Après la visite du Chiado, un quartier au riche passé littéraire et artistique, où j'ai eu la joie de découvrir une librairie traditionnelle pleine de charme, le bar restaurant le plus typique de l'ancien temps, un enchantement pour mes yeux, et l'incontournable maison dont la façade est recouverte de magnifiques azulejos, il m'a emmené au bord du Tage. Lieu que j'avais déjà eu plaisir d'explorer il y a quelques jours en arrière.
Manu m'a refait une visite guidée des trésors de la ville, les ponts du 25 avril et celui de Vasco de Gama, la tour de Belem, et au loin, on pouvait apercevoir le « Cristo Rei ». A présent, il m'emmène je ne sais où.
Toujours avec sa main sur le bas de mon dos, il me pousse vers un endroit, où l'odeur qui en sort réveille mes papilles.
— On a bien mérité une petite douceur après ses deux heures de marche ! me déclare t-il.
Non ! Non ! Ce n'est pas la boutique des fameux pasteis de Belem. C'est un lieu très moderne à en juger par sa devanture. Une grande boulangerie qui propose une multitude de délices à savourer sur place ou à la maison. Je n'invente rien, c'est inscrit sur la porte d'entrée.
— Je suis entièrement d'accord avec toi ! Allons nous faire plaisir, lui annoncé-je en lui précédant le pas.
L'endroit est sans charme, des murs blancs et un sol en carrelage des plus commun, mais l'odeur de chocolat chaud et de vanille nous incite à rester et profiter des pâtisseries qui nous donnent immédiatement l'eau à la bouche.
Nous nous installons près de la baie vitrée qui nous offre une vue sur le Tage et la farandole de passants qui admirent la place comme nous l'avons fait avant eux, puis nous commandons un croissant garni de crème et de fruits rouges accompagné d'un grand capuccino viennois pour moi – Oui ! Je fais ma gourmande – et une brioche fourrée de chocolat ainsi qu'un café serré pour lui.
Un délicieux goûter qui s'annonce copieux vu la taille des viennoiseries.
— Mmmmmh.... Un vrai délice !
J'ai le ventre qui va exploser. Je n'ai plus l'habitude de manger autant. Oui, je me goinfre des gâteaux de mon insupportable voisin à longueur de temps, mais le reste de la journée je ne fais que picorer.
Après un déjeuner où nous avons eu droit à une légère entrée, plus un plat de compétition, sans omettre mon minuscule dessert très, très gourmand, ce petit encas était décidément de trop, mais un véritable bonheur pour mes papilles.
Ma résolution de ne plus me délecter de sucreries à gogo tombe dans le néant. Je commencerai à faire des efforts la semaine prochaine quand j'aurais éliminé chacune des calories ingurgitées durant ma petite escapade.
Publié le vendredi 8 mars 2024 (Journée de la femme)
La suite de ce chapitre est pour demain.
Bonne journée à toutes !