche et embrasse délicatement son front.

- Bonne nuit Lando, elle lui répond.

La Normande ne relève pas les yeux lorsqu'il commence à s'éloigner, elle se mord la lèvre presque jusqu'au sang.

Qu'est-ce qu'elle croit faire au juste ?

Ses doigts agrippent un peu plus fort le cadre de la porte tandis qu'elle l'entend appuyer sur le bouton de l'ascenseur. Elle ne peut pas le laisser partir, pas encore, pas alors qu'elle se sent enfin prête à faire le grand saut.

Fait chier, vraiment.

Elle ouvre les yeux.

- Lando ! Elle l'arrête.

Surpris, il tourne la tête dans sa direction, la curiosité peinte sur son visage, attendant clairement qu'elle dise quelque chose.

Encore une fois, Charlie choisit d'être honnête.

Même si c'est de la plus improbable des manières.

- La nuit dernière, elle commence, incertaine. J'ai rêvé de toi.

L'amusement remplace la curiosité sur le visage du Britannique alors qu'il tourne le dos à l'ascenseur pour lui faire face, donnant à Charlie la dose de courage nécessaire pour réveiller la Gryffondor en elle.

- Vraiment ? Il ricane.

Elle hoche la tête, un sourire sur ses lèvres.

- J'ai rêvé que l'on était tous les deux sur une route et que tu essayais de me draguer en me lançant des aspirateurs.

De l'autre côté du couloir, le garçon aux prunelles aigue-marine éclate d'un rire franc qui fait rosir les joues de la blonde.

- Est-ce que ça marchait ? Il demande.

Derrière son hilarité, Charlie décèle le sérieux de sa question.

Elle retient sa respiration.

- Oui.

Le sourire aux lèvres, il hoche lentement la tête avant de commencer à marcher dans sa direction, réduisant rapidement la distance entre eux.

- Un aspirateur, il rit doucement et secoue la tête. Fais-moi penser à t'en offrir un demain matin alors.

Le rire de Charlie résonne dans le couloir, uniquement tut par les lèvres de Lando lorsqu'il les pose sur les siennes et le claquement d'une porte qui se referme alors qu'il l'entraîne dans un baiser ardeur ô combien désiré.



♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡



OH MY GOD! OK IT'S HAPPENING EVERYBODY STAY CALM!

Félicitations à tous et à toutes, vous avez tenu les trente chapitres qu'il aura fallu à Charlie et Lando pour conclure !

Promis, plus de pièges, plus de fausses joies, cette fois-ci, nous y sommes vraiment, vous pouvez être fière de vous, vous avez tenu le coup ! Vous pouvez même vous applaudir haha

Alors ? Finalement, après tout ce temps, c'est un rêve d'aspirateurs qui aura eu raison de ces deux-là. Je tiens à dire que c'est la toute première scène qui m'est venu quand j'ai commencé à imaginer Eldorado il y a plus d'un an maintenant, Charlie et Lando qui se lancent des aspirateurs. Dès le départ, ça promettait une histoire haut en couleur !

Un peu de Charles le super copain, de Max qui pète les plombs (il n'était pas du tout prévu dans le plan d'origine, il s'est finalement invité de force à la dernière minute), des fans un peu trop engagés dans la vie sentimentale de Charlie, remuez un peu à ça donne le cocktail explosif qui amène finalement ces deux-là dans un lit, j'espère que ça vous a plu parce que moi, j'ai adoré écrire ce chapitre !

Dans le prochain chapitre Charlie et Lando ont plusieurs missions d'importance : il faut se réveiller, parler tatouage et éviter de faire imploser le monde !

Bye les copains ♡

Continue Reading

You'll Also Like

102K 8.4K 45
- 𝗟𝗡𝟰 ; Amaya et Lando « Dans les yeux de l'amour, tout est possible. » 24.03.24 - 17.05.2024 Cette histoire n'est pas une chronique. [Terminé...
16K 587 16
SOLO est un recueil d'histoires courtes inspiré de Lewis Hamilton. Chaque chapitre est indépendant et met en scène des tranches de vie autour du sep...
68.4K 3.9K 26
-Je lui ai demandé pourquoi je ne l'avais jamais vu à un Grand Prix... elle a rigolé et elle n'a pas répondu, Carlos fait la moue, et il est surpris...
1.9K 102 5
Héra Hamilton, fille du grand célèbre Lewis Hamilton, elle est viens de finir ses études de journalisme, elle décide de prendre une pause, et rejoint...